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Voltaire

Voltaire

Humaniste de ce siècle. La science a longtemps été ma passion, avant de devenir mon métier. Celui-ci a évolué depuis, mais je lui dois quelques enseignements fort utiles : curiosité, raison, un peu de sens commun et point trop de crédulité aveugle. A cela se rajoutent quelques passions sans doute déraisonnables, pour la justice, la bonté, les gens d’esprit, le bon vin et autres égarements, mais nul n’est parfait. Si je n’ai le talent de mon illustre pseudonyme, je tâcherai du moins de ne lui point faire honte, en demeurant aussi honnête que possible.

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  • Premier article le 05/09/2006
  • Modérateur depuis le 06/10/2006
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Voltaire Voltaire 2 mai 2012 17:02

    On avait noté 40% de soutiens à Mélénchon parmis les contributeurs du site, auquels s’ajoutaient environ 17% pour Hollande, un peu plus pour le Pen je crois, et un peu moins de 10% pour l’extrême gauche et les écolos ; les soutiens de Bayrou étaient à 6%, idem pour Sarkozy... bref, très représentatif de l’électorat smiley
    Les commentaires sont toujours très bienveillants ici pour ceux qui ne sont pas dans la ligne majoritaire, même s’ils font des articles argumentés...



  • Voltaire Voltaire 2 mai 2012 10:37

    Si l’on veut résumer ce quinquénat, on peut dire que la politique structurelle du président sortant a été plutôt bonne, mais qu’il a commis des manquements graves sur les valeurs.

    Vous identifiez à juste titre certains des éléments positifs (qu’il faut relativiser, mais acceptons les), auquel je rajouterait le mécanisme d’autoentrepreneurs. Mais les points négatifs ne se limitent pas au problème de l’immigration ou de ses fréquentations, hélas. Come Bayrou l’avait fort bien expliqué, N Sarkozy fonde sa politique sur un système de promotion de l’inégalité (à l’école, dans le travail etc.). Si cela peut fonctionner en période de croissance (ceux qui réussissent tirent les autres), cela devient rapidemment insupportable en période de crise.

    Politiquement, son erreur a aussi été de ne pas laisser son premier ministre gérer les affaires courantes, alors qu’il était infiniment plus compétent que lui sur les sujets intérieurs.

    Globalement, même si son bilan n’est effectivement pas entièrement négatif, la balance est quand même négative. Pas sûr néanmoins que Mme Royal aurait fait beaucoup mieux en bilan...

    Pour la suite, on ne peut que s’interroger : nul doute que Hollande ferait mieux au niveau des valeurs (même si le PS est loin de laver propre comme on le voit dans le Nord ou à Marseilles, et que je n’aime guère l’idée d’un parti ayant tous les pouvoirs), mais sur le plan économique, va t-il prendre le risque d’être impopulaire pour effectuer les réformes nécessaires ?

    Bref, pas très enthousiasmant tout cela.



  • Voltaire Voltaire 30 avril 2012 19:15

    @l’auteur

    Il faut effectivement distinguer le vote « officiel » de Bayrou, qui a nécessairement une dimension politique et doit prendre en compte l’avenir de sa famille politique, et le vote personnel de chacun. Mais les sondages indiquant une victoire assez nette d’Hollande, Bayrou peut se placer dans une perspective d’avenir plus facilement.
    Il faut aussi relativiser avec Sarkozy : l’homme n’a pas vraiment de convictions, ni nationalistes ni sociales ? C’est avant tout un professionnel de la politique, opportuniste, qui va là où le porte ce qu’il pense être nécessaire pour être élu. Son vrai problème est une utilisation abusive du pouvoir à des fins personnelles ou pour ses proches, dérive classique du RPR, mais aussi, on l’a vu à Marseille, de barons socialistes. A ce titre, l’alternance politique est souvent positive, faute d’avoir (dans l’idéal), des gouvernement de coalitions où on ne peut pas faire tout ce que l’on veut à cause de ses alliés...



  • Voltaire Voltaire 30 avril 2012 17:35

    Bon article.

    Pour de nombreux électeurs encore indécis de François Bayrou, la réponse des deux finalistes revêtait effectivement une certaine importance.

