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Les commentaires de Hamed



  • Hamed 28 avril 14:08

    @njama

    AJOUT

    Ce que j’ai écrit ci-joint doit être précisé.

    "Si Dieu avait voulu, ils n’auraient pas souffert ; mais l’humanité est créée ainsi et évolue entre le bien et le mal. Les 35 000 martyrs palestiniens qui ont été tués par l’armée israélienne sont certes morts mais ils ne sont pas morts pour l’au-delà. Dieu les a choisi parce qu’ils devaient être un exemple de sacrifice pour le bien pour toute l’humanité.« 

    Et ces 35 000 Palestiniens martyrs et ceux qui sont sous les décombres ainsi que les 75 000 blessés et plus et d’autres qui suivent relèvent du »Verbe de Dieu« mais ils sont morts certes pour les vivants mais non pour l’éternité ; nous mourons tous et rejoindront l’Éternité. 

    Sauf que ces morts pour la cause juste et qui ont été choisi pour la souffrance ici bas retrouveront la quiétude, la paisibilité dans l’autre monde ; et les Israéliens qui ont fait du mal parce que le mal a été en eux bien sûr pas tous le paieront non seulement ici bas d’une manière ou autre mais surtout dans l’autre monde, i.e. dans l’au-delà.

    Pourquoi j’énonce ces mots, simplement par ma pensée qui me dit qu’il est impossible qu’il n’y ait pas de justice dans notre monde ici-bas ; il y a une justice qu’on le veuille ou non, qu’on l’accepte ou non ; tout se paie en ce monde ou dans l’autre monde.

    C’est une loi de l’existence ; on ne peut exister sans comprendre ce qu’est l’humain qui pense ; sinon on n’existe pas par l’humain qui ne pense pas réellement ce qu’il est ; on n’est alors qu’un animal pensant, en clair on n’est pas loin de l’animal qui vit que par ses instincts.

    C’est un peu comme l’a écrit Nietzsche dans »Humain, trop humain« , signifiant en clair »l’animal pensant« , i.e. l’animal »humain, trop humain« et non »l’humain, très humain, pensant".

     



  • Hamed 28 avril 11:41

    @njama

    Très juste ce que vous dîtes : « Ça c’est le discours des religions, y a que la foi qui sauve... »

    Je dirais même que c’est « absolu » votre approche. La question est : « D’où vient la foi ? Est-ce de l’homme ou de quelque prodige dont l’homme n’en sait rien ? »

    Précisément, la « foi vient à l’homme, et sans la »foi« , il n’y a pas de religion. Par conséquent si le »verbe« n’a pas existé, rien n’aurait existé ; il n’y aurait pas eu ni monde ni néant. Dans la religion chrétienne :

     » Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu.

    Il était au commencement en Dieu.
    Tout par lui a été fait, et sans lui n’a été fait rien de ce qui existe.
    En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes,
    Et la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue.

    Jean 1. 1-4« 


    ,

     »La foi vient de Dieu« , et »celui qui n’a pas la foi vient de Dieu". Ce qu’il faudrait comprendre njama.

    Vous dîtes : "s’il ne suffisait que de cela, de prières, de rites, d’observances religieuses... qu’aurions-nous besoin de Lois divines, pour nous guider, rappelées par une succession de prophètes qui, cornaquaient leurs contemporains pour les remettre dans le droit chemin...« Là aussi, l’ordre, le futur, le présent et l’état vient de Dieu, sauf que l’on ne se rend pas compte car on ne pense pas nos pensées qui ne veulent pas nous le dire, et cela en raison d’un dessein divin qui nous dépasse, et surtout parce que le monde est par ce qu’il est.

    Je vous donne un exemple. La guerre à Gaza a été voulu et donc elle devait être ; les 2 millions et demi de Palestiniens qui souffrent l’enfer de même que les otages israéliens devaient passer par cette épreuve ; une épreuve qui a une finalité parce qu’elle esquisse le monde passé, présent et à venir.

    Si Dieu avait voulu, ils n’auraient pas souffert ; mais l’humanité est créée ainsi et évolue entre le bien et le mal. Les 35 000 martyrs palestiniens qui ont été tués par l’armée israélienne sont certes morts mais ils ne sont pas morts pour l’au-delà. Dieu les a choisi parce qu’ils devaient être un exemple de sacrifice pour le bien pour toute l’humanité.

    Et pour comprendre ce processus de la Création, du Verbe, il faut avoir la »foi« qui n’est pas donné à tous.

