• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Texier M

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

  • Premier article le 10/05/2007
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 3 32 226
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique






Derniers commentaires



  • Michael Texier 17 novembre 2007 08:19

    @ Gilles,

    Je n’ai volontairement pas abordé la problématique de la Recherche dans cet article car l’actualité est marquée par la contestation étudiante face à la loi LRU et j’ai donc centré mon propos sur la mission de l’Université qui concerne directement les étudiants : la formation.

    C’est certain qu’il y a matière à débat concernant la Recherche à l’Université. C’est un thème qui me tient particulièrement à coeur et j’y consacre personnellement une énergie proportionnelle à la passion qu’elle suscite chez moi. Peut-être un prochain article...



  • Michael Texier 16 novembre 2007 16:47

    @ Le péripate,

    J’ai lu attentivement l’article auquel vous faites référence et je suis ravi de l’opportunité que vous me donnez de pouvoir répondre à certains arguments qui sont formulés par l’auteur.

    Avant toute chose, je note que la seule lecture de la première phrase illustre parfaitement les approximations et le parti-pris (ou l’humour diront d’autres) qui émaillent le reste du discours. En effet, on y apprend que Mme la ministre de l’enseignement Supérieur et de la Recherche se nomme désormais « Valérie Pécheresse » et que la loi LRU (relative aux Libertés et Responsabilités des Universités) signifie « Loi sur la Recherche et l’Université ». Confusion qui témoigne peut-être d’une certaine méconnaissance du contenu d’une loi dont l’auteur n’a visiblement même pas retenu le titre. Passons.

    Dans la première partie du texte, l’auteur déclare ne pas avoir d’opposition de principe à un financement diversifié des universités : « Des dons, des fondations ... pourquoi pas. Je ne fais pas sur cette question de blocage idéologique... »

    Pour résumer, sa première critique porte sur le fait que le financement des universités par les entreprises risquerait à terme de « réduire le tissu universitaire » en raison de l’hétérogénéité du tissu industriel sur le territoire. Cet argument consiste à dire qu’en vertu du principe d’égalité, il faudrait freiner certains partenariats universités-entreprises car ils risqueraient d’être exagérément profitables à ces universités en termes de moyens et de renommée. En somme, il faudrait s’assurer que toutes les universités soient égales « par le bas » et que surtout aucune d’elles ne se distingue.

    D’autre part, je doute qu’il n’y ait sur le territoire français aucune zone dont l’activité économique ne puisse être rapprochée de l’université. Si tel était le cas, il conviendrait de se poser la question de la justification de la présence d’une université dans un tel désert d’activité. A ce propos, l’auteur prend pour exemple Poitiers, j’aimerais qu’il se renseigne sur les partenariats entre l’Université de Poitiers (ou l’école d’ingénieurs ENSMA) avec Dassault Industries ou la SNECMA par exemple... Je ne crois pas que les étudiants ou les chercheurs de cette université n’aient à s’en plaindre.

    Ensuite, l’auteur se lance dans une logorrhée décrivant la mission d’un enseignant ou d’un chercheur pour qui, selon lui, l’excellence est un critère indéfinissable. Et bien je suis désolé, mais pour moi, même sans employer le terme d’excellence, je considère que de nombreux critères sont en mesure de nous permettre d’estimer la qualité du travail d’un enseignant-chercheur et au minimum d’en reconnaître la motivation et l’implication.

    J’ai moi aussi une très haute idée de la mission qui est confiée aux enseignants-chercheurs. En contribuant à faire progresser et à transmettre le savoir, les enseignants-chercheurs ont la lourde responsabilité de construire l’avenir. C’est une tache qui ne peut être assumée avec légèreté, pour laquelle on ne peut s’investir à moitié. J’entends par là que cette responsabilité repose autant sur l’engagement que sur la réussite, les deux étant les conditions menant à ce que certains appelleront l’excellence.

    L’auteur estime à ce propos que l’on ne peut pas valoriser l’excellence car [il] « n’a pas choisi ce métier pour être le meilleur ouvrier du mois ». Moi non plus. Mais je ne vois rien de condamnable à ce que l’état, ou l’université, témoigne de sa reconnaissance à ceux qui s’investissent pleinement dans leur mission.



  • Michael Texier 16 novembre 2007 11:09

    Je ne conteste pas ces chiffres, au contraire. Mais demandez-vous ce qui différencie fondamentalement (entre autres choses) les IUT des universités : la gouvernance. Celle des IUT est assez proche de celle des grandes écoles. Pourquoi l’université se priverait-elle des recettes qui marchent ? C’est l’un des axes fondamentaux de loi du 10 août.



