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Jean-Philippe Immarigeon

Jean-Philippe Immarigeon

Avocat, Docteur en droit, Master of Business Administration (US).
Consultant en Asie et aux Etats-Unis de 1986 à 1989. Lobbyist de 1990 à 1995. Avocat au Barreau de Paris depuis cette date.
Auteur de "Autopsie de la fraude électorale", Stock 2000 (dont le bandeau a été interdit durant deux ans et demi jusqu’à un arrêt de cassation du 14 novembre 2002, dernier cas à ce jour de censure de presse en France), et de "American parano. Pourquoi la vieille Amérique va perdre sa guerre contre le reste du monde", Bourin Editeur (élu meilleur essai politique de l’année 2006 par le magazine LIRE jury RTL-LCI). "Sarko l’Américain", encore chez Bourin Editeur (2007), puis "L"imposture américaine. Splendeur et misère de l’Oncle Sam", toujours chez Bourin Editeur (2009),
Chroniqueur régulier à la revue Défense nationale depuis 2001, articles et recensions d’ouvrages.

Interventions régulières sur BFM Radio, LCI et RFI.
Blogs : 
http://americanparano.blog.fr
http://sarkoparano.blog.fr
http://coriolan.blog.fr 
 
49 ans, pianiste, dessinateur, scénariste.

Tableau de bord

  • Premier article le 22/01/2007
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Derniers commentaires



  • Jean-Philippe Immarigeon Jean-Philippe Immarigeon 23 janvier 2007 00:36

    Monsieur,

    Je ne discute pas le sérieux des enquêtes réalisées sur les attentats, je dis simplement qu’on est hors-sujet.

    On peut faire la liste des complots, réels ou supposés, réussis ou avortés, qui ont permis depuis plus de deux siècles et demi aux Américains, qu’ils s’appellent Franklin, Jefferson, Lincoln, Wilson, Roosevelt oncle et Roosevelt neveu, Johnson ou Bush, de se lancer dans des aventures militaires. Cela commence avec l’attentat contre le comte de Jumonville en 1754, puis la révolte de Pontiac de 1763 et les massacres d’Indiens en 1779 sur ordre de Washington, et on continue avec les guerres contre le Mexique jusqu’à Pershing dans les années 1910, l’explosion du cuirassé Maine qui déclenche l’invasion de Cuba et des Philippines quelques années avant, l’affaire du Lusitania puis le télégramme Zimmermann de janvier 1917 pour l’entrée en guerre durant le premier conflit mondial, Pearl Harbor si l’on en croit certains historiens, l’affaire du Golfe du Tonkin plus près de nous, etc, etc, etc... A chaque fois il y a une thèse conspirationniste qui se développe, historique et prouvée (le Congrès d’Albany de 1754, le Tonkin, sans doute le cuirassé Maine) ou invalidée (le télégramme Zimmermann, pourtant trop beau pour être authentique).

    Alors admettons qu’il y ait eu complot le 9/11 : en quoi cela est-il une exception dans une histoire américaine qui en a connu plus d’un ? Je crois comprendre que vous essayez de sauver ce que nous appelons l’Autre Amérique, dont je prétends pour ma part qu’elle n’a jamais existé que dans la projection de notre « rêve américain ». Car je ne vois pas la différence entre le colonel Washington fusillant froidement le comte de Jumonville sur la Frontière pour ouvrir la guerre contre les Français, et George W. Bush « aidant » à la guerre pour le pétrole.

    C’est pour cette raison que je veux bien accepter l’idée d’un complot ou d’une manipulation si elle est prouvée, cela n’avance pas d’un pouce dans mon questionnement : camp de concentration de Guantanamo, tortures en Irak, Bataille de Bagdad en préparation à l’image de la Bataille d’Alger, avec à la clef destruction de quartiers entiers de la ville, et puis pourquoi pas bombardement atomique de l’Iran, que sais-je encore, on peut tout imaginer... ? Complot ou pas complot, manipulation ou pas, que faudra-t-il donc qu’il advienne pour que nous rappelions enfin en consultation nos ambassadeurs à Washington sur ces faits qu’aucune de nos démocraties européennes civilisées n’aurait dû tolérer depuis 5 ans, même de la part d’une nation qui les a sauvées du suicide à deux reprises ?

    Bien à vous.



  • Jean-Philippe Immarigeon Jean-Philippe Immarigeon 22 janvier 2007 16:24

    Monsieur,

    Je vous remercie de soulever ce point et vous précise ma pensée. Il est évident que « l’attentat » contre le Pentagone n’est plus plausible dans la version officielle. Le trou de missile dans la façade, l’absence de traces sur la pelouse, comme celle des deux blocs moteurs, seuls éléments compacts d’un avion de ligne qui sont toujours les seuls à ne pas se pulvériser totalement, l’absence d’incendie intérieur une fois la façade effondrée au bout d’une heure, etc... et bien entendu l’absence totale de Boeing sur la vidéo finalement et tardivement rendue publique en mai dernier, sont des éléments incontestables. Il n’empêche que le raisonnement se fait à l’envers de ce qu’il devrait, comme ceux qui sortent leur calculette pour démontrer que 6 millions de déportés exterminés, c’est impossible, ou que les pyramides d’Egypte ou les Colosses de Memnon ne devraient pas exister parce que, même aujourd’hui, on ne saurait pas faire. Deux tours se sont écroulées à Manhattan et, complot ou pas, des centaines de personnes manquent à l’appel depuis le soir du 11 septembre. Ou alors, où sont les passagers supposés inventés ? Il aurait fallu commencer par là, ne serait-ce qu’avec un seul nom. Si c’est le cas, vous voudrez bien m’excuser d’avoir manqué ce point. mais je n’en ai pas connaissance.

    Et puis, piètre complot que celui qui voit l’Amérique vilipendiée dans le monde, ridiculisée en Irak, obligée de manger son chapeau sur la scène internationale. Le problème de tous ceux qui sont aux deux extrêmes de mon amalgame qui vous a fait réagir, est qu’ils voient les Etats-Unis comme une puissance, complètement intoxiqués par le discours américain. Et donc, partant du principe que le Pentagone est protégé, l’US Air Force efficace, les contrôleurs aériens de Big Apple compétent, les spin doctors de White House géniaux, etc... tout ce qui cloche aux Etats-Unis est soit volontaire, soit le signe d’un plan machiavélique. A ce compte-là, ils perdent leur guerre en Irak exprès.

    Soyons sérieux. Relisons plus souvent la presse britannique, meurtrière comme nous se saurons jamais l’être. Tous ceux qui ont eux la chance comme moi de vivre puis de travailler avec les Américains le savent : ce sont, pour parler la langue de Molière, de gros blaireaux, des branquignols comme ils se décrivent parfois aux mêmes, surtout lorsqu’ils ironisent sur leur propre armée (Docteur Folamour, 1941, Mash, etc...) Et l’explication par la bêtise me semble, pour réductrice que certains pourront la trouver, pourtant la plus plausible au regard de l’actualité. Et en employant ces mots, je m’estime beaucoup moins anti-américain que tous ceux qui, pris dans le phantasme d’une sur-puissance qui n’existe qu’à Hollywood, l’admirent tellement qu’ils hésitent en permanence entre la « candidude » et la « hainitude ».

    Bien à vous.

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