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werbrowsky

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Journaliste professionnel, spécialisé dans l'écologie, le développement durable et le patrimoine. Je travaille pour deux magazines et ne souhaite pas mélanger ces billets à teneur politique avec mes activités quotidiennes.
Bonne lecture à tous.

Tableau de bord

  • Premier article le 23/11/2006
  • Modérateur depuis le 22/12/2006
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Derniers commentaires



  • werbrowsky werbrowsky 30 juillet 2008 05:34

    Encore une fois, le problème des "grands patrons" est qu’ils travaillent pour le cours de la bourse, et pas pour faire de réels bénéfices. Un bénéfice peut être réinjecté dans l’entreprise en recherche et développement, utilisé pour ouvrir de nouvelles unités de production, pour développer de nouveaux marchés. Au contraire, les fonds de pensions américains doivent absolument pomper tout ce qu’ils peuvent des actions qu’ils possèdent et poussent donc les patrons à dégager des bénéfices purement financiers.
    C’est ainsi que Serge Tchuruk a détruit une des plus grandes entreprises françaises, ALCATEL, en décrétant un beau matin que l’industrie, c’était trop sale pour lui et que les marchés du futur seraient purement "virtuels". On a vu le résultat, effectivement. Les employés aussi sont devenus virtuels et la boîte coule à pic aujourd’hui.
    Pendant ce temps là, M. Tchuruk part avec plus de cinq milions d’euros d’indemnités dans la poche.
    C’est ça qui est inacceptable et doit être arrêté !



  • werbrowsky werbrowsky 30 juillet 2008 05:26

    Bonjour,
    Merci pour votre commentaire concernant mon article. Pour répondre à votre question, je ne pense pas qu’il y ait une "bonne gestion de gauche" et une "mauvaise gestion de droite" des entreprises, la seule différence entre les patrons de gauche et de droite est la prise en compte de l’élément humain dans leur gestion. Cette prise en compte peut même être cynique parfois.
    J’ai déjà cité dans quelques posts l’exemple du patron de la FIAT, qui s’est trouvé dans une situation dramatique il y a quatre ans environ et devait faire le choix sur les mesures à prendre pour sauver l’entreprise.
    La plupart des patrons, Carlos Ghosn en tête, aurait dégraissé et licencié aussitôt quelques milliers d’employés.
    Ce jeune patron, étiqueté "de droite", a choisi de ne licencier personne et de réduire le train de vie de la direction, notamment en réduisant les budgets promo. En effet, son analyse l’avait amené à conclure que licencier des ouvriers italiens revenait à réduire les ventes de ses futurs modèles en décourageant les acheteurs nationaux. Les Italiens sont en effet les premiers clients de Fiat, de Lancia et d’Alfa-Roméo, en Italie mais aussi en Allemagne, en Belgique et ailleurs ! De plus, le coût de la main d’oeuvre n’intervient que pour 2% du prix d’un véhicule (25% pour la promo !). La bonne gestion d’une boîte exige donc une analyse un peu plus fine et complexe.
    Pour ma part, j’ai été patron (à mon compte ou pour le compte d’autres actionnaires) de PME dans le domaine de la communication et j’ai toujours essayé d’être "juste" dans mes décisions, mais le fait d’avoir gagné beaucoup plus d’argent à un certain moment de ma carrière ne m’a pas empêché de conserver mes convictions. Celà étant, je n’estime pas être un "meilleur patron" que d’autres.
    Ma conclusion, c’est que c’est d’abord à l’Etat de créer le cadre juridique et législatif opportun pour encourager l’embauche, limiter les mauvaises pratiques sociales et mieux répartir le poids de la charge sociale sur l’ensemble de la population. Par exemple, à quand une CSG élargie et alourdie, s’appliquant à tous les types de revenus ?
    J’ai des copains rentiers (de droite !) qui ne payent quasiment pas de charges sociales, par exemple.
    Militons et battons-nous pour que tout le système ne soit pas liquidé d’un trait de plume de nos chers élus.