    Reste l’intelligence profonde qui n’est pas donnée à tous ; mais l’intelligence pour petite qu’elle soit donnée par le Verbe, par »Soit« et la »Foi« sont suffisante pour guider tout humain si petit qu’il soit dans la voie de Dieu, dans la voie du Bien qui doit lutter contre le Mal qui est nécessaire sans quoi le Bien ne pourrait exister comme »substance« qui fait »fonctionner« le monde.

    Vous dîtes : »et où serait notre libre arbitre, car la liberté est fille de l’inconnu

    C’est la vie qui forge l’âme, le futur vaisseau céleste... encore faut-il que l’ouvrier, et l’ouvrage l’aient bien bâti, fût-il un frêle esquif...« 

    Notre arbitre est en nous, dans notre être, dans notre pensée ; sans libre-arbitre, nous ne pourrons exister en »humain« , et c’est ce qui nous différencie des autres êtres vivants ; ni les plantes ni les animaux n’ont de libre-arbitre ; ils existent d’instincts. Pour la plante, elle croit selon un processus inné en elle, l’animal évolue seulement d’instinct, une pensée et une intelligence-instinct. L’être humain pensé réellement son humanité et son univers.

    Quant à »C’’est la vie qui forge l’âme, le futur vaisseau céleste... encore faut-il que l’ouvrier, et l’ouvrage l’aient bien bâti, fût-il un frêle esquif..."

    Cela relève certes de l’ouvrier mais aussi du « Verbe » qui le suis pas à pas sans qu’il en prenne conscience ; surtout qu’à la fin, il retourne vers Celui qui l’a créé « Humain ».



  • Hamed 10 avril 11:15

    @ilias

    Vous dîtes : « Insoutenabilité de la dette : L’accumulation exponentielle de dettes publiques et privées menace la stabilité du SMI. La situation est intenable à long terme et risque de déboucher sur une crise financière systémique aux conséquences dévastatrices.

    A titre d’exemple, le dette publique des USA est à fin 2024 de près de 35 trillions de $ [1 trillion = 1 000 milliards], alors que le PIB américain est un peu plus de 25 trillions de $, soit un ratio de dette publique sur PIB de 1,4, soit une proportion de 140% du PIB. Il fort vraisemblable qu’à fin 2025 la dette publique américaine serait au moins supérieure à 1 fois et demi la valeur du PIB américain. Les conséquences néfastes de cet état de fait économique est presque entièrement supporté par le reste du monde, le dollar étant toujours dans une grande mesure une monnaie mondiale d’échange, d’investissement et d’épargne. »

    Je regrette de vous dire : « Non ! C’est faux ce que vous énoncez ; vous comprenez mal le sens et le processus de croissance de la dette américaine. »

    Que le Pib des États-Unis compte pour plus de 25 000 Mds (milliards de dollars) et la dette US près de 35 000 Mds, soit 140% du Pib US n’est pas en soi une catastrophe. Pourquoi ?

    Une première réponse

    Tout simplement les 8 000 ou 10 000 milliards de dollars que la Fed américaine a racheté en bons de Trésor auprès du public américain et étranger via les banques américaines l’ont été par les quantitative easing (politique monétaire non conventionnelle), ce que s’appelle « monétisation » ; si la Fed garde ces masses de dollars dans ses bilans, c’est simplement pour dire au monde que certes, elle a monétisé une partie de la dette, mais qu’elle promet qu’elle va annuler progressivement ces rachats de dettes par la création monétaire en les remettant sur les marchés, ce qui signifie par le produit de la vente de ces bons de Trésor en milliards de dollars, elle détruira progressivement les milliards de dollars qu’elle a créés.

    Ce qui est faux ; elle ne peut les détruire pour la bonne raison que la Fed ne cesse ces QE, et son bilan ne cesse d’augmenter.

    L’autre réponse

    Ne perdons pas de vue que 35 000 Mds de dette américaine est libellé en dollars US, donc en monnaie domestique qu’il ne tient qu’à la Fed de diluer ou au Trésor américain d’effacer au moins une partie importante. Et qui peut empêcher la Fed d’annuler sa propre dette et il faut préciser « la dette intérieure ». La réponse : personne. Le trésor américain peut, avec l’aval du Congrès américain, effacer une partie de la dette publique. C’est un peu comme si un homme a emprunté une dette sur soi qu’il l’inscrit sur son compte personnel (un carnet de son domicile par exemple) puis décide après un temps de l’effacer, ou de déchirer ce carnet.

