La quarantaine marié trois enfants élevé à la campagne par des parents "de gauche", formation supérieure en commerce (ecole de management de Lyon), expérience professionnelle d’une dizaine d’année dans l’audit financier à Paris au sein d’un ancien "big-eight" et aujourd’hui "ouvrier polyvalent" dans le batiment
Merci beaucoup d’avoir jeté votre oeil sur mon billet.
Quelques remarques/précisions :
-l’infini au sens où je l’entends dans ce billet étant l’un des postulats qui sous-tend le raisonnement faussé de l’ingénierie financière dans sa modélisation des risques du crédit : infinité de nouveaux souscripteurs par exemple qui permet de toujours repousser le moment où certains devront forcément "passer à la caisse", infini des sources d’obtention de nouveaux crédit de financement et "infini" des sommes jouées etc.
Sinon je suis d’accord avec l’impossibilité de prévoir les comportements "extrèmes" et qui sont moins rares qu’il n’y parait
Vous évoquez l’impossibilité de breveter un algorithme mais apparemment chaque investisseur fait sa cuisine en testant ses recettes sans chercher à gouter celle de son voisin, puisqu’il y a une infinité de possibilités (marchés, produits existants et nouveaux produits etc)
Un brevet est-il pertinent ?
Je n’ai pas évoqué cette problématique dans mon billet
Votre point de vue se défend, au reste indéfini et infini sont deux notions qui inter-agissent :
- l’indéfini que vous évoquez , je le comprends dans le cas qui m’interesse des algorithmes comme l’inconnue qui peut prendre une infinité de valeurs . Ces valeurs peuvent "tendrent" vers une valeur limite qui peut alors éventuellement être simplifiée pour permettre au programme de ne pas tourner "en boucle", la variable devenant invariable (constante)
-l’infini (mathématique et physique) étant par essence quelque chose d’indéfini(ssable), et là on est dans le domaine de la métaphysique et du "divin". L’infiniment petit et l’infiniment grand ne peuvent avoir de réponse scientifique (cf par exemple la théorie du big bang, on pourra toujours diminuer d’une fraction de temps le compte à rebours sans atteindre le moment 0 de l’explosion qui n’est qu’un axiome)
Je ne suis peut-être pas clair car je dois avouer que ma compétence en mathématiques (appliquées à la finance) tend également vers une limite ! (et les mauvais esprits diront zéro !!!)
Je veux, par cet article, interpeler sur le "délire" de modéliser le réel lorsqu’il s’agit de spéculations mettant en jeu des sommes colossales jouées sur des marchés de valeurs virtuelles sans qu’il ne puisse exister ni garanties, ni contrôles.
Et ces contrôles ne peuvent pas être le fait de systèmes d’information, si sophistiqués soient ils.
Et je suis aussi effaré que les polytechniciens et consorts des salles de marché puissent être ainsi "déconnectés du réel". Pourtant leurs compétences pourraient être astucieusement utilisées à d’autres fins, notamment pour plancher sur les grands défis de notre époque.
Mais je peux faire fausse route....
Je crois néanmoins que vous avez compris le sens que je voulais donner à mon article et c’est l’essentiel pour moi.
Bravo à l’auteur , EDL résistance et Zen. Tout est très bien dit..
Mais j’ai bien peur que le chemin qui mène à la reconnaissance du bien fondé d’une démarche "raisonnablement sceptique" en matière du 11/09 ne soit encore très très long et semé d’embuches.