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Tzecoatl

Tzecoatl

Eduqué à étudier et travailler, j'ai été organiste, salarié agricole, commercial, informaticien, musicien auteur, monétariste, prof de maths, et jardinier agro-écologue, nutritionniste et physicien à l'occasion.
Je n'ai pas de prévalence pour la politique, sanction de la rareté. Il s'agit d'un abus et fructus de classe pathologique mais nécessaire pour la raison publique. Fournir l'abondance est plus subtil et passionant.
 
Concernant mon pseudo à consonance aztèque, mais de sonorité bretonne, il exprime ma curiosité  : Tu sais quoi ? T'es libre.
 

Tableau de bord

  • Premier article le 02/08/2006
  • Modérateur depuis le 12/09/2008
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Derniers commentaires



  • Tzecoatl Tzecoatl 2 août 2006 15:02

    Je pense que Jesrad a très bien répondu à ta question. Voilà pourquoi on constate l’accumulation de masse monétaire autour de la finance, et l’incapacité à consommer, ce qui est produit par la rareté monétaire dans la main du consommateur.

    En soi, la création de monnaie ex-nihilo n’est pas nocive, elle permet aux banques de prêter sans vider les dépôts à vue des épargnants. Mais c’est non seulement un formidable levier pour concentrer les richesses autour du secteur bancaire (comme elle monétise ses actifs, elle peut acheter des obligations d’entreprises ou des titres de dettes d’état à partir de rien), là où vous comme moi devont posséder le montant nécessaire à ces opérations. Ce privilège est donc un énorme facteur de différenciation sociale.

    Sans interdire la création monétaire ex-nihilo (les 75000 tonnes d’or dans le monde ne permettent plus de rendre viable un étalon-or), je pense qu’elle ne doit pas être assorti d’intérêts, tout simplement.



  • Tzecoatl Tzecoatl 2 août 2006 14:41

    Il est vrai que l’inflation des trente glorieuses n’était vraiment pas un problème. Que penser de la BCE lorsqu’elle décide d’augmenter ses taux afin de surseoir à l’envolée des prix pétroliers ? C’est n’importe quoi, cette politique n’aura aucune influence sur les prix du pétrole, liés essentiellement aux phénomènes géopolitiques et aux péripéties de la production. Quant à la bulle immobilière, elle doit être bien artificielle car il y a 2 millions de logements vides en France d’après l’association Droit au Logement.

    Quoiqu’il en soit, l’inflation est à mon avis la réponse du berger à la bergère, du secteur productif au secteur bancaire. Et la lutte contre l’inflation inscrit comme unique objectif de la BCE sert les détenteurs de capitaux (par meilleur rendement financier entre intérêts perçus et maitrise de la hausse des prix), au détriment des chomeurs (par essoufflement économique).



  • Tzecoatl Tzecoatl 2 août 2006 12:55

    @ faxtronic,

    Je ne fais pas l’apologie de l’inflation, car l’univers productif est obligé de pratiquer l’inflation, afin de rembourser la « plus-value » que réclame le secteur bancaire, intérêt rentrant à hauteur de 40% du prix des produits hors taxes.

    Internaute a écrit : « D’où vient la ponction financière ? Quand une entreprise emprunte ce n’est en général pas pour placer l’argent mais pour l’investir. Idem pour un particulier qui emprunte pour s’acheter une maison. L’argent va dans la poche du constructeur, pas dans un codevi. »

    @ internaute, la ponction financière vient du fait que le banquier réclame son dû sur le labeur de l’entreprise, alors qu’il a le privilège de créer de la monnaie ex-nihilo. C’est donc bien une taxe privée (l’intérêt), le produit d’un privilégié.

    Pour reprendre les dires de Mr Touati, 450 000 français travaillent dans le secteur bancaire et financier, et de ce que j’en sais (à vérifier), plus de la moitié des 20 plus grosses multinationales mondiales sont des banques. On peut comprendre que ce secteur, très « performant » (rires) économiquement attire autant d’ambitions, il lèse également beaucoup (entreprises, particuliers, états). Si le banquier, lorsque l’on recourt à un emprunt, se suffisait de prélever des frais de dossier et des garanties , à l’instar d’un notaire, mon article n’aurait plus lieu d’être.