    La troisième réponse

    35 000 Mds de dollars est une dette brute signifiant une dette intérieure et une dette extérieure. Le plus grand problème pour les États-Unis porte surtout sur la dette extérieure ; et encore là, il faut entendre ce que les pays étrangers doivent à l’Amérique et ce que l’Amérique doit au reste du monde à travers les institutions internationales (FMI, BM, etc.) ou provenant d’accords bilatéraux.

    Et ce qui importe à la dette brute des Etats-Unis, c’est la dette extérieure nette ; si elle est négative et peu élevée, elle ne doit pas inquiéter la superpuissance ; si la dette extérieure est élevée, bien sûr elle doit inquiéter, mais là aussi, la monétisation de la dette extérieure peut toujours en dernier recours régler le problème, ce qui n’est pas dans l’intérêt des États-Unis, bien sûr.



  • Hamed 10 avril 10:26

    @ilias

    Votre approche se défend, mais la question porte sur la réalité du système monétaire international (SMI) qui est dominé par l’Occident ; et je ne pense pas que l’Occident voudrait le changer ; qu’il soit à bout de souffle ou non.

    D’ailleurs c’est votre analyse qui vous fait penser qu’il est à bout de souffle, n’empêche comme vous le dîtes que son hégémonie est fondé sur le dollar américain. Tout ce que vous énoncez sur les multiples défis est juste ; mais c’est aussi lié aux aléas du système comme il a été construit depuis qu’il s’est mis historiquement en place.

    Prenons l’instabilité financière. Vous dîtes que le système de change flottant est intrinsèquement instable. Je pense que vous vous trompez ; c’est précisément le change flottant qui a permis de libérer les pays d’Europe de la puissance américaine qui imposait le change fixe alors qu’elle n’avait pas assez d’or ; une partie de son stock d’or a été consommée dans les transactions internationales au bénéfice entre autre l’Europe.

    Vous dîtes « instabilité financière » alors que cette instabilité joue dans la dynamique des relations économiques internationales. Prenez la France ou la Grande-Bretagne ou n’importe pays d’Afrique ou reste du monde, quand ces pays enregistrent des déficits commerciaux, comment font-ils pour financer leur commerce extérieur, soit à puiser dans leurs réserves de change soit à emprunter ; dans les deux cas, ce processus de règlement de déficit se traduit par une dépréciation de la monnaie du pays déficitaire ; ce sont les dépréciations-appréciations qui expriment la vigueur du commerce mondial et il revient aux marchés monétaires de le réguler pour éviter qu’un pays s’enrichit aux dépens de l’autre.

    Bien sûr, les pays émetteurs de monnaies internationales comme l’est l’Occident sont toujours les grands gagnants dans leurs transactions commerciales avec les pays du reste du monde ; combien même les pays occidentaux sont gagnants sur cette donne ils sont aussi perdants sur une autre donne. Ceci simplement pour signifier que le privilège exorbitant ne constitue pas totalement une carte gagnante pour l’Occident, en particulier pour les États-Unis, avec le reste du monde.



  • Hamed 2 avril 13:21

    @xana

    Merci xana pour votre message ; j’apprécie votre réponse.



  • Hamed 2 avril 13:12

    @Epsilone

    Merci pour la réponse, je vous comprends mieux et votre réponse est claire. Tout ce que je peux dire combien même vous dîtes que « Je n’ai pas été obligé d’écrire ce livre ni me suis senti inspiré », vous êtes une personne qui cherche à comprendre l’humain que nous sommes. Comme je le fais moi.

    Et ce n’est pas facile ; il faut surtout être éclairé par sa pensée et il faut aussi l’avouer, l’être humain bien qu’il pense ne signifie pas qu’il est éclairé.

    De même pour la « recherche du noble », ce n’est pas donné à tous les humains ; le monde est fait de bonnes gens, d’esprit noble, de mauvaises gens, de gens sordides, ignobles ; mais il faut se dire ainsi va le monde. Je vous ai lu et je suis heureux de vous avoir lu et je pourrais aussi vous lire encore.

    Tout ce que je pourrais vous dire « bonne continuation dans votre travail, dans vos œuvres », sachez que vous apportez un plus à l’humanité. 
    Heureux de vous avoir connu.

     



  • Hamed 1er avril 16:18

    @Epsilone

    Merci pour le message. C’est vrai, je n’ai pas tout lu, et cela demande du temps, mais j’essaie de comprendre votre pensée. Je crois que pour avoir écrit ce gros livre, c’est que vous avez été inspiré de le faire.

