Olivier Perriet

Effectivement la question de l’institution clonée m’était passée par dessus la tête (et n’était d’ailleurs pas le but de mon intervention)

j’ai regardé votre page perso skyrock où vous parlez de votre parcours qui est très intéressant à propos de l’immigration.

Si je veux me faire l’avocat du diable (et si j’ai bien compris votre propos !) vous critiquez (à juste titre) la soumission du compagnon étranger d’un Français qui doit passer par la case « mariage » s’il veut être admis au séjour ici. Mais cela renverse complètement l’esprit de la loi « protection vie familiale », qui est censée protégée des gens déjà mariés et non inciter les gens à se marier pour être régularisé. D’un autre côté, baser la régularisation sur le seul concubinage, n’est-ce pas un peu «  »léger«  » ? Autre problématique que vous soulevez : les cartes de séjour étudiant sont délivrées pour étudier ; une fois les études finies, forcément, on n’y a plus droit (d’où la stratégie du mariage pour continuer à résider).

En espérant avoir bien compris et ne pas vous choquer par ces remarques.

Les partisans de l’Union européenne sont d’éternels minoritaires persécutés...qui détiennent tous les leviers politiques 

Juste pour alimenter la polémique je laisse une petite réflexion qui m’a prise au coeur de l’été et qui a été mise en ligne sur Agoravox :

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=27255

L’UE, ce « grand cadavre à la renverse » pour plagier BHL

« le référendum anti chirac de 2005 » C’est vrai, les citoyens sont bêtes, on leur pose une question et il répondent à côté. À se désespérer de la démocratie dont l’Europe se gargarise tant.

« ils n’ont pu ou su présenter un projet alternatif, tant leurs motivations n’étaient portées par aucune ambition collective » C’est la meilleure : vous êtes opposés à une logique qui inspire la plupart des dirigeants, proposez nous un autre projet clé en main et que ça saute. Cela dit cette hétérogénéité des refus est clairement un handicap par rapport à l’homogénéité des partisans du oui, d’où qu’ils viennent. Aui fait, quelle est « l’ambition collective » de l’UE ? On peine un peu à la voir. Mais c’est sûrement la faute du seul Non français.