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  • xa 3 juillet 2007 15:19

    Combien de lois ont été votées comme un seul homme par la gauche parce qu’il ne fallait pas faire « une motion de défiance du gouvernement » ?

    Combien de lois ont été votées par la droite comme un seul homme parce qu’il ne fallait pas désavouer le gouvernement ?

    Soyez un peu sérieux.

    Oui, le PS a voté cette loi. Avez vous lu les débats la concernant ou vous faites vous une opinion de la raison de l’opposition RPR de l’époque sur la base du vote ? Relisez les débats, vous verrez que les reproches portent surtout sur la faible ouverture proposée par la loi, qui ne transcris pas suffisement la directive, en particulier concernant le maintien du tarif régulé « plus cher que le tarif libre ».

    Vous verrez aussi d’ardents défenseurs de l’ouverture des marchés qui, contre toute attente, ont voté contre, parce que ce n’était pas leur loi, mais celle de leurs adversaires.

    Une fois la directive passée, la loi devait suivre. C’est un obligation. Point barre. Jospin ne pouvait pas empecher cette loi d’exister. Il a juste réussi à sauver le tarif régulé. Mais peut etre vous plaignez vous de ce tarif régulé ?



  • xa 3 juillet 2007 11:31

    @parpaillot

    « L’interconnection des réseaux électriques des différents pays permet avant tout d’optimiser les infrastructures techniques existantes (centrales de production, réseaux de transport, etc.) en jouant sur la nature, la complémentarité et la disponibilité des sources d’énergie (hydraulique, thermique) et de la technologie des centrales de production. L’interconnection des réseaux permet également d’assurer de la redondance aussi bien au niveau des réseaux de transport que des centrales de production. »

    Vous avez raison sur ce point, mais tort aussi à mon avis.

    Je ne suis pas spécialiste des réseaux électriques, mais prenons comme exemple les réseaux informatiques et les très nombreuses interconnexions qu’ils contiennent.

    Le problème vient du fait qu’un crise sur un sous réseau PEUT provoquer des perturbations plus ou moins importantes sur le reste du maillage. Par exemple, la rupture de connexion au niveau de Nantes (cable transatlantique) aura un effet immédiat sur la capacité de connexion de l’Europe vers les Etats Unis. Les reseaux ont été dimensionné largement pour permettre un fonctionnement légèrement dégradé si cela venait à se produire, mais le fonctionnement serait dégradé !

    Faute d’essais grandeur nature sur ce genre de problèmes, c’est un casse tête d’arriver à prévoir la réaction d’un réseau aussi complexe que « la toile » à la rupture totale ou partielle d’une de ses liaisons majeures.

    Au niveau électrique, c’est le problème qui a eu lieu dans la région de Chicago il y a quelques années. L’interruption d’une interconnexion a entrainé la surcharge des autres interconnexions. Du coup, l’effet boule de neige a eu lieu : ces interconnexions, surchargées, ont « sauté », la panne s’est répandue.

    En Allemagne, nous avons eu le même problème. Un bateau a coupé une ligne, et l’impossibilité de délester le reseau par ce cable a entrainé une surcharge sur les équipements voisins. Si le réseau était mieux dimensionné (par exemple, si les interconnexions étaient plus redondantes qu’elles ne le sont réellement), la surcharge aurait été absorbé par les possibilités de transport du réseau. Ce ne fut pas le cas.

    L’idée d’un réseau très fortement maillé doit donc faire prendre conscience du fait qu’il doit être largement dimensionné pour être en mesure d’absorber les « pépins ».

    Vous avez donc raison (un fort maillage avec multiples redondances améliore la fiabilité du réseau), mais en partie tort (un fort maillage implique une complexité plus grande pour estimer la capacité du réseau à supporter une défaillance).



  • xa 3 juillet 2007 11:15

    bulgroz

    Vous devriez réviser votre droit.

    Les lois consitutionnelles sont les plus fortes.

    Viennent ensuite les traités internationaux, y compris les directives européennes puisque les traités européens les rendent applicables de fait dans les pays de l’union.

    Les lois organiques puis les lois ordinaires (à égalité avec les ordonnances gouvernementales si celles ci sont ratifiées par le Parlement) arrivent, et en dernier les décrets, arretés (qui sont les premiers à être contestables dans la hiérachie du droit, vous pouvez parfaitement contesté la validité d’un arrêté ministériel ou municipal), et tout ce qui est « para légal » (actes administratifs, us, jurisprudence, ....)

    La transposition est obligatoire, et au delà d’un certain délai, l’Etat qui n’a pas transposé est soumis à des amendes (payées avec l’argent du contribuable). Vous devriez suivre un peu les procédures pour non transposition contre la France et le coût des amendes pour nos finances, cela vous aiderait à comprendre l’obligation de transposition.

    Vous avez donc tord sur ce point. La directive de 96 devait être transposée pour éviter les pénalités. Vous pourriez argumenter sur le manque de subtilité de la loi de transposition (d’autres transpositions ont permi de « contourner » en partie les directives).

    Taper tant que vous voulez sur Chirac et Jospin qui ont transposé cette loi, mais soyez honnête alors, taper autant si ce n’est plus sur ceux qui ont négocié la directive (Chirac et Juppé).

    Vous devriez pourtant le savoir. Ca fait 15 ans que les politiques nous rappellent que « c’est pas leur faute, c’est la fauteà l’Europe ». On pourrait penser, depuis le temps, que ce petit point de vérité dans le discours politique était enfin compris.



  • xa 3 juillet 2007 10:55

    @snoopy

    La faillite récente des ets productrice d’électricité justifie-t-elle le sous investissement dans le réseau éléctrique dans les années 70 et 80 ?

    Je ne pense pas. Mais, à l’époque, ces entreprises ont choisi de mettre la priorité sur la production, la conquête des parts de marché et les bénéfices.

    C’est un choix d’entreprise, et un choix non contre-balancé par une obligation de service qui aurait pû imposer la maintenance et l’amélioration du système. C’est donc aussi un choix politique (celui de ne pas intervenir pour forcer ce travail, mais faire confiance aux marchés).

    Le marché n’est généralement pas un bon « prévisionniste ». Il est très efficace lorsqu’il s’agit de réagir à un évènement.

    Avant Enron, nul ne se posait la question de la certification des comptabilités aux US. Après Enron, le marché a exigé des réformes, pour garantir ces comptes, et fait le ménage dans les sociétés douteuses.

    Pourtant, les normes comptables nouvelles existaient ailleurs (une bonne partie de ces nouvelles normes sont en vigueur en France depuis des décennies), mais à l’époque le marché jugeait, justement, ces normes européennes trop lourdes et néfastes à la bonne marche de l’entreprise.... Le marché n’est pas un bon prévisionniste.



  • xa 2 juillet 2007 18:54

    @snoppy

    La tarification fédérale de l’electricité n’explique cependant pas tout... N’oubliez pas que ces sociétés sont bénéficiaires. Certaines ont, d’ailleurs, par le passé engrengé des bénéfices plus que substentiels.

    L’état de délabrement est donc en partie dû à la non volonté de ces entreprises de maintenir ce réseau en état, pour ne pas diminuer leurs marges.

    Maintenant, l’état du réseau est tel, en Californie, que ............

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