    En clair, du moins selon ce que je comprends, vous avez été obligé de l’écrire, et par inspiration que l’on ne commande pas, on fait ce qui nous est dicté, surtout que c’est dans le sens du bien, on y est encouragé, et même récompensé intérieurement.

    Et c’est la raison pour laquelle je vous ai posé la question sur la réincarnation, qui m’a intéressé parce que c’est un sujet métaphysique et j’ai voulu comprendre votre idée. Vous avez beaucoup écrit dessus, mais vous ne donnez pas de réponse ; à mon sens, vous dissertez. D’ailleurs ce passage :

    "Nous verrons que si la réalité de la réincarnation pouvait être établie, cela pourrait changer profondément le paysage philosophique. Et que savons-nous de ce qu’il en adviendrait si ces observations faisaient l’objet de l’investigation qu’elles méritent ? Je veux donc montrer ici l’immense enjeu de la question et éveiller l’intérêt pour elle.
    Et je ne parle pas du tout de la satisfaction que nous pourrions éprouver à savoir que nous allons survivre.

    Bien que cette question soit centrale pour mon propos, je ne veux pas aborder ici la question de la réalité de la réincarnation et ceci pour trois raisons. La première est que, si je suis convaincu de sa réalité c’est, pour une part au moins, grâce à une expérience personnelle qui ne vaut que pour moi et dont je ne peux tirer argument. La seconde est que ceci est un ouvrage de philosophie. La troisième est que c’est un travail qui revient aux psychologues. Je m’intéresserai donc à la description de ces observations et je tenterai de répondre aux questions et objections que l’on peut énoncer.

    La question qui m’intéresse plus particulièrement ici est d’essayer  de  savoir si cette révolution silencieuse va  finir  par  s’imposer en dépit de la contre-révolution. L’idée de réincarnation présente-elle une force de conviction rationnelle et expérimentale qui finira par vaincre toutes les résistances psychologiques et sociologiques ou ne sera-t-elle qu’un feu de paille ?« 

    Vous parlez d’expérience personnelle, mais combien elle ne vaut que vous et vous dîtes que vous ne pourrez argument, mais dans un ton impersonnel, commentez cette expérience comme si elle n’est pas à vous, peut-être pourriez-vous être plus clair d’abord avec vous et ensuite nous qui vous écoutons. Et peu importe s’il n’y a pas d’argument. Ne perdez pas de vue que votre expérience est en fait une pensée malgré qu’elle soit »enveloppée".

    Merci pour le post ainsi qu’à xana qui trouve plaisir à nous lire. Et la lecture fait du bien.



  • Hamed 31 mars 17:00

    @Epsilone

    Merci pour les messages. Une question cependant, qu’entendez-vous par « réincarnation ». Je reprends un fragment dans la conclusion :

    "Mais à vrai dire, l’essentiel de cet ouvrage, au moins à mes yeux, n’est pas la tentative d’essayer d’introduire en philosophie la question de la réincarnation. Ce n’est que la condition de possibilité de la suite ; et cette suite, c’est l’incitation à vivre noblement. La vraie révolution silencieuse elle serait là, mais sur ce point je risque de rencontrer encore plus de résistances. Et c’est aussi, mais c’est sans doute voué à l’échec, la tentative de faire pièce au règne de la pseudo-spiritualité qui devrait succéder à la fin du matérialisme comme l’a probablement très bien vu René Guénon et qu’il a expliqué dans Le règne de la quantité et les signes des temps.« 

    Vous dîtes dans ce texte : »et cette suite, c’est l’incitation à vivre noblement.« et encore : »qui devrait succéder à la fin du matérialisme comme l’a probablement très bien vu René Guénon et qu’il a expliqué dans Le règne de la quantité et les signes des temps."

    « La fin du matérialisme », qu’entendez-vous par là ? Et qu’est-ce que René Guénon a vu ? J’ai lu un peu Guénon, certes il a une vision du monde, mais je ne vois pas ce qu’il a vu. Peut-être Christian pourriez-vous éclairer ma lanterne si vous avez des réponses là-dessus ; là je comprendrez mieux ; je suis dans l’expectative d’une pensée qui peine à démarrer, et je n’y suis pour rien ; certainement par votre pensée qui je ne sais si elle a réellement penser sa pensée.

    Excusez mes mots, ils viennent tous seuls, je ne suis qu’un support humain.

