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Accueil du site > Actualités > Politique > M. Bayrou et le référendum sur la moralisation de la vie politique

M. Bayrou et le référendum sur la moralisation de la vie politique

Ce dimanche 07 avril 2013 à la fin du 13H de France2, M. Bayrou a lancé un appel aux Français d’aller signer une pétition demandant au Président de la République un référendum sur la moralisation de la vie publique.

Pourtant il sait très bien que ce référendum ne sera pas organisé par le Président qui l’a d’ailleurs déjà annoncé.

Il en serait tout autrement si nous disposions en France du référendum d’initiative citoyenne, (RIC) souhaité par 82 à 88 % des Français, M. Bayrou pourrait rédiger lui-même ses propositions dont la division du nombre des députés par deux, et les soumettre directement au peuple devenu Le Souverain.

Mais il faut rappeler qu’en 1993, M. Bayrou, haut dirigeant de l’UDF, s’est fait élire député avec le référendum d’initiative citoyenne, dans ses promesses électorales et que « la morale politique » voudrait que l’on respecte ses promesses. Or, Ministre de M. Balladur pendant 3 ans, il ne lui a pas rappelé que le RPR avait lui, promis de réunir un Congrès pour instaurer le référendum d’initiative citoyenne, dans l’année 1993 ! Pas un député UDF n’a posé une question écrite ou orale au Gouvernement sur ce sujet. Pas un député UDF n’a jamais déposé de proposition de loi en faveur du référendum d’initiative citoyenne.

En 2004, lors de la discussion de la loi du 13 aout sur la consultation des citoyens dans les collectivités territoriales, ni M. Bayrou, ni aucun député « centriste » n’a déposé le moindre amendement en faveur du référendum d’initiative citoyenne au niveau local.

En 2008, pour les Municipales à PAU, M. Bayrou et sa liste ont refusé de s’engager à organiser systématiquement toute consultation demandée par 20% des inscrits dans le cadre de la loi du 13.08.2004 ! (Il a obtenu 21,36% au 1er tour avant d’être logiquement battu au second tour.)
M. Bayrou comme les autres voulait juste un chèque en blanc pour 6 ans.. !

En 2008, pas un député centriste n’a déposé le moindre amendement en faveur du référendum d’initiative citoyenne lors de la révision de la Constitution.

M. Bayrou a prouvé par ses actes depuis plus de 30 ans qu’il souhaite que les citoyens soient réduits au silence entre deux scrutins de même niveau, et ne puissent pas reprendre la parole pour DECIDER de ce qui les regarde par référendum d’initiative citoyenne

C’est donc bien pour « exister » et avoir quelques dizaines de milliers de mails pour le Modem que M. Bayrou lance cette pétition.

Comment avoir confiance en quelqu’un qui lance une pétition, MAIS ne demande pas - en même temps - l’instauration du référendum d’initiative citoyenne pour que « sa » pétition – en cas de large succès- débouche sur un référendum.

 www.ric-france.fr


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26 réactions à cet article    


  • Yohan Yohan 8 avril 2013 10:16

    Logiquement, cette proposition de référendum est parfaitement débile, c’est comme si on demandait aux gens « êtes vous pour ou contre la criminalité ». Ceci dit, les français sont assez cons pour voter contre. On vient d’en avoir la preuve en Alsace smiley


    • benbaker 9 avril 2013 04:54

      Ce qui est le plus débile, c’est que les idées développées dans cette « moralisation » de la vie publique ne sont toujours pas appliquées. Et surtout que les députés ne voteront jamais pour (Diviser le nombre de députés par 2, mettre fin au cumul des mandats)


      Si on pouvait voter ce texte « débile », ça nous ferait tous du bien. C’est comme l’endettement excessif de la France, Bayrou a dit en 2007 d’une façon « débile » car évidente qu’il fallait y mettre un terme, il n’a pas eu la majorité.

      Conclusion : faisons en sorte de voter plein de trucs débiles comme ça, on ne s’en portera que mieux...

    • ZEN ZEN 8 avril 2013 10:19

      Tout à fait débile
      Je dirais plutôt : un manteau de Noë


      • Robert GIL ROBERT GIL 8 avril 2013 10:40

        Bayrou ou les autres, c’est tout le syteme qu’il faut changer .Les élections ne s’apparentent plus à une délégation de pouvoir, mais bien à une confiscation.........

        voir : A QUOI SERVENT LES POLITICIENS ?


        • leypanou 8 avril 2013 11:01

          "M. Bayrou a prouvé par ses actes depuis plus de 30 ans qu’il souhaite que les citoyens soient réduits au silence entre deux scrutins de même niveau " et le PS et l’UMP aussi.


          • eric 8 avril 2013 11:06

            Faux, ce n’est pas débile, c’est opportuniste, puisque Harlem Désir demande la même chose.
            En revanche c’est absurde et stigmatisant. Un référendum pour demander si les français sont pour ou contre la malhonnêteté, la corruption et le mensonge ? Ils les soupçonnent d’être pour ?


            • benbaker 9 avril 2013 04:43

              Opportuniste ? Vous n’avez pas suivi la campagne présidentielle je pense. Si Bayrou avait été élu, ce référendum aurait déjà été voté en juin 2012...


              Bayrou fait de la politique, les autres lui piquent ses idées. La moralisation de la vie publique, la règle d’or, la proportionnelle, le grand emprunt européen, le thème de la dette en 2007, il a été précurseur sur tous ces sujets.

              Absurde comme sujet ? Pas vraiment. Le thème « moralisation » n’a pour but que de changer certaines règles qui vont contre (cumul des mandats par ex) Les députés ne voteront jamais pour en tout cas.

