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Texier M

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  • Premier article le 10/05/2007
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Derniers commentaires



  • Michael Texier 30 mai 2007 18:30

    @ glop,

    Le second paragraphe a dû vous échapper... Je dénonce justement les échecs de l’université. Je suis tout à fait d’accord avec vous, il y a beaucoup à dire sur la fonction d’enseignant à l’université. Un point cependant : un Maître de Conférences a pour mission d’enseigner ET de mener une activité de Recherche. Certes, certains oublient ce point. Mais la plupart des MdC le font avec passion et ne comptent pas les heures. Pour ma part, et je reste presque tous les jours au laboratoire jusqu’à des heures où la plupart des salariés, même dans le privé sont rentrés chez eux. Il faut savoir être critique, en premier lieu avec soi-même, mais il ne faut pas être injuste.



  • Michael Texier 30 mai 2007 18:19

    @ Ronny, Je vous remercie de votre commentaire très argumenté. Permettez-moi cependant de répondre sur quelques points :

    Vous donnez avec beaucoup de détails les chiffres correspondant aux évolutions d’effectifs dans les différentes catégories de fonction publique et vous procédez à une analyse de ces évolutions selon la nature du contrat et l’origine de ces embauches (décentralisation, etc...). Votre analyse est probablement plus précise que la mienne, mais mon objectif n’était pas d’identifier les secteurs ayant bénéficié de ces créations de poste, ni de limiter mon propos aux seuls fonctionnaires. L’évolution des effectifs à laquelle je fais référence permet seulement de rappeler que les gouvernements successifs ont généralement soutenu l’emploi au sein de la fonction publique au sens large. Cela ne signifie pas que toutes les administrations sont en sureffectif, mais que le manque d’effectif ne peut pas expliquer tous les disfonctionnements.

    Au sujet de la formule « De l’inefficacité, une maxime », je reconnais moi-même qu’elle est sévère, pour ne pas dire caricaturale. Bien entendu, cela ne signifie pas que les fonctionnaires adoptent cette maxime, mais que les usagers parfois peuvent le percevoir ainsi. J’aurais dû le formuler de sorte que l’ironie soit mieux perçue. Vous semblez à ce propos oublier que je suis moi-même fonctionnaire...

    Concernant l’ampleur des dépenses, je ne peux pas vous laisser dire qu’elles seraient le fait seulement des directions et ministères. Vous comprendrez que de part ma position, je ne peux pas vous donner d’exemples précis ici, mais je puis vous dire que lorsque je parle d’ampleur, je reste très très modéré. Bien entendu, il ne faut pas faire de généralités, mais certaines situations sont tout simplement irréalistes. En revanche, je confirme qu’à l’inverse, certaines dépenses anodines nécessitent des procédures invraisemblables et des formulaires à n’en plus finir. Cela illustre les incohérences du système.

    Pour ce qui est des parcours administratifs, je suis là aussi assez bien placé pour en parler. Ceux qui connaissent la situation d’un couple mixte me comprendront... Je vous assure qu’il reste beaucoup à faire concernant la simplification des démarches, même si elle a déjà commencé, ce dont on peut féliciter les administrations concernées.

    Lorsque vous évoquez la comparaison avec les pays voisins, vous semblez suggérer que je prône « moins de service public ». Ce n’est pas le cas ! Je souhaite « mieux de service public », pour les usagers et pour les fonctionnaires. Mon argument consiste seulement à dire que mieux n’implique pas nécessairement plus de fonctionnaires. J’essaye de trouver une autre explication que celle des moyens ou des effectifs.

    Vous dites qu’il est faux de dire que les propositions se heurtent à des résistances. Je reconnais que c’est la vision que j’ai. Peut-être exagérée, mais je constate que sur l’exemple de l’autonomie des universités, la réaction première de beaucoup fut l’opposition et non pas la discussion des points de désaccord.

    Vous m’accusez de conservatisme lorsque j’évoque le fait que nous autres fonctionnaires bénéficions de certains privilèges. Je ne crois pas que reconnaître une inégalité soit un conservatisme. Dans le même temps, nous avons aussi des raisons de revendiquer sur certains sujets. Mais comment faire valoir ses droits si l’on ne négocie que dans un sens ? C’est ça le conservatisme.

    Au sujet des promotions, le point est très important et vous avez raison, cela mérite d’y apporter quelques précisions. C’est un fait que pour l’essentiel, l’avancement s’effectue dans la fonction publique à l’ancienneté, ce qui est une aberration complète. Entendons nous bien, je ne dis pas que l’ancienneté ne doit pas être prise en compte naturellement, mais qu’il est contre-productif que ce soit le seul critère. En revanche j’ai eu plusieurs témoignages de personnes m’ayant déclaré que le soutien d’un syndicat était nécessaire lors du changement de corps. Bien sûr, vous n’ignorez pas que l’emploi dans la fonction publique est catégorisé en un grand nombre de corps (bien trop important d’ailleurs ce qui freine considérablement les évolutions de carrière) et que l’avancement par ancienneté se limite au changement de grade (ou d’échelon) dans un même corps. Le passage d’un corps à l’autre n’est pas automatique et il est très clairement conditionné par le soutien dont le candidat bénéficiera au sein des membres de la commission chargée de sélectionner les dossiers.