    Merci pour vos messages



  • Hamed 29 mars 15:14

    @Epsilone

    Merci pour l’ouvrage que vous m’avez transmis ; très riche, c’est vrai mais il demande d’être précisé. Je reprends à la page 233 où vous dîtes :

    "Je ne vois pas très bien comment on pourrait sortir de là. Il y a une intention à l’origine de l’Univers ou il n’y en a pas. S’il n’y en a pas, nous n’avons rien à espérer, notre présence dans cet Univers est purement fortuite. S’il y a une intention, quelle est-elle ? Ou bien elle sert les objectifs du porteur de cette intention ; nous sommes l’équivalent de jouets, d’objets, et il n’y a rien non plus à espérer. Mais, si cette intention est bienveillante par rapport à nous, alors seulement nous avons notre place.« 

    Je peux vous répondre et je ne sais si vous serez d’accord.

     »On ne peut pas sortir de là parce qu’il n’y a pas de réponse puisque la pensée qui nous meut ne fait que nous interroger sur notre être ; elle ne nous donne pas de réponse. Et c’est valable pour tout être humain.

    Notre présence est purement fortuite ? Impossible. Si cela est vrai, l’univers forcément est fortuit, ce qui s’applique à nous ne peut que s’appliquer à lui. Or, si nous existons, c’est que nous sommes une réalité, avec tout ce qui est en nous et extérieur à nous.

    S’il y a une intention, quelle est-elle ?

    Puisque nous dans réalité, en tant qu’êtres pensants nous le sommes pas par nous-mêmes, nous sommes en fait pensés par notre pensée, et c’est une vérité qui peut dire le contraire ? cette pensée même nous empêche de connaître l’intention.

    Si nous connaissons l’intention de l’univers et nous compris, nous serons aussi des dieux

    Quant à : Ou bien elle sert les objectifs du porteur de cette intention ; nous sommes l’équivalent de jouets, d’objets, et il n’y a rien non plus à espérer.« Non, au contraire nous ne sommes pas des jouets mais des instruments en quelque sort divins pour réaliser une »intention supérieure« que nous ne connaissons pas. Et cela se montre dans les formidables progrès qu’a permis la Pensée aux penseurs humains : et qui nous dit ce que nous serons demain ?

    Et ici, vous avez raison : »Mais, si cette intention est bienveillante par rapport à nous, alors seulement nous avons notre place."

    Absolument, sinon nous n’aurons pas existé. Merci Christian Camus

     



  • Hamed 29 mars 11:03

    @Jean Keim

    Très juste ce que vous énoncez. Oui, l’au-delà sera tel que nous l’avons pensé dans notre vécu ; mais on ne peut savoir si ce qu’elle nous dit est ce qui nous attend.

    Un exemple. Vous résolvez un exercice de mathématique ou simplement vous envisagez un projet dans votre vie, et vous pensez que pour l’exercice de math, votre réponse est juste, de même que pour votre projet. Mais après les deux s’avèrent faux. Qui nous a trompé ? Est-ce nous ? Ou notre pensée ? Et surtout pourquoi ?



  • Hamed 29 mars 10:56

    @Jean Keim

    La pensée n’est pas soumise au temps et à l’espace ; nous ne pouvons savoir puisque nous ne connaissons ce (pensée) par ce que nous sommes. La pensée n’a pas de nature et tout dans l’être humain n’est pas inventé par la pensée ; elle est par quoi nous sommes.

    Nous ne savons pas dans la réalité absolue ; nous croyons savoir seulement.
    Merci pour votre pensée



  • Hamed 22 février 21:07

    @njama

    Vous avez raison, mais l’humanité est ainsi constituée, ainsi créée ; elle ne peut rien faire sinon à vivre ce qui lui est donné de vivre avec sa raison et aussi ses incohérences. Elle ne s’est pas choisi, voilà tout le problème pour l’humain.

    Si vous, njama, vous êtes raisonnable, vous êtes vous dans ce microcosme où sont nombreux qui pensent comme vous, mais l’humanité et ceux qui décident de son destin, sur un plan strictement humain, ne sont que ce qu’ils sont Ils existent avec leur cupidité, avec leurs contradictions, leurs mensonges, leurs soifs de pouvoirs comme vous le définissez si bien, mais sans eux et ce qu’ils sont, il n’y a pas de marche de l’humanité. Sans eux, vous ne pourrez être ce que vous êtes, i.e. critique sur leur politique qui n’apporte que souffrance et maux à l’humanité.