  • Michael Texier 16 novembre 2007 09:20

    Cher Léon,

    Sur deux aspects plus ou moins directement évoqués dans la loi, vous exprimez certaines inquiétudes et vous déclarez mettre votre main à couper que vos prévisions plutôt pessimistes se vérifieront dans un proche avenir. Permettez-moi de vous dire que les engagements pris par le gouvernement risquent de faire de vous un manchot. smiley

    Sur le thème des droits d’inscription et du système de bourses. Je suis personnellement assez sceptique - et je l’ai déjà évoqué par ailleurs - quant au fait qu’une augmentation des droits puisse apporter une contribution significative au problème du financement des universités. Pour moi, ce n’est pas par les droits d’inscription qu’il faut chercher un moyen d’augmenter significativement le budget de l’enseignement supérieur. Néanmoins, je prenais cet exemple pour montrer que même concernant les droits d’inscription, les positions idéologiques ne sont pas souhaitables. Pour ceux qui ont lu le rapport Wauquiez, il apparaît évident que le montant des droits et les critères d’attribution et le montant des bourses sont 2 sujets intimement connectés. Ainsi une augmentation des droits associée à une refonte du système de bourses ne conduit pas nécessairement à un accroissement des inégalités d’accès à l’enseignement supérieur.

    Bon, sur ce point vous pariez que les orientations gouvernementales n’iront pas dans le sens d’un accroissement du nombre et du montant des bourses.

    Première main perdue : le gouvernement vient de s’engager à délivrer dès cette année 10000 bourses suplémentaires et le montant des différentes bourses sera globalement augmenté.

    Vous supposez ensuite que l’autonomie des universités est un moyen pour l’état de se désengager. C’est d’ailleurs l’argument principal des anti-loi Pécresse.

    Autre main coupée : Le budget 2008 prévoit une augmentation très significative de la dotation de l’état aux universités qui représente 400€ par étudiant. Ce chiffre concerne uniquement la partie enseignement et l’on doit par ailleurs ajouter les crédits suplémentaires à destination de la recherche. On peut toujours considérer que cela n’est pas assez mais je trouve assez fascinant de constater que c’est lorsque l’on augmente les crédits que la contestation se manifeste. Le sous-financement des universités n’est pas nouveau mais l’on devrait tout de même prendre acte du fait que la loi Pécresse ET le budget correspondant à la dotation de l’état (+50% en 5 ans) correspondent à une volonté de renforcer les moyens à destination des universités. C’est un effort peut-être insuffisant mais en tous cas sans précédent.

    Enfin, vous évoquez le fait qu’il serait impossible de prévoir quel sera le marché du travail dans 4 ou 5 ans. Je ne nie pas qu’il est difficile de faire des prévisions hyper fiables dans ce domaine, mais il en revanche très simple de constater la situation actuelle. J’ai pris l’exemple des psychologues car il est dramatiquement significatif. Inutile d’être Nostradamus pour prévoir que les étudiants actuellement dans cette filière auront beaucoup de mal à trouver un emploi en rapport avec leur formation.

    Sans faire du diplôme à la demande du marché, il faut prendre en compte ses évolutions et capacités d’absorption. Sans quoi l’Université ne remplit pas sa mission selon moi.

    « Il faut être naïf, ou stupide, ou aveuglé par un fanatisme militant pro-sarkozyste pour faire confiance à cette réforme-là de l’Université ».

    Je ne pense pas être naîf, j’espère ne pas être stupide et je sais que je ne suis pas aveuglé par un quelconque fanaatisme. J’essaie de considérer la situation sans dogmatisme et de m’en tenir aux faits. Les faits sont là : les engagements du gouvernement et le contenu de la loi vont dans le bon sens. Et c’est déjà ça.



  • Michael Texier 14 novembre 2007 09:16

    « Duel CRS-étudiants à Paris-X-Nanterre »

    « Qui bloque les facs »

    2 articles sans auteur qui ne nous apprennent rien qu’on ne sache déjà en allumant la télé ou en consultant les dépèches AFP mais surlesquels on ne peut pas réagir (pas de lien « commentaires »)...

    A croire que la réforme des université fait l’objet d’une soigneuse censure sur AgoraVox ces jours-ci.

    Déprimant.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv