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Stephen Hawking, le néant, le vide, Dieu

HAWKING

Le cosmologiste Stephen Hawking est mort le 14 mars 2018. Il était né le 8 janvier 1942, exactement 300 ans après la mort de Galilée survenue le 8 janvier 1642. Pour beaucoup de gens, Hawking est devenu l’archétype du physicien contemporain depuis le succès de son livre le plus célèbre, Une brève histoire de temps (1). L’être humain est curieux de ses origines et la cosmologie, science de l’Univers, répond à quelques-uns de ses questionnements fondamentaux. Une brève histoire de temps est une tentative de vulgarisation un peu fourre-tout dans laquelle les trous noirs jouent un rôle central. Cet ouvrage a eu l’immense mérite de donner un coup de pied dans la fourmilière de l’astrophysique, sortant ainsi la propagation d’idées scientifiques de la léthargie dans laquelle elle sommeillait peut-être à la fin du XXème siècle

La vulgarisation des sciences physiques de pointe, de la physique quantique notamment, devient de plus en plus ardue au fur et à mesure du progrès desdites sciences. Pour l’aborder, le lecteur lambda doit se doter d’un vade-mecum minimum où il puisera les éléments lui permettant d’aborder avec sûreté des concepts tels que ceux de temps, d’espace, de vide, de néant, d’énergie, de champs de forces, d’être etc. Viendra une limite où la complexité de la science entravera sa vulgarisation ou, tout au moins, exigera un quotient intellectuel (QI) très élevé de la part des lecteurs. Irions-nous jusqu‘à craindre que seuls certains modules d’intelligence artificielle (IA) augmentant les capacités cognitives de leurs cerveaux biologiques permettront aux humains de pénétrer les dernières arcanes des sciences ?

LE TEMPS

Voyons l’exemple du temps. On connaît la réflexion de Saint Augustin « Qu'est-ce que en effet que le temps ? Qui saurait en donner avec aisance et brièveté une explication ? ... Si personne ne me pose la question, je le sais ; si quelqu'un pose la question et que je veuille expliquer, je ne sais plus »(2). L’évêque d’Hippone (Algérie) écrivait ces lignes il y a 16 siècles. Sommes-nous plus avancés aujourd’hui dans la définition ontologique du temps ?

Dans ce qui suit, nous allons limiter nos réflexions au néant et au vide, sans prétention scientifique aucune. Il s’agir seulement de spéculations gratuites destinées à faire travailler nos cerveaux et nos méninges (Brainstorming ou brain teasing, diraient des anglophones familiers des think tanks).

Lorsque l’enfant découvre progressivement la Nature, il lui vient des questions sur le sens de la vie et de l’Univers. Evidemment, tous les enfants n’apprennent pas dans le même livre et ne reçoivent pas les mêmes réponses de la part des adultes auxquels ils s’adressent en toute confiance. Lorsque, vers trois ans, le petit musulman du bled ou le petit catholique breton s’enquièrent de la mort auprès de leurs grand-mères, ils recueillent de ces dernières des explications bien différentes de celles que les enfants des bobos parisiens reçoivent de leurs parents plus férus de Nietzsche, de Cioran et du Centre Pompidou que de l’Evangile, du Coran et du Père Lachaise. Quelques années plus tard, le petit humain s’aventure plus loin dans la métaphysique jusqu’à, pour certains et à leur manière, se demandent « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? » (3) ce qui équivaut à se demander « Qu’y aurait-il s’il n’y avait rien ? ». Personnellement, je pense que cette question n’est pas sans risque chez un être dont le cerveau, en plein développement de ses connexions synaptiques, se trouve encore loin d’avoir achevé une structure lui procurant une stabilité mentale suffisante pour admettre sans déconvenue qu’il est des questions fondamentales sans réponse. En effet, le gouffre infini surgissant des questions éternelles de l’être humain peut désarçonner un esprit fragile (4) de la même façon que le porno et la pédophilie chamboulent les enfants. C’est peut-être la raison pour laquelle certains, à l’instar d’Auguste Comte, préfèrent ne pas s’interroger sur le pourquoi des choses. 

LE NEANT 

« Rien » c’est le néant, absence de tout, de quoi que ce soit : pensées, matière, énergie ou, plus généralement "chose". Nous traitons ici du néant physique et non point du néant que tel ou tel philosophe pourrait le concevoir autour du non-être ou du nihilisme par exemple. Dans l’Etre et le Néant, Sartre déclare « L’homme est l’être par qui le néant vient au monde » (5). Nous ne nous intéressons pas ici à ce néant sartrien. Si le néant existait, nous ne serions pas là pour y penser car y penser c’est le détruire. Si le néant n’est pas ici, il ne se trouve nulle part ailleurs car où s’arrêterait sa frontière ? Le néant n’est pas morcelable : il règne partout ou nulle part. N’étant pas un contenu, il ne requiert aucun contenant. L’espace annihile-t-il le néant. Est-il rien ou quelque chose ? En fait, pourrait-il être autre chose que rien, à l’image de l’ inidentifiable mouvement galiléen (6) ?

 

Existe-t-il des masses

Inaccessibles aux sens

Comme le vide d’espace

L’est à l’intelligence ?

Existe-t-il, enfin,

Des choses qui n’en sont pas,

Situées à des confins

Où l’Homme ne pense pas ?

 

Il n’est point nécessaire de connaître l’espace-temps de Minkowski (7) pour se poser la question suivante, apparemment très simple : conçoit-on plus facilement un espace sans temps, donc limité à 3 dimensions de longueur, qu’un temps sans espace ? Dans un espace sans temps, il n’y a ni passé, ni futur. Cependant, y a-t-il un présent ? Dans l’Exode, Dieu dit à Moïse « Je suis celui qui suis » (Chapitre 3, verset 14) reléguant ainsi les has been et autres no future aux oubliettes d’un autre monde.

Admettons-nous plus facilement que quelque chose puisse émerger du néant que l’inverse ? Et, en supposant qu’un non-néant disparaisse pour laisser place au néant, où vont se perdre les cendres du disparu ? Il n’est point de jardin du souvenir après le néant.

Il existe cependant des choses que même le néant ne peut éliminer, qui n’ont même pas besoin d’être pensées pour exister, d’être consignées pour ne pas s’évanouir. Ce sont, par exemple, les nombres transcendants tels que le nombre Pi (3,13159...) ou, base des logarithmes népériens, le nombre e (2,71828...). L’identité d’Euler les réunit en un somptueux bouquet (voyez la note 8 si vous êtes un peu matheux). Quoi qu’il advienne, ces êtres mathématiques ne peuvent disparaître, contrairement à nos photos de famille ou aux données historiques comme, par exemple, la relation entre la Révolution française et 1789 qui nécessite un support mémoriel quelconque pour ne pas être oubliées. Ces êtres éternels dont l’existence ne doit rien à la pensée – même à celle de Dieu, à mon humble avis, en supposant que Dieu pense - suffisent-ils pour affirmer que le néant n’a jamais existé et n’existera jamais puisqu’ils sont là de toute façon ? En d’autres termes, sont-ils incompatibles ou, au contraire, strictement indépendants ? Ne se cache-t-il pas quelque mystère insondable derrière ces affaires-là ?

