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Martin Lucas

Martin Lucas

Architecte DPLG, photographe, musicien, vidéaste, chroniqueur en architecture, je m'intéresse depuis longtemps à la politique.
J'espère pouvoir ici apporter quelques idées neuves, et en formuler d'autres moins neuves dans un esprit personnel.

Tableau de bord

  • Premier article le 10/10/2007
  • Modérateur depuis le 02/01/2008
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Martin Lucas 4 juin 2007 14:19

    Si le RMI et les allocs permettent de vivre décemment, pourquoi n’avez vous pas quitté votre emploi ? Savez-vous ce que représente comme charge pour les régions le RMI ? 1,5% !

    Combien de temps encore va-t-on entendre ce discours accusant les chômeurs de paresse ?

    Vous vous contredisez d’ailleurs dans le meme paragraphe, en affirmant que nous manquons d’emplois pour tout le monde, et que le temps partiel contraint prend de l’ampleur.

    Tout ce que je peux constater, ce sont les mauvaises pratiques du secteur du BTP. Combien proposent de vrais contrats, des salaires décents en rapport avec la pénibilité du travail, des conditions de sécurité conformes à la loi ?

    Ces manquements n’ont rien à voir avec l’immigration clandestine ou non. Ils concernent la totalité des résidents. Vous semblez l’avoir bien compris d’ailleurs, mais vous concluez par cette vieille antienne criminalisant les clandestins.

    Il ne faut pas se tromper d’ennemis dans la lutte contre le chômage : ce sont d’abord des patrons voyous (contre lesquels l’inspection du travail est de plus en plus désarmée), un système de charges sociales par tête, des « importateurs de main d’oeuvre » sans scrupules, et enfin, les politiques et les médias, qui veulent nous faire croire que le progres est dans l’augmentation de la durée du travail.

    Relisons l’histoire : chaque réduction de la durée du travail hebdomadaire a été vecteur de progrès de civilisation et d’une meilleure répartition des richesses.

    Puis-je en conclusion vous proposer la lecture de « l’éloge de la paresse » (titre bien sûr polémique) de Paul Lafarge ?



  • Martin Lucas 4 juin 2007 13:58

    Comme sur les contrôles, dépôts de plaintes, incarcérations, verbalisations pour le ministère de l’intérieur, le ministère de l’Immigration se fixe des « objectifs ». Peut importe que la situation des personnes interpellées justifie une expulsion, on « arrangera » leur dossier pour qu’il soit conforme à ces nouveaux quotas. Peut-on tomber plus bas ?



  • Martin Lucas Martin Lucas 22 mai 2007 12:31

    L’intérêt de cette mesure, c’est qu’elle n’est ni de droite ni de gauche, ou peut-être les deux à la fois.

    C’es peut-être l’occasion aussi de faire le grand ménage dans tout notre système d’aide sociale :

    - Une seule aide, complémentaire, calculée sur les revenus de chacun, remplaçant les revenus à la perte d’un emploi, dégressive sur 2 ans, pour atteindre un seuil social déterminé localement (en fonction des prix du logement, et du coût de la vie).

    - une extension de la gratuité de certains services à tout un chacun : Transport, bibliothèques, piscines, restaurants « universitaires », transformés en restaurants citoyens, cantines, j ’en oublie sans doute.

    - La suppression/libéralisation des parcs HLM et autres aides au logement (étant donné que le revenu minimum prend en compte le coût du logement), au profit d’une allocation « familiale », prenant en compte le nombre de personnes formant un foyer, accompagnée d’un contrôle accru des loyers et valeurs (au moyen d’un argus réglementaire par exemple) et d’un service de la caution.

    - néanmoins, l’extension de l’impôt sur le revenu (même minimum) à tous, pour que tout le monde se sente responsable du patrimoine collectif. A mon avis, l’impôt « négatif » ou présenté comme tel peut faire perdre ce sens de la responsabilité.

    - Et, enfin, la suppression des charges sociales/patronales, au profit de la TVA et de l’impôt sur les bénéfices non réinvestis.

    Je suis curieux de connaître l’opinion des lecteurs sur ces propositions, un peu brutes de décoffrage il est vrai. Est-ce de gauche ? de droite ? communiste ? fasciste ? Ne s’agirait-il pas tout simplement d’une sorte de libéralisme avec filet, de libéral-communisme ? Une troisième voie en quelque sorte...



  • Martin Lucas Martin Lucas 7 mai 2007 11:58

    Il ne s’agit pas de faire le bien des gens malgré eux, mais de rester vigilant au respect de certaines libertés sans lesquelles s’installe la dictature de la majorité sur une minorité. Je pense que défendre la devise de la France n’a pas plus à voir avec le trotskisme, qu’avec un dessin animé. Les personnes qui ont mis ces mots sur le papier avaient à l’esprit des préoccupations autrement plus sérieuses.

    Par ailleurs, je commence à être lassé de voir de plus en plus de gens adopter un discours auto-réalisateur, du type « parce que c’est la loi du plus fort, je suis pour la loi du plus fort ». Je serais heureux de voir ces personnes assumer leur goût pour le chaos, la jungle et l’arbitraire, au lieu de se voiler derrière une prétendue réalité intangible.



  • Martin Lucas Martin Lucas 7 mai 2007 11:03

    C’est donc bien le vote des personnes agées, pétries de nostalgie pour leur jeunesse, dont les circonstances ont voulu qu’elle se déroule sous les régimes de De Gaulle et de Pétain, qui aura fait élire notre prochain président, aidé en cela par la méconnaissance historique, la fierté mal placée, l’insensibilité aux questions des droits de l’homme et à la devise de notre république, d’une moitié des moins de 65 ans.

    C’est là je crois que réside tout l’impact de ce vote, dans l’abandon de certains principes qui me paraissent inconditionnels, comme l’égalitarisme, le respect de la dignité de la personne quels que soient les actes qui lui sont reprochés, le primat de l’éducation, le rejet de la loi du talion, le respect de la vie privée, parmi d’autres.

    Cette moitié là pourra néanmoins se poser la question de ce qu’est la démocratie. A mon sens, la démocratie ne s’arrête pas au suffrage universel majoritaire à deux tours, auquel cas on élit un despote tous les 5 cinq ans. La démocratie, c’est aussi le respect de la minorité, des situations particulières, des opinions particulières.

    Ce n’est pas parce que certaines idées rencontrent le plus large suffrage qu’elles sont forcément les plus justes, les plus à même de faire vivre un pays dans l’harmonie.

    Ce n’est pas parce que tous pensent la même chose sauf quelques uns, qu’ils ont forcément raison, les exemples sont nombreux : Galilée, Newton, Darwin. Plus récemment, avec la guerre en Irak, nous avons vu la France très seule dans son rejet de celle-ci. Puis avec le temps, presque tous les états se sont rangés à son avis.

    C’est ma réponse à ceux qui prétendent que le suffrage exprimé ce 6 mai ferme le débat, rend inutile toute résistance.

    Lorsque les principes mêmes de notre démocratie sont remplacés par ceux de travail, mérite, patrie, loi du plus fort et loi du talion, il est du devoir de ceux qui pensent autrement, de porter toujours les valeurs réelles de la république (Liberté Egalité, Freternité), d’autant plus quand elles sont piétinées, dévoyées, ignorées « démocratiquement ».

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