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Texier M

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  • Premier article le 10/05/2007
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Ses articles classés par : ordre chronologique






Derniers commentaires



  • Michael Texier 21 novembre 2007 21:15

    Cet article, dont l’ambition est d’analyser les conséquences de la loi Pécresse, me laisse un peu sur ma faim. Ma déception ne provient pas de la condamnation de la loi annoncée dès les premières lignes mais plutôt de la confusion du discours et de l’absence d’une analyse objective et approfondie des différents volets fondamentaux de la loi LRU, à savoir : les nouvelles missions de l’université, la gouvernance et l’autonomie.

    Finalement, l’auteur ne semble trouver comme solution aux divers maux de l’université que la création massive de filières BTS, IUT, écoles d’ingénieur et écoles de commerce (voir le premier paragraphe de la conclusion). Ainsi, pour réformer convenablement l’université, il faudrait donc soutenir toutes les autres filières. Etrange stratégie...

    Ce seul paragraphe a réussi à me dissuader de relever les divers incohérences et raccourcis développés dans le texte. A travers cet article, l’auteur nous laisse entrevoir sa méconnaissance manifeste du texte de loi et des besoins de notre système universitaire.



  • Michael Texier 21 novembre 2007 18:45

    @ Frédéric,

    Oups, après relecture, outre les innombrables fautes de frappe, je m’aperçois que je suis revenu au vouvoiement en fin de commentaire. Déformation professionnelle sans doute...

    Salut à toi.



  • Michael Texier 19 novembre 2007 13:12

    @ Marc,

    Il y a plein de choses dans votre commentaire avec lesquelles je suis d’accord. Notamment la nécessité de simplifier certaines procédures concernant l’achat de matériels par exemple. Je considère même qu’il faudrait abandonner le système des marchés car je crois que cela crée plus de difficultés que cela n’évite de dérives...

    Bref, je suis en accord avec vous sur ces sujets là mais je ne vois pas en quoi cela concerne la loi du 10 août. Si la loi ne simplifie pas les choses, elle n’a pas de raison non plus de les compliquer.

    Deuxièmement (et j’arrèterai là car je manque de temps pour répondre exhaustivement à votre post), ce que vous évoquez au sujet du crédit impot recherche (CIR) est un ressort politique bien connu. Il s’agit de déposer un ammendement proposant un dispositif que l’on n’aurait pas osé soumettre en d’autres circonstances et quelle que soit l’issue, en tirer partie. En effet, s’il est accepté, cela devient un argument de mécontentement, et s’il est refusé, idem.

    Pourquoi ? Parce que justement concernant le CIR (qu’effectivement je considère comme un levier utile en faveur de la recherche), je vous rappelle que la gauche, et les syndicats actuellement, dénoncent cette mesure qui « serait un cadeau déguisé aux entreprises » et que l’argent destiné à financer cette mesure n’est pas « de l’argent frais pour les universités ». Bref, motif de mécontentement.

    Ensuite, sachant que le budget pour l’université est déjà annoncé (intégrant déjà une part de CIR), Michèle Delaunay savait pertinament que son amendement serait rejeté, à moins de modifier le budget ou de provoquer un déséquilibre budgétaire que l’on s’empresserait bien sûr de dénoncer. Et là encore, le refus s’accompagne de remarques telles que la votre. Bingo, dans tous les cas ça profite à l’opposition.

    Pour mémoire, le même genre de procédé fut utilisé il y a quelques temps lorsqu’un député PS avait déposé un amendement visant à augmenter la rémunération des députés. Amendement accepté bien sûr. L’histoire retiendra que c’est la majorité (de droite) qui aura voté cette augmentation.

    La politique est souvent source d’ironie...



  • Michael Texier 18 novembre 2007 19:29

    @ Géo63 & Armand,

    Peut-être ai-je mal exprimé le fond de ma pensée concernant les recrutements et le rôle des commissions de spécialistes. Vous me permettrez donc d’apporter quelques précisions pour éclairer mon propos.

