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Manuel de Survie

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  • Manuel de Survie Manuel de Survie 8 juin 2009 15:15

    Il y a des politiciens dont le cynisme est connu. Leur partisans voient cela comme une qualité : un sens pragmatique, quelque chose qui ressemble à du réalisme et de l’efficacité. Cela se conçoit. Sans reconnaître le cynisme comme un talent, personne ne va jusqu’à faire de la naïveté une qualité.

    Il y a par ailleurs des politiciens qui tentent de jouer la carte de la vertu, de la conviction, des valeurs. Tant qu’ils s’en tiennent à ce jeu, du moins publiquement, leurs chances de satisfaire leur ambition restent intactes. Mais ils doivent veiller sans cesse à garder la posture, sans jamais laisser percer les signes par lesquels le cynisme ordinaire du politicien se laisse voir.

    Cela implique, à l’occasion, de laisser à l’humour la lourde charge de défendre l’orgueil blessé. Mais ceux qui voient la difficulté de l’exercice comme une pure affaire de contrôle de soi ou de sang froid se trompent. C’est avant tout une question d’organisation. De préparation. De préméditation. C’est parce que tout sens critique a déserté l’organisation et l’entourage de Bayrou qu’il en est venu à préméditer soigneusement l’erreur fatale de sa contre-attaque sans rencontrer les objections tactiques qu’elle méritait.

    La droite s’est attaqué à Bayrou sur le thème : « il est le plus cynique d’entre nous ». Cohn Bendit a choisi au contraire de s’attaquer à des traits de naïveté, en tournant en dérision l’attachement de Bayrou au catholicisme.

    Il ne servait à rien de démentir les propos de l’un, si c’était pour confirmer ceux des autres. Bayrou devra désormais se résigner à ne trouver de soutien que parmi ceux qui connaissent son cynisme, l’un des plus dévorant que l’on puisse rencontrer, ainsi que parmi ceux qui ne veulent pas le voir, de moins en moins nombreux.

    Les ressorts du tremplin présidentiel sont cassés. Tant mieux. L’exercice du pouvoir, qu’il soit de droite ou de gauche, doit être mieux inspiré, ou mieux entouré. Il ne doit en aucun cas être confié à quelqu’un d’aussi malchanceux, d’aussi maladroit, d’aussi seul.



  • Manuel de Survie Manuel de Survie 27 novembre 2007 13:15

    Cavada faisait partie de la commission d’investiture du mouvement. Celle-ci s’occupait de toutes les tractations secrètes et des marchandages divers en vue des municipales. Ceux qui l’avait mis là ont commis une grosse erreur. Elle manifeste leur profonde inaptitude au jeu politique.

    Contre Chirac, on pouvait y survivre. Contre Sarkozy, ce sera plus difficile.



  • Manuel de Survie Manuel de Survie 24 octobre 2007 05:20

    Oui, Franz, c’est déjà beaucoup mieux. Reste un inconvénient : il y a des situations locales très diverses, dont certaines où l’organisation d’un vote est impossible, même si une majorité d’adhérents y est favorable.

    J’ai donc tenté de trouver comment l’élection pourrait s’organiser pour arriver à une représentation plus complète, en permettant à tous les adhérents favorables à cette idée d’être candidats et de voter, même si on s’y oppose localement.

    Dans un commentaire fait le 22/10 sur le blog de Benjamin Sauzay, j’ai commencé à imaginer une autre solution, qui a l’inconvénient principal d’être non géographique. Mais elle est assez robuste. On peut difficilement entraver sa marche :

    http://orangerougevert.hautetfort.com/archive/2007/10/19/ils-ont-bon-dos-les-statuts.html

    La Constituante devrait être proposée au Congrès, à mon avis. Mais s’il n’est pas possible de la mettre à l’ordre du jour et d’obtenir un vote du congrès, il faut tout de suite mettre en route le processus, dès avant la fin du congrès, de sorte que l’initiative soit bien médiatisée. Même dans ces conditions difficiles, on doit s’efforcer d’obtenir un bon taux de participation.



  • Manuel de Survie Manuel de Survie 23 octobre 2007 01:24

    Bien sûr, ciboulette, qu’il y a un gros problème. Pas dans l’idée. Mais dans sa traduction pratique. Nous sommes pour la proportionnelle. Si chaque circonscription législative désigne un représentant, c’est exactement ce qui se passe pour les députés. C’est le contraire de la proportionnelle.

    Il faut bien entendu que nos délégués à la Constituante représentent tous le même nombre d’adhérents du MoDem. C’est d’ailleurs beaucoup plus simple à organiser, et ne nécessite pas l’intervention des anciens candidats aux législatives.