            • BA 8 avril 2013 11:40
              Chez Reyl, « des dizaines de personnalités françaises… »

              L’établissement suisse de Cahuzac, Reyl & Cie, a procédé au transfert à Singapour, fin 2009, de plusieurs dizaines d’autres comptes secrets de personnalités françaises de la politique, du sport et du showbiz.

              L’homme qui parle ne veut être ni « cité » ni « identifié ». Banquier en Suisse, sa discrétion est l’assurance de sa tranquillité. Mais ce qu’il sait donne le tournis alors que vient d’éclater la bombe Cahuzac.

              "La banque Reyl, à l’automne 2009, juste avant la date du 1er janvier 2010, à laquelle la Suisse allait devoir appliquer des conventions d’entraide judiciaire internationale avec la France, s’est livrée à de vastes transferts de comptes, entre autres, vers Singapour, assure-t-il. Tout le monde en interne a été mobilisé pour cette opération concernant tous les comptes non déclarés. Parmi eux, il y avait le compte de Jérôme Cahuzac, mais aussi plusieurs dizaines d’autres français. Des personnalités de la politique, du sport et du show-biz. Je connais certains noms… Certains vous surprendraient."

              Fondée par Dominique Reyl, le demi-frère d’Hervé Dreyfus, le gestionnaire de fortune de Cahuzac, Reyl & Cie gère, depuis 1973, de discrètes fortunes qui cherchent à se défiscaliser. En sept ans, depuis 2006, ses fonds sous gestion ont explosé, passant à 6 milliards d’euros.


              Accusé par Mediapart d’être la deuxième voix de la cassette Gonelle, Hervé Dreyfus, depuis décembre dernier, se mure dans le silence. Jérôme Cahuzac avait jusque-là juré à ses proches qu’il ne le connaissait pas, "sauf pour une consultation sur son cuir chevelu". C’était donc faux. Il l’avait rencontré par son frère, Antoine Cahuzac, longtemps en poste à HSBC.


              Gestionnaire de portefeuilles chez Raymond James Asset Management à Paris, Hervé Dreyfus dirigeait ses clients fortunés chez Reyl & Cie et son demi-frère en Suisse lorsqu’ils souhaitaient défiscaliser leurs avoirs. "Cahuzac nous avait juré que Dreyfus, selon lui, était proche de Sarkozy et gérait même les fonds d’un de ses lieutenants", confie un des anciens collaborateurs de l’ex-ministre du Budget.

              Interrogé samedi par le JDD, le lieutenant en question de l’ancien président de la République « dément de façon catégorique »… Reste qu’il reconnaît au passage qu’"Hervé Dreyfus, via sa femme, dont il est aujourd’hui divorcé, a été très proche de Cécilia Attias". Une information confirmée à Genève : "Hervé Dreyfus, qui n’est pas ni un bavard ni un vantard, ne s’est jamais caché d’être un intime deNicolas Sarkozy et de sa première épouse", indique un banquier.


              Rien ne dit qu’une proximité amicale entraîne des placements financiers offshore, mais dans ce milieu où le relationnel compte beaucoup, il y a fort à parier que le carnet d’adresses d’Hervé Dreyfus recoupe en partie celui de l’ancien couple présidentiel. 

              Une autre personnalité de l’UMP, l’ancien sénateur Paul Dubrule, président du conseil de surveillance du groupe Accor et retiré en Suisse depuis 2006, a également eu des comptes dans l’établissement.


              "À ce stade, le juge Van Ruymbeke n’est pas saisi d’une enquête sur Reyl & Cie, mais sur M. Cahuzac. S’il devait découvrir d’autres placements suspects français, il avisera", indique une source judiciaire. "Lors de la perquisition chez Reyl du 22 mars dernier, rien d’autre que les documents liés à M. Cahuzac n’a été saisi", précise-t-on au parquet de Genève.

              Comme une centrale nucléaire ayant perdu son dôme de protection, la lessiveuse Reyl & Cie promet un nuage radioactif pour "plusieurs dizaines" de fortunes françaises.

              http://www.lejdd.fr/Societe/Actualite/Chez-Reyl-des-dizaines-de-personnalites-francaises-600615


              • Hervé Hum Hervé Hum 8 avril 2013 13:36

                Yvan Bachaud,

                C’est marrant vous militez pour le référendum d’initiative citoyenne ou RIC, mais lorsque vous en avez un sous les yeux, vous le dénoncez !!!

                Comment cela ?
                d’abord, qu’est ce que veut dire littéralement le RIC ?

                Que ce sont les citoyens qui prennent l’initiative de faire un référendum !

                Or, le vote blanc est en lui même un RIC, parce qu’il signifie la volonté, l’initiative donc, de la révocation de tous les candidats et derrière eux leurs partis politique, par les citoyens.

                 Ah, mais c’est vrai, le vote blanc n’est pas dans le droit. Seulement cet argument n’est pas celui d’un citoyen qui prend l’initiative de faire la loi,de s’émanciper de la tutelle tutélaire des hommes politiques, mais celui d’un enfant attendant continuellement qu’on lui donne l’autorisation de faire quelque chose.

