Legestr glaz

@Jean Keim

Je ne suis pas d’accord. Je n’ai absolument rien contre le docteur Khadija Moussayer, que je crois profondément honnête dans son approche de la médecine qui lui a été enseignée. Mais il s’agit de médecine allopathique, laquelle a été prise en otage par l’industrie du médicament.

Je comprends que vous me trouviez incisif, mais pour faire entendre des voix alternatives il faut être incisif. Je pense qu’il serait grand temps de s’intéresser au « métabolisme », lequel est totalement « déstabilisé » chez les êtres humains aujourd’hui compte tenu de l’alimentation qui leur est proposée à grande échelle.

Les pandémies d’obésité, de diabète, d’hypertension et de cancers sont là, devant nos yeux, pour nous le rappeler. Les maladies du « métabolisme » explosent. Mais du « métabolisme » proprement dit, il n’en est pas souvent question.

@chantecler

Mais ça alors ! Vous m’avez démasqué. Votre sagacité n’a d’égale que votre lucidité. Je me demandais jusqu’à quand j’allais pouvoir abuser les lecteurs ? 

Que dire d’autres devant une accumulation d’élucubrations pareilles ?

Et puis, comme vous avez bien lu ce que j’ai écrit, vous avez pu y voir que lorsque j’évoquais la biologie ou la biochimie, je parlais du « quotidien des médecins ». Je n’ai pas dit que la formation de médecin n’abordait pas le thème du cycle de Krebs ou de la glycolyse. Je dis que ceci est absolument « survolé » durant les études de médecine. 
Mon beau fils est chirurgien-obstétricien. Et bien, figurez-vous, chantecler, qu’il n’a pas eu plus de 10 heures de chimie-biologie durant son cursus universitaire. Il doit mentir. 
Je pense que le docteur Khadija Moussayer pourrait nous faire part de son expérience à ce sujet n’est-ce pas ? A titre d’exemple, se souvient-elle du fonctionnement du système glyoxalase lors de la glycolyse ? 

C’est simplement extraordinaire comme vous vous sentez visé par quelque chose, qui, visiblement, ne vous concerne pas. Je me demande pourquoi vous avez le sentiment d’être pris pour un con et un ignare ? Il ne me semble pas que les autres lecteurs aient eu cette impression ? 

@Eric F

Une information qui me vaudra, sans doute, un flot d’étoiles négatives.

... Au cours du siècle dernier, d’énormes changements ont eu lieu dans le régime alimentaire des populations américaines, européennes (et même africaines et asiatiques). Ces changements ont inclus des modifications dans l’apport en glucides, en fibres et en graisses, le pourcentage d’apport en protéines restant relativement constant.

L’apport en acide gras saturés (graisses animales : beurre, saindoux, suif, graisse d’oie et de canard) est passé de 90% en 1910 à moins de 15% actuellement.

En revanche, l’apport en glucides, divers et variés, a explosé, dans l’indifférence générale. Il fallait un coupable pour expliquer l’augmentation faramineuse des maladies cardiovasculaires et se sont les « acides gras saturés » qui ont tenu, et qui tiennent encore, ce misérable rôle.

Les directives de santé publique du monde entier, même récentes (année 2019), préconisent une réduction des acides gras saturés -AGS- alimentaires en faveur des acides gras « insaturés », avec un consensus général selon lequel les AGS alimentaires ne devraient pas dépasser ∼10 % des apports énergétiques totaux.

Une chose remarquable c’est que les fonctions physiologiques des acides gras saturés sont rarement mises en avant. Celles-ci sont considérables et essentielles pour un fonctionnement harmonieux de l’organisme. Pourtant elles ne sont que très et trop rarement évoquées. Il est souvent question des « acides gras essentiels » qui portent cette appellation « d’essentiels », parce qu’ils ne peuvent pas être produits (synthétisés) par l’Homme qui ne possède pas les enzymes nécessaires à cette production.

Ces acides gras « essentiels » sont les acides omega 3 et omega 6, des acides gras « polyinsaturés ». Puisque l’être humain ne peut pas les fabriquer, il doit les obtenir de son alimentation. C’est ainsi que l’on retrouve dans les linéaires des supermarchés des quantités d’huiles végétales riches en omega6 et en omega3. 

Malheureusement, chez l’Homme, le système enzymatique qui transforme les omega3 végétaux (à 18 atomes de carbone) en omega3 DHA (à 22 atomes de carbone) est d’une très grande faiblesse et pratiquement inopérationnel. Seule une infime fraction, généralement évaluée à moins de 0,5%, des omega3 végétaux, consommés à travers l’alimentation, sera transformée en DHA, utile à l’organisme. Ainsi, malgré toute la « publicité » qui est faite aux omega3 végétaux, ceux-ci ne sont que d’une manière dérisoire favorables à l’organisme.

Ce qui est peu connu c’est que l’organisme humain est en mesure de produire des acides gras « mono-insaturés » à partir des acides gras saturés mais aussi des « acides gras polyinsaturés » à partir de ceux-ci. Il existe ainsi des acides gras polyinsaturés, néoformés, lors d’élongations et d’insaturations, par l’organisme humain, de la catégorie des oméga9, dont l’acide de Mead, extrêmement favorables à la santé. Mais comme personne n’en parle jamais....

Suite au prochain épisode, si cela intéresse quelqu’un.

@Francis, agnotologue

Il faut savoir que, très généralement, lors de leur formation, les médecins reçoivent, misérablement, moins de 10 heures de cours de biologie ou de biochimie sur toute la longueur de leur cursus. C’est absolument dérisoire.

Des notions basiques comme la « glycolyse », ou le « cycle de Krebs », ou la « phosphorylation oxydative », ou le « système glyoxalase » ne sont pas le « quotidien » des médecins. A moins qu’ils n’aient réalisé d’autres études en biologie ou en biochimie.

Ce que j’écris n’est même pas une « interprétation » de ma part mais le résultat d’études poussées par de fameux biologistes ou biochimistes qui ont posé tout ça sur papier dans d’innombrables études scientifiques. Je me permets des toutes petites synthèses de leurs travaux. 

@Eric F

Qu’entendez vous par « maladies génériques » ?