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Voltaire

Voltaire

Humaniste de ce siècle. La science a longtemps été ma passion, avant de devenir mon métier. Celui-ci a évolué depuis, mais je lui dois quelques enseignements fort utiles : curiosité, raison, un peu de sens commun et point trop de crédulité aveugle. A cela se rajoutent quelques passions sans doute déraisonnables, pour la justice, la bonté, les gens d’esprit, le bon vin et autres égarements, mais nul n’est parfait. Si je n’ai le talent de mon illustre pseudonyme, je tâcherai du moins de ne lui point faire honte, en demeurant aussi honnête que possible.

Tableau de bord

  • Premier article le 05/09/2006
  • Modérateur depuis le 06/10/2006
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Voltaire Voltaire 15 janvier 2013 13:58

    C’est un peu hors sujet, mais vous faites une erreur d’appréciation ici : le stade foetal ne commence qu’après la 8ème semaine, donc s’il y a bien environ 200.000 IVG par an en France, un certian nombre concerne des embryons et non des foetus. Pour votre information, il y a aussi entre 20% et 40% d’avortement spontanés (fausses couches) chez les femmes... (qui est responsable de ce massacre.... ?).

    Ceci mis à part, le texte de l’auteur ne manque pas d’humour, ce qui semblait un peu manquer dans ce débat... Je pense qu’il ne serait pas inutile de regarder comment les choses ont évolués chez nos voisins qui ont autorisés le mariage homosexuel, par exemple en Espagne, pays éminemment catholique. Après moult manifestations, la loi est passée et a été appliquée, et ce sans bouleversement de la famille, des valeurs ou de la société.
    Beaucoup de bruit pour pas grand chose à mon avis.



  • Voltaire Voltaire 3 janvier 2013 12:10

    L’auteur continue sa croisade anti-vaccination sur Agoravox, à raison d’un article par semaine ces derniers temps. Comme il s’agit bien d’une croisade, toute argumentation scientifique est bien évidemment proscrite.

    Pour la petite minorité de lecteurs dont la conviction n’est pas faite, je me permets ici d’apporter quelques lumières sur l’example cité de la vaccination contre la variole aux Philippines au début du 20ème siècle, après passage des Philippines sous responsabilité américaine.

    Contrairement à ce qu’indique l’auteur, la variole, endémique aux Philipinnes depuis très longtemps, faisait au 19ème siècle (sous domination espagnole) plusieurs milliers (voire dizaines de milliers) de morts par an. Ce chiffre a fortement baissé une fois l’effort de vaccination intensive entrepris au début du 20ème, sauf dans les années 1918-19, au plus fort d’une très importante vague épidémique.

    L’auteur suggère que la mortalité due à la variole a fortement augmentée suite à cet effort de vaccination. Mais l’analyse des faits ne confirme pas cette vision (voir notamment l’article de John C. Mc Vail publié dans le British Medical Journal. 1923 January 27 ; 1(3239) : 158–162 « Small-pox and Vaccination in the Philippines »).

     En réalité, cette vaccination s’est heurtée à deux problèmes majeurs : une très forte surestimation du nombre de personnes effectivement vaccinées (souvent d’un facteur 2, faute de personnel qualifié et de rapport exagérés de la part d’autorités locales), et un taux de vaccination effectif faible (entre 25 et 50% d’échec), en raison de la grande difficulté de maintenir la chaine du froid (les vaccins lyophilisés ne formaient qu’un quart des stocks disponibles, et préserver les vaccins « humides » à température froide dans un pays tropical se révélà être un défi majeur). Lorsque les données sont analysées en détail, on découvre que seules environ 7% des personnes effectivement vaccinées furent affectées par la variole, et que les fatalités lors de l’émidémie de 1919 touchèrent surtout les enfants de moins de 4 ans qui n’étaient pas vaccinés.

    Ces difficultés expliquent largement pourquoi il fallut une vingtaine d’années de campagnes de vaccination avant de réduire totalement l’impact de la variole aux Philippines.



