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ifelhim

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  • ifelhim 20 novembre 2007 19:13

    Comment peut-on soutenir la grève ?

    Un document : http://www.ined.fr/fr/pop_chiffres/france/structure_population/pyramide_age s/ N’y-a-t’il donc plus personne qui sache lire et comprenne une pyramide des âges ? De maintenant à 2060, le système des retraites, va se retrouver dans une situation qui ne peut que mener à la faillite pure et simple du système des retraites si on ne cumule pas à la fois une hausse des cotisations et de l’âge de départ à la retraite. Pourquoi ? Parce qu’il va y avoir (et ça a commencé) moins d’actifs en proportion du nombre de retraités (en comptant un chômage similaire) et que l’ésperance de vie ne cesse de s’allonger.

    C’est le premier point. Le deuxième point, c’est que le bouclier fiscale dont bénéficie à environ mille familles vraiment « riches » est aussi un bénéfice pour environ 100000 familles réellement pauvres mais ça tout le monde le taît. Un éditorialiste du Point en parlait, je sais que pour certains c’est un hebdomadaire honni mais s’ils pensent que c’est un mensonge, qu’ils écrivent au « Point » pour demander les sources (probablement INSEE, la cour des comptes ou tout simplement l’administration des impôts).

    Ensuite, on reparle de la légitimité de ces grèves... (qui en passant risquent de me faire perdre mon job et coutent très cher à bon nombre d’entreprises privées).

    Enfin, un dernier point, quand même, les retraites ne sont pas sensées être payées par les impots (cas des règimes spéciaux déficitaires) mais par les cotisation salariales et patronales (cas du privé en général, à quelques exceptions).



  • ifelhim 29 septembre 2007 09:35

    @armand

    Justement vous faites un jugement à l’emporte piece, vous préjugez de la filière que j’ai choisi. Et vous vous plantez, je n’ai pas fait prépa mais l’université. Cependant, deux de mes amis et anciens camarades de lycée ont fait prépa et école d’ingénieur et alors je sais de quoi je parle : dimension projet, utilisation des logiciels et outils utilisés dans les entreprises dans les écoles d’ingénieur, contre cours théoriques barbans, dispensés sans conviction (je gratte au tableau, je parle dans ma barbe et me casse à la fin du cours...) ensuite, une autre différence, en prépa et école d’ingénieur, ils suggèrent des ouvrages, quitte à aller piocher dans les livres d’universitaires US, tandis que les autres ne le font pas ou orientent vers des ouvrages écrits par des sommités (collègues) dans leur genre, bien franchouillards, mais incompétents pour ce qui est de la pédagogie, alors vos jugements, vous devinez ce que je pense. Oui le fait que les enseignants soient aussi chercheurs est un problème car jusqu’à la fin de la licence « la passion » ne sert à rien, il faut déjà que les étudiants aient les bases pour comprendre et apprécier. Quelle passion un bac+8 peut transmettre à un bac/bac+1 qui n’a même pas les bases mathématiques pour s’attaquer à des problèmes élémentaires (allez tramsmettre la passion lorsque vous avez besoin comme prérequis mathématique de comprendre la théorie des groupes..., abordé seulement à partir de la licence voir maitrise).

    Alors je persiste et signe, jusqu’à la fin de la licence (c’est à dire bac +3, pour que les étudiants aient réellement des bases) je pense qu’il est plus pertinent d’avoir des profs qui ne font qu’enseigner, ensuite, pour le master, comme je l’ai écrit dans mon premier poste, oui, il est logique que les chercheurs enseignent, mais parce que le public est capapble de suivre...



  • ifelhim 28 septembre 2007 17:05

    Merci Rage, j’allais enfoncer le clou des défenseurs du système prépa, cependant, un tel commentaire m’incite à tempérer mon propos (vu ce qui va suivre... c’est dire s’il y a un problème).

    Je me contenterai d’un constat, pour dire qu’il est suicidaire de réformer les prépas sans avoir réformé, au préalable (et uniquement dans cet ordre), à corps mammouthien défendant, l’université.

    Voyons la filière sciences (seule que je connais objectivement, côté prépa et côté université) ; comparons la qualité des cours, avant même de parler amphi (contre classes ...de 70 tout de même), il n’y a pas photo : contenu clair, progressif, didactique du coté des prépas, avec des enseignants qui ne courent pas deux lièvres à la fois, contre « maîtres de conférences », chercheurs à mi temps (en fait deux pleins temps), complètement déconnectés de la réalité des étudiants (ceci dit, à leur décharge, en passant le bac S ne vaut rien, donc mieux vaut cartonner dans les matières scientifiques que l’on veuille faire prépa ou fac, on n’a pas le niveau, mais ça permet de faire semblant).