Où se placent les idées ? Platon a voulu y répondre. Il distingue le monde sensible (perçu par les sens) du monde invisible, celui des idées, accessible à l’âme seule. Les choses du monde sensible, essentiellement éphémères, proviennent de celles, éternelles et immuables, du monde invisible, le seul qui soit vrai. Lorsque Jean écrit « Le Verbe s'est fait chair » (Jn 1, 14), faut-il penser que le Verbe, issu du monde invisible, s’est matérialisé au sein du monde sensible ? On peut estimer que la Joconde est belle mais son image périra un jour alors que l’idée de Beauté d’où découle justement que nous la jugeons belle reste inaltérable à jamais. Les idées ne sont pas des nombres. Leur existence rend-t-elle aussi impossible celle du néant ?

Nous pourrions également examiner la place des allégories issues de diverses abstractions. L’idée de Justice précède l’allégorie de la femme aux yeux bandés. Quant à savoir si les idées existent en-soi dans un monde où l’esprit humain vient les chercher sur des étagères ou si, au contraire, l’esprit humain les crée en y pensant voire si ce qui ne peut être pensé ne peut exister, je vous laisse le soin d’y réfléchir en restant, si possible, hors de toute idéologie car le tentation est grande de combler les béances de l’ignorance à grand renfort d’idéologie.

LE VIDE

Le vide n’est pas le néant et semble infiniment plus abordable pour l’esprit que ce dernier. Le vide est souvent associé à un contenant qui ne contient pas le contenu qu’il est destiné à contenir ( tonneau vide, château d’eau d’eau vide, tête vide etc). Regretter de ne pas pouvoir prendre un petit dernier pour la route parce que la bouteille de Cognac est vide n’est pas très rigoureux. En effet, le cadavre contient de l’air, des vapeurs d’alcool, de la lumière, des ondes électromagnétiques. Des rayons et des particules cosmiques (comme des neutrinos ) peuvent le traverser. Difficile de ne pas mentionner le radiomètre de Crookes ici. 

Des machines industrielles les plus sophistiquées permettent d’obtenir un vide maximum où subsistent encore plusieurs centaines de milliers de molécules par centimètre cube. Dans le milieu interstellaire, la densité peut ne pas dépasser un atome par centimètre cube. Si notre esprit nous permet de concevoir le vide absolu, rien ne permet actuellement de l’observer ou de l’obtenir. Restons modestes : une très grosse majorité de l’Univers nous est encore mystérieuse (9).

Contrairement au néant, « le vide de quelque chose » est techniquement obtenable : on peut se donner des oasis spécifiques. Ainsi, si vous vous dites électrosensible, vous pouvez vous isoler dans une cage de Faraday (10). Des isolants acoustiques vous permettront de construire une chambre sourde pour de très brefs séjours.

Enfin, retenons que le vide tient une place importante dans l’épistémologie. Les expériences auxquelles il a donné lieu, souvent associées à la notion de pression, vont souvent contre des idées préconçues ou des observations mal interprétées comme c’est le cas des hémisphères de Magdebourg, du tonneau de Pascal et du baromètre de Toricelli.

Tout ce qui précède ne poursuit qu’un but : préparer le cerveau à pénétrer dans le monde quantique où le vide revêt une importance fondamentale. Comme nous l’avons laissé entendre plus haut, il ne faut pas hésiter à spéculer sans complexe lorsqu’on cherche à savoir. Einstein a pu découvrir les relativités restreinte et générale grâce à ses expériences de pensée. Cependant, malgré son génie, il ne lui fut jamais facile d’admettre l’aspect probabiliste de la nouvelle physique de l’infiniment petit.

Chacun reste libre de se livrer aux expériences de pensée de son choix. S’il vous reste quelques souvenirs de la théorie des ensembles, imaginez l’ensemble vide c’est-à-dire celui qui ne contient rien. Il est généralement représenté pat un zéro barré. Si vous jetez dans cet être mathématique vide une poignée de nombres, les uns positifs (par exemple, des +1 ), les autres négatifs ( des -1) dont la somme totale vaut zéro, considérez-vous que l’ensemble est encore vide ? Tout en restant vide, cette présence de nombres virtuels dont la somme est nulle ne peut-elle pas lui conférer de nouvelles propriétés ? La physique quantique nous enseigne (devrions-nous encore dire « postule » ? ) que le vide quantique n’est pas vide. En fait, il est occupé par un champ d’énergie du vide né après le Big Bang : le champ de Higgs. Sans vouloir entrer dans les détails (11), mentionnons que les fluctuations de cette énergie font apparaître des particules virtuelles inobservables d’une durée de vie extrêmement brève. Des couples virtuels « particules/antiparticules » comme électron/positron peuvent en surgir (à l’image des -1 et des +1). Rappelons que le boson de Higgs constitue la charpente de la matière. En 2012, son identification avec une certitude très élevée (12) a renforcé la pertinence du Modèle Standard de la physique des particules.

DIEU, LA SCIENCE, LA PHILOSOPHIE et LA THEOLOGIE

Pour terminer, rendons un dernier hommage à Stephen Hawking. Selon ses médecins, son espérance de vie ne devait pas excéder trois ou quatre années lorsqu’ils lui trouvèrent la maladie de Charcot alors qu’il avait 21 ans. En réalité, il survécut 55 ans à ce sombre diagnostic. Son corps malade dut s’incliner devant son esprit même si ce dernier devait perdre le précieux outil de la parole à l’âge de 33 ans. La volonté de savoir des génies comme Hawking leur confère une force spirituelle capable de franchir des obstacles physiologiques devant lesquels le seul instinct de conservation capitulerait. Hawking a somatisé son appétit scientifique en repoussant son ultime échéance de cinq décennies fécondes.

Cependant et selon l’avis de nombreux experts, Stephen Hawking commit un pas de clerc en publiant Y a-t-il un grand architecte dans l'univers ? (13). Beaucoup ont du mal à s’expliquer comment il a pu se fourvoyer dans cette affaire ; d’autres subodorent qu’on l’y fourvoya pour réaliser une juteuse opération de marketing. De fait, en écrivant « il n'est pas nécessaire d'invoquer Dieu pour activer l'univers » il crée le buzz vendeur. On se souvient que Pierre-Simon de Laplace aurait répondu à une question de Bonaparte qu’il n’avait pas eu besoin de l’hypothèse de Dieu pour rédiger son Exposition du système du monde. Quelques décennies plus tôt, le déiste Voltaire déclarait « L'univers m'embarrasse, et je ne puis songer que cette horloge existe et n'ait pas d’horloger ». Hawking se mouille encore plus lorsqu’il écrit : « En raison de la loi de la gravité, l'univers peut se créer de lui-même, à partir de rien » ce qui n’est pas moins obscurantiste qu’une déclaration créationniste. Au XXIème siècle, on a appris qu’il est imprudent d’entremêler sciences et religion au sein d’un ouvrage à vocation scientifique ou théologique. Malgré tout, certains savants se sont risqués à parler de « particule de Dieu » au sujet du boson de Higgs et, dans Une brève histoire de temps, Hawking écrit « Si nous trouvons la réponse à cette question, ce sera le triomphe ultime de la raison humaine - à ce moment, nous connaîtrons la pensée de Dieu ». Question intéressante : l’intelligence artificielle connaîtra-t-elle un jour la pensée de l’Homme ?

Force est donc de constater que le génie scientifique Hawking, par ailleurs membre de l’Académie pontificales des sciences, ne parvint pas à résister à la tentation métaphysique. Dans le monde chrétien du moyen-âge, la scolastique tenait sa place au sein d’un continuum rassemblant la théologie chrétienne, la philosophie grecque et la physique aristotélicienne. Pour l’Histoire, rappelons que la civilisation musulmane ne fut pas étrangère à la pénétration de la philosophie d’Aristote en Occident. Les trois disciplines se séparèrent à la Renaissance : la physique grecque n’expliquait pas les nouvelles découvertes scientifiques. Science, théologie et philosophie seront-elles appelées à converger un jour dans une ultime contraction rendue nécessaire par un désarroi de l’esprit humain pris à ses propres pièges ? 