    La première remarque que l’on se fait à leur lecture est une déception : ni l’un ni l’autre n’ont pris la peine de vraiment répondre sur le fond au courrier de Bayrou, qui pourtant abordait des sujets importants, ni surtout d’incorporer dans leur projet certaines propositions qui pourtant ne relevaient pas du clivage droite-gauche et étaient compatibles avec les deux finalistes. Ainsi, le produire en France, et le label indiquant la part de production française, mesure pourtant plébiscitée par les électeurs, n’a pas été reprise.

    On se contente donc de « réponses » qui sont en réalité une reprise des propositions initiales des deux candidats sur les sujets abordés par Bayrou. Dommage, une belle opportunité de manquée.

    Sur les 5 thématiques principales abordées, les deux finalistes sont à peu près à égalité.

    Sur l’économie, et le finances publiques, Sarkozy l’emporte. Ses hypothèses de croissances sont un peu plus réalistes que celles de Hollande, il y a un effort de réduction des dépenses publiques (règle d’or), et des propositions potentiellement intéressantes pour l’action de l’Europe.

    Sur l’école et sur la moralisation de la vie publique, Hollande l’emporte. Même si les 60.000 poste de Hollandes ne sont pas tenables, sa philosophie et l’effort prioritaire en direction du primaire sont plus proches de la vision de Bayrou. Sur la moralisation, même si les termes des deux finalistes sont proches, et seront probablement en partie reniés, Sarkozy a démontré par le passé son peu de crédibilité, et il refuse de s’engager sur le cumul de mandat des parlementaires.

    Sur l’Europe enfin, curieusement, Sarkozy l’emporte aussi, grâce à un volontarisme plus affiché et plus de précisions dans les actions à venir, alors qu’ Hollande demeure très vague, même si on peut se poser des questions sur la volonté de Sarkozy de passé outre les accords de Schengen.

    Au total, comme on pouvait s’y attendre, match nul : Sarkozy l’emporte sur le réalisme et le redressement du pays, mais est pénalisé par une éthique défaillante dès que l’on aborde les sujets sociaux ou sociétaux. Force est donc de constater que les réponses des deux finalistes n’avancent pas les électeurs centristes, faute d’avoir eu le courage de faire un véritable pas en direction des propositions de Bayrou.

    A titre personnel, je ne vois donc guère de choix possibles pour Bayrou : Soutenir Hollande ne me semble pas réalisable en l’absence de prise de conscience de la nécessité de réformer l’économie et de redresser les finances publiques, et soutenir Sarkozy est aussi intenable en raison du virage droitier de celui-ci et de son absence d’évolution sur les thèmes sociaux.
    La solution la plus crédible me semble donc être celle de se placer, en cas de victoire d’Hollande, dans l’opposition parlementaire, mais sans appeler à voter Sarkozy (vote blanc à titre personnel). Les divergences à l’UMP lui permettrait de discuter avec ce parti dans l’opposition si la ligne Fillon l’emporte, une fois la page Sarkozy tournée. En cas de victoire (très peu probable) de Sarkozy, Bayrou pourrait discuter avec l’UMP si Alain Jupé est nommé premier ministre et propose une ligne modérée. Je ne vois pas de possibilité de discuter avec une majorité PS-FdG-Verts très à gauche, d’autant que cela rendrait impossible un regroupement de la famille centriste, mais Bayrou pourrait annoncer qu’il votera les lois de moralisation de la vie publique si Hollande tient parole.



  • Voltaire Voltaire 26 avril 2012 16:22

    @ inquiet et peachy

    Bayrou ne peut pas appeler à voter contre Sarkozy ; même s’il le souhaite, ce serait se tirer une balle dans le pieds. Un responsable politique a des responsabilités vis à vis de son parti et de ses électeurs ; la disparition du centre laisserait 10 à 15% de l’électorat orphelin. A partir du moment où Hollande a choisi Mélanchon plutôt que Bayrou, la seul solution pour le centre était de se refonder dans l’opposition. Pour autant, la campagne de Sarkozy constitue un repoussoir pour les humanistes. Donc il me semble que sa seule option est de dire qu’il sera dans l’opposition à Hollande mais qu’à tire personnel, en raison de la campagne de Sarkozy, il votera blanc.

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