  • werbrowsky werbrowsky 27 mars 2008 06:44

    Décrire la presse comme complaisante vis à vis de Bayrou, c’est un peu léger. Je crois que personne dans l’establishment médiatique ne lui fait de cadeau. D’i-Télé à TF1, en passant par tout le panorama des tendances de la presse écrite, du Figaro à Libé, tout le monde lui tape dessus à longueur d’année, sauf Marianne ! Tout le monde semble pris dans cette dialectique "droite-gauche" qui perdure depuis deux cents ans en France, en Angleterre et aux Etats-Unis. Mais ce n’est pas le cas dans la plupart des autres démocraties du monde ! Autrefois, sous Giscard, la droite et la gauche avaient au moins des partenariats internes qui apportaient des nuances dans les engagements : le RPR était freiné par l’UDF et le PS par le PC. Depuis la campagne présidentielle de 1995, l’UDF a été dissous à cause de la candidature de Balladur (donné gagnant à tous les coups !) et le PC a disparu au profit des extrêmes gauches et de l’émergence des alter-mondialistes.

    Croire que le monde est bipolaire, c’est dire qu’il n’y a jamais qu’un seul chef dans chaque camp. C’est comme si les papas devaient toujours avoir raison, et les mamans toujours tort. Pourtant, on sait bien que la gestion d’une famille nécessite un certain nombre de concessions de la part de chacun. smiley



  • werbrowsky werbrowsky 27 mars 2008 06:32

    Ayant milité dans un autre parti que le MoDem, je peux t’assurer que les difficultés de gestion et de rassemblement sont les mêmes partout, et surtout pour les élections locales. L’UDF était un parti sans militant, contrairement au PCF ou au PS. Dans ces partis traditionnels, la moitié des adhérents étaient élus locaux dans les conseils municipaux, l’alternance et le poids de ces partis au niveau national leur assurant une représentativité automatique.

    L’UDF a implosé sous l’effet de l’ouverture pratiquée par Bayrou et, de fait, des dizaines de milliers de militants nouveaux, sans aucune idée préconçue ni ambition personnelle, se sont rués dans l’aventure. On ne souligne pas assez combien il est exceptionnel que cette jeune garde soit parvenue à un résultat aussi honorable en si peu de temps.

    Je cite l’exemple de Poissy, que je connais bien et qui est exemplaire. Richard Bertrand, un jeune chef d’entreprise de quarante ans, plutôt marqué à droite, s’est lancé dans l’aventure des législatives en septembre de l’année dernière. En 18 mois, il a réussi à rassembler autour de lui les Verts locaux, il a conclu un accord rapidement avec le PS local pour renverser une mairie qui était aux mains de l’UMP depuis 25 ans. Il est arrivée troisième au premier tour des municipales, avec plus de 25% des suffrages et avec un écart de seulement 28 voix derrière le socialiste. A titre de comparaison, il a réussi cette prouesse et incarne la principale opposition personnelle au maire sortant dix fois plus vite que son concurrent socialiste. Cette dynamique, il la doit en bonne partie à l’effet "inspirateur" de la campagne de Bayrou, qui a rassemblé des centaines de milliers de personnes derrière lui.

    Le seul conseil que je puisse adresser aux militants du MoDem, s’ils continuent à espérer un profond changement de la Vème République et de la société française, c’est de ne pas se focaliser sur les questions de personnes, mais d’agir localement pour fédérer les autres militants autour d’eux. Ouvrir des permanences, faire un travail de fond et de réflexion en entretenant des groupes de discussion, agir en mettant de côté les problèmes d’égo. C’est le rôle des hommes politiques d’apprendre à écouter et à servir la communauté, plutôt que de se battre entre eux. Le spectacle actuel, déplorable selon moi, de la politique française ne fait que renforcer cette conviction.

    Bon courage et rassemblez-vous.



  • werbrowsky werbrowsky 26 mars 2008 05:31

    Effectivement, le nombre total d’élus pour les villes de plus de 9.000 habitants s’élève à plus de 37.000. Le MoDem, avec ses 1.150 conseillers municipaux pèse donc 3,1% du nombre total d’élus, ce qui correspond à la moitié du nombre de ses voix, mode de scrutin oblige.

    A titre informatif, au niveau des élections cantonales, c’est encore pire ! 55 élus siègeront aux conseils généraux en France, ce qui représente 1,4% du nombre total des conseillers généraux. En regardant d’encore plus près les résultats, les forces "du Centre", c’est-à-dire le PRG, les Radicaux Valoisiens, le Nouveau Centre et le MoDem totaliseraient 188 conseillers généraux, soit 4,7% des sièges. L’union ne changerait donc pas grand chose à l’affaire, tant qu’une dose de proportionnelle n’est pas introduite dans les scrutins.

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