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  • xa 5 mars 2012 13:40

    "Avant l’ouverture des fontières, le prix de l’immobilier à paris était considéré comme sous évalué, pour acheter il fallait etre français ou bien etre titulaire d’une carte de séjour de 10 ans.« 

     ???

    Vous pourriez nous donner l’article du code civil qui interdisait cela. Le seul que je connaisse traitant vaguement de cette question dispose que »Les immeubles, même ceux possédés par des étrangers, sont régis par la loi française."

    Petite disposition récente : elle date de 1803 !



  • xa 5 mars 2012 11:47

    Surtout, on trouve des biens qui commencent à 700$/sqft soit 7530$/m2, et qui montent à 2500$/sqft soit dans les 27000$/m2.

    Donc la valeur des biens est encore très très variable selon les coins de Manhattan.

    Par ailleurs, l’ile st louis, c’est 0.11 km2, Manhattan, c’est 60km2, ce qui représente à peu près l’intégralité de la rive droite de Paris !

    Comparer Manhattan avec l’Ile saint louis, c’est un poil osé, tout de même.

    Sur la surface de la rive droite parisienne, on trouve une amplitude de prix tout à fait similaire à Manhattan.



  • xa 8 février 2012 10:04

    "un phénomène qui arrivera assurément s’il doit payer des intérêts sur le dette mais qui a moins de chance d’arriver s’il ne doit que rembourser le capital"

    Imaginons un individu lambda, qui peut emprunter à 0% un an de salaire, à 5 ans. Il fait de même pendant 5 ans. Pourquoi se priver, ca ne lui coute rien.

    Vient la 5ème année, il doit rembourser un an de salaire. Que fait-il ? Il se sert la ceinture toute l’année ? Non, comme il peut emprunter à 0%, il réemprunte la même somme, de sorte que s’il a remboursé le prêt année 0, il l’a aussitôt remplacé par un prêt année 5 de même montant. Sa dette, malgré le remboursement intégral d’un prêt, n’a pas bougé.

    Reste à voir si, en plus, il veut emprunter un an de salaire supplémentaire, ce qu’il fait chaque année depuis 5 ans. A priori, comme il a l’habitude de vivre avec 2 salaires par an, un provenant de son travail, et l’autre emprunté, et que cela ne lui coute strictement rien, pourquoi se priverait-il ?

    Si en plus c’est lui même qui décide ou non s’il a droit à ce prêt, pourquoi se priverait-il ?

    J’ai l’impression que vous raisonnez, comme beaucoup de gens, sur la base de prêt amortissable (chaque échéance contient des intérêts et du remboursement). Mais les prêt d’Etat sont des in fine : on paye des intérêts pendant 5, 10, 20, 30, 50 ans, et à la fin du prêt on rembourse en une fois le capital emprunté.

    Et c’est le problème. L’Etat ne budgete pas ce remboursement. Arrivé à la fin du prêt, il a le choix entre se serrer la ceinture pour payer ses échéances (ex : en 2011, l’Etat devait rembourser dans les 130 milliards de prêt à échéance), ou réemprunter le même montant pour reporter le problème aux gvts suivants (dite stratégie de la patate chaude).

    C’est ce que l’Etat fait depuis 40 ans : il ne rembourse jamais le capital.



  • xa 7 février 2012 20:19

    « l’emprunt est gratuit, dans l’autre il est payant »

    C’est un poil simpliste, mais passons. Si l’équilibre budgétaire existe, le fait qu’un emprunt soit avec intérêt ou non n’a que peu d’impact, puisque le gvt prend en compte au départ cette charge dans sa politique.

    Ensuite, on revient au sujet du taux. Si le taux est nul, il n’y a aucun intérêt à rembourser. Rembourser permet de détruire une charge (les intérêts non nuls). Mais s’il n’y a aucune charge, pourquoi rembourser ? Et si on ne rembourse pas, que se passe-t-il ?

    « Il faut donc recourir à des normes supra-législatives. »

    C’est une solution. Mais cela signifie se mettre sous le contrôle d’une entité supra nationale. Ce qui est loin d’être facile à « vendre » aux électeurs. La loi de 73 prend sa source dans cette idée, ne vous en déplaise : transférer ce contrôle aux épargnants (ceux qui prêtent à l’Etat en achetant des obligations d’Etat, via leurs assurance-vie et autres livrets et placements garantis), et en parallèle disposer d’un contrôle sur ces épargnants (code monétaire et CGI).

    Une idée de pouvoir et contre-pouvoir s’équilibrant. L’Etat emprunte sur les marchés, qui controlent la dépense (via l’intérêt demandé) et l’Etat controle les épargnants via sa fiscalité.

    Sauf que la théorie supposait 1) que l’Etat soit un tantinet sérieux sur son budget (on a vu ce qu’il en était), et qu’il soit un tantinet sérieux sur le contrôle qu’il devait avoir sur les investisseurs (via sa fiscalité). Force est de constater que l’Etat a été tout sauf exemplaire sur ces deux points. Et comme les marchés, qui auraient du sanctionner l’Etat depuis longtemps, n’ont pas non plus jouer leur rôle .......