    Il va de soi que cela oblige ceux qui à l’UDF ou à Cap21, ne seraient pas encore adhérents du MoDem à y adhérer, s’ils veulent être représentés dans cette Constituante.

    L’idée n’en est pas moins très bonne. C’est peut-être même la seule façon, pour l’UDF et pour le MoDem, de ne pas se détruire mutuellement.

    C’est d’ailleurs pourquoi il faudra que cette proposition (une fois construite et argumentée) soit faite directement au congrès. Car elle est en réalité une alternative à la fusion immédiate, et au vote des statuts.

    Ce sont les délégués de la Constituante qui négocieront entre les statuts, autrement dit les conditions de la fusion, et qui donneront au mouvement l’organisation particulière dont il a besoin, qui n’est pas celle d’un parti classique.

    C’est la Constituante qui devra tenir lieu, provisoirement, de bureau politique, qui devra avoir des représentants au comité exécutif, et qui devra décider de l’organisation des primaires, si elles n’ont pas eu lieu d’ici là.

    J’ajoute que j’espère que la Constituante sera assez sage pour reconnaître la dualité de culture de notre mouvement. Qu’elle donnera à son aile droite la capacité de conquérir du terrain sur sa droite, et à son aile gauche la capacité de conquérir du terrain sur sa gauche. Pour simplifier beaucoup.

    A mon avis, cela implique d’articuler deux formes de pouvoir, l’une concentrée, apte au jeu politique classique, l’autre plus diffuse, apte à le subvertir, en misant sur la démocratie. Ces deux forces existent dans notre mouvement. Si on ne les articulent pas, elles se détruiront mutuellement.



  • Manuel de Survie Manuel de Survie 18 octobre 2007 20:56

    @misol

    « J’essaie de positiver dans le réalisme et de ne pas voir des magouilles ou la soif du pouvoir partout », dites-vous. J’essaie pour ma part de voir les choses comme elles sont. Il n’y a pas tellement de « soif du pouvoir » (je dirais même, hélas), ni tellement de magouilles. Du moins elles sont si maladroites et désespérées qu’il n’y a pas lieu de les redouter.

    Je suis au MoDem, et pas à l’UDF. Mais ce qui s’y passe m’intéresse. Tout le monde ou presque, à l’UDF, s’est manifesté en faveur de la création du MoDem. Vous le savez bien. Il y a cependant des oppositions très vives, à l’intérieur de l’UDF, sur ce qu’il faut en faire. Certains veulent une fusion. D’autres veulent une confédération dans laquelle chaque fondateur « garderait son identité ». J’entends chez les uns et chez les autres des choses parfaitement contradictoires. Et ils ne se font pas de cadeaux. Jusqu’à se conduire très mal, parfois. Il faut se souvenir de l’accueil fait au discours pourtant raisonnable et en tout cas respectable de Didier Bariani. Il y en a d’autres, toujours à l’UDF, qui trouvent plus sage de commencer par une forme provisoire de confédération, de manière à préparer une fusion sans déperdition ni rupture. Je suis tout-à-fait d’accord avec ceux-là, en particulier parce que je crois que cette option est de nature à rallier tous les autres. Ainsi que Cap21.

    De même, on trouve au MoDem diverses tendances au sujet de cette fusion immédiate. Et tout cela évolue, au gré des discussions. En ce qui me concerne, je suis assez surpris de voir que pendant ce temps, beaucoup d’entre nous sont entièrement occupés à essayer de « positiver », comme vous. Ils sont comme dans un rêve. Ils ne voient pas de contradiction entre vouloir des primaires et désigner des candidats en petit comité. Entre fusionner et ne pas fusionner. Entre adopter les statuts de l’UDF pour le MoDem ou en faire d’autres. Entre faire des alliances et ne faire aucune sorte d’alliance. Entre être contre le cumul des mandats et vouloir cumuler des mandats. Etc. Ils ne verraient pas non plus de contradiction entre Voltaire et Benjamin Sauzay, comme vous.

    Pourtant, si vous voulez servir à quelque chose, il va bien falloir vous décider. Vous n’êtes pas au spectacle. Il va falloir peser les arguments des uns et des autres et juger, par vous même, de ce qu’il faut faire. C’est ce que font Voltaire, Benjamin Sauzay, et les autres, qui servent tous à quelque chose. N’attendez pas que cela vous tombe du ciel. Bayrou l’a dit de manière transparente : il ne sait pas trop quoi faire. Tout ce qu’il sait tient en cette déclaration qu’il y a quelques jours : « Je ne retournerai pas en arrière ». Cela paraissait évident. Pas pour lui, semble-t-il.

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