 

 

 (1) Paru aux Etas-Unis en 1988, traduction française en 1989

(2) Saint Augustin, Confessions, XI, 14, 17

(3) Question posée par l’Allemand Gottfried Wilhelm Leibniz (1646/1716). Philosophe, mathématicien, diplomate etc. Inventeur des calculs différentiel et intégral. Considéré comme l’un des génies de l’humanité.

(4) « Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie » Blaise Pascal

(5) Cité par André Comte-Sponville dans son Dictionnaire Philosophique, PUF 2001.

(6) « Le mouvement est comme rien » Galilée

(7) Physicien et mathématicien russe Hermann Minkowski (1864 / 1909 ), père de l’espace-temps à 4 dimensions dont la quatrième est le temps multiplié par la vitesse de la lumière pour rester homogène avec les 3 autres.

(8) e i π - 1= 0 ( i nombtre complexe, i2 = - 1 )

(9) Energie et matière dites “ noires “

(10) Volume limité par une enveloppe métallique ( cuivre, alu...) qui le rend imperméable aux ondes électromagnétiques. De la même façon, le plomb arrête des rayons X.

(11) En espérant toutefois que cet article incitera des lecteurs à « creuser » le sujet eux-mêmes

(12) Expérience conduite à Genève dans l’accélérateur de particules (LHC) du CERN

(13) Traduction française, Editions Odile Jacob, février 2011


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59 réactions à cet article    


  • Bernard Dugué Bernard Dugué 29 mars 2018 09:25

    Article intéressant

    Le génie de Hawking réside aussi dans son aspiration à lire les mathématiques à la manière d’un gnostique pour y trouver les lois du mystère...... à moins qu’il ne s’agisse du mystère des lois. 

    • NAMASTE 30 mars 2018 18:25

      @Bernard Dugué


      Merci de votre encouragement qui, venant de vous, me flatte et m’encourage

    • Hecetuye howahkan 29 mars 2018 09:47

      Salut, il est étonnant de voir tous ces pseudo génies comparés à l’état de la civilisation terrestre , ce désastre mental hallucinant, la planète entière est en souffrance suicidaire et ça trouve le moyen de continuer à faire le kéké.....car au vu de deux mythes, celui de la compétition et celui du meilleur, ces génies ont le pouvoir. car ils sont nécessairement partout et tout le temps, sauf si ces deux mythes sont faux et que le génie n’existe pas, il n’y aurait alors que des gens ordinaires dont certains abusant d’un petit talent qui n’est pas le leur en profiteraient pour piquer un maximum de pognon et de pouvoir pour avoir une vie terrestre luxueuse, espérant ainsi oublier la fin qui rode, la mort......si nous suivions les soi disant crétins ou devenions en fait tous des crétins comparés à ces pseudo génies qui nous entraînent dans leur suicide du à la souffrance intense de leurs vie riche et misérable ,peut être l’humanité peut alors s’en tirer, car la science ne le sait pas mais elle n’a aucune clé au delà de ce qui est mesurable, et encore qu’a t’elle pu mesurer du mesurable ? elle n’en a strictement aucune idée...elle n’en a jamais eu et n’en aura jamais de vraies clés...il ne suffit pas d’espérer et de dire pour que cela soit un fait...

      la science , nouvelle religion de certains, est un outil a utiliser dans les domaines pratiques...au niveau de sa fonction c’est à ranger dans la catégorie des... ?? marteaux par exemple ..mais le marteau se voit en dieu....ça ne mange pas de pain, les mots n’ont pas a être vrai..

      comment le mesurable pourrait t’il toucher ce qui n’est pas mesurable et qui est la qualité de L’Origine car il ne peut en être autrement dit sans arrêt une simple logique utilisée à bon escient, de plus cette Origine ne peut avoir ni début, ni fin...et bien sur la pensée humaine comme son sous produit la science, pensée et science qui sont finis, ne peut rien saisir de cela ..

      Hawkings comme une majorité d’humains était-est un fuitiste désespéré , point de salut si nous n’allons pas dans les étoiles disait t’il....que fuyait il ? que fuyons nous ? que fuyez vous ? j’ai des réponses nettes mais c’est à chacun de les trouver par et pour soi même..aide toi et le ciel t’aidera...car personne ne peut manger pour un autre...

      diem perdidi !!! tu l’as dit bouffi ...


      • Hecetuye howahkan 29 mars 2018 09:56

        @Hecetuye howahkan

        car le chemin de cette connaissance cumulative dont il est question dans l’allégorie hermétique de Adam et de Eve, est aussi en même temps le chemin de l’ignorance...comprenne qui pourra..

        respects et robustesse...mais aussi Beati pauperes spiritu, spiritu voulant aussi dire, voir le gaffiot , suffisance, arrogance , orgueil etc, ce qui change radicalement le sens qui nous fut imposé...le mensonge et la forfaiture sont en fait partout, la bave de celui qui veut le pouvoir éclabousse presque tout..

        heureux ceux qui ne sont pas suffisant, arrogant, orgueilleux ...


      • Hecetuye howahkan 29 mars 2018 10:04

        @Hecetuye howahkan

        bien sur tout ce qui est dit précédemment implique que la pensée n’est pas notre seule capacité...mais depuis quelques millénaires la noirceur gagne sur la lumière et nous avons perdu l’usage de ces autres capacités...qui ne sont pas notre bien sur...au delà de la pensée « moi je » sait ce qu’il est réellement et reste à sa place...


      • Decouz 29 mars 2018 11:28

        Eternité-perpétuité-temps trois « manières »
        Temps, espace, matière (ou quantité) , forme, vie, ces « choses », catégories, se balancent, se contraignent les unes les autres.
        L’Architecte, Dieu, le Principe expliquent ils ? Non le mystère demeure, Dieu demeure caché à lui même, encore plus dans la création, il crée pour se révéler à lui-même, pour voir sa beauté cachée (selon l’islam) mais il demeure inconnu, « Les dieux aiment le secret » (upanishad), le secret implique la distance, l’étrangeté, le voyage, Dieu aime se surprendre, s’admirer, se glorifier.
        Comprendre le temps : avoir une théorie, reflet dans le langage, de ce qu’est le temps, maitriser le temps tout en le comptant comme une donnée irrémédiable, devenir le temps, devenir Dieu, l’objet des initiations.
        Le temps, c’est « mon » temps, en tant qu’ego, le temps me constitue d’une manière à laquelle je ne peux échapper, si ce n’est en échappant à mon ego. Dans la religion même, le paradis ou l’enfer ne sont que des perpétuités, ils n’échappent pas au temps, le noyau individuel subsiste, d’une manière plus élargie (paradis) ou plus contrainte (enfer).


        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 29 mars 2018 14:40

          Je ME pense, donc je suis. Le reste,...L’important n’est pas de savoir si Dieu existe. Mais que l’idée de Dieu est indispensable à l’architecture du monde.


          • Enabomber Enabomber 2 avril 2018 05:05

            @Mélusine ou la Robe de Saphir.
            Ah bon ? Alors les bonobos et les phasmes ne sont pas de ce monde, eux qui vivent sans vot’ machin ?


