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Hamed

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  • Premier article le 27/02/2013
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Derniers commentaires



  • Hamed 17 juin 10:45

    @Gollum
    Même message que babelouest

    Vous avez raison de dire : « Ce n’est qu’un récepteur, guère un émetteur. A moins de se prendre pour le centre de l’univers, méditer sur « soi » n’a guère de sens, ce ne serait que du temps perdu ! »

    Mais alors comment comprendre, babelouest, ce soi « récepteur ». C’est tout à fait vrai que « méditer sur « soi » n’a guère de sens, du moins pour le profane.

    Et ce ne serait pas du temps perdu, bien au contraire du temps vital »qui peut sauver une vie« . En effet, prenez une personne un homme ou une femme ou plutôt je donne un exemple que j’ai vu, et il y a eu d’autres similaires que je ne peux en parler faute de place dans un commentaire. 

    En Union soviétique, alors que la Russie n’était pas née encore en 1991, j’étais à Léningrad (St Pétersbourg), et j’avais connu des jeunes femmes russes ; je faisais des études. Parmi ces jeunes femmes russes, il y avait une jeune femme russe d’origine juive qui m’intriguait ; elle était fiancée à un doctorant russe qui faisait ses études à Moscou.

    Cette jeune femme broyait du noir ; elle était très malheureuse ; un »grand vide intérieur« se faisait en elle et elle disait à tous y compris à moi qu’elle va se suicider. Pourtant son financé est venu de Moscou et il a discuté avec elle parce qu’il voulait rompre, et ça n’a rien donné. Je me rappelle un soir venu chez elle avec un camarade ; elle habitait dans une chambre d’une résidence pour jeunes filles ; je m’enquis d’elle comment elle va ; elle nous répondit qu’elle va se suicider. Elle nous l’a dit très froidement sans l’ombre d’une crainte comme si ce n’était rien, tout à fait normal.

    Comme on l’a vue, elle était presque sereine. Et effectivement, comme on l’a quittée je crois vers 9 heures du soir ; on était parti moi et mon camarade dîner dans un restaurant ; au retour vers 11heures 30, nous sommes passés la voir. 

    Avant d’arriver à sa résidence, nous vîmes beaucoup de filles et de gens entourées un objet devant la porte d’entrée ; avant même d’arriver, j’ai aussitôt pensé que c’était elle ; en effet, elle était morte ; elle gisait sur une sorte de cercueil en bois. On est remonté dans sa chambre ; les filles nous ont montré une sorte de corde tressée pour femme accrochée au plafond.

    Point besoin de la suite des événements. Que s’est-il passé dans le cerveau de la suicidée ? La jeune fille était plus une jeune femme et donc était consciente de ce qu’elle faisait.

    Il n’y avait aucune crainte sur la décision qu’elle avait prise ; on ne pouvait pas le croire lorsque on l’a vu cette soirée ; il était évident qu’elle a médité en soi pour prendre cette décision. 

    Et vous dîtes, babelouest, » méditer sur « soi » n’a guère de sens, ce ne serait que du temps perdu !« , c’est juste et s’applique pour elle. Mais sur le refus de méditer pour elle, il reste qu’il y a »une pensée qui sous-tend ce refus de méditer« . Pourquoi ? 

    Parce que une pensée en amont en elle lui a ordonné de mourir, et elle devait le faire parce que sa mort serait pour elle une délivrance. Et il n’y avait pas d’autres pensées pour remettre en cause cette pensée ; et surtout que la jeune fille qui disait à tous qu’elle va se suicider comme si c’était un acte normal suite à sa rupture avec son fiancé.

    Il est clair qu’il y avait absence de méditation chez cet être ; et aucune pensée n’est venue remettre en cause la pensée de mort qu’elle a prise normalement.

    Et, dans cet exemple, il y en a des milliers et milliers à travers le monde, qui nous fait dire que nous sommes commandés par nos pensées. On croit penser et seulement on le croit ; et méditer aussi ; et les psychologues, les thérapeutes essaient de soulager les êtres »frappés par le vide intérieur", surtout s’il est réellement handicapant spirituellement.

    Apprendre à penser, à méditer sur soi, c’est très important pour comprendre son existence. C’est en quelque sorte faire parler la pensée en rapport à l’intérêt de vivre le plus harmonieusement possible. Le mal certes existe, mais il faut le transcender dans le bon sens.



  • Hamed 17 juin 10:41

    @babelouest

    Vous avez raison de dire : « Ce n’est qu’un récepteur, guère un émetteur. A moins de se prendre pour le centre de l’univers, méditer sur « soi » n’a guère de sens, ce ne serait que du temps perdu ! »

    Mais alors comment comprendre, babelouest, ce soi « récepteur ». C’est tout à fait vrai que « méditer sur « soi » n’a guère de sens, du moins pour le profane.

