Philippe MEONI

Nous sommes déjà dans un régime totalitaire dès lors que :
- Des policiers assermentés puissent « mentir » et commettre des exactions en toute impunité
- Des administrations toutes puissantes incapables de reconnaìtre leurs erreurs et toutefois font payer par la force
- Des ministres hors la loi continuent à cumuler des mandats
- Des élus locaux font payer des amendes aux contribuables en trangressant la loi sur les logements sociaux
- Des politiques jamais traduits pour les délits routiers qu’ils commettent
- Des gouvernements continueront à trafiquer des chiffres officiels pour planquer le fric des contribuables on ne sait où... Savez vous que 15 millions de fumeurs à 1 paquet moyen par jour rapportent par an + de 21 milliards de taxes à l’état ; Alors comment comprendre que la SS soit malgré tout déficitaire de 10 milliards ? On pourrait recenser 200 pages d’exemples où le pouvoir nous prend pour de parfaits abrutis en faisant croire qu’ils se préoccupe de nos piètres existences en inventant des maux inexistants, parfaite manoeuvre de diversion qui lui permet de dépenser sans compter pour son propre profit. Alors, oui, Sarko fait déjà partie de ce régime totalitaire à la seule différence qu’il donne tous les signes d’un nouveau durcissement... Et là, je me dis que j’ai bien fait de m’expatrier au bon moment...

A Depi : Pas de milice mais des écoutes illégales, l’emploi de Prouteau et ses barbouzes, Les « suicides de Pierre de Groussouvre et Bérégovoy... Le »malencontreux" Décès de pelat... Sarko a déjà donné les armes légales aux forces de l’ordre pour « opérérer » en toute légitimité, et le risque de dérive est réel puisqu’il suffira qu’un flic assermenté prétende votre rébellion pour vous envoyer au « placard »... Pratique pour se débarrasser des géneurs en cas de besoin, non ?

A Talleyrand : Je suis allé jeter un oeil sur votre article et effectivement, la forme n’en est que plus attractive... Mais, pensez vous que mes expériences personnelles puissent intéresser à ce point un « public politique conventionnel » dont le format psychique les ferait immédiatement douter et réfuter la véracité de mon témoignage ? J’ai pour ma part la certitude que le public, en général (j’exclus les exceptions et pardon par avance à tous ceux là), n’est pas prêt à croire ce dont quoi les pouvoirs sont capables pour museler le contestataire... Ni prêt à croire de quelle manière ce même public est influençable et manipulable à souhaits... Je serais vite catégorisé tel parano ou hérétique de la thèse conspirationniste, j’en suis sûr... n’a ’on pas fait abjurer Galilée dont la vérité boulversait un peu trop l’ordre établi ? Les pouvoirs tels qu’ils soient se mettent généralement en place par la volonté des peuples... Pour l’heure, le peuple n’est obnubilé que par le seul choix réducteur qui leur est proposé par la République « Démocratique », ordre établi qui ne laisse que peu de place aux théoriciens d’une autre société... C’est d’ailleurs la raison principale de mon désabus et de mon « exil » en Espagne... être le seul à porter la pancarte « alerte » aurait plutôt tendance à me faire passer pour un désaxé, non ? En tout cas, merci de vos encouragements...

A Demos : Je n’ai pas réussi à accéder à votre blog, le lien ne semble pas fonctionner...

A M. Talleyran : Vous avez probablement raison ; Question d’enseignement... Et pour votre suggestion de cette opportunité pour « repartir » en politique, je l’ai fait à mes dépens en 1993 par le biais d’une association baptisée « Renouveau rural »... Il n’aura fallu que quelques semaines pour que je me retrouve sous surveilance des RG (l’inspecteur MOUSSET, Préfecture de Caen) et traité tel l’instigateur d’un futur coup d’état... J’ai fini par démissionner de mon poste de président en 95 sous la pression et le harcèlement... C’est pourquoi aussi je suis tant désabusé aujourd’hui ; Il n’est pas bon de vouloir échapper à la pensée unique de nos grands institutionnels politiques, au risque de se frotter à la vindicte de son bras armé...