    Premièrement, je ne conteste pas le rôle essentiel des commissions de ce type pour la sélection des candidats et la nécessité qu’elles soient composées d’universitaires comme c’est également le cas à ma connaissance chez nos voisins européens.

    D’autre part, je ne souhaite pas jeter l’opprobre sur l’ensemble des commissions de spécialistes et je suppose que dans la plupart des cas, elles remplissent leur rôle avec efficacité et intégrité. Je soulignais seulement le fait qu’elles ne garantissaient pas, de part leur composition essentiellement locale, une sélection des candidats sur des critères toujours objectifs, c’est à dire qu’on ne peut pas exclure (et vous en avez donné la preuve par votre témoignage) la possibilité de contraintes politiques et d’intérêts qui influent sur les choix de la commission.

    Je suppose que la nouvelle forme proposée (commission nommée sur liste proposée par le conseil scientifique) ne sera pas non-plus épargnée par les éventuelles querelles internes ou procès de faciés, mais je ne vois pas en quoi cela serait pire qu’actuellement. Nénamoins cette commission, formée exclusivement de spécialistes du domaine correspondant au profil du candidat, présentera l’avantage de garantir l’expertise des membres chargés du recrutement.

    Je pense que cela permettra également de freiner la tendance au recrutement de candidats locaux, sans pour autant constituer à l’inverse un obstacle.

    Pour le recrutement des PR, je ne partage pas tout à fait votre point de vue Armand (et je le regrette, j’aurais préféré un point de vue convergent sur au moins un sujet que la perspective d’un duel à venir, sous quelque forme que ce soit, car je suis désepéremment pacifiste).

    En effet, le recrutement de non-locaux en tant que MdC est pour moi profitable afin d’éviter le co-sanguinage et l’emprise « éternelle » du directeur de thèse sur ses anciens thésards, et pour favoriser le brassage des cultures (j’entends par là les méthodes, les spécialités des différents labos).

    En revanche, je pense que le recrutement obligatoire de PR extérieurs est difficile à imposer car la plupart du temps les futurs PR sont déjà fortement impliqués sur une recherche localisée dans un labo, et leur imposer la mobilité serait peut-être préjudiciable à leur carrière scientifique. Enfin, il sera difficile de motiver des gens qui la plupart du temps auront déjà une famille, un foyer, toute une vie et pour lesquels cette mobilité forcée représenterait un sacrifice important en regard d’une faible compensation financière.

    En tout cas, cela se discute... Salutations.



  • Michael Texier 17 novembre 2007 09:38

    @ Armand,

    Je suppose que personne n’a « relevé le gant » (au passage, l’expression est complètement ridicule dans le contexte ; nous ne sommes plus au 18ème siècle et le débat citoyen ne s’apparente pas pour moi à un duel) car vos posts témoignent d’une telle sottise que nul n’a dû estimer nécessaire d’y répondre.

    Je vais néanmoins faire cet effort car certains de vos propos sont tout simplement indécents et pour cette seule raison, ne peuvent rester lettre morte.

    En premier lieu, je suppose que vous êtes particulièrement fier de votre prose et de tournures telles que « sa vestale Pécresse » ou le « führenprinzip obsessionnel qui caractérise le nouveau gouvernement » mais sachez qu’elles sont pour moi le signe d’un profond mépris et d ‘un manque de retenue non seulement incompatibles avec un dialogue apaisé et constructif mais aussi les indices d’une intolérance qui n’a d’égale que votre manifeste sentiment de supériorité.

    J’en prends pour preuve vos propos déclarant que votre ancienneté à l’université serait le motif pour lequel vous seriez mieux placé que d’autres (que moi en particulier) pour vous exprimer sur le sujet. Sachez cher monsieur, que l’ancienneté ne garantit en rien la clairvoyance et l’honnêteté et qu’elle ne pousse pas le plus souvent à rompre avec les habitudes. De plus, que je sache, l’appartenance à une commission de spécialistes (sur ce point vous ne faites pas figure d’exception, reconnaissez-le) ou la participation à l’organisation de colloques (il vaut aussi bien selon moi y prendre part en tant qu’intervenant, c’est le signe d’une activité de recherche reconnue) ne vous donne pas une position extraordinaire au sein du système universitaire. Et même si cela est le cas (vous voyez, ignorant votre nom et votre position, je prends un risque mais j’assume néanmoins mes convictions car je suppose que vous n’appartenez pas aux « sous-marins du politburo »), je trouve abominable cette censure qui n’accorde pas aux jeunes et d’une façon générale à chacun la possibilité d’exprimer un jugement sans le balayer aussitôt sous l’accusation d’une supposée méconnaissance du système. Je regrette, cher Armand, mais le système, je vis dedans chaque jour depuis déjà plusieurs années.