                « Dites, siou plaît, j’peux moi aussi faire joujou avec la loi soui plaît m’sieur ? »

                Si vous attendez comme vous me l’avez écrit que la classe politique au pouvoir, vote votre émancipation politique, vous pouvez encore attendre longtemps. D’autant que votre article ne donne pas sa confiance envers la seule personnalité politique susceptible de respecter sa parole, à savoir de faire un référendum. Vous dites qu’il ne l’a pas proposé avant, certes, mais c’"est un peu court. En effet, Bayrou et ses partisans n’ont jamais représenté une majorité et ils ont pu choisir d’autres priorités. Perso, je ne préjugerai pas de savoir pourquoi il ne l’a pas fait. Ce qui n’exclue pas que vous ayez raison. Toutefois, j’ai surtout constaté lors de l’interview du journal, qu’il défendait la presse libre contre ceux là même censé la défendre, autrement dit le philosophe et le journaliste. Bref, c’était hallucinant ! Mais au lieu de noter aussi cela, vous criez avec la meute ! Etonant pour quelqu’un qui prétend à la maturité politique. Quand à Mélenchon, eh bien deux hommes politiques qui veulent proposer le RIC cela fait deux vote pour une seule place ? Donc, cela ne fera jamais une majorité d’un mais toujours la minorité des deux, qui ne sont même pas à l’assemblée !

                Alors, de deux choses l’une, soit vous continuez à espérer le bon vouloir de la classe politique, soit vous le lui imposez. Mais pour le lui imposer, il n’existe aucune autre manière que de passer au dessus de tous les partis politiques et cela ne peut être fait que de deux manière. En descendant dans la rue ou en votant blanc dans l’urne.


                • YVAN BACHAUD www.ric-france.fr 9 avril 2013 09:10

                  Comment pouvez-vous appeler à faire confiance à M. BAYROU qui s’est fait élire en 1993 en ayant promis le référendum d’initiative citoyenne et qui Ministre de M. BALLADUR qui lui avait promis le RIC DANS L’ANNEE 93, ne lui a pas rappelé sa promesse de réunir un congrès pour cette réforme ? Le congrès a été réuni en juillet 93 mais pas pour le RIC pour instaurer la Cour de justcie de la République dont 80% des Français avaient dit qu’ils ne voulaient pas (sondage du 19.11.92 Sofres le monde)

                  M. BAYROU comme les autres ne respecte pas ses promesses. Comme les autres il veut pour les élus un chèque en blanc valable 5 ou 6 ans. Cela il l’a PROUVE depuis 1993.

                  Le Modem a , aujourd’hui , 2 ou 3 députés qui n’ont jamais déposé de proposition de loi en faveur du RIC. C’est le minimum que tout député peut faire déposer une proposition de loi. Il peut en déposer autant qu’il veut.
                  °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
                  Il ne peut y avoir de modification de la Constitution que par un vote du Congrès à la majorité des 3/5ème ou pas référendum.
                  Je ne vois pas en quoi le vote blanc pourrais être une solution.
                  Il y a eu # 60% d’abstention pour les européennes cela n’a rien changé. S’il y avait 40% de vote blanc et 20% d’abstention cela ne changerait rien non plus.
                  Il faut comptabiliser les vote blanc à coté des « nuls ». Mais cela ne peut remettre en cause le scrutin, car cela n’aurait AUCUN intérêt pour les citoyens de RE voter avec d’autres candidats par principe moins bons que les premiers puisque pas sélectionnés par le parti au départ.
                  Ce qu’il faut c’est le vote préférentiel pour pouvoir modifier l’ordre des candidats sur la liste de son choix. 
                  Cela existe dans 18 pays sur les 27 de l’Union européenne..pas un parti ne le propose
                  °°°°°°°°°°°°°°°°
                  Il faudra bien sûr descendre dans la rue pour obtenir l’instauration du référendum d’initiative citoyenne dans l’article 3 de la Constitution. Le RIC est souhaité par 82 à 88 % cela fait des manifestants potentiels.. !!!!!!!!!!
                  Une nouvelle association / « Article3 » a été crée le 24 MARS 2013 avec pour UNIQUE revendication l’instauration du RIC en toutes matières dans l’article 3 de la Constitution.

                  Dès que son site sera en ligne Il faudra s’inscrire et au moins signer sa pétition pour l’article 3 modifié.
                  Il ne peut y avoir de confiance envers une classe politique qui réduit le peuple DIT souverain au silence entre deux scrutins de même niveau.

                • Vipère Vipère 8 avril 2013 16:44

                  Bonour à tous

                   

                  « Pour exister » absolument d’accord avec vous Yvand ! après, le référendum passe à la trappe !

                  A croire que l’expression populaire directe représente un danger pour les élus !

                  Pourquoi ? parce que la plupart du temps, ce que veulent les français en matière de décisions politiques, ne correspond pas avec les décisions que veulent appliquer les tenants du Pouvoir !

                  Du concret ! c’est ce que les gens veulent, rien que du concret : des logements, du boulot etc...

                  S’il est un exemple politique récent qui fait ressortir la deconnexion des politiciens d’avec le peuple, c’est le mariage pour tous.

                  Le logement n’était-il pas prioritaire  ? pas pour le Gouvernement à l’évidence ! et les exemples sont à multiplier à l’infini.

                  Quels enseignements peut on retirer des actes de la Présidence comme de la précédante ? que ce ne sont pas leurs priorités à eux, ils sont logés et plutôt bien logés.

                  Que les français aient des difficulés à se loger, ou qu’ils ne soient pas logés du tout est le cadet de leur souci.

                  En déninitive, l’intéret général n’est pas le credo de nos gouvernants.

                  A l’avenir, nous serons nombreux à leur faire un bras d’honneur, symboliquement cela va sans dire. smiley

                   

                   

                   

                   

                   

                   

                   

                   

                   


                  • misol misol 8 avril 2013 17:20

                    Vous citez des choses qui datent de plus de 20 ans..il faut vous recycler mon bon monsieur, car si vous aviez suivi les propositions et le programme de Bayrou de 2002, 2007 et 2012 vous pourriez constater par vous même que nous avons perdu 10 ans ..