    Là où l’écart est édifiant, c’est lorsque l’on compare les examens en université, ainsi que les ouvrages rédigés par des maîtres de conférences, avec les ouvrages et cours de prépa. Du côté des prépas, on s’efforce d’être progressif et de détailler, dans l’autre, on vous balance des théories et en guise de correction pour les exercices (dans les ouvrages), vous avez seulement les résultats numériques (et quand vous demandez, comme pour les concours en prépa, les annales des examens précédents, en guise de réponse, c’est soit un silence révélateur, soit un « oui, oui, demain... » évasif)

    Vous me direz alors : utilisez les ouvrage de prépa... sauf que la manière de poser les questions est tellement différentes, que s’exercer sur les ouvrage de prépa c’est prendre le risque de se planter lors des examens, à l’université, car la manière de poser les questions n’a strictement rien à voir.

    Alors, avant de toucher aux prépas, il serait utile d’avoir des profs dédiés au seul enseignement, à l’université, jusqu’à la fin de la licence, les maîtres de conférence ne faisant cours qu’aux étudiants de master. De même, les td à l’université n’ont rien à voir au système TD+colles (en fait deux fois plus de temps) des prépas. Le dernier point concernant l’accès à l’université : je comprends que l’on ne soit pas favorable au système des concours, mais il n’y a pas beaucoup de possibilités : soit concours d’entrée, soit, comme dans les prépas, examen du dossier. D’une manière ou d’une autre, la première année sert de filtre alors, autant éviter de faire perdre un an aux étudiants (bon bien sur ça va ennuyer les planqués, mais eux, je m’en fiche, tiens ça me fait penser que l’école ne donne plus le goût de l’effort, ou seulement à la marge, 10/20 suffit pour passer, alors pourquoi se casser la tête ?).

    Enfin, avant de réformer les prépas et l’université et d’envisager une séléction à l’entrée dans le supérieur, il serait peut-être pertinent de se poser la question de l’enseignement au collège et au lycée. Est-ce normale, en mathématiques, de ne pas voir les démonstrations alors qu’elles sont fondamentales, arrivé en université (scientifique, physique et maths) ? N’y a-t’il pas un problème, à la fois d’image des sciences (qui attirent de moins en moins de monde : difficile, mal rémunéré) et d’orientation ?

    Une dernière chose, à la décharge des profs d’université, la paperasse est catastrophique alors que le personnel administratif ne manque pas : problèmes d’organisation ? Rationalisez ! (Je sais pour certains, c’est un gros mot, j’assume).

    PS : J’allais oublier une deuxième petite chose que certains dans le ministère seraient bien inspirés de considérer : sans cesse modifier le programme ne mène nulle part, c’est créer artificiellement un problème, lâchez la bride des enseignants, relevez le niveau en science au lycée pour la filière scientifique, quitte à supprimer la philo (ou alors une initiation en seconde et les années suivante, en faire une simple option) et rétablissez la physique dès la sixième, ne serait-ce qu’en activité découverte ; la cité des sciences montre qu’il y a de nombreuses expériences amusantes et accessibles)...



  • ifelhim 12 mai 2007 10:30

    @Christophe

    Revenons au RMI. Le problème c’est que la gauche ces dernières années a toujours fait dans le « les RMI sont de pauvres malheureux victiment des vilains patrons » alors si vous regardez bien, vous voyez certains qui se vantent d’être au RMI, de dealer ou au minimum de bosser au noir et finalement de se faire l’équivalent de deux SMIC ou plus, nets de charges ! En bref, ils bénéficient du système sans jamais payer leur part.

    Vous êtes au courant de cet homme qui a fait de la chasse aux allocation un travail qui lui évite d’avoir un véritable emploi et s’en vante ou point d’écrire un livre où il explique comment faire ? Sur le plan moral (au minimum), il mériterait d’être poursuivit en justice. La gauche est-elle montée au créneau pour le dire et dénoncer ce type d’abus, plus courants qu’on ne le croit ? Non, JAMAIS.

    Et c’est bien là le problème de la gauche, elle n’a jamais rappelé que la solidarité doit être au bénéfice de tout le monde et non au bénéfice des uns et détriment des autres. N’avez vous jamais été confronté a ces étudiants bénéficiant d’une bourse avec laquelle ils se payent voiture,ou playstation (plutôt que les bouquins nécessaires à leurs études) et viennent reprocher a des jeunes issus de classes moyennes leur soi-disant confort de vie alors que ceux-ci sont obligés de travailler en marge de leur études, parce que les parents n’ont pas les moyens de payer une chambre d’étudiant, parents qui gagnent trop pour que leurs enfants bénéficient de la moindre allocation et pas assez pour pouvoir s’en passer (par exemple pour payer la chambre d’étudiant) ?