    "D’ailleurs ce remboursement de la dette et des intérêts a bel et bien lieu chaque année. Il s’agit quand même de la deuxième dépense de l’Etat après l’éducation nationale !« 

    Encore inexact. Les seuls intérêts sont le deuxième poste de dépense de l’Etat. Soit une 50aine de milliards. Mais si on inclue les remboursements ayant eu lieu, on monte à 200 milliards !!!!!

    Sauf que comme l’Etat n’inclue pas dans son budget ce remboursement, et qu’il n’en a pas les moyens, il réemprunte aussitôt ce qu’il doit rembourser. Ainsi la dette antérieure n’est jamais remboursé, elle est réemprunté en permanence, avec un complément correspondant au déficit de l’année en cours (dont une partie est dû aux intérêts).

    Avec un coût qui devrait inciter à rembourser pour éviter ce coût (ce que vous faites, vous, lorsque vous avez un crédit en cours), l’Etat ne fait rien. Que se passerait-il si cela ne lui coutait rien du tout ...............

     »Soyez assuré que, si les Etats n’avaient jamais du payer ces intérêts, notre budget serait aujourd’hui en équilibre,« 

    Inexact. Il suffit de regarder les chiffres : depuis 40 ans, vous ne trouverez que une ou deux années avec des intérêts dépassant le complément de dette. Donc il y a autre chose que les seuls intérêts de la dette ...

     »avant la loi de 1973, nous vivions les 30 glorieuses non"

    30 glorieuses qui suivaient ........ une guerre. Et chose curieuse, après chaque guerre importante (et quelle guerre plus violente que la seconde), on constate une période de 10 à 30 ans de forte croissance, de progrès, etc ... 

    Il ne faut pas oublier que les 30 glorieuses s’appuyent sur un état initial.



  • xa 6 février 2012 18:01

    « mais pas si sa propension à emprunter est suffisamment encadrée. »

    Tout à fait. Notez que si la propension à emprunter était encadrée, que l’intérêt soit nul ou non n’aurait qu’un impact minime, l’Etat ne pouvant emprunter pour payer les intérêts (donc devant trouver comment équilibrer son budget).

    La question est comment encadrer ? Par la LOI ? Celle que les députés votent en déficit tous les ans depuis 40 ans ? Comme encadrement, c’est un peu juste. Par la Constitution ? Qui est elle même modifiable par le Parlement, qui vote chaque année depuis 40 ans un budget déficitaire, créant de facto la dette ?

    Pour prendre une image plus facile à comprendre, demander au parlement de controler l’Etat (ce qu’il est censé faire, cela dit, mais qu’il ne fait pas), c’est comme demander au parlement de controler que l’Etat n’enfreint pas les libertés publiques en appliquant les lois répressives que le Parlement a voté ......

    Ca ne vous donne pas un peu l’impression que le Parlement est juge et partie ?

    " les intérêts de la dette gonflent le déficit et obligent l’Etat à réemprunter pour payer les intérêts contractés antérieurement.« 

    Oui et non.

    Primo, reprenez les 5 dernières années. Quel est le cumul de déficit et quel est le cumul des intérêts ? Comment expliquez vous le surplus de déficit ?

    Or c’est le cas depuis 40 ans. Une seule année, en 40 ans, avec un déficit inférieur au total des intérêts pour cette année.

    Et toujours depuis 40 ans, l’Etat ne rembourse pas sa dette : il la réemprunte. Or comme vous le soulignez, pour controler la masse monétaire (ie controler l’inflation), il faut REMBOURSER.

    La question est alors : comment forcez vous l’Etat non pas à maintenir sa dette, mais bien à la rembourser ?

     »Les nouveaux intérêts vont alors se greffer aux anciens, faisant ainsi sans cesse gonfler la dette publique et le déficit public« 

    Incomplet. La dette ne vient pas des seuls intérêts. Elle vient pour l’essentiel d’une politique qui volontairement repousse le problème en n’intégrant jamais dans le budget le remboursement des emprunts.

    Cherchez : vous trouverez le service de la dette (intérêts) dans le budget, mais pas le remboursement des emprunts. Depuis 40 ans, on néglige cela.

    Or dans un budget d’Etat, si vous prenez en compte les 50 milliards d’intérêts annuels, mais pas les 130 milliards d’emprunts à rembourser la même année ....................

     »Et bien sur, imposer une obligation de remboursement par les traités et la Constitution, seules normes qui s’imposent aux Etats"

    On a vu comment l’Etat appliquait, depuis 15 ans, les traités européens, en maintenant son déficit sous les 3% ... Quoi ? Il ne l’a pas fait ? Mais alors l’Etat s’est allègrement assis sur la Loi ? Mince alors, la loi ne suffit pas, il faut un organisme de contrôle indépendant de l’Etat ...

    La loi de 73 est un bouc émissaire facile. Mais vous êtes sur la question centrale : comment controler les dépenses d’un Etat ?

    Vu qu’on ne peut faire confiance au parlement ni aux électeurs sur ce point (pour preuve, ils reconduisent systématiquement ceux qui ne savent pas controler le budget qu’ils votent), comment faire ?

    Sérieusement, j’attends une idée valable

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