                    • Marianne Marianne 8 avril 2013 18:33

                      Absolument vrai Misol, et c’est quand même le comble, alors que F.Bayrou propose un référendum que l’auteur devrait approuver, qu’il a jourours prôné le référendum d’initiative citoyenne, il préfère la jouer sous l’angle de la critique en déplorant que F.Bayrou n’ait pas assez oeuvrer plus tôt pour la mise en place d’un référendum d’initiative populaire.

                      Quelquefois on a l’impression de marcher sur la tête. Quand je vois JL Mélenchon, défendant en général l’initiative populaire, le référendum, la constituante etc. qui est contre un référendum sur la moralisation politique au motif que rien que poser la question jette le discrédit sur tous les élus, qu’il est contre la publication du patrimoine des élus, affirmant dans qu’il n’est « pas un homme public, mais un homme privé avec des activités publiques » ...
                      http://www.lexpress.fr/actualite/politique/jean-luc-melenchon-ne-veut-pas-du-referendum-propose-par-harlem-desir_1238134.html
                      http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/candidats/melenchon-oppose-a-la-publication-du-patrimoine-des-elus-25-03-2012-1922788.php

                      Et Hollande qui esquive le référendum en prétextant que le peuple ne répond pas à la question du référendum mais en profite pour dire son mécontentement en disant « non » au gouvernement qui le propose ... Comment croire que les Français vont dire « non » à un référendum sur la moralisation politique ? N’importe quoi ...

                      Même le philosophe Raphaël Enthoven, qui s’exprimait hier sur France 2, disait être contre un référendum qu’il ne jugeait pas démocratique car on n’est pas l’approbation/refus d’une proposition et non dans le débat.

                      Cela dit je suis parfaitement d’accord avec l’auteur sur la nécessité de ce référendum d’initiative citoyenne et sa critique que ça ne s’est jamais fait malgré les promesses des élus quels que soient leurs camps. Et on voit bien que ce serait plus sain de lancer un tel référendum sur la moralisation politique sur initiative citoyenne que sur celle du gouvernement, ne serait-ce que parce que le vote peut être biaisé si plutôt que répondre à la question de fond du référendum, les électeurs veulent sanctionner celui qui lance le référendum qui en plus, façonne à loisir le texte du référendum, par exemple en atténuant les dispositions pour laisser croire qu’on fait quelque chose sans le faire jusqu’au bout.


                    • YVAN BACHAUD www.ric-france.fr 9 avril 2013 09:26

                      En 2002 M. BAYROU et l’UDF était dans la majorité avec l’UMP. Il pleurait de ne pas être écouté par le UMP. Mais il n’a pas déposé de proposition de loi en faveur du RIC qui LUI aurait permis d’en appeler a l’arbitrage de la population sur ses propositions alternatives.

                      POURTANT J.CHIRAC avait le RIC dans sa profession de foi du second tour 2002 ET comme président du RPR il l’avait promis dans l’année 93. Comment aurait il pu ne pas le faire voter par l’UMP ?

                      En 2008, c’est pas il y 20 ans ! pas un seul amendement d’un député modem en faveur du RIC pour que le peuple puisse reprendre la parole pour décider de ce qui le regarde..
                      En 2011 le 13 avril quand une proposition de loi en faveur du RIC a la Suisse a été déposée à l’A.N pas un député MODEM ne la cosignée et M. Bayrou n’en a pas fait la promotion.

                      Il est prouvé depuis 20 ans que M. BAYROU est un « ennemi du peuple » qui ne souhaite pas que celui-ci puisse exercer la souveraineté nationale grâce au référendum d’initiative citoyenne bien qu’il soit souhaité par 82 à 88% des Français.

                      Merci de dire quels sont les FAITS cités que vous contestez . !



                    • ctadirke 8 avril 2013 17:24

                      Pour qui le connait bien Bayrou n’est pas crédible et conforme à l’image public et privé qu’il veut donner .

                      Par ailleurs Référendum, référendum, référendum

                      Le référendum « démocratique », forcément « démocratique », que vous espérez voir abonder dans votre sens ou intérêt quand vous le réclamez , n’est pas non plus la panacée.

                      Parce que

                      « Ceux qui regardent le vote universel comme une garantie de la bonté des choix se font une illusion complète. » Alexis de Tocqueville

                      Lerreur ne devient pas vérité parce quelle est approuvée par beaucoup” (Gandhi)

                      « Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont forcément raison . » (Un très grand philosophe français, avec au moins une bonne lecture, mort prématurément d’un bête accident de moto).

                      « La démocratie c’est le nom volé d’une idée violée. » Jean-Pierre Martin

                      Etc., etc.

                      Alors à la rigueur , en attendant la sophocratie, oui au référendum, mais pas sans un large et long débat contradictoire préalable grâce à Internet et à la télé et à la radio. Et évidemment avec plusieurs vraies questions utiles, ne serait-ce que pour rentabiliser le coût pour le contribuable. Et des questions claires sans la moindre ambiguïté possible, avec un minimum de participation d’au moins 66 % des inscrits.



                      • YVAN BACHAUD www.ric-france.fr 9 avril 2013 10:06

                        Dans une DÉMOCRATIE digne de ce nom ,Le référendum doit être exclusivement d’ initiative citoyenne.


                         Le Pouvoir en place a le parlement pour faire passer les réformes de son choix. Il doit prendre ses responsabilités et non se décharger de ses responsabilités sur le peuple.

                        EN REVANCHE, celui-ci doit pouvoir intervenir à tout moment pour imposer sa volonté sur telle ou telle loi ou décision de l’exécutif.

                        Le Rassemblement pour l’initiative citoyenne www.ric-france.fr  propose Un seul référendum de proposition par AN avec au maximum 12(?) propositions présélectionnées et sélectionnées par les citoyens.