    Revenons-en à vos arguments prétendument défendus par « nombre de vos collègues ». Je note au passage que vos collègues sont assez silencieux, car leur contestation n’est pas encore parvenue aux oreilles d’ignorants comme moi. Je ne me rappelle pas avoir entendu une voix unie sur le thème de la contestation de la loi LRU de la part des enseignants-chercheurs lors des dernières semaines, exception faite du comité SLR qui comme toujours, ne brille pas par son impartialité et par son indépendance d’esprit politique.

    Vous dites « Ce n’est pas une raison pour ponctionner les étudiants et donner aux nouveaux satrapes que seraient les présidents d’université le droit de disposer de leur patrimoine immobilier qui est, il faut le dire, propriété d’Etat. ».

    Faux. Pour quelle raison et sous quelle forme les étudiants devraient-ils être ponctionnés ? Par les droits d’inscription ? Sur ce point, rien ne change et je constate qu’au lieu d’instruire le débat, vous participez à la désinformation. Deuxièmement, la loi prévoit le transfert du patrimoine immobilier aux universités. Les locaux deviennent donc la propriété des universités et non de l’état. Il me semble logique que dans ce contexte, le président (et le CA) aient la possibilité de le gérer librement (et non d’en disposer car il ne s’agit pas de leur maison secondaire). On peut débattre si vous le souhaitez des avantages considérables (mais aussi des difficultés) que les universités pourront tirer de cette nouvelle situation.

    Vous dites « Sous prétexte de laisser à un ’porteur de projet’ (autrement dit un ’chef’ sur le modèle de notre dictateur plébiscitaire) toute latitude on lui attribue des pouvoirs quasi absolus en le faisant émaner d’un CA croupion. ».

    Jolie contradiction : selon vous, le président émane (c’est à dire est nommé) du CA. Pourtant vous attribuez au CA le qualificatif de « croupion ». Non, le président et le CA sont de facto en accord puisque l’un représente l’autre qui l’a désigné. Bon, je ne vois pas l’objet de votre irritation. D’autant plus que le CA désigne déjà le président... Je suppose que c’est le fait de limiter le CA à 30 membres qui vous gène. Cela permettra d’éviter l’immobilisme qui caractérise les CA actuels à 60 membres (mais peut-être n’y aurez-vous plus votre place ?...).

    Pour la nomination des enseignants, elle sera désormais confiée à une commission indépendante, constituée de spécialistes du domaine de recherche du candidat et en partie extérieurs à l’université, nommés par le CA sur propositions du conseil scientifique. Actuellement, les commissions de spécialistes ne garantissent pas des nominations impartiales et ne favorisent pas le recrutement externe. Vous ne pouvez pas le nier. Là encore, je ne vois pas le problème de la nouvelle méthode proposée, au contraire.

    Concernant, le paragraphe sur les entreprises, je ne vous suis plus du tout. Je m’étonne que vous compariez le patronat américain et le notre car, comme vous le rappelez, les dirigeants des entreprises américaines, au contraire de ce qui se passe en France, sont la plupart du temps diplômés de l’université. Comme en Allemagne d’ailleurs et dans la plupart des pays industrialisés. Je crois, comme vous peut-être, que le poids des grandes écoles est excessif en France, mais cela signifie aussi que l’université n’est pas adaptée au monde de l’entreprise. Vous seriez bien inspiré de comparer le modèle universitaire français et celui de nos voisins et d’en tirer les conclusions qui s’imposent.

    Salutations.

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