    Et ce ne serait pas du temps perdu, bien au contraire du temps vital »qui peut sauver une vie« . En effet, prenez une personne un homme ou une femme ou plutôt je donne un exemple que j’ai vu, et il y a eu d’autres similaires que je ne peux en parler faute de place dans un commentaire. 

    En Union soviétique, alors que la Russie n’était pas née encore en 1991, j’étais à Léningrad (St Pétersbourg), et j’avais connu des jeunes femmes russes ; je faisais des études. Parmi ces jeunes femmes russes, il y avait une jeune femme russe d’origine juive qui m’intriguait ; elle était fiancée à un doctorant russe qui faisait ses études à Moscou.

    Cette jeune femme broyait du noir ; elle était très malheureuse ; un »grand vide intérieur« se faisait en elle et elle disait à tous y compris à moi qu’elle va se suicider. Pourtant son financé est venu de Moscou et il a discuté avec elle parce qu’il voulait rompre, et ça n’a rien donné. Je me rappelle un soir venu chez elle avec un camarade ; elle habitait dans une chambre d’une résidence pour jeunes filles ; je m’enquis d’elle comment elle va ; elle nous répondit qu’elle va se suicider. Elle nous l’a dit très froidement sans l’ombre d’une crainte comme si ce n’était rien, tout à fait normal.

    Comme on l’a vue, elle était presque sereine. Et effectivement, comme on l’a quittée je crois vers 9 heures du soir ; on était parti moi et mon camarade dîner dans un restaurant ; au retour vers 11heures 30, nous sommes passés la voir. 

    Avant d’arriver à sa résidence, nous vîmes beaucoup de filles et de gens entourées un objet devant la porte d’entrée ; avant même d’arriver, j’ai aussitôt pensé que c’était elle ; en effet, elle était morte ; elle gisait sur une sorte de cercueil en bois. On est remonté dans sa chambre ; les filles nous ont montré une sorte de corde tressée pour femme accrochée au plafond.

    Point besoin de la suite des événements. Que s’est-il passé dans le cerveau de la suicidée ? La jeune fille était plus une jeune femme et donc était consciente de ce qu’elle faisait.

    Il n’y avait aucune crainte sur la décision qu’elle avait prise ; on ne pouvait pas le croire lorsque on l’a vu cette soirée ; il était évident qu’elle a médité en soi pour prendre cette décision. 

    Et vous dîtes, babelouest, » méditer sur « soi » n’a guère de sens, ce ne serait que du temps perdu !« , c’est juste et s’applique pour elle. Mais sur le refus de méditer pour elle, il reste qu’il y a »une pensée qui sous-tend ce refus de méditer« . Pourquoi ? 

    Parce que une pensée en amont en elle lui a ordonné de mourir, et elle devait le faire parce que sa mort serait pour elle une délivrance. Et il n’y avait pas d’autres pensées pour remettre en cause cette pensée ; et surtout que la jeune fille qui disait à tous qu’elle va se suicider comme si c’était un acte normal suite à sa rupture avec son fiancé.

    Il est clair qu’il y avait absence de méditation chez cet être ; et aucune pensée n’est venue remettre en cause la pensée de mort qu’elle a prise normalement.

    Et, dans cet exemple, il y en a des milliers et milliers à travers le monde, qui nous fait dire que nous sommes commandés par nos pensées. On croit penser et seulement on le croit ; et méditer aussi ; et les psychologues, les thérapeutes essaient de soulager les êtres »frappés par le vide intérieur", surtout s’il est réellement handicapant spirituellement.

    Apprendre à penser, à méditer sur soi, c’est très important pour comprendre son existence. C’est en quelque sorte faire parler la pensée en rapport à l’intérêt de vivre le plus harmonieusement possible. Le mal certes existe, mais il faut le transcender dans le bon sens.



  • Hamed 16 juin 21:33

    @Seth

    D’accord avec Boileau : "

    Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement
    Et les mots pour le dire arrivent aisément.

    Boileau« 

     »Et ce qui se conçoit mal s’énonce mal

    Et les mots pour le dire arrivent difficilement« 

    Mais arrivent néanmoins ; donc ce que Boileau dit de ce qui se conçoit bien ont besoin de ce qui se conçoit mal ; en fait une contradiction naturelle typiquement humaine ; pour l’ »humain« . 

    Idem pour le Vide intérieur ce que l’on peut appeler le plein intérieur, et »si cela a un sens ?". Normalement oui, pour ceux qui disent qu’ils n’ont pas ressenti de vide intérieur dans leur vécu.



  • Hamed 16 juin 21:16

    @Sylfaën.H.

    Juste. Et ensuite ? Et pourquoi ?



  • Hamed 16 juin 21:15

    @Decouz

    Mais qui dit ça ? Decouz, vous ? Ou votre pensée ? 

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