          • _bakounine 29 mars 2018 16:26

            Tout esprit un tant soit peu sensé se rend compte de l’inutilité et de la futilité du principe fumeux de Dieu, au même titre que l’idée du Père Noël est ridicule. La plupart des croyants eux mêmes n’y croient sans doute pas vraiment, s’ils ont plus de trois neurones connectés. Ils s’attachent plus à l’appartenance sociale, à la tribu qu’ils forment entre eux, qu’a cette idée abracadabrantesque et à l’interprétation sérieuse de mythes et légendes qui datent de dizaines de siècles.


            J’ose vraiment espérer que d’ici quelques temps, et le plus tôt sera le mieux, on abordera dans l’instruction des jeunes génération les mythes religieux, leur genèse, leur faiblesse, leur nature purement humaine et l’inculcation de l’évidence : jusqu’à preuve du contraire, aucun Dieu n’a jamais existé, n’existe ou n’a aucune foutue chance d’exister, pas plus qu’il ne soit nécessaire qu’il existe, quel que soit les sensibilités et les préférences de chacun. Bref, une instruction athéiste obligatoire pour se débarrasser de ces concepts foireux une bonne foi pour toute.

            • Pascal L 29 mars 2018 17:39

              @_bakounine
              Bienvenu dans le monde de la pensée totalitaire. Pourquoi voulez-vous imposer ce que vous ne pouvez pas démontrer ? D’habitude, on enseigne dans les sciences ce qui peut se démontrer ou au plus les théories qui correspondent le plus à ce que l’on mesure. Personne n’enseigne l’inexistence du mouton à 1000 pattes ou de la théière de Russell. Dieu ne se mesure pas, c’est un fait. Donc nous n’avons rien de concret à enseigner en sciences. Pour éliminer complètement cette idée de Dieu, il faudrait pouvoir réfuter les dizaines ou centaines de milliers de témoignages de personnes affirmant l’avoir rencontré. Le travail sur les témoignages est la base du travail des historiens qui recherchent des quasi-certitudes en recoupant des informations d’origines diverses. Vous n’étiez pas au sacre de Charlemagne en 800, mais selon les témoignages, vous pensez que cet événement a bien eu lieu. La méthode historique peut donc être utilisée pour se faire une idée de l’existence de Dieu.


              Méfiez-vous, beaucoup de ceux qui ont voulu utiliser cette technique sont devenus chrétiens. Allez voir le film « Jésus l’enquête » pour vous faire une idée du problème.

            • Pascal L 29 mars 2018 19:50

              @Alcyon
              Si j’en juga par votre agressivité, il me semble qu’il y a des blessures qui ne se sont pas refermées...


              Je vous parle d’approche scientifique et vous me répondez par une accusation d’obscurantisme. Avez-vous vraiment pris le temps d’étudier la question ?

              Le mysticisme est un besoin de notre société. Vous n’enseignez rien et les jeunes qui ne savent rien mais qui en veulent vont vers l’islam parce qu’ils crient plus fort que les autres. Selon une étude récente, plus d’un quart de notre jeunesse se revendique du Christianisme, ce qui n’est pas rien et ce chiffre n’est pas aussi élevé pour les générations précédentes. Les Chrétiens représentent le premier groupe d’opinion en France, même si on se limite à ceux qui ont une pratique régulière. C’est bien plus que les adhérents de n’importe quel parti politique.
               
              La religion est considérée en France comme une opinion comme les autres et qui est donc protégée par la constitution au même titre que votre athéisme. Ne comptez donc pas sur moi pour me taire, surtout quand vous revendiquez cet athéisme.

            • Pascal L 30 mars 2018 16:30

              @Alcyon

              « alors j’invoque la mienne pour te dire que tu me fais chier » il n’y a pas de problèmes là-dessus. Vous dites que les tenants des monothéismes sont égocentriques mais les mots que vous employez laissent penser que l’égocentrisme n’est pas là où vous le placez. Vous semblez surtout avoir du mal à accepter que votre pensée ne soit pas partagée par le reste de l’univers.

              « et que ta propagande va à l’encontre de la laïcité en France » La laïcité, quel concept mal connu des français... 
              La Laïcité est une notion introduite par la déclaration des droits de l’homme du 26 août 1789 repris dans le préambule de la constitution du 4 octobre 1958. Elle est réaffirmée dans son article 2 : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. » 
              Il s’agit donc d’un principe d’égalité et non d’un principe de ségrégation comme vous semblez le penser.

              « Et n’insulte pas la science en lui prêtant un discours qu’elle n’a pas » J’ai d’autant plus de mal à insulter la science que je suis un scientifique. Je viens des sciences dures, mais je reconnais à l’histoire et aux autres sciences humaines le droit d’utiliser une méthode scientifique pour acquérir des certitudes en l’absence de preuves, ce qui est le cas la plupart du temps. La théologie peut parfaitement s’étudier avec les mêmes méthodes. Les exégètes scientifiques font un travail considérable en rapprochant les différentes disciplines (histoire hors livres religieux, linguistique, philologie, archéologie...) Ces disciplines se pratiquent depuis plus de 4 siècles pour le Christianisme et un siècle environ pour l’islam et ont donné lieu à d’innombrables thèses de doctorat que vous devriez lire. Une thèse de doctorat implique forcément une validation par d’autres universitaires, ce qui fait que l’on ne peut pas y écrire n’importe quoi.

              « Quand vous serez d’accord sur ce qu’est dieu, elle pourra tenter de répondre oui ou non sur son existence » Le Dieu sur lequel on pourrait se mettre d’accord ne peut être qu’une invention humaine. Si Dieu existe, il ne peut pas être constitué d’atomes, sinon son existence ne pourrait qu’être postérieure au Big-Bang. Si Dieu ne se manifestait pas, nous pourrions postuler sur son inexistence sans difficulté, mais c’est là qu’il y a un problème. Selon les témoignages, Dieu n’arrête pas de se manifester à l’humanité, mais il ne dit pas grand chose de lui. Il ne cesse de rappeler par contre que nous serons face à lui après notre mort et que nous le connaîtrons complètement à ce moment là. Notre connaissance actuelle est parcellaire et nous ne pouvons l’enrichir qu’en croisant la multitude des témoignages. Après tout, cette méconnaissance nous arrange bien. Si nous savions précisément qui est Dieu, nous ne serions pas libres de croire ou de ne pas croire. Nous savons donc déjà que Dieu nous veut libres et je ne peux vous reprocher de ne pas y croire. 

              La connaissance que nous avons de Dieu ne cesse de s’enrichir depuis des millénaires et vous ne pouvez faire une citation de la Bible comme si elle avait été écrite hier. La violence est partout dans l’Ancien testament, mais il s’agit d’interprétations à postériori d’événements violents comme étant l’action de Dieu. C’est une interprétation de l’âge du bronze qui a largement été rendue caduque par des textes ultérieurs. Par contre, la Bible n’arrête pas de parler de l’amour de Dieu pour l’humanité et cela a semblé vous échapper. Notre époque n’a pas le monopole de la violence et cette violence est largement le fait de l’humanité. Un enfant qui vient de naître ne connaît que l’amour qu’il donne et réclame à ses parents. Il apprendra la haine plus tard en côtoyant ses semblables, le plus souvent en subissant une violence. Le Dieu que nous connaissons aujourd’hui n’a rien à voir avec la violence.

              « Que tu viennes nous faire chier » Désolé pour les désagréments intestinaux mais qui est ce « nous » ?

              « je préfère passer une éternité en enfer » C’est votre choix et Dieu le respectera. Bien des hommes savent déjà faire vivre un enfer à leurs semblables. Cela donne une idée de ce que cela peut être et Satan est certainement très bien secondé.