    Pour l’évaluation, vous dites qu’elle existe déjà depuis 2002. Je le sais très bien, les dossiers sont justement complétés en ce moment. Mais soyons sérieux, il ne s’agit nullement d’évaluation mais plutôt de rapports de complaisance pour la plupart. Je ne condamne pas ceux qui les remplissent car ils n’ont pas de réels moyens d’évaluation. C’est l’objet de ma critique.

    Je partage votre point de vue concernant le fait qu’il ne faut pas caricaturer les fonctionnaires par l’image de tires au flanc. Je pense au contraire que les fonctionnaires méritent mieux que cette image. Ils méritent aussi qu’on les récompense pour leur travail. Ce n’est pas « la carotte » mais une simple justice. Je n’ai nul besoin de me réconcilier avec la fonction publique, je veux au contraire la défendre, comme vous visiblement, mais avec une autre approche. Salutations.



  • Michael Texier 30 mai 2007 14:05

    Je crains que certains n’aient pas compris le but de mon témoignage. Il ne s’agit pas pour moi de pointer du doigt qui que ce soit, ni de « scier la branche sur laquelle je suis assis » bien entendu. Je ne me considère pas au dessus de mes collègues mais je fais seulement un constat effaré. J’observe comment les choses fonctionnent autour de moi et j’écoute les témoignages de mes collègues. Mon analyse n’est pas que les autres (une catégorie dont je m’excluerais naturellement) sont paresseux ou profiteurs mais la situation n’en est pas moins alarmante. En supposant que la large majorité des fonctionnaires sont des gens initialement motivés et compétents, j’en conclue que c’est le système qui est responsable de la démotivation que j’observe tous les jours. Car s’il est une chose qui est incontestable (je suis très bien placé pour m’en apercevoir), c’est à quel point de nombreux fonctionnaires (et agents de la fonction pubmlique, pour mettre tout le monde d’accord) ont perdu toute motivation. c’est un fait. Essayons de réfléchir, sans polémique et de façon sereine, à la façon de corriger cet état de fait.

    @ bozz : Je n’ai rien à ajouter à vos propos. Ils traduisent simplement ce que je vis. Je confirme qu’il est inadmissible que les Maîtres de conf’ dont je fais parti ne soient pas évalués. Je ne suis pas le seul à le penser, loin de là. Pour le reste, l’idée d’évaluatuion est pour moi indissociable de la reconnaissance, sinon elle est inutile. Je ne parle pas de sanction volontairement pour ne pas instruire la polémique mais la sanction peut aussi prendre la forme de l’absence de reconnaissance. Pour ma part, je crois beaucoup plus à la motivation qu’aux coups de baton.



  • Michael Texier 26 mai 2007 12:52

    @ maxim,

    Je suis ravi de lire un commentaire qui exprime si justement ce que ressentent je crois beaucoup d’électeurs « de droite » ne se reconnaissant pas dans la caricature que l’on fait d’eux. Il faut continuer à revendiquer qu’être de droite ne signifie pas être égïste, assoiffé d’argent ou issu d’une classe privilégiée. Ce n’est pas non-plus être dupe, naif ou sensible à des arguments prétendus simplistes et populistes. Je crois comme vous que ce qui nous rassemble c’est le sentiment que notre travail, nos talents seront les outils de notre réussite. Que la solidarité consiste à aller tous dans le même sens, à ne pas compter. Ni nos heures, ni notre peine. Rassurez vous, nous sommes nombreux à y croire. Amitiés.



  • Michael Texier 25 mai 2007 18:47

    A la lecture du titre, je devinais naturellement l’orientation de l’article. J’espérais qu’à la lecture de la suite, le contenu permettrait de débattre, de confronter les arguments, de répondre précisemment aux éventuels points de désaccord ou aux imprécisions. J’avoue qu’après seulement une vingtaine de lignes, j’ai renoncé. La réponse serait plus longue que le texte original. Il est inutile de tenter de procéder à une contre-argumentation à un tel article. C’est peine perdu. Chaque ligne est illustrée par un propos partisan, une condamnation sans justification, ou une argumentation clairement falacieuse. Les exemples sont si nombreux que la lecture du texte devrait suffire à en convaincre quiconque faisant preuve d’un minimum d’impartialité. Je ne saisis pas l’intérêt de tels articles (nombreux ces derniers temps) qui ne nourrissent aucun débat, ne participent pas à un échange d’opinions constructif mais visent seulement à exprimer une amertume manifeste. Il est nécessaire de dépassionner le débat politique et de sélectionner les articles sur la base d’une argumentation solide, tolérante et constructive. Cet article est l’exemple d’une forme de sectarisme qui asphyxie le débat et dégoute finalement beaucoup de nos concitoyens d’y participer. C’est désespérant...

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