  • Tzecoatl Tzecoatl 2 août 2006 12:33

    @ Jean-Pierre,

    « Donc pas de création de richesse de façon fictive et énorme par les banques. » Certe pas, mais les banques s’assurent un statut de richesse perpétuellement renouvelé et fictif afin de toujours mieux tirer la couverture vers soi. Et comme le dit Jean Ziegler, « Point n’est besoin de mitrailleuses, de napalm, de blindés pour asservir et soumettre les peuples. La dette, aujourd’hui, fait l’affaire ».

    C’est un article bien dans la veine « théorie du complot ». Il ne suffit pas d’être informé ce qu’Internet permet jusqu’à plus soif, il faut aussi réfléchir avec des outils et des méthodes. C’est quelque chose que l’on ne peut faire seul dans son coin sans faire un faux pas." Si vous classez mon article dans la théorie du complot, c’est que vous acceptez qu’une caste privée ayant mis la main sur l’arme absolue actuelle, l’argent, puisse spolier les états et indirectement les citoyens. Sachez que l’aggravation de la dette française annuelle est à peut près l’équivalent des intérêts qu’elle doit verser aux créateurs de monnaie. Là est le vrai vol du peuple dont vous parliez dans votre post.

    « A quand un article sérieux sur les vrais aspects néfaste du système bancaire Français (cf Eurotunnel et bientôt peut-être France Telecom) ou encore sur le rapport entre l’augmentation annuelle de 10% de la masse monétaire , l’absence de transposition de cete augmentation dans les indices de prix et la croissance du marché au noir en France ? »

    Je ne peux que vous en proposer l’initiative.



  • Tzecoatl Tzecoatl 2 août 2006 12:15

    Offset, j’ai effectivement simplifié et je n’ai pas parlé du rôle de la banque centrale, du refinancement, de la compensation, etc. Cependant, ces mécanismes n’obèrent que de peu les revenus des banques secondaires. Et la monnaie créé par la banque centrale n’est pas la même que par les banques privés. Si certains souhaitent aller plus loin dans les relations entre banque centrale et banques privées, je leur conseille les liens suivants : http://leneant.echosblogs.org/category/274/671 http://perso.orange.fr/jegu.jean/navi1.html

    Je ne départage pas entre création monétaire monopole d’état ou délégué au secteur privé, à ce détail près que l’état ne prélevait pas d’intérêts lorsqu’il faisait tourner la planche à billet, ce que pratique honteusement les banques privées sur une coquille vide, poudre aux yeux de richesse. Lorsque je produis un bien physique, il ne va pas faire des petits dans l’année (ormis l’inflation). Le secteur bancaire se permet de toucher des intérêts sur une simple écriture comptable. Seuls des frais de dossier et des garanties de non-paiement devraient lui être accordés à mon avis. Les banques privées vont même jusqu’à acquérir des entreprises via la création monétaire. On dit qu’il « monétisent leurs actifs ».

    Olivier, je veux bien croire que c’est énorme comme affaire, mais il n’y a pas hélas de contrepartie pour l’état français, qui a du s’aligner sur la politique monétaire allemande via Maastricht (pour des raisons historiques liés à sa crise économique précurseur du nazisme) et par l’abandon de l’étalon-or sous Nixon. Je ne vise pas uniquement l’état, je précise juste que dans le cas d’une monnaie régalienne, l’état, représentant des citoyens, n’a pas à se faire spolier par une minorité. D’ailleurs, les entreprises et les particuliers, non plus. Pour reprendre les terme de Jean Jegu (lien ci-dessus) : « Encore heureux que l’ensemble des prêteurs , plus vaste que l’ensemble des banquiers, n’ait pas encore pris conscience que la masse des dettes engendrées par les crédits en cours excède très largement ( environ 5 fois ) la masse monétaire existante susceptible de les rembourser ! ». Et même plus puisque la masse monétaire temporaire (issu des crédits) est de 85 % à l’heure actuelle, la masse monétaire permanente comblant le reste. Aux Etats-Unis, c’est 95% de masse monétaire temporaire.

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