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Hamed

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  • Premier article le 27/02/2013
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Derniers commentaires



  • Hamed 2 juin 2013 14:12

    De l’auteur@ Lg

    Bonjour

    Pour la précision que vous me demandez, vous la trouverez dans les deux articles précédents publiés dans agoravox.

    Vers un nouvel ordre monétaire international : ajustements, crises et douloureuses mutations

    Et le second : Vers un troisième choc pétrolier, « une Nécessite historique… »

    Cordialement

     



  • Hamed 28 mai 2013 19:18

    De Medjdoub

    A demosoluce et ecolittoral

     Je crois que vous n’avez pas bien compris mon analyse. Le problème n’est pas dans les milliers ou les millions de Chinois qui manifestent ou non, ni dans les règles du libéralisme ? Vous avez raison de dire que le libéralisme est naturel et ne peut être autrement, et il va même au-delà des règles édictées. Et c’est d’ailleurs pourquoi le libéralisme n’est pas figé puisque on peut acheter un arbitre comme on peut acheter un banquier. Sauf « gare aux conséquences, aux sanctions ».

     De même les nations (émergentes) n’en ont pas pour longtemps, l’histoire brillamment décrite dans l’article n’est pas l’avenir. Précisément cette « histoire brillamment décrite » n’est pas l’avenir mais aussi ce qui peut arriver. Une question simple : qui a sauvé la Grèce, Chypre, aidé l’Espagne, le Portugal, et autres pays européens ? Pensez-vous que c’est la Banque centrale européenne ! Apparemment oui, c’est-à-dire par des émissions monétaires qui sont certes réelles mais basées sur quoi, je parle des contreparties physiques, de richesses. Tous les pays européens sont endettés. Et la BCE n’en émet des liquidités que sur un excès d’endettement (hausse de la dette publique des États). Donc une création monétaire basée sur un simple accord des gouvernements européens. De même, le Japon qui a une dette publique de plus de 200% émet des liquidités basées sur une nouvelle hausse de la dette publique. La Grande-Bretagne idem. Les Etats-Unis idem, ils financent leurs déficits par des émissions monétaires. Et ces dettes sont opérées sur « soi-même », en monnaie qu’il n’appartient qu’à la Banque centrale de chaque zone d’en émettre.

    Pour ne prendre que les USA et la BCE, quand les USA émettent plus de liquidités sur les marchés, l’euro s’apprécie forcément par rapport au dollar. Si les Etats-Unis émettent trop, et que l’euro s’apprécie à 1,58 comme en juillet 2008, au plus fort de la crise, que va faire la BCE ? Il est évident qu’avec un taux de change aussi haut, les exportations en Europe vont fortement décélérer. La BCE doit alors agir vite pour dégonfler cette appréciation très dommageable à l’économie de la zone. Pour baisser le taux de change, elle a le choix, soit d’acheter dollars, ce qu’elle ne peut faire puisque cela revient à acheter de la dette publique américaine, la zone euro est déjà fortement endettée, soit de procéder comme les Etats-Unis, pratiquer des politiques monétaires non conventionnelles. Et c’est ce que la BCE fait. Nous avons ainsi un processus de balancier : « Tantôt c’est la Réserve fédérale américaine qui émet des liquidités et la BCE s’ajuste, tantôt c’est la BCE qui émet des liquidités et La FED s’ajuste ». Il se produit ainsi un processus de balancier entre les USA et la zone euro, et pas seulement, ce balancier est étendu à la Grande-Bretagne et au Japon. Nous avons donc quatre grandes banques centrales du monde, émettrices de liquidités internationales et qui disposent environ de 93% des réserves de changes mondiales et qui s’accordent de concert sur le niveau « mutuel » des taux de change.

    Evidemment ces liquidités crées permettent à ces quatre zones de financer les déficits de tous les pays qui en font parties. Ce que Jacques Rueff, lorsque le dollar était encore convertible en or, appelait un « déficit sans pleurs ». Aujourd’hui, le « déficit sans pleurs » s’est généralisé à toutes les puissances monétaires. Il faut même dire heureusement, car cela aurait été catastrophique si ça ne l’était pas. Mais l’excès de liquidités émis par les banques occidentales dépasse les besoins des transactions internationales. Où se loge-telles ? Dans le prix du pétrole et des matières premières et agricoles. Sans ces produits, les QE (politiques monétaires non conventionnelles) auraient été impossibles. Se reporter aux conclusions de la dernière réunion des pays du BRICS à Durban, en Afrique du Sud qui cherchent à créer une banque commune et à commercer avec leurs monnaies.

