Méric de Saint-Cyr

L’an dernier, 8470 plaintes pour escroquerie aux cartes de paiement ont été enregistrées en France, contre 12214 cas en 2003, soit une baisse de 30 %. En revanche, le montant de la fraude s’élève à 241,6 millions d’euros, soit une hausse de 12 %. Les banques développent des parades de sécurité, mais les délinquants inventent de nouveaux systèmes

La tactique la plus employée est celle du phishing (password harvesting fishing), soit « pêche aux mots de passe » ou « hameçonnage ». Les pirates usurpent l’identité de banques ou de sites marchands, logos et adresses e-mail similaires, inondent les internautes de courriels et leur demandent d’entrer à nouveau leurs données bancaires, sous un prétexte de mise à jour. Des hackers piratent les serveurs des intermédiaires de paiement comme aux Etats-Unis où 250 millions de numéros de Mastercard sont passés aux mains d’escrocs.

Acheter sur Internet est donc très risqué, alors tant mieux si les gens ont de l’argent en suffisance pour prendre le risque de se faire escroquer.

Pour ma part je reste persuadé que la dématérialisation de l’argent est la porte ouverte à tous les abus.

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Une question simple : En quoi la rotation du sphénoïde serait-elle précurseur de la bipédie ?

Reformulée autrement : La bipédie ne pourrait-elle pas être la cause de la rotation (acquise) du sphénoïde ?

En somme, a-t-on affaire à un problème tautologique : l’œuf ou la poule ?

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Les contraintes éditorialistes sont souvent stupides, à trop vouloir être racolleuses.

En effet la théorie exposée ici ne contredit en rien les principes darwiniens, elle peut soit les compléter soit les affiner, mais certainement pas les « annuler ». Alors ces journalistes qui aiment faire des titres ronflants comme « Darwin s’est encore trompé », ce n’est que du mauvais populisme anti-scientifique.

néanmoins, ce qui me dérange dans l’article ci-dessus, c’est qu’au prétexte de se dire « neutre, scientifique et sans état d’âme », ça parle beaucoup de relgion, et finalement tout cela dérive vers le philosophique et s’éloigne du sujet intéressant, le sphénoïde.

Une autre chose me gêne, c’est qu’on demande à la dame d’expliquer « simplement » les choses, mais finalement est-ce que le commun des mortels aura compris quoi que ce soit ? L’homme de la rue ne sait pas ce que c’est le sphénoïde et qui va passer du temps à chercher sur un atlas anatomique où ça se trouve ? Bref, une ou deux illustrations n’auraient pas été de trop, me semble-t-il...

Je propose une autre formulation qui complète celle déjà exprimée :

Dis-moi ce que tu refuses d’acheter et je te dirai que tu es.

Simple remplacement du « qui » par le « que » qui transforme du coup le verbe être transitif en verbre être intransitif.

Se définir par le refus de la société de consommation est de toute évidence un acte de conscience. En fait, refuser de consommer aujourd’hui est un peu comparable à ceux qui refusaient d’aller au service militaire. Intéressant de voir que déjà on les nommait « objecteur de conscience ».

Hé bien je pense que celui qui refuse d’acheter des conneries adopte une forme moderne d’objection de conscience.