            • Pascal L 31 mars 2018 11:54

              @Alcyon
              « Tout en évitant de souligner les quelques passages de son bouquin que j’ai cité »

              C’est intéressant, cette manie de vouloir enseigner au Chrétiens ce qu’est le Christianisme... Commencez donc par apprendre ailleurs que sur des sites Internet qui n’y connaissent rien. Jésus à déjà été assassiné grâce à des faux témoignages. Donc, si vous pensez qu’il est définitivement mort, vous ne pouvez plus rien y faire et si vous pensez qu’il est ressuscité, vous ne pouvez rien y faire non plus.

              Le Christianisme, c’est d’abord la liberté apportée par amour par le Christ, je ne n’ai donc pas de raison de vous suivre. Notre seule source d’orgueil c’est donc Jésus. L’amour qu’il nous donne nous libère de nos passions, de la cupidité et de la haine (la notre et celle des autres) qui nous rongent de l’intérieur. Cet amour nous donne la paix et une joie durable à la place. Notre liberté, personne n’a jamais pu la prendre parce qu’elle vient de plus grand que nous.

            • Enabomber Enabomber 2 avril 2018 05:12

              @Alcyon

              Je croirai en un dieu le jour où un comparatif Que Choisir permettra un choix éclairé, vu la quantité de produits sur le marché. Déjà il faudra qu’il soit bio et même sans sulfites.
              Et pas cher bien entendu.

            • Pascal L 2 avril 2018 11:20

              @Alcyon
              Les contradictions de la Bible sont connues depuis longtemps et il n’y a rien de nouveau dans votre discours. Mais ces contradictions s’expliquent facilement par le contexte de l’écriture que vous refusez de voir. Je peux me lancer dans une exégèse du texte, mais cela ne servirait à rien car je ne peux passer la barrière de vos préjugés. Lisez donc les exégètes qui ont déjà fait ce travail.


              « vivement que vous disparaissiez tous » C’est facile : démontrez que la résurrection du Christ n’a jamais eu lieu. Allez voir le film « Jésus l’enquête » qui vient de sortir, trouvez la faille et faites la démonstration. En prime, vous deviendrez célèbre...


            • Gollum Gollum 2 avril 2018 14:18

              @Pascal L


              Mais ces contradictions s’expliquent facilement par le contexte de l’écriture que vous refusez de voir. 

              Le contexte n’explique rien du tout. J’ai lu vos liens proposés. C’est à mourir de rire tellement ils sont emmerdés par cette violence du texte qu’ils essayent tous de minimiser ou « contextualiser » comme vous dites…

              Sauf que si les textes en question étaient vraiment inspirés par Dieu on aurait eu droit à un tout autre discours.

              Je ne vais que reprendre une phrase du site La Croix : 

              Dans un psaume terrible, le psalmiste demande à Dieu de fracasser les bébés des ennemis contre les murailles de la ville, tellement leur malheur et leur souffrance sont grands, tellement ils ont besoin d’être débarrassés de ces ennemis. C’est une manière de gérer sa propre violence : demander à Dieu d’être violent signifie que l’on y renonce soi-même.

              La phrase que j’ai souligné est savoureuse. Bravo à la dame qui a réussi à se dépatouiller avec ça et à pondre un modèle même de subtilité qui moi me laisse pantois..

              Demander à Dieu d’être violent c’est y renoncer soi-même ! Fallait oser, elle l’a fait. Perso je dirai l’inverse (pourquoi pas ?) : Si Dieu fracasse les bébés pourquoi pas moi ? D’autant plus que Dieu a besoin de bras, étant pur esprit jusqu’à nouvel ordre, et donc ces bras dont il a besoin pourquoi pas les miens et donc m’autoriser à fracasser des bébés ? 

              Bref, les arguments de la dame sont d’une bêtise, mais franchement c’est à pleurer…

              Et dire que vous osez nous balancer ça à la figure comme arguments censés être intelligents.

              Ce n’est rien d’autre que des argumentations de bigots à destination des bigots qui se laisseront berner par un pseudo-discours en apparence bien construit.

              Allez encore une autre phrase (on ne s’en lasse pas) : 

              Tout de même, dans la Bible, Dieu est violent. Un exemple que tout le monde connaît : le déluge. C’est bien une violence exercée par Dieu ?
              Dans l’Ancien Testament, Dieu évolue ?
              Je dirais plutôt que la familiarité avec Dieu que les hommes acquièrent au long de l’histoire leur permet de se rendre compte que Dieu est lent à la colère et riche en miséricorde, comme le dit Moïse dans l’Exode, et que Dieu a créé non par la violence, mais par la douceur de sa parole.

              Bref, et pour conclure : Dieu est violent (déluge) mais il faut juste comprendre en fait qu’il est riche en miséricorde. smiley

              Si c’est pas de la schizophrénie totale ça je sais pas ce que c’est.

              PS : je ne partage pas la violence verbale d’Alcyon à votre égard même s’il a quelque peu raison sur le fond.


            • Pascal L 2 avril 2018 19:48

              @Gollum
              Merci du temps que vous avez passé à me répondre.

              « C’est une manière de gérer sa propre violence : demander à Dieu d’être violent signifie que l’on y renonce soi-même. » 
              Le texte du psaume 136 (ou 137, versets 7 à 9) est : « Souviens-toi, Seigneur, des fils du pays d’Édom, et de ce jour à Jérusalem où ils criaient : « Détruisez-la, détruisez-la de fond en comble ! » O Babylone misérable, heureux qui te revaudra les maux que tu nous valus ; heureux qui saisira tes enfants, pour les briser contre le roc ! »
               Ici, la violence vient d’une injustice subie par les Israéliens : ils sont réduit en esclavage à Babylone après la destruction de Jérusalem ; il ne s’agit pas d’une violence gratuite. Lorsque vous êtes dans une telle situation, vous avez sans doute une envie de justice qui passe par une colère destructrice. La demande s’adresse à Dieu, mais il n’exécutera pas la demande, vous ne pouvez donc l’accuser de violence. Quand au renoncement des Juifs, il est probablement dû à leur incapacité de le faire et donc non volontaire, ce qui fait que je n’approuve pas complètement la journaliste. Dans ce psaume, l’acte d’héroïsme des Hébreux a consisté à s’interdire de chanter les psaumes alors que leurs bourreaux demandaient des chants de leur pays. Cela peut paraître un peu futile, mais les Babyloniens n’ont sans doute pas hésité à les punir pour ces faits.

              « le déluge. C’est bien une violence exercée par Dieu ? » ça, c’est la question de la journaliste qui fait l’interview. La réponse : « Effectivement, le déluge est un des cas de violence directe de Dieu » me semble également critiquable, car le déluge n’est pas plus ni moins une violence de Dieu que les tremblements de terre, les volcans, les cyclones... Mais le texte du déluge est un mythe qui a tout de même quelque chose à nous apprendre sur la violence de l’homme non voulue par Dieu. Le déluge apparaît à l’époque comme une réponse pertinente de Dieu pour faire disparaître la violence de l’humanité et peut donc être comprise comme une condamnation de la violence humaine. Cette interprétation date de l’âge du bronze tout de même. Aujourd’hui, nous pouvons conserver du mythe le fait que Dieu ne cautionne pas la violence de l’homme.
              Le nouveau testament a modifié radicalement la lecture de l’ancien testament. Nous ne pouvons voir aujourd’hui en Dieu que de l’amour, toute violence ne pouvant être que d’origine humaine. Le bébé qui vient de naître ne connaît que l’amour. Il apprendra des hommes la haine quand il commencera à subir la violence de ses semblables.

              « Bref, les arguments de la dame sont d’une bêtise » Je ne contredirai pas, j’ai lu un peu vite.