                        Il prévoir aussi un droit de veto continu sur les lois et décrets NOUVEAUX. Le peuple souverain doit pouvoir intervenir a tout moment. Mais la majorité et son gouvernement doivent pouvoir gouverner sans être harcelés. Cela est très facile à faire coexister avec des modalités inattaquables.. ! Elles sont sur le forum du rassemblement pour l’initiative citoyenne. MAIS peuvent bien sûr être améliorées.

                        Dans un référendum d’initiative citoyenne on ne pose pas des « questions utiles »..
                        On soumet au peuple une proposition de loi ou de décret .
                        OU on demande l’abrogation d’un texte nouveau de loi ou de décret. 

                        Comment peut on exiger 66% de participation pour un référendum d’initiative citoyenne alors que les députés européens qui font des lois qui s’imposent aux députés français sont élus avec 40% de participation ? Et que dans les élections partielles des députés sont élus le plus souvent avec #30% de participation.

                        Il faut prévoir une règle inattaquable. le résultat d’un référendum d’initiative populaire ne pourra être pris en compte que si le pourcentage de OUI dépasse celui du POUVOIR EN PLACE le jours de son élection. Cela colle à la réalité du terrain.
                        Un maire par exemple peut être élu au second tour avec #25% des inscrits dans un quatrangulaire Ou au premier tour avec 50% des inscrits.
                        La majorité PS+ PRG a obtenu 31,65 % des inscrits. En 2002, 2007 la majorité UMP avait fait un score du même ordre.

                        Si on fixe un seuil de participation à 66% pour que le résultat soit pris e compte, il faudra faire 66% de OUI car évidemment les partisan du NON resteront chez eux puisque qu’il nous rien a gagner et TOUT A PERDRE en allant voter NON.
                        Il n’est pas mauvais de réfléchir aux conséquences de ses propositions. D’autant que cela existe en Italie avec un seuil de participation à 50% .

                        Des RIC ayant fait plus de 40% des inscrits on été refusés à cause de cela.

                        Le dernier RIC italien en Juin 2012 a vu trois loi abrogées avec 95% de oui et 57% de participation donc 54% des inscrits pour le OUI
                        Seulement 3% des gens n’ont pas compris que voter NON c’est voter OUI...
                        Alors ne mettons pas de seuil de participation mais demandons - à tous les niveaux territoriaux - que le OUI fasse plus que le pouvoir en place le joiur de son élection.

                        Le résultat sera alors démocratiquement INATTAQUABLES ;;



                      • charlesleter 8 avril 2013 18:23

                        en cette période trouble il est temps de redonner le pouvoir au peuple en introduisant le RIC .Il ne faut pas compter sur les partis et les élus pour simplifier nos institutions mais sur un rassemblement citoyen à créer.Ce que proposent Le modem et les partis politiques c’est du vent .
                        Il faudra aux partisans du RIC faire du bruit pour exister médiatiquement ,actuellement ce message est malheureusement inaudible.
                        courage quand même à yvan.


                        • YVAN BACHAUD www.ric-france.fr 9 avril 2013 10:17

                          Le Front de gauche a le RIC dans son programme 2012 pourra-t-il longtemps lancer des pétitions contre l’ANI par exemple et ne pas mettre le RIC à l’ordre du jour de l’AN ou du sénat pour que les pétitions débouchent sur des référendums ?

                           Il faut interpeller les parlementaires Front de gauche .Des membres du Rassemblement pour l’initiative citoyenne l’ont fait PAS DE REPONSE à ce jour. Mais nous allons relancer, par mail et téléphone.. Il faut aussi les interpeller dans les émissions de radio interactive... PENSEZ-Y ... ?
                          VOILA UN EXTRAIT du programme .Front de gauche. (qui est en ligne bien sûr.)
                          °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

                          L’IMPLICATION POPULAIRE PERMANENTE page 25

                          Nous créerons de nouveaux domaines d’intervention populaire. Le référendum, ou toute autre forme de consultation populaire directe, pourra être initié par voie de pétition réunissant un pourcentage conséquent de la population. (…)

                          L’initiative d’une loi sera ouverte aux citoyennes et aux citoyens, aux organisations syndicales et aux associations.

                          °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°


                        • Francis, agnotologue JL 8 avril 2013 18:35

                          Contrairement à ce que disent les mauvaises langues, Tacite ne ment pas. Bon, en même temps, il est toujours d’accord !


                        • benbaker 9 avril 2013 04:46

                          Je ne conteste pas vos remarques mais je vous trouve un peu dur dans le jugement. Cet article donne le sentiment que vous partez de petites histoires pour en faire une grande conclusion.


                          • Hervé Hum Hervé Hum 9 avril 2013 09:55

                            Bonjour Yvan Bachaud,

                             peu m’importe Bayrou, vous avez raison, il avait qu’à le faire avant, même si on sait comment fonctionne le jeu politique d’un gouvernement. Exit Bayrou comme tous les autres !

                            Reste que pour le vote blanc, je persiste, on ne peut le mélanger avec l’abstention qui consiste à laisser les autres décider pour soi. Donc, 60 % de vote blanc aux européennes ne gène pas vraiment puisque cela veut simplement dire que les gens s’en foutent.

                            Le vote blanc n’a jamais dépassé les 6 % de votes, parce qu’il est machiavéliquement mélangé avec les votes nuls, cela pour faire penser au gens que le vote blanc est nul.

                            Mais il en est ainsi uniquement parce qu’on conditionne les gens à le penser... Et ils le croient benoitement ! 

