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Commentaire de ifelhim

sur Sarkozy, ou le triomphe des passions tristes


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ifelhim 11 mai 2007 17:04

@ Christohpe

Non je n’ai pas voté contre Royal, je ne suis pas allé voter du tout.(Puisque vous voulez une réponse précise)

De plus je ne répondais pas qu’à vous mais aussi au commentaire qui précèdait le votre et qui denotait une catégorisation « a priori » et une lecture en diagonale de mon post. On m’attribue une pensée sarkozienne alors que j’essyais d’exprimer ce qui, à gauche a pu entraîner cette défaite : à savoir cette manie de certains de catégoriser « a priori », comme l’extrème gauche le fait si souvent en assimilant « entrepreneur » à « esclavagiste » (par exemple, ce qui me choque à l’égard de tous les indépendants et "patrons de TPE) et a pu, sous d’autre aspect empecher l’adhésion (grand écart entre Besancenot et Bayrou, ainsi que la dichotomie entre les idées revendiquées et le comportement réel. Je précise, que l’on critique Sarkozy alors que l’on se comporte comme Mitterrand _ qui est loin d’être un modèle_ en son temps, je trouve cela totalement hypocrite _ et cynique à l’égard des electeurs).

Pour en revenir à l’article : je trouve malsain la manière dont les choses sont présentées. C’est rempli de sous-entendus, de non dits, en quelque sorte comme si 53% des votants étaient des personnes infréquentables, inconscientes, incapables de réflechir, il s’y trouve comme un vague parfum de « il aurait été préférable de voter Royal ». Ainsi, tant de personnes qui ont opté pour Sarkozy se seraient trompées ? Comme si Sarkozy était à lui tout seul responsable du climat d’insécurité (troublant, c’était le thème de 2002...) et des maux de la France. Comme si le fait d’avoir choisi Royal aurait ouvert une voie (royal) vers une nouvelle, grande et belle France...

En oubliant complètement que le PS n’a pas fait sa clarification idéologique, hésitant entre le courant Baryou, DSK et celui de Fabius, Besancenot, ;en oubliant qu’à aucun moment les impressions des français vis à vis de certains services publiques, qui semblent parfois plus appartenir à ceux qui y travaillent qu’à ceux qui en sont clients (et financeurs), en oubliant que cette "repentance à quelque chose d’indécent, lorsque tous les jours des gens sont confrontés à des problèmes du réel et du présent, niveau où le PS n’a eu de cesse d’être absent (les débats participatifs c’est bien gentil, mais à un moment, il faut une ligne directrice claire).

Permettez que je pose à mon tour une ou deux questions ? Alors cette honte, est-ce celle de voir Sarkozy au pouvoir, ou celle d’avoir vu échouer lamentablement le PS alors que les présidentielles n’avaient pas vu un tel engouement depuis longtemps ? Tout mon problème face à l’article est celui-ci : Y-a-t’il un seul responsable, un coupable et une victime, en quelque sorte, ou une responsabilité partagée, à des niveaux multiples, depuis des années, quelque soit le parti, depuis les présidents successifs jusqu’au citoyen lambda ?


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