              «  je ne partage pas la violence verbale d’Alcyon à votre égard » Merci, mais je pense que je ne suis pas directement à l’origine de cette violence verbale. Chacun a son histoire personnelle que je respecte. Je ne peux lui en vouloir et je lui souhaite de ne plus jamais céder à la violence, même si cette violence provient d’un désir de justice comme dans le Psaume 136. Le livre de Job est également intéressant à cet égard, car il contient toute l’interrogation des hébreux face à la violence de Dieu.

            • Shaw-Shaw #Shawford42 3 avril 2018 02:11

              @Alcyon

              Gollum, c’est, c’etait ma mère, LA VIE, jusqu’à ce que je me réintègre et redonne sa place à son ange gardien ici en présent.

              T’y penses et puis t’oublie !

              Tschuss


            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 29 mars 2018 16:33

              Le monde et la réalité sont à la mesure de notre perception de celui-ci.. L’idée même de néant ne peut être conceptualisée comme la mort n’existe pas dans l’inconscient. L’idée de Dieu, n’est PAS Dieu. Mais bien l’image que nous construisons de notre parfaite adéquation avec l’univers et l’unité. Nous sommes tous des Dieux à notre manière. Mais la majorité des individus l’ignorent. J’ai assez développé l’idée de synchronicité sur Agor RA pour que le message passe. Freud hésitait entre la politique et la psychanalyse. Juste une question de carte et de territoire. 


              • malik 29 mars 2018 22:50

                il a tout simplement préférer nié l,évidence.



                • imago imago 29 mars 2018 23:34

                  j’ai découvert il y a quelques années une démonstration métaphysique rationnelle très originale mais non prouvée par le controversé franck hatem (attention, grosse remise en question théorique)
                  certains de ses arguments tiennent bien la route mais d’autres peuvent paraitre un peu simpliste.
                  à méditer pour les chercheurs... http://www.hatem.com/neant.htm


                  • Enabomber Enabomber 2 avril 2018 05:18

                    @imago
                    C’est boiteux en effet.


                  • Sinbuck Sinbuck 30 mars 2018 06:50

                    De bonnes questions/réflexions sont posées dans cet article. Donc merci à l’auteur pour cette synthèse. Ces notions philosophico-scientifiques sur le temps, le néant, le vide, Dieu, l’Univers... sont nécessairement mystérieuses. 


                    Remarque : A l’exemple citée par l’auteur à la note 8, il y a une erreur d’étourderie (de signe) car c’est plutôt e i π + 1= 0 qui valide un « certain mystère approché » par les mathématiques lorsque l’association de 2 nombres irrationnels et d’un nombre imaginaire est EGAL à (-1) e i π = -1.
                     
                    Je trouve qu’il est toujours intéressant de confronter les connaissances « occidentales » (scientifiques ou théologiques) à l’Ancien Commentaire du savoir védique...
                    Le sanskrit utilise le mot « maya » pour définir l’illusion du monde manifesté. Le temps et l’espace sont à la base des manifestations du monde visible. Dans la succession des « kalpas » c’est à dire des cycles, l’univers est manifesté puis non-manifesté « pralaya », puis manifesté, puis non-manifesté...Ce que la science nomme Big-bang est le début d’une nouvelle manifestation de l’univers. C’est ainsi que dans les Anciens Commentaires de la philosophie védique, Dieu se nomme « parabrahman » c’est à dire « Celui dont rien ne peut peut être dit ». 
                    Une des traductrices contemporaines des védas (fin XIXe H.P.Blavatski) définie le temps comme « la succession de nos états de conscience »... 

                    Sur le néant et la naissance de l’univers, la science et la théologie se renvoient la balle. J’y constate 2 hypothèses (lumière et son) : 
                    • l’Univers émerge « ex-nihilo » de la lumière ; qu’il s’agisse du « fiat lux » judéochrétien ou de la « lumière complexe » ou de « l’énergie fluctuante du vide quantique » dans les sciences contemporaines. 
                    • l’Univers émerge « ex-nihilo » du son ; qu’il s’agisse du début de l’Evangile de Jean « au commencement est le Verbe (la Parole) » ou de la philosophie védique avec la notion du « OM » comme étant le vibration primordiale (le mantra, le son...) qui engendre l’univers manifesté.
                    Rien n’est tranché bien sûr ni par la science, ni par les théologies mais entre la lumière et le son, l’un des 2 concepts est, visiblement, à l’origine de l’Univers.
                    Pour la physique, il s’agit de 2 ondes, mais à ceci près que :
                    • les ondes lumineuses peuvent se propager dans le vide ;
                    • les ondes sonores ont besoin d’un milieu matériel pour se propager.
                    Mais il existe plusieurs modèles scientifiques (ondulatoire ou photonique) de la lumière qui peuvent s’opposer et/ou se complémenter. Alors qu’est-ce que la lumière ? A cela Feynman disait : « cela dépend comment on l’interroge ».

                    A propos des ondes sonores, il faut également se rappeler et relire les notions initiaient par Pythagore (la théorie de l’acoustique, l’ordre dans l’Univers) et prolongées par la Musique des Sphères qui animait les scientifiques/philosophes du XVI, XVIIe siècle... pour envisager ce que Levis-Strauss dans Mythologies définissait par : « [la musique] est le suprême mystère des sciences de l’homme ».

                    • nono le simplet 30 mars 2018 07:11

                      @Sinbuck
                      A l’exemple citée par l’auteur à la note 8, il y a une erreur d’étourderie

                      j’ai lu l’article et les coms en essayant de comprendre ... un peu ... c’est sympa ...
                      par contre, je suis très impressionné par ton « erreur d’étourderie » qui en est sûrement une (erreur comme étourderie) mais la manière de le dire est élégante et c’est tellement rare sur Agoravox que je salue le geste smiley

                    • Sinbuck Sinbuck 30 mars 2018 07:20

                      @nono le simplet

                      oui merci

                    • Bernard Dugué Bernard Dugué 30 mars 2018 10:44

                      @Sinbuck Aucun mystère dans la formule


                      ei(pi) - 1 = cosinus (pi) + i sinus (p) + 1 = 1 + 0 - 1 = 0

                    • NAMASTE 30 mars 2018 15:12

                      @Sinbuck

                      Merci de votre intérêt et de vos commentaire constructifs.
                      Mon étourderie est inexcusable car je vois cette formule
                      chaque matin sur mon bureau où elle est encadrée.
                      Sans compter qu’elle m’a servi assez souvent au cours
                      de ma vie active d’ingénieur électronicien...

                      Dont acte 

                    • NAMASTE 31 mars 2018 19:13

                      @Bernard Dugué

                      Dans votre remarquable article D’Einstein à Hawking, la cosmologie a échoué dans la compréhension du Temps et de l’Univers (Agoravox, 28 mars 2018) vous rappelez que Stephen Hawking annonce la mort de la philosophie faute d’avoir réussi à suivre les développements de la science moderne.

                      Au XXIéme siécle, Hawking pense comme Platon : on ne devrait pas philosopher sans posséder une solide culture scientifique. Personnellement, je ne suis pas loin de penser que science, philosophie voire théologie vont s’unir si nous ne sortons pas des lourds problèmes (énigmes ?) cités dans votre article.

                      L’IA nous sortira-t-elle de l’ornière ?

                      « Un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup de science y ramène ». On attribue souvent cette déclaration à Pasteur. Il est indéniable que la majorité des scientifiques actuels sont athées. Affaire à suivre ... Glisser de la science vers la philosophie demande peut-être moins d’effort que de parcourir la glissade inverse. Bien qu’il s’en défende sans doute, Hawking ne peut s’empêcher de flirter avec la métaphysique. Il n’a pas à en rougir : Newton, son prestigieux voisin de panthéon dans l’Abbaye de Westminster  ne s’adonnait-il sans réserve pas à l’alchimie et à la théologie ?

