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Argoul

Tableau de bord

  • Premier article le 07/09/2005
  • Modérateur depuis le 21/09/2005
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Argoul Argoul 3 mars 2009 14:10

    1/ L’antisémitisme n’est que le bouc émissaire choisi par les nazis d’hier et certains sectaires religieux aujourd’hui. Notons d’ailleurs que le terme "sémite" englobe à la fois les Juifs et les Arabes, dans son sens 19ème siècle. On sait aujourd’hui que ces distinctions ethniques n’ont guère de sens - que dans l’histoire et la culture, mais pas en biologie ni en "essence" : un Juif français assimilé est, comme un Arabe français assimilé, d’abord et avant tout un "Français" de culture française. Surtout lorsqu’il va à l’étranger : en Chine ou aux Etats-Unis par exemple.

    2/ Ce n’est pas parce que les arguments ont déjà été exposés qu’ils sont - de ce fait - sans intérêt. Il n’y a malheureusement pas que du "neuf" dans la vie...

    3/ Je note non pas un retour AUX années 30 mais un retour aux idées et façons de penser DES ANNEES DE CRISE (1929 fut la plus grande crise économique, sociale, politique et spirituelle depuis 2008).L’irrationnel, l’essentialisme et la haine envers un bouc émissaire redeviennent d’actualité - comme dans les années 30. Vous pouvez mettre "Américains" à la place de Juif, ou "capitalistes", ou "industriels", ou "bourgeois", ou "athées matérialistes", ou "mécréants infidèles", ou ce que vous voulez : le schéma est le même !



  • Argoul Argoul 3 mars 2009 13:59

    Je vous suis à propos de la liberté nouvelle offerte par internet... à condition qu’il reste libre d’accès dans le monde ! Or nous vivons dans des pays privilégiés et une époque privilégiée. La Chine des JO a "filtré" les contenus que le Parti n’aimait pas. A Cuba, en 2009, il n’est pas sûr qu’on ait accès à "tout" internet. Le pistage réclamé par la loi dans les pays démocratiques - dont la France - sous prétexte de pédophilie et autres crimes, peut être en une seconde être affecté à d’autres desseins de contrôle et de fichage.

    Désolé, la "haine de l’autre" est TOUJOURS la solution facile mais radicale aux problèmes sociaux : relisez René Girard et son bouc émissaire ; ou lisez Régis Debray et son Moment Fraternité. Vous y trouverez que l’on ne se soude QUE contre un ennemi, qu’il soit réel (l’étranger aux frontières) ou fantasmé (le Juif pour les Allemands 1930, le capitaliste pour les gauchistes 2009 - ils n’ont qu’une très vague idée de ce qu’est le capitalisme et "un" capitaliste... On peut ajouter le mécréant ou l’Infidèle pour les sectaires religieux de tous bords.)

    La théorie du Complot fait fureur, vous ne regardez pas internet ? J’ai commis plusieurs notes sur le sujet, y compris sur Avox (la paranoïa du 11-septembre, décrypter l’information, Maxime Chattam, etc.).Le Complot règne en maître dans la mythologie politique, particulièrement à gauche, le degré ultime étant atteint chez les écologistes. « On » nous en veut, le monde court à la « catastrophe », le bouc émissaire étant évidemment le-Capitalisme-« ultra »libéral-américain-incarné-par-les-pétroliers-texans-en-la-personne-de-George-W.Bush. 

    S’il y a brouillage, il n’est pas politique, droite et gauche continuent de fonctionner - il n’y a guère que le centre bayroutin qui soit aussi illisible que Beyrouth hier sous les bombes des deux camps. Mais il y a clairement dérive irrationnelle et fantasmatique sur tout l’échiquier. Ce que j’appelle d’un terme englobant les "anarcho-gauchistes" - en bref tous ceux qui ne veulent surtout pas gouverner et se contentent de rester au bord à faire la morale et à critiquer. sont en pointe dans la paranoïa, l’impuissance et le Complot. Les politiciens d’aujourd’hui ont moins de maîtrise sur la loi (Bruxelles), la politique (médias et sondages plus que parti ou groupes parlementaires), le social (régi par la bureaucratie) ou le spirituel (au gré des modes internet et ciné-télé). Ils compensent en se croyant victime d’un Complot (américain, musulman, militariste, tout ce que vous voulez). Ce n’est jamais de leur faute, c’est toujours "à cause".