    Ce qui veut dire que les quatre banques centrales risqueraient de ne plus pouvoir le faire dans quelques années ou décennies. En attendant, depuis 2008 et même avant que ces QE sont utilisés, la situation présente montre que ces quatre banques riquent d’être à court de « munition », ce qui entraînerait encore plus d’austérité y compris dans les deux moteurs de la zone euro (France, Allemagne). Et Hollande a compris que Merkel est dans le vrai, et qu’il faut coûte que coûte limiter la dette publique, réduire les déficits, etc., pour limiter les conséquences, les sacrifices. Et même mutualiser la dette ne donnera rien, puisque la question se trouve dans quelle capacité la BCE pourra encore émettre des liquidités. Et les quatre zones britannique, japonaise, américaine et européenne sont concernées. Toutes logées à la même enseigne.

    Combien pourront-ils encore émettre des liquidités ? Les dernières informations font état que la FED américaine est en train de réfléchir pour réduire ces émissions. Wall Street craint une chute boursière. C’est la raison pour laquelle un nouveau choc pétrolier pourrait être une solution… mais disons-le provisoire, prolongeant ce statu quo monétaire de deux, trois années, peut-être un peu plus… mais ne saurait être une solution à moyen ou long terme.

     Cette analyse n’a donc rien de théorique, et elle a une dimension humaine puisqu’elle pense ce que seraient encore des plans d’austérité qui ne sont aujourd’hui probablement qu’à leur début, il fait le souligner.

    Et on peut dire encore beaucoup de choses sur les problèmes monétaires passées. Par exemple, grâce à De Gaule, la France a beaucoup récupéré de son or des États-Unis. Il a été un des premiers présidents en Europe à réclamer son or contre les formidables liquidités en dollar que la France détenait. Beaucoup de pays européens s’en sont pris en retard quand Nixon a mis fin à la convertibilité or en 1971. En exigeant son et en le lui rendant, on lui a crée un certain « mai 1968 ». Je vivais à l’époque à Paris, et croyez-moi, j’étais encore lycéen, c’était presque une insurrection civile. Heureusement que le peuple français s’est levé pour mettre de l’ordre dans la France de 1789. J’espère que je me suis fait comprendre.

    Maintenant, comme l’ont affirmé yonanda et waw, le 3ème choc pétrolier à déjà eu lieu, c’est la crise actuelle ! Il ne manque plus que le blocage du détroit d’Ormuz ! Donc troisième choc ou quatrième choc à venir, l’essentiel sont les enjeux qu’il recouvre et «  auquel il répond ».



  • Hamed 28 février 2013 22:07

     

    @leypanou

    Article qui fait bien la part des choses même avec ceci : « instaurer à tout membre doté du droit de veto des limites de disposer unilatéralement de sa puissance militaire contre une puissance non nucléaire » parce que là, vous rêvez un peu non ?

    Il n’est pas interdit de rêver à ce que je sache. Il n’est pas interdit d’espérer aussi. Cependant une guerre qui menace la sécurité du monde ne fait certainement pas rêver. Imaginez-vous dans la peau de gens menacés d’apocalypse ? Ou dans la peau de ceux qui veulent déverser le feu nucléaire ou conventionnel sur les autres. Si vous avez vu le visage du président Bush lorsqu’il a déclaré au début des hostilités en 2003 contre l’Irak, la crispation de son visage, le rictus était révélateur de son angoisse. Le président Bush était conscient de sa décision : il allait répandre des dizaines de milliers morts. Et c’est lourd sur les épaules dans un seul homme.

    Les Américains ont aussi peur de la guerre, surtout lorsqu’elle est irréversible, c’est-à-dire apocalyptique. Par conséquent, il va de l’intérêt du peuple américain comme des autres peuples, des dirigeants américains comme des autres dirigeants de « rectifier le tir », c’est-à-dire d’augmenter encore en règles de sécurité internationales. Pourquoi avoir crée le téléphone rouge entre l’ex-URSS (aujourd’hui la Russie) et les Etats-Unis ? L’Inde et le Pakistan ont fait de même récemment. C’est dans ce sens, et c’est toujours à parfaire. Le problème n’est pas de croire ou de ne pas croire les USA, mais d’espérer que la raison l’emporte pour le bien du monde.

    Pour ce qui est de licite ou non licite, il y a des règles claires en Islam, comme d’ailleurs en chrétienté, ou dans toute religion suivie par les hommes. Sans les règles religieuses, sans véritable morale, le monde deviendrait une jungle. Quant au Qatar ou l’Arabie saoudite, libre à eux d’interpréter ce qu’ils veulent. Et ni la Qatar ni l’Arabie saoudite ne peuvent arrêter l’évolution. S’il s’avère comme vous dîtes « curieux de se mettre derrière le paravent de la religion, quelle qu’elle soit, pour se justifier sa politique », c’est tout simplement que l’Islam fait partie intégrante de la personnalité des peuples musulmans. C’est pour ainsi dire leur identité. C’est comme les Européens avec la laïcité qui est pratiquement l’habit même de leur spiritualité. Cela ne doit pas surprendre, regardez les Chinois ou les Japonais qui ont eux aussi leur mode de pensée. Donc, c’est en rapport de la diversité des peuples