                    • Bernard Dugué Bernard Dugué 30 mars 2018 10:46

                       mon clavier a fourché, c’est : ei(pi) - 1 = cosinus (pi) + i sinus (p) - 1 = 1 + 0 - 1 = 0


                      • Bernard Dugué Bernard Dugué 30 mars 2018 11:04

                        @Bernard Dugué

                        ma mémoire fourché,  pi est égal à 180 degrés et non pas 360, donc cosinus (pi) est égal à moins 1  :  ei(pi) + 1 = cosinus (pi) + i sinus (p) + 1 = -1 + 0 + 1 = 0

                      • Sinbuck Sinbuck 30 mars 2018 11:35

                        @Bernard Dugué
                        Je ne parle pas du « mystère algébrique » (expression exponentielle ou trigonométrique), je parle du « mystère philosophique » liée à des nombres irrationnels (indéterminés à l’infini dans leurs décimales) comme « e » et « pi » qui, associés au nombre imaginaire « i », est EGAL à l’opposé de 1.

                        Comment résoudre cette pensée symbolique ? Peut-on envisager que des nombres indéterminés à l’infini puissent donner, par association, la valeur absolu de l’unité ?
                        Je suis toujours fasciné par ce résultat mathématique... et son interprétation probable en épistémologie/heuristique.

                        Sinon je viens d’acheter vos 2 volumes sur l’information et les communications... A suivre pour apporter quelques commentaires 

                      • NAMASTE 30 mars 2018 19:01

                        @Bernard Dugué

                        N’étant qu’un être humain avec ses vilains défauts, je me console honteusement en constatant que plus fort que moi peut aussi se mêler les pinceaux du clavier...

                        Plus sérieusement, je me souviens assez bien de mes premiers contacts avec i et e. C’était au début des années 60. A cette époque (j’ignore si c’est encore le cas) on ne traitait pas de telles matières en classe scientifique dite « Mathélem » (second bac, option scientifique). On passait beaucoup de temps sur les coniques, ce qui n’était pas une mauvaise école d"ailleurs. Par contre, déboulant en maths sup, je dois avouer que je n’en croyais pas mes yeux : moi qui croyais connaître beaucoup de choses, je découvrais un nouveau monde totalement insoupçonné. Le Cours élémentaire de mathématiques supérieures de J. Quinet (magnifique pédagogue !) m’a énormément facilité la tâche. Je n’oublierai jamais sa méthode pour introduite i et il m’est arrivé de l’utiliser pour débourrer (passez-moi l’expression) en deux minutes des  étudiants de mon entourage.  


                      • Sinbuck Sinbuck 30 mars 2018 21:11

                        @NAMASTE
                        Depuis les années 60 les programmes ont changés bien sûr. En terminale scientifique, l’expression algébrique/exponentielle/trigonométrique est abordé mais également dans les sections technologiques (électronique, électrotech) en classe de première.

                        La technicité des maths évolue très rapidement depuis l’utilisation des technologies de l’information et de la communication qui permettent de résoudre les équations/problèmes avec les machines.
                        Lorsque j’étais en maîtrise de physique théorique (sciences de l’univers au début des années 90), on abordait les fonctions de Bessel (à la main), le théorème des résidus (à la main), le problème à trois corps (avec les machines) lorsque des collègues plus tard, m’avouaient galérer en thèse avec ce genre de calculs dans les années 80...
                        Namaste, je ne connais pas Quinet mais j’aime bien introduire « i » (pour informer des élèves/étudiants) simplement en considérant l’imagination nécessaire pour trouver des solutions (à une équation de degré 2 et 3) lorsque les méthodes classiques ne permettaient pas d’en déterminer. C’est simple les maths, lorsqu’il n’y a pas de solution, on invente un « objet » qui permet d’en trouver ! 
                        La théorie du chaos (bifurcation aux solutions des équations différentielles soumises à des petites variations des conditions initiales) trouve une approche novatrice avec l’utilisation des machines...

                        C’est pourquoi les théories actuelles sont encore insuffisantes par rapport à certaines intuitions trouvées il y a plus de 5000 ans à partir de la philosophie védique sur les problèmes du néant, du vide, du temps, de l’espace, de l’univers et toutes approches liées à la relation entre le mental (manas), l’émotion (kamas) et la matière (pakriti)...
                        Le problème avec la philosophie occidentale c’est la « sacralisation » pendant 1500 ans des approches aristotéliciennes qui, par essence, sont uniquement matérialistes (basées sur la sensation)...

                        Ce qui me fait plaisir, c’est la possibilité d’échanger avec vous (Namaste, Dugué, et tant d’autres aussi) sur ces concepts qui s’efforcent de circonscrire la relation entre l’homme et l’univers.



                      • NAMASTE 31 mars 2018 12:55

                        @Sinbuck

                        merci de vos rappels historiques très intéressants.
                        vous me semblez plutôt « pointu » en maths pures, ce qui n’est pas mon cas (je me suis toujours limité aux techniques mathématiques de la physique). Par exemple, j’avoue avoir oublié les fonctions de Bessel mais je me souviens maintenant de leur utilité pour l’étude de la modulation de fréquence.
                        Malgré tout, il m’arrive de penser à la conjecture de Goldbach de temps en temps et de chercher une solution astucieuse... Quand on a cela dans la tête, on ne s’ennuie jamais.

                      • Sinbuck Sinbuck 31 mars 2018 13:31

                        @NAMASTE
                        Oui en effet le questionnement nous ouvre à la vie...


                      • Francis, agnotologue JL 2 avril 2018 15:12

                        @Bernard Dugué
                         
                         ne vous donnez donc pas tant de peine :

                        Identité d’Euler

                         Puisque cosπ = –1 et sinπ = 0, cette formule est le cas particulier x = π de la formule d’euler en analyse complexe (pour tout nombre réel x, eix = cosx + i sinx).


                      • Francis, agnotologue JL 2 avril 2018 17:36

                        Tout le monde peut vérifier la formule pour x= Pi ; la vraie difficulté est de démontrer la formule générale.


                      • Daniel Vanhove 30 mars 2018 15:01

                        @l’auteur : votre article est intéressant par les sujets qu’il entend aborder... mais il pêche d’une part par la contraction (volontaire vu le format) des réponses aux questions que vous posez ; et d’autre part par le mélange des plans...

                        ex. : vous abordez le néant à qqs reprises et la lecture de ce que vous en dites laisse à penser que vous le situez (ou voudriez le situer) en un lieu... alors que cela n’a rien à voir avec un lieu, mais qu’il s’agit d’un état...
                        autre ex. : vous affirmez « Les choses du monde sensible, essentiellement éphémères, proviennent de celles, éternelles et immuables, du monde invisible, le seul qui soit vrai »... que faites-vous de la matière, la terre même sur laquelle vous vivez et qui vous nourrit ?! Éphémères les astres, les étoiles, etc... et tout ce qu’ils ont engendré dans leurs révolutions ? Votre affirmation me semble bien présomptueuse à ce niveau... et perso, je pars de l’inverse... votre postulat induit que tout ce qui existe « matériellement » trouverait son origine dans le ’monde invisible’, alors que je pense que le monde invisible dont vous parlez n’est possible, n’est que le résultat de notre capacité à le penser, ce qui nécessite d’abord que nous soyons là, en chair et en os, au bout d’une évolution qui a mis qqs 13.8 milliards d’années à nous engendrer...
                        bref, sauf votre respect, malgré les bonnes qstions posées, je pense que vos réponses sont erronées 

                        • NAMASTE 31 mars 2018 14:39

                          @Daniel Vanhove

                          Il est indéniable que les formules elliptiques foisonnent dans un tel article. Notamment pour ne pas rebuter les lecteurs hésitant devant un texte trop long... Un petit exemple : lorsque j’écris « . Son corps malade dut s’incliner devant son esprit », j’ai la tentation de citer le fameux « je crois aux forces de l’esprit » de Mitterrand mais je me suis abstenu pour ne pas allonger le texte. Je ne vous cache pas non plus que j’ai également été tenté de sortir la noosphère et le point omega de Teilhard.