                            Mais si une campagne autour du vote blanc avait lieu et était sanctionné par un vote de ne serais ce que 30 %, les conséquences seraient différentes car ce taux serait l’expression de la volonté des électeurs. Car, cette différence de % des résultats du vote blanc serait clairement attribué à la volonté de rejet de toute la classe politique et du système des partis, ce que n’est pas l’abstention qui n’exprime pas une volonté, mais un mépris. La différence étant l’acte politique du vote. On peut même associer le vote blanc uniquement à la même revendication, la modification de l’article 3. Bref, se servir du vote blanc comme un RIC imposé. Chose qu’il est impossible de faire avec aucun parti politique.

                            Tant que les gens continuerons à croire que le vote blanc est nul il restera ainsi, mais s’ils se mettent à le considérer comme une arme politique, il le deviendra. Bref, le vote blanc n’attend que la volonté des citoyens de s’en servir.

                            Modifier l’article 3 comme vous le préconisez est aussi une solution et j’y adhère. Donc, faire campagne pour l’article 3 participe de la même volonté que faire campagne pour le vote blanc puisque l’un et l’autre consiste à imposer la voix du citoyen. Alors, la menace du vote blanc est l’arme supplémentaire, voir fatale, pour forcer à modifier l’article 3 de la constitution car encore une fois, l’écart entre le vote blanc traditionnel et le vote blanc obtenu avec un mot d’ordre précis sera obligatoirement attribué à ce mot d’ordre et sonnera donc comme un RIC non légal mais légitime car l’expression de la volonté des citoyens.

                            Enfin, si les instituts de sondages montraient une très forte progression des intentions de votes blancs suite à la campagne pour l’article 3, je serai curieux de la réaction des politiciens...


                            • Hervé Hum Hervé Hum 9 avril 2013 11:24

                              Donc, 60 % de vote blanc aux européennes ne gène pas vraiment puisque cela veut simplement dire que les gens s’en foutent.

                              Oups, c’est un lapsus ! Evidemment, il faut comprendre « abstention » et non « vote blanc ». Comme quoi, j’ai moi même du mal à me sortir de ce conditionnement forçant à la confusion et l’amalgame.

                              Il est temps d’arrêter ce genre de manipulation et de reprendre... L’initiative de la pensée correcte !


                            • YVAN BACHAUD www.ric-france.fr 9 avril 2013 11:38

                              RÉPONSE à Hervé HUM dans son texte pour ne rien oublier

                              °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

                              Bonjour Yvan Bachaud,

                               peu m’importe Bayrou, vous avez raison, il avait qu’à le faire avant, même si on sait comment fonctionne le jeu politique d’un gouvernement. Exit Bayrou comme tous les autres !

                              Y.B. Merci. Il n’a jamais rien FAIT pour le RIC ni comme député ni comme Ministre ; Pas un déput Modem non plus.

                              Reste que pour le vote blanc, je persiste, on ne peut le mélanger avec l’abstention qui consiste à laisser les autres décider pour soi. 

                              Y.B. Le vote blanc consiste également à laisser les autres décider pour soi. ! Où est la diffréence ?

                              Donc, 60 % de vote blanc aux européennes ne gène pas vraiment puisque cela veut simplement dire que les gens s’en foutent.

                              Y.B Vous voulez dire 60% d’abstention je pense. L’abstention veut dire que les gens sont en bonne partie écœurés. car il y a en gros 20% d’abstention disons « structurelle » ! Cela veut donc dire 40% d’écoeurés qui pourraient aller voter blanc s’il était comptabilisé à part.

                              Le vote blanc n’a jamais dépassé les 6 % de votes, parce qu’il est machiavéliquement mélangé avec les votes nuls, cela pour faire penser au gens que le vote blanc est nul.

                              Y.B Le vote blanc ne dépsse pas 6% car les gens préfèrent s’abstenir car le chifrre de l’abstention qui est très élevé est donné et retenu alors que les Blanc et nul on le donne souvent même pas et il est faible et oublier.

                              Mais il en est ainsi uniquement parce qu’on conditionne les gens à le penser... Et ils le croient benoitement ! 

                              Mais si une campagne autour du vote blanc avait lieu et était sanctionné par un vote de ne serais ce que 30 %, les conséquences seraient différentes car ce taux serait l’expression de la volonté des électeurs. 

                              Y.B. Ce serait 30% de gens mécontents de tout et n’importe quoi des gens de droite comme de gauche. L’abstention fait la même chose sauf qu’il y a 15 à 20% d’abstention structurelle à déduire. 30% de Blanc cela donne en gros 50% d’abstention. Quel est l’intérêt pour les citoyens du vote blanc ?

                              Car, cette différence de % des résultats du vote blanc serait clairement attribué à la volonté de rejet de toute la classe politique et du système des partis, ce que n’est pas l’abstention qui n’exprime pas une volonté, mais un mépris.

                              Y.B Vous jouez sur les mots et on prête des intentions a des gens qui voteraient blanc pour des raisons très diverses et opposées.

                               La différence étant l’acte politique du vote. On peut même associer le vote blanc uniquement à la même revendication, la modification de l’article 3.

                              Y.B On ne peut pas donner un sens à un vote blanc., très divers !

                              Quand il n’avait pas de candidat, le Rassemblement pour l’initiative citoyenne a toujours appelé à l’abstention en précisant parce que le vote blanc n’est pas comptabilisé àpart des « nuls ».Il ne peut pour autant dire que les abstentions sont des sympathisants.. !

                               Bref, se servir du vote blanc comme un RIC imposé. Chose qu’il est impossible de faire avec aucun parti politique.

                              Y.B. Il est possible de présenter des candidats disant nous nous présentons pour VOUS donner un bulletin qui sera comptabilisé à part et qui sera LE bulletin blanc du scrutin en question. Cela a été fait déjà mais avec peu de succès.