    Alors je ne vais pas reprocher à Sarkozy d’avoir dépassé des bornes que la gauche dépasse dans l’autre sens et fait même pire, lorsqu’elle est extrème, en assimilant « entrepreneur » a « esclavagiste » et « fille/fils de patron » à « gosse de riche, né avec une cuillère en argent dans la bouche », ce qui est d’une mauvaise fois écoeurante d’arbitraire et d’aveuglement (combien d’indépendants et de patrons de TPE gagnent tout juste un peu plus du SMIC mais ne se plaignent pas par ce qu’au moins « ils se sentent libres », patrons qui ne bénéficieront pas des ASSEDICS s’ils sont gérants et font faillite).

    Vous voyez, je ne peux pas reprocher à Sarkozy une outrance que d’autres entretiennent dans l’autre sens depuis plsuieurs décennies ; forcement, ces mensonges finissent par sembler tellement véridiques que le retour au réel fait mal...

    Enfin bref, chacun voit midi a se porte je suppose ; mais ne comptez pas sur moi pour reprocher à l’un ses outrances lorsque ses opposants ont fait pareil avec une mauvaise foi, une hypocrisie etune mesquinerie au moins égale (je dirais supérieure car Sarkozy se prétend proche du peuple, sans chacher ses amitiées chez les « riches », la gauche avait elle aussi ses amitiées, mais le cachait).

    Pour finir, ne comptez donc pas sur moi pour critiquer Sarkozy tant que la gauche n’aura fait, ni sa clarification idéologique, ni admis ses erreurs les plus inadmissibles, ne serait-ce que simplement en disant : nous nous sommes trompés/ nous avons fait des erreurs.



  • ifelhim 11 mai 2007 19:01

    @ Christophe

    Je comprend bien. Ceci étant, j’ai tendance a penser que Sarkozy a adopte une posture « tranchante », qui rompt avec les non dits de Mitterrand ou Chirac mais qu’il sera plus nuancé dans les faits.

    Sarkozy a fait ce que la gauche se refuse à faire (ce qui d’ailleur en passant a dû leur couter les élections, en admettant un peu tard certaines erreurs ou maladresses), dire tout haut certaines choses qui, non nuancées par de mutliples précisions, peuvent amener à penser qu’il flirte avec le FN ou est un fasciste potentiel.

    La gauche en voulant être humaniste et tolérante a oublié aussi ce travers, mais dans le sens opposé. Comme Chirac n’a pas rétabli l’équilibre, Sarkozy s’y est collé, quitte a heurter.

    La critique de Mai68 en est une illustration, il s’agit de rappeler qu’aucune société ne fonctionne sans une minimum d’ordre, de discipline. Vous dites que la proximité de cité ne pose pas de problème, mais j’ai l’illustration inverse près de chez moi avec des jeunes qui viennent boire leur bière dans des espaces publiques et au lieu de jeter les bouteilles dans le contener prévu cet effet (qui est à moins de trente mètres) s’amusent à les briser. D’autres plus âgés viennent faire leur barbecue et laissent toutes leurs ordures (et ne vous avisez pas de les dévisager, même si vous êtes une gamine de 14 ans qui ne connaît pas les « codes »). Et certains de ceux-là mêmes disent ensuite : les policiers ne nous respectent pas. Mais eux-mêmes font-ils des efforts de respect d’autrui, du bien publique ? Les parents n’ont-ils pas été laxistes (voir de mauvais exemples) ?. Ces mêmes parents ne sont-ils pas, comme par hasard, pour une bonne partie, de la génération mai 68 (d’où le risque d’amalgame) ?

    J’ai donc la faiblesse de croire que Sarkozy rétabli l’équilibre en exprimant l’excès inverse. Mai 68 n’est pas réellement allé jusqu’au bout des slogans, je pense que Sarkozy, c’est pareil.

    Juste un illustration : n’est on pas allé trop loin en mai 68 avec « tout est permi » (ou presque) comme slogan lorsque l’on voit depuis quelques années, les psy qui viennent dire : si on aime ses enfants, il faut savoir dire non et s’y tenir ? Mai 68 a apporté de bonnes idées mais ça n’est pas pour autant que tout est bon a garder.

    Ce « mais » manque cruellement car depuis trop longtemps. L’élection de Sarkozy, c’est l’expression de tous ces « mais » qui manquent depuis 25 à 40 ans.

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