  • Voltaire Voltaire 21 décembre 2012 14:04

    Les candidats FdG ont obtenu de très mauvais résultats lors des dernères élections législatives partielles.
    Certes, les partielles sont rarement favorables à la gauche en raison des faible taux de participation, mais on constate que le FdG, comme dans une moindre mesure le FN, n’ont pas du tout profité de la débacle du PS.
    S’il faut se garder de conclusions trop hatives, cela suggère néanmoins que vu la crise actuelle, les électeurs déçus par le PS se tournent plutôt vers une opposition traditionnelle (centre-droite modérée) perçue comme étant mieux à même de gérer l’économie (et donc de créer de l’emploi), même si M Mélanchon conserve personnellement une bonne côte de popularité (mais là aussi attention : F Bayrou demeure très populaire mais ni lui ni surtout son parti n’ont jamais percé en matière de crédibilité).



  • Voltaire Voltaire 21 décembre 2012 13:40

    Bon article, qui témoigne d’une dérive inquiétante (ce type de pratique n’existait pas dans cette entreprise il y a quelques années).

    Après lecture, je me suis rendu sur le site d’offre d’emplois de Sanofi : la plupart des offres sont effectivement pour des stages. Intrinséquement, il est plutôt positif de voir une grande entreprise proposer de telles possibilités d’expérience professionnelle à des étudiants en fin d’étude. Mais deux problèmes se posent :

    - d’abord, étant donné la taille du groupe, le nombre d’offre pour de vrais CDI (les CDD sont trèspeu nombreux) est très faible. Même en tenant compte de la situation économique, cela est inquiétant, car cela signifie un non-remplacement des départs à la retraite et l’absence de développement de la société. Il est néanmoins possible que cela signifie aussi une mauvaise gestion des postes à la DRH (pour ne prendre que cet exemple, les postes en R&D ne sont que très rarement publiés sur les sites des entreprises, simplement parce que les services de R&D préfèrent recruter eux-mêmes et passer eux-mêmes des annonces dans des journaux scientifiques plutôt que de confier cette tâche aux RH, qui ne connaisent pas bien les compétences requises).

    - ensuite, comme l’indique l’auteur, si un certain nombre d’offres de stages proposées sont très claires et correspondent effectivement dans leur profil à des stages de fin d’étude, une proportion non-négligeable correspond effectivement, par leur description, à des emplois réels (que ce soit par leur contenu ou par la fomation requise), ce qui constitue un abus manisfeste.

    Il ne serait pas inutile que les services de l’emploi adressent une mise en garde sévère contre ce type de pratique.



  • Voltaire Voltaire 5 décembre 2012 13:11

    Aucune étude (aucune !) n’indique la plus petite tendance à un accroissement de l’homosexualité chez les enfants de parents homosexuels. La question d’un accrcoissement de la proportion par ce biais ne se pose pas. Si l’on est inquiet du renouvellement de la population, on doit plutôt regarder les conditions sociales, le modèle de société, qui influent le nombre d’enfants par couple à l’échelle globale, et absolument pas l’homosexualité.

    La question de l’adoption par des couples homosexuels d’enfants hors couples est aussi un faux problème. L’adoption international est en voie de disparition. Le parcours du combattant pour un couple hétérosexuel est déjà extrêmement long (et tend vers les 5 années d’attente après agrément). Mis à part cas spéficiques (comme pour des enfants à besoins spécifiques en raison de handicaps), les couples homosexuels ne devraient pas se faire d’illusion : l’adoption d’enfants autre que ceux de leur propre couple sera extrêmement difficile. Donc on ne parle ici que de l’adoption par l’un des deux époux/ses des enfants de l’autre. Ici comme pour toute adoption, une enquête préalable, toujours très poussée, pemet de vérifier que l’intérêt de l’enfant est bien respecté et prioritaire, et que l’environnement familial est équilibré.

    En réalité, le seul problème réel de ce débat, qui n’est pas lié au mariage lui-même, est celui de la procréation médicalement assistée, dans la mesure où les homosexuels ne sont pas stériles (enfin, la plupart), et donc ne présentent pas de condition médicale justifiant un traitement. C’est un débat complexe, et éthique à avoir (en prenant son temps), qui doit être dissocié de celui du mariage qui lui ne pose objectivement pas vraiment de problème. 

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