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Immyr

Immyr

Médecin généraliste de campagne

 Tendance anarchiste sociale
 Athée
 Un peu de science, un peu de philosophie (je m’intéresse énormèment à l’éthique), lecture, cinéma, musique et culture... Sinon cuisine, pipe et café ;-)

Tableau de bord

  • Premier article le 21/05/2009
  • Modérateur depuis le 21/04/2010
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Derniers commentaires



  • Immyr Immyr 1er juin 2010 23:17

    Ma chère Maelle,


     l’effet des psychotropes sur les jeunes cerveaux est beaucoup plus compliqué que sur les « adultes » on va dire. Les risques dans le cas de dépressions de la prescription « aveugle » des antidépresseurs est connue : levée d’inhibition et passage à l’acte suicidaire. 
     
     Avant l’âge de 16-17 ans, les effets sont beaucoup moins connus et étudiés.

     Pour les benzodiazépines, je ne crois guère, excepté la dépendance et les effets sur le sommeil.
     
     Je me méfie plus de la morphine trouvée, qui est connue pour donner des effets hallucinatoires et décompenser un état psychique précaire.

     En espérant avoir partiellement répondu à votre question.


  • Immyr Immyr 1er juin 2010 23:11

    @ krokodilo


     et vous ne serez pas le seul.
     J’avais déjà suggéré cette piste => .
     
     Mais ça ne se fera pas, car ça coutera autrement plus cher à la sécurité sociale.


  • Immyr Immyr 1er juin 2010 23:08

    @ Yann


     Car vous, moi, n’importe qui réagissons avec notre tête rationnelle, nos sentiments humains, notre état normal. On se dit tous, si j’étais déprimé, dans la peau de tel ou tel, on ne réagirait pas comme ça. Justement. On n’est pas dans un tel état, on n’est pas à la rupture, on n’est pas aux portes de la folie. Comme je l’ai dis plusieurs fois, je ne suis pas en train de JUSTIFIER son acte. Je dis que si c’est lui le coupable, ce n’était pas un monstre avant. Il est devenu monstrueux dans cet acte indicible, mais ce n’était pas un monstre. C’était quelqu’un de tout à fait normal, un mec bien.
     
     Philip Zimbardo est un psychosociologue américain. Il a travaillé justement sur des cas où des situations anormales a transformé les gens normaux en monstres. Il appelle ça « the lucifer effect » (comme dans la prison d’Abu Ghraib en Irak, où la plupart des gardes n’étaient nullement formées à leur boulot, et que la promiscuité, la responsabilité, le manque de controle hiérarchique et autre les a peu à peu transformés en monstres qu’ils sont devenus alors qu’ils étaient tout autre avant leur passage en Irak). 

     Je ne dis pas comme certains l’ont suggéré, que je n’y crois que c’était un assassin en puissance. Je crois que chacun d’entre nous est un assassin en puissance. Qu’il faut juste, le bon tempo des évenements, le bon levier, les bons stress pour qu’on succombe à cette partie noire de notre être.

     Je pense que le travail à effectuer, est de chercher les solutions futures pour éviter ce genre de drame.




  • Immyr Immyr 1er juin 2010 19:11

     Pouzauges où il habitait est un petit village vendéen tout ce qu’il y a de plus mignon. C’est un des villages de résidence les plus prisés du coin.

     L’emplacement de son cabinet avait été choisi à quelques kilomètres de là pour permettre le drainage des patients des communes alentour, suite au décès par infarctus d’un de nos confrères dans une commune voisine.

     Le maire de mon village après 8 huit ans d’installation me connaissait peu avant que je suive certains membres de sa famille.... C’est la france profonde mais dans le sens noble du terme (tout le monde connaît et aide tout le monde, même si celà gêne un peu l’intimité et la discrétion). Il faut aimer l’ambiance mais me donnerait-on le choix, je choisirais le même coin.


  • Immyr Immyr 1er juin 2010 17:27

    @ krokodilo


     je plussoie d’autant plus que c’est la charge émotionnelle qui est au premier plan. On peut travailler 6 heures par jour dans des conditions intenables (harcelé ou diminué continuellement par un supérieur hierarchique par exemple) et être sujet au burnout ou travailler 10 heures dans des conditions « confortables » et être épanoui.

     Je pense que c’est la charge de travail + la charge émotionnelle combinée qui fait de la médecine une profession particulièrement à risque de burnout.
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