                          Je dis que le néant est l’absence de « chose ». Plus loin, j’écris « L’espace annihile-t-il le néant. Est-il rien ou quelque chose ? » Donc je pose la question sans prétendre y répondre. Plus loin j’utilise l’expression « vide d’espace » qui, je l’avoue, peut en dérouter beaucoup. Je ne me risquerais même pas à affirmer, comme vous le faites, que le néant est un état.

                          Ce n’est pas moi qui affirme (je ne me le permettrais pas) mais Platon que je ne fais que citer. Il nous dit, contrairement à Sartre, (mais il peut, lui aussi, se tromper) que l’essence précède l’existence et survit à la disparition de cette dernière. Ainsi, la Terre et le reste sont appelés à disparaître mais leur idée sera toujours présente. Est-ce que Dieu a pensé le cosmos ? Selon Platon, il semblerait que oui ; selon les matérialistes, tout cela n’est que foutaise !

                          Quoi qu’il en soit, merci de votre analyse critique. Si je comprends bien, je suis comme le FN : je pose les bonnes questions mais apporte de mauvaises réponses (Je crois que Fabius a déclaré cela). 


                        • Daniel Vanhove 13 avril 2018 12:13

                          @NAMASTE : je ne lis votre réponse qu’aujourd’hui... désolé...

                          « Si je comprends bien, je suis comme le FN : je pose les bonnes questions mais apporte de mauvaises réponses »...euh, jamais je ne me serais permis de vous assimiler au FN... cela dit, ’vos’ questions sont des plus intéressantes (à mon avis...) continuez donc à nous les partager...
                          cdlt

                        • NAMASTE 13 avril 2018 15:10

                          @Daniel Vanhove

                          Le FN n’est pas fait que de questions ... hélas.

                          Merci de votre réponse, même tardive

                          Bonne fin de semaine

                        • JC_Lavau JC_Lavau 30 mars 2018 15:16

                          Pff ! i π + 1= 0

                          Et le reste est à l’avenant.

                          • L'enfoiré L’enfoiré 30 mars 2018 16:19

                            « Y a-t-il un grand architecte dans l’univers ? »
                            Si l’on pense aux films dont on a faut des biopic de sa vie, il serait athée au départ alors que sa première épouse ne l’était pas.
                            Il a changé comme beaucoup au cours ou en fin de vie.
                            De purs athées, il n’y en a pas beaucoup qui ne penserait pas à un architecte de l’univers.
                            Le livre « Traité d’athéologie » de Onfray n’en cite que quelques uns.
                            L’invention de l’athéisme pousse à penser au nihilisme ou à l’organisation de l’oubli par un tremblent de terre philosophique..
                            N’est pas Nietzsche qui veut.
                            La philosophie de Zarathoustra
                            La science est-elle compatible avec la théologie ?
                            Le Vif relance la question dans les pas de Jésus, cette semaine.
                             


                            • Sinbuck Sinbuck 30 mars 2018 21:30

                              @L’enfoiré
                              en effet, en vieillissant les approches rationnelles (athéiste) s’estompent devant le mystère envisagé dans sa globalité. Comme les 2 faces d’une pièce, la science regarde la matière et la théologie s’interroge sur la nature intérieure de l’homme, son abstraction possible et sa prise de conscience. La chiralité de nos mains droite et gauche permettent de comprendre cela... Elles ne sont superposables (comme la science et la théologie), mais conjointement associées (dans l’idée d’un symbole religieux), elles permettent de « prier » et d’espérer c’est à dire de trouver l’énergie nécessaire pour prolonger une intuition et la transformer en découverte. Il ne faut pas opposer les deux approches, il faut les associer. 


                              La théologie (le discours sur Dieu) est plus puissant que la religion (relier) ; et la théosophie (la sagesse de Dieu) est plus puissante que la théologie. « Il n’y a pas de religion au dessus de la vérité » disait H.P. Blavatski. La religion représente des « béquilles » temporelles pour passer le cap... 

                              La science est donc compatible avec la théologie en discernant clairement la puissance du mental (la lumière claire et froide du mental) de la puissance du cœur (la petite flamme qui réchauffe son intériorité)

                            • NAMASTE 31 mars 2018 13:00

                              @Sinbuck

                              Il n’y a pas de religion au dessus de la vérité


                              Je retiens cette citation ferveusement

                            • NAMASTE 31 mars 2018 17:03

                              @L’enfoiré

                              Je me demande souvent comment Onfray - apparemment honnête intellectuellement en de nombreux domaines - a pu pondre un truc comme son Traité d’athéisme.
                              Et comment remet-il la sauce avec Décadence  ?
                              Bon, d’accord : il faut bien gagner sa croûte d’une manière ou d’une autre.

                              Dieu merci, à chaque fois il se trouve quelqu’un pour lui renvoyer ses élucubrations dans les dents (Par exemple, Monsieur Onfray au pays des mythes de Jean-Marie Salamito)

                            • NAMASTE 31 mars 2018 20:16

                              @Sinbuck


                              Parton, je viens d’inventer un mot qui n’existe pas 

                            • Francis, agnotologue JL 2 avril 2018 15:37

                              Bonjour NAMASTE,
                               
                               Merci pour cet article intéressant.
                               
                              Vous posez : « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? » ce qui équivaut à se demander « Qu’y aurait-il s’il n’y avait rien ? ».
                               
                              La formule « ’s’il n’y avait rien ? » est équivalente à la formule ’’si le néant existait’’, laquelle est un non-sens. Donc les questions ne sont pas équivalentes puisque la première est un mystère et la seconde n’est rien.
                               
                              Vous demandez : ’’Conçoit-on plus facilement un espace sans temps, donc limité à 3 dimensions de longueur, qu’un temps sans espace ? ’’
                               
                              J
                              e crois que ni l’espace ni le temps n’existeraient sans l’énergie. Donc la question est absurde.
                               
                              Enfin cette question : ’’ Admettons-nous plus facilement que quelque chose puisse émerger du néant que l’inverse ?’’
                               
                              Pour que l’univers disparaisse, il faudrait imaginer une « anti-énergie ». Un concept qui me parait oxymorique à lui tout seul. Mais pourquoi pas ? On pourrait résumer que la Création par un bilan comptable : l’énergie au crédit, l’anti-énergie au débit : le solde est nul. Quelque part c’est assez satisfaisant quand on sait que la quantité totale de mouvement, par définition dans un système fermé ( et la création est par définition, un système fermé en quelque sorte) est nulle.
                               
                              Mais si Quelqu’un a pris son bénéfice, je ne réponds plus de rien !  smiley
                               
                               
                              Ps. Pour ce qui est de la question : « Qu’est-ce que le temps ? » je crois bien que JC_Lavau en a fourni une définition que j’avais adoptée. S’il veut bien la reformuler ...

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