Robin Guilloux

La position de Jean -Marie et de Marine le Pen sur l’Union européenne n’est pas claire puisqu’ils continuent à siéger tous deux au Parlement européen et que ni eux, ni Jean-Louis Aliot ne souhaitent la sortie de la France de l’Union européenne, ni la sortie de l’euro. Jean-Luc Mélanchon ne demande pas non plus la sortie de l’UE et de l’euro, La position de Nicolas Dupont Aignan n’est pas non plus très claire. « Dieu se rit des hommes qui déplorent les conséquences de ce dont ils chérissent les causes. » (Bossuet). Seul l’UPR demande la sortie de l’UE et de l’euro en faisant jouer l’article 50 du traité de l’Union.

A propos de la dette, j’ajoute ceci qui est parfaitement vérifié et qui montre l’intrication des sphères politiques et des sphères économico-financières. Les multinationales et les banques arrivent à leur fin en utilisant les politiques et pas directement, comme vous semblez le dire.

(N.B. : En ce qui concerne la Grèce, je n’ai pas dit que personne ne payait d’impôts. Vous expliquez que les Grecs payent des impôts PRÉLEVÉS A LA SOURCE. Ce qui exclu tous ceux (les plus riches et les plus malins) dont les services fiscaux grecs ne peuvent pas ou ne veulent pas estimer les revenus réels et qui ne sont pas salariés.)

La dette publique exponentielle de l’État français date de Georges Pompidou qui a supprimé le privilège de la Banque de France de prêter à l’État sans intérêt et l’a obligé à se financer auprès des banques privées.

Nous ne payons que les intérêts de la dette et nos descendants (enfants, petits-enfants, arrière petits enfants, etc.) sont condamnés à rembourser la dette (ou plutôt les intérêts de la dette) in secula seculorum.

M. Georges Pompidou s’est inspiré de l’Allemagne et l’Union Européenne a fait de ce mode de financement une obligation.

Puisque vous me demandez mes sources, je vous invite, ainsi que la personne qui a posté le commentaire précédent à visionner les vidéos de François Asselineau sur Internet.

Je remarque que cet article est très différent du précédent sur le même sujet. Apparemment, Shimon Peres n’avait rien demandé, comme on l’affirmait péremptoirement au départ. Est-ce trop demander que d’attendre la confirmation des information avant de se monter le bourrichon ?

portes ouvertes ...
 
Fini le peuple, la nation, la classe, la race, la cité et toute communauté. L’éclatante victoire du libéralisme a éradiqué ces vieilleries archaïques. Fin de l’Histoire, l’Economie est le Destin. L’individu uniformisé, atomisé, délocalisé, métissé, brassé dans Océania, est devenu le sujet normatif universel. Le capitaliste l’aime seul, tout seul. La bible est le petit livre rose sexodroitdelhommiste. Raisons, morales, nature, identités, traditions, histoires, ethnies, frontières, civilisations, différences, et même sexes, sont fondus dans le chaudron planétaire. Heureux les pauvres, car toutes les portes blindées du Marché leurs sont ouvertes. Ils ont le libre-arbitre divin des âmes égoïstes auto-engendrées, il faut juste qu’ils aient les clés en or. Inutile de fouiller les cadavres vaincus dans l’impasse de l’Histoire, ils ont prouvé leurs faiblesses, même si le jeune aigle sanglant effraye encore. Les veaux ont fondé leur cause sur Rien, ils ont mis leur cause en Rien, la société du canapé consumériste et son spectacle sur écran plasma débile « Les Marseillais ».

De qui est cette remarquable citation ? Est-ce de vous ?