                              Je crois qu’une loi a commencé à être votée pour que le vote blanc soit comptabilisé à part le vote blanc Elle devrait être adoptée bientôt. Mais ce vote blanc n’aura pas de conséquence sur le scrutin. Je trouve cela logique, car il n’y a aucun intérêt pour les électeurs à revoter.

                              La discussion est ouverte sur le forum du site www.ric-france.fr.

                              Tant que les gens continuerons à croire que le vote blanc est nul il restera ainsi, mais s’ils se mettent à le considérer comme une arme politique, il le deviendra. Bref, le vote blanc n’attend que la volonté des citoyens de s’en servir.

                              Y.B. Je ne comprends pas quel serait l’intérêt d’avoir 30% de Blanc 1% de nuls, 20% d’abstention par rapport 45% d’abstention et 5% de BBlanc et nuls.

                              Merci de m’expliquer ici ou en privé.

                              Modifier l’article 3 comme vous le préconisez est aussi une solution et j’y adhère. Donc, faire campagne pour l’article 3 participe de la même volonté que faire campagne pour le vote blanc puisque l’un et l’autre consiste à imposer la voix du citoyen. 

                              Y.B Je ne réjouis sincèrement que vous soyez pour le RIC en toutes matières y compris constitutionnelle et de ratification des traités Car avec cet outil démocratique et efficace le peuple pourra faire voter TOUTES les lois allant dans le sens de l’intérêt général.

                              .Alors, la menace du vote blanc est l’arme supplémentaire, voir fatale, pour forcer à modifier l’article 3 de la constitution car encore une fois, l’écart entre le vote blanc traditionnel et le vote blanc obtenu avec un mot d’ordre précis sera obligatoirement attribué à ce mot d’ordre et sonnera donc comme un RIC non légal mais légitime car l’expression de la volonté des citoyens.

                              Y.B. Mais il peut y avoir des dizaines d’associations qui appellent à voter blanc et qui pourra comptabiliser les Blanc pour elle ? 

                              Enfin, si les instituts de sondages montraient une très forte progression des intentions de votes blancs suite à la campagne pour l’article 3, je serai curieux de la réaction des politiciens...

                              Y.B. Les politiciens diraient qu’ils n’ont pas assez bien expliqué les mesures qu’ils ont prises ou promettent de prendre, qu’ils ont bien compris le message !!!!! ils nous le font à chaque fois pour l’abstention élevée. . Ils le regrettent et oublient après 2 ou 3 jours ! l’élection passée ils sont tranquilles pendant 5 ou 6ans jusqu’à la prochaine.. 

                              Pour nous en sortir Il faut arracher la modification de l’article 3 instaurant le RIC en toute matière au POUVOIR en place. 

                              Pour cela il faut qu’un groupe parlementaire le mette à l’ordre du jour et il faudra descendre dans la rue pour le soutenir. Les 82 à 88 % des Français qui sont POUR l’obtiendons sans aucun problème s’ils descendent dans la rue..

                              Mais pour le fiare en masse il faut UNE SEULE REVENDICATION c’est pour cela que « Article3 » a été créée sans aucune autre demande et sans étiquette politique.

                              Le site devrait bientot être en ligne On verra le succès de sa pétition et des adhésions.. !

                              Cordialement



                              • Hervé Hum Hervé Hum 9 avril 2013 14:04

                                J’irai faire un tour sur votre forum, en attendant je vais faire une dernière tentative ici de vous faire douter sur l’intérêt du vote blanc.


                                Y.B On ne peut pas donner un sens à un vote blanc., très divers !


                                Non, le vote blanc a un seul sens fondamental, c’est le rejet de tous les candidats présentés pour l’élection. Quelle que soit la motivation de l’électeur, c’est sa décision ultime.

                                Y.B. Je ne comprends pas quel serait l’intérêt d’avoir 30% de Blanc 1% de nuls, 20% d’abstention par rapport 45% d’abstention et 5% de BBlanc et nuls.

                                Merci de m’expliquer ici ou en privé.

                                Je ne cesse pourtant de l’expliquer !

                                Juste en un slogan, « s’abstenir c’est ne pas voter, voter c’est choisir ».

                                Si je choisi blanc, je met du blanc sur chacun, et du noir sur tous

                                L’abstention veut dire suivant le petit Larousse « action de s’abstenir de faire quelque chose » s’abstenir signifie « Se priver volontairement de, renoncer à agir » soit, exactement le contraire de ce que signifie le RIC ! En effet, vous dites « il faut prendre l’initiative » et de l’autre au moment de l’élection qui est un temps d’action vous dites « abstenons nous d’agir » ! C’est ne attitude contradictoire, équivoque, voire, absurde.

                                Donc, l’abstention veut bien dire, ’« je renonce à participer au vote » et en terme politique cela signifie laisser aux autres la décision du choix.


                                A contrario, le vote blanc signifie « le fait de ne voter pour aucun des candidats, ou aucune des propositions dans le cas d’un référendum ». En effet, c’est exactement dire « je n’en veux aucun ». Le vote blanc est un rejet des candidats proposés, mais pour masquer cette vérité, le politicien l’amalgame avec le vote nul et in fine avec l’abstentionnisme pour lui retirer toute sa force et sens. Mais c’est l’abstention qui signifie le fait de laisser le choix aux autres. Sinon, c’est dire que le fait d’agir et de non agir signifient la même chose et auraient le même sens politiques. C’est une escroquerie intellectuelle, une manipulation manifeste et finalement, c’est voler, violer le scrutin car on ne permet pas à l’électeur d’être souverain dans son choix où le fait de ne choisir aucun des candidats proposés, fait partie intégrante de son choix souverain. Seulement les conséquences politiques d’un non choix équivaut à une censure de tout le système en place et donc à une révision constitutionnelle avec mise en place d’une constituante. En effet, l’ensemble des candidats représente l’ensemble des partis avec leurs membres et adhérents, dont le total ne représente qu’une extrême minorité des citoyens français. Autrement dit, nous sommes devant une minorité imposant sa loi à la majorité. Si jusqu’à présent cette règle du jeu était accepté dans son ensemble, le fait que plus de 80 % des citoyens sont pour promouvoir le RIC et que la part des citoyens ne se reconnaissant plus dans le système électoral représente aujourd’hui au moins 1/3 des électeurs, montre qu’aujourd’hui la légitimité démocratique est atteinte. 