    Le monde est ainsi constitué ; il n’est pas suffisamment éclairé sur ce plan ; mais c’est l’Histoire avec un grand H qui a voulu que l’humanité soit ainsi ; qu’elle doit passer par des stades historiques pour arriver à ce qu’elle est aujourd’hui ; et demain qu’en sera-t-elle ? Et c’est là toute la question.

    Arrivera-t-elle à comprendre que ce n’est pas elle qu fait l’histoire humaine ? C’est là la question de demain.

    Aussi pose-t-on la question basique, qu’il faudrait dire « universelle » : « La vraie Histoire pourra-t-elle éclairer les humains sur leur ou de leur histoire ? 

    Il est certain qu’Elle ne pourra pas totalement éclairer les humains sur leur histoire, parce qu’alors il n’y aura plus d’histoire. Une humanité totalement pacifique perdrait sa raison d’exister ; il n’y aura pas de compétitions entre les hommes, pas de buts d’existence ; un monde atavique qui ne serait pas créatif.

    Et c’est la raison pour laquelle la place est à des penseurs qui auront à penser l’anhistoire, i.e. pourquoi ne pas tenter à penser, prévenir, à prévoir la marche du monde pour atténuer la souffrance de l’humain où qu’elle soit. D’autant plus que nous n’existons pas par nous-mêmes, nous ne sommes que des créatures humaines créées intelligentes dotées de raison et capable de pires choses mais ne disposant pas de notre devenir. Nous sommes dans l’anhistoire ; croyant faire l’histoire, mais c’est l’Hstoire qui nous fait.

    Voilà un peu les défis qui attendent l’humanité entière. Quant à Israël, comme il a été créé, nonobstant ses désirs de puissance alors que c’est un tout petit État qui veut exister »grand" comme il a depuis au moins deux siècles l’appui de l’Occident, ce stade historique va passer comme le furent tous les stades historiques passées de l’humanité.

    Les États-Unis, dans toute leur grandeur lorsque l’URSS a cessé d’exister mordent partout la poussière ; le dernier épisode, un petit État comme l’Afghanistan malgré des décennies pour l’apprivoiser, pour le mater a fini par mater la plus grande puissance du monde. Et c’est cela l’anhistoire ; les Américains tout puissants qu’ils étaient ne comprenaient pas l’anhistoire, l’histoire antinomique, les menant là où l’Histoire a décidé de les mener. Pourquoi ? Parce qu’ils étaient étaient aveugles.

    Il en ira de même avec Israël à Gaza ; Israël subira ce que d’autres nations ont subi, et bien plus, les Israéliens apprendront à être un État, parce qu’aujourd’hui, ils ne sont qu’un État non souverain, dépendant toujours de puissances amies. Ils apprendront donc l’anhistoire lorsque Israël mordra aussi la poussière.

    Toute puissance qui ne s’appuie que sur la puissance est déjà condamnée par l’anhistoire.

    Et l’histoire comme l’anhistoire relèvent de l’Histoire. Dans l’absolu, l’humanité est une notion abstraite, réelle certes mais abstraite parce qu’elle n’existe pas par elle-même. Le terme métaphysique sied peut-être mieux à la compréhension du sens de l’humain et donc de l’humanité entière.



  • Hamed 22 février 14:24

    @njama

    Merci pour ce rappel de l’histoire.

    C’est vrai que tout est historique dans la marche de l’humanité dans le temps de son existence passée, présente et à venir.

    Mais c’est aussi vrai que tout est anhistorique dans la marche de l’anhistoire, dans le sens que ce ne sont pas les hommes qui ont fait l’histoire mais l’histoire qui a fait qu’ils ont fait ce qu’ils n’ont jamais pensé faire. En d’autres termes, qu’ils devaient faire à leur corps défendant.

    Pour étayer le concept de l’anhistoire, faisons passer à grands traits les grands événements qui ont marqué l’histoire de l’humanité depuis le cinquième siècle. 

    En 400 après J.C, L’Empire romain était encore maître du monde. En 429 les Vandales passent en Afrique du Nord et prennent Carthage. Le dernier empereur, Romulus Augustule, est déposé par le chef germanique Odoacre en 476 ce qui consacre la fin de l’Empire romain d’Occident.

    Seul l’Empire romain d’Orient subsiste et parce qu’il n’est pas au centre de l’Europe, il est plus vers l’Orient. Il durera près de dix siècles avant de disparaître à son tour. .

    En 575, les Wisigoths conquirent le royaume des Suèves situé dans le nord du Portugal et l’actuelle Galice. Deux siècles plus tard, en Hispania (l’actuelle péninsule ibérique), les Wisigoths, à leur tour, furent chassés à leur tour en 711 par les Arabes débarqués à Gibraltar.