    Je cite l’extrême-droite à sa place (très marginale aujourd’hui... grâce à Sarkozy d’ailleurs), à propos des "marginaux de l’université, qui confondent politique et population", une référence au négationnisme. Mais les idées racistes sont plus le fait aujourd’hui "en négatif,(...) des ‘minorités visibles’ qui fantasment une quête historique de reconquête d’identité en bricolant les revers sociaux du présent."

    Ce que je crains, ce n’est pas un retour des années 30 - mais un retour des idées et fantasmes analogues à celles qui avaient cours dans les années 30. Pour les mêmes raisons économiques, sociales, politiques, spirituelles.



  • Argoul Argoul 18 février 2009 10:21

    C’est justement parce que je suis allé à l’école républicaine, puis à l’université (ni écoles confessionnelles, ni grandes écoles, vous notez ?) que j’ai acquis cet état d’esprit critique qui est le meilleur des Lumières françaises.
    Votre amalgame sur "tous les services publics" est imbécile, puisque c’est justement parce que je voudrais qu’ils soient meilleurs que je critique leurs insuffisances (je ne dis pas qu’ils ne servent à rien, vous notez ?).
    Quant à l’insulte finale, elle vous déconsidère largement.



  • Argoul Argoul 17 février 2009 14:29

    Peut-être avez-vous lu très vite ? et seulement le début parce que c’était déjà trop long ? Je ne dénigre pas le net, je dénigre la flemme. Etre BIEN informé est un travail, pas un bec ouvert dans le nid confortable où l’on attend tout d’un écran.

    La fin de l’article précise pourtant bien les choses. Les auteurs sociologues du livre auraient-ils raison ?



  • Argoul Argoul 29 janvier 2009 12:27

    J’ai parfaitement compris ce que vous avez dit sur le respect des codes, inculqués dès l’enfance par le respect des parents envers les enfants (contrainte d’exemple). Je l’approuve, je l’ai pratiquée sur les petits. Ce n’est pas une liberté "de nature" mais une éducation. Quelle soit meilleure que la chiourme caporaliste des années PC et de Gaulle, j’en suis persuadé.

    Mais vous avez une tendance à me tirer vers cette interprétation "réac" qui n’est pas la mienne. Vous n’avez donc pas cliqué sur le lien "libertarien" dans la note. je vous le remets : http://argoul.blog.lemonde.fr/2005/09/27/2005_09_is_a_cat_libera/
    Bien que de 2005, cette note distingue le vocabulaire - seule façon de bien parler de la même chose.
    Le libertaire est une déclinaison "cool" et "de moeurs" du libéral classique. Ne confondez donc pas libéral avec ultra-conservateur, comme la gauche imbécile a tendance à le brailler sans réfléchir, par incapacité à arriver au pouvoir présidentiel. D’ailleurs, liberal veut dire social-démocrate dans la politique américaine.

    La dérive du libertaire est cet égoïsme jouisseur et perso que l’on constate dans les affaires aujourd’hui. Ce que je dis donc, dans la note, est que les gens qui font du système un krach planétaire sont nés autour de 68 par des parents imbibés de libertaire. Puisqu’il est interdit d’interdire, chacun fait ce qu’il veut.
    Que des parents conscients et responsables, qui aiment leurs enfants, n’aient pas dérivé ainsi, c’est tant mieux (et probablement la majorité) - mais lisez bien ce que disent les Madoff et Kerviel, ou les banquiers ancrés à leurs bonus, vous y verrez le fric, le fric, la gloire, le fric, et l’histrionisme de mode à la télé "branchée" (où on loue 68) et le moi-je-personnellement de cette Génération (titre d’un livre célèbre sur 68, paru en 1998).

    Je dis donc - dans ce commentaire - qu’il vaut mieux revenir à l’esprit libéral classique des Lumières, le libéralisme de moeurs et la politique des contre-pouvoirs, plutôt que de tout "laisser-faire" comme le prônent les libertariens, version dévoyée des libertaires, eux-mlêmes issus du courant libéral. Encore une fois : pourquoi serait-il "bien" de laisser-faire dans les moeurs et pas dans les affaires ? Le laisser-faire veut bien dire ce qu’il veut dire : qu’AUCUN code ni respect n’existe, que le chacun-pour-soi règne. Si vous prônez le respect, vous ne pouvez pas être ainsi.

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