                                Ainsi, le vote blanc n’est pas pris en considération par la classe politique car c’est une arme terrible pour elle. Dans le système actuel, si le vote blanc était pris comme non vote pour aucun des candidats proposés, en cas de majorité des votes blancs, cela invaliderai l’élection. Mais plus encore, suivant la logique actuelle, cela invaliderai quasi systématiquement les élections ou alors se contenter d’une majorité relative. Comme je l’ai écrit dans mon article ’« le vote blanc est révolutionnaire », si tous ceux qui ne votent pour aucun des candidats (donc contre) avaient voté blanc au lieu de s’abstenir, l’illégitimité du président Hollande éclaterait au grand jour, au lieu de passer inaperçu. Pourquoi ? Parce que encore et toujours, on peut minorer et ignorer 3 ou 4 % de vote blanc amalgamé avec les votes nuls, mais on ne le peut pas pour 10, 15, 20 % ou encore plus. C’est impossible car il y a un « saut quantique » sr lequel il faudrait obligatoirement s’interroger, surtout si ce saut est dû à une campagne spécifique, donc d’un message clairement défini à qui attribuer ce saut quantique.

                                Tout cela est un vol démocratique qui passe inaperçu des citoyens, autant par manipulation de la classe politique (les loups ne se mangent pas entre eux) et autant par peur des citoyens de devoir affronter un crise politique majeure équivalente à une situation révolutionnaire.


                                Finalement, il s’agit simplement de ne plus se laisser voler son vote, car en s’abstenant vous acceptez ce vol qu’est le vote blanc, en laissant les autres, c’est à dire les politiques, donner un contre sens à un vote qui exprime un choix clair, celui de ne choisir aucun des candidats proposés, donc de les rejeter tous.

                                Et là, nous sommes bien dans l’action révolutionnaire, celle de vouloir voir le citoyen prendre l’initiative politique contre les hommes et partis politiques, ne représentant dans leur ensemble qu’une extrême minorité des citoyens mais occupant tous les rouages de la gouvernance au service d’une caste ploutocratique.

                                Encore, encore et encore, VOTER C’EST CHOISIR et si je n’en met aucun, c’est que je n’en veut aucun.

                                Car, NE PAS CHOISIR C’EST S’ABSTENIR.

                                Cordialement


                                • YVAN BACHAUD www.ric-france.fr 9 avril 2013 16:02

                                  Ce n’est pas de la mauvaise volonté mais vos explications je ne les saisis pas vraiment !

                                  Que le vote Blanc soit plus significatif d’un rejet de tous les candidats, ou des programmes c’est une évidence. Puisque dans l’abstention il y a 15 à20% d’abstention « structurelle » pour la présidentielle et en 30 et 40% pour les législatives.
                                  Je suis et j’ai toujours été pour la reconnaissance du vote blanc comme « l’expression d’un vote » pour les séparer des nuls.Et permettre à ceux qui se font un DEVOIR de voter de pouvoir le faire en étant comptabilisé en séparément des « nuls »
                                  Mais pour moi quels que soit le nombre de blanc cela ne peut amener à revoter car cela n’aurait aucun avantage pour les électeurs et pour l’intérêt général.
                                  Je pense que cela a été voté à l’AN à l’unanimité des présents.. !!! et doit être devant le Sénat et va être adopté bientôt, mais sans conséquence sur le scrutin.
                                  Pour moi la question du vote blanc sera résolue.


                                • Hervé Hum Hervé Hum 9 avril 2013 16:59

                                  Il il y a d’autres développement d’analyse du vote blanc pour comprendre les problèmes qu’il pose. Si je me décide, j’en ferai un article. Cela dit, sur wikipédia les exemples donnés avec d’autres pays en donne une idée.

                                  Mais la question de savoir si le vote blanc est l’expression d’un vote ne se pose pas.Si vous voulez accomplir votre devoir électoral sans exprimer de vote, vous vous contentez de mettre une enveloppe sans bulletin, mais sûrement pas un bulletin blanc.

                                  Mais pour moi quels que soit le nombre de blanc cela ne peut amener à revoter car cela n’aurait aucun avantage pour les électeurs et pour l’intérêt général.

                                  C’est là qu’est le noeud du problème. Le vote blanc oblige à repenser la manière de faire de la politique, chose que les politiciens ne veulent à aucun prix. D’où leur stratégie de noyer sans cesse la question du vote blanc, de le vider de son expression. Tous les partis sont d’accord sur ce point car les leaders politiques voient très bien qu’à terme, la reconnaissance du vote blanc conduirait à leur perte.

                                  C’est pourquoi les politiciens hésitent tant à décompter le vote blanc à part, car c’est le risque d’ouvrir une boite de pandore en ouvrant un projecteur sur l’expression du vote blanc, qui ne serait plus associé au vote nul au sens de nullité pour vice de procédure, ni à l’abstention.

                                  Il faudrait reconnaître qu’un citoyen à le droit de rejeter tous les candidats et qu’il faut le compter à part entière. Bref, pour un politicien c’est une épée de Damoclès sur la tête et la question qui vient de suite, qu’est ce qu’on fait alors ?

                                  On fait le RIC !

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