    Après la bataille de Poitiers, en 732, qui marqua la fin de l’expansion de l’islam en Europe, l’Europe, à son tour, va se lancer, à partir de 1096, dans les croisades.

    1348, la Peste noire surgit en Europe ; elle décime un tiers de la population européenne. 

    A partir du XVe siècle, l’Europe se lance dans la découverte du Nouveau Monde ; c’est le début de la conquête du monde par l’Europe. De leur côté, les Turcs créent un empire, c’est l’Empire ottoman. Ils prennent Constantinople en 1453.

    Au XVIIIe siècle, les 13 colonies américaines se libèrent des empires coloniaux européens, ils proclament, en 1776, leur indépendance ; c’est l’acte de naissance des États-Unis. Au début du XIXe siècle, suivent les indépendances des pays sud-américains. Au milieu du XIXe siècle, est construit le canal de Suez.

    A la première moitié du XXe siècle, éclate deux guerres mondiales ; elles déciment en particulier l’Europe.

    A la deuxième moitié du XXe siècle, le monde colonisé se libère de la tutelle coloniale européenne ; l’Union soviétique qui est devenue la deuxième puissance mondiale s’effondre par elle-même ; elle cesse d’exister sans mener de guerre avec le camp adverse, sans qu’une rébellion éclate en son sein. La chute du mur de Berlin a précédé l’effondrement de l’URSS, mais tous deux devaient s’effondrer.

    La création de l’État d’Israël, avec toutes les guerres qui se sont jouées, et continuent de l’être. 

    Que peut-on dire de la marche de l’histoire de ces quinze siècles ? Est-ce l’humanité qui a « fait » son histoire ? Ou l’histoire a « fait » ce qu’il était attendu des hommes de faire.

    L’Europe a colonisé le monde parce qu’il était attendu de l’Europe de coloniser le monde. De même, les Européens d’Amérique devaient proclamer la naissance des États-Unis, en 1776, parce qu’ils le devaient. De même, Israël est né en Palestine, par la force, avec le soutien de l’ONU, dirigé essentiellement par les États-Unis, parce que cela devait être.

    Aujourd’hui, que ce soit en Ukraine ou à Gaza, tout s’opère parce que c’est ainsi. Et c’est là, par de processus qu’en fait l’homme qui fait l’histoire, dans l’absolu, il ne la fait pas, il est soumis à l’ « anhistoire ».

    Une « anhistoire » qui vient l’ex nihilo, dicté par l’ex nihilo, comme les êtres humains qui NAISSENT DE L’EX NIHILO, qui vivent ensuite, qui existent et croient faire l’histoire alors QU’ILS DISPARAISSENT SANS LAISSER DE TRACE SUR TERRE, et « donc disparaissent » ou « retournent à l’ex nihilo.

    Si les hommes ne comprennent pas ce qu’ils sont, et »ne chercheront pas comprendre ce qu’ils sont« , ils continueront tout le temps à être balloté par l’ »anhistoire« .

    En clair, ils continueront à être des »zombies raisonnables selon l’anhistoire".



  • Hamed 17 novembre 2023 10:07

    @Valas

    Tout a un temps ; Israël cependant a été voulu par l’Histoire ; ce qui nous fait dire que tout ce qui se passe et s’est passé depuis 75 ans est et a été nécessaire.

    Difficile à comprendre, mais c’est ainsi. Et la fin qui surgira et réparera les injustices est aussi ainsi.



  • Hamed 17 novembre 2023 10:03

    @Seth

    Merci Seth pour cette précision ; et surtout de la rappeler ; beaucoup l’ont oublié.

    Ceci étant, le monde évolue, ainsi ; Israël n’est qu’un instrument de l’Histoire ; il en va de même des Palestiniens. L’objectif qui se joue est la marche de l’histoire ; elle a besoin d’avancer, et qui la font avancer ? Ce sont les Humains sans savoir qu’au fond qu’ils ne sont que ce qu’ils sont. Que tout se passe comme il doit se passer ; l’avenir n’appartient pas aux humains, il leur est dicté.

    Par conséquent, il adviendra ce qui est décidé par la destinée ; qu’Israël se courbera ; c’est inévitable, les États-Unis de même, l’Europe de même.

    Et je pense que vous avez très bien compris le processus même si vous ne voyez que l’aspect réel, mais une intention suprahumaine existe dans tout ce qui se fait sur terre.

    Les plus de 11000 de Palestiniens tués, la guerre des hôpitaux est le tribut à payer de la marche de l’histoire. Et surtout la guerre qu’Israël mène contre les hôpitaux à Gaza n’exprime que son impuissance qu’elle cherche à masquer en s’attaquant à ces institutions humanitaires. En faisant croire qu’elle fait la guerre au Hamas alors qu’elle ne fait que masquer sa défaite ; son impuissance malgré ses chars, ses avions, ses bateaux qui bombardent que des civils.

    Les forces du Hamas sont là mais où ? C’est un peu l’Histoire, mais où ?




  • Hamed 17 novembre 2023 09:39

    @Ouam (Paria statutaire non vacciné)

    Je vous comprends Ouam ; vous êtes dépité de ce qui se passe dans le monde ; vous insultez et n’arrêtez pas alors que vous avez des problèmes en vous dont vous ne prenez pas conscience.

    Je sais que ce n’est pas de votre faute. Pourquoi ? Le problème est en vous ; essayez de vous comprendre ; posez-vous la question pourquoi vous êtes en hargne contre les autres Je suis certain que si vous le faîtes sans préjugés, vous y arriverez ; sinon bon courage, Ouam, malgré tout vous êtes sympathique.



  • Hamed 16 novembre 2023 19:45

    @Géronimo howakhan

    Vous réfléchissez beaucoup, c’est bien ; mais il faut que vous mettiez de l’ordre dans vos idées ; sinon c’est bien mais le message que vous voulez faire passer passe mal. Trop d’idées dans l’idée



  • Hamed 16 novembre 2023 19:42

    @quijote

    Je vous comprend ; le problème c’est la colonisation ; au début le connard, c’est l’Européen qui a colonisé ; et puis ça s’est enchaîné ; le connard s’est transposé en l’Africain qui vient en Europe et cherche à coloniser à sa façon.

    C’est un peu le processus « cause à effet » qui était dans un sens, puis avec l’évolution du monde, il s’est inversé. Pour le CFA, vous avez raison.

    Une chose majeure que vous devez savoir, c’est que rien ne vient sans cause. Et la cause ce n’est pas l’homme qui la provoquera, elle est provoquée sauf que l’homme ne prête pas attention, et plus encore, il ne sait pas qu’en fait, il est causé.

    Le connard dont vous parlez qu tape sur la voiture de l’Allemand, il va et revient vers lui, mais après le connard s’en va ; c’est que c’est plus fort que lui ; il doit taper sur la voiture, et emmerder l’Allemand qui se défend.

    Le colonisateur qui débarque en Afrique, même processus, il doit débarquer en Afrique et emmerder les Africains ; il doit leur prendre leurs richesses et même faire d’eux des esclaves ; c’est ainsi que le monde a été accouché.

    Napoléon III n’était pas Napoléon III ; au début, il n’était qu’une personne dans so existence ; et puis il est devenu ou a décidé de devenir Napoléon III, comme a fait son prédécesseur et proche parent Napoléon 1er.

    Le peuple français non qu’il était bête, il a simplement laissé faire ; et puis les victoires en Europe, la France méritait un Napoléon 1er et Napoléon III jusqu’à ce que l’Allemagne en 1870, sans qu’elle prenne conscience, cause la fin des Napoléon.

    Voilà, quijote, vous même vous me faîtes un commentaire sans que vous preniez conscience que vous êtes vous-même forcé de m’écrire un commentaire. Cela signifie que vous êtes causé, et toute votre vie est et a été ainsi ; et dans tous les actes de votre vie ; par exemple, comment vous avez fait vos études et avez commencé à travailler ; changer de pays ou resté dans votre pays ; avec qui vous avez vécu, vos enfants, etc. En fait, vous avez été causé, et vous n’y avez jamais pensé que vous étiez ce que vous étiez et pourquoi...

    Voilà, j’espère vous avoir un peu éclairé, et même se vous me répondez sur ceci, encore causé, c’est plus fort pour vous, et même si vous ne le faites pas...




  • Hamed 16 novembre 2023 10:59

    @Spartacus Lequidam

    Que vous dire ? Soignez-vous ou plutôt restez comme vous êtes, vos êtes bien dans votre peau c’est l’essentiel. Quant à ce qui vous dépasse, vous pouvez dire ce que vous voulez, vous ne comprenez pas ; et ce n’est pas votre faute ; c’est votre pensée qui ne vous éclaire pas.



  • Hamed 14 novembre 2023 21:33

    @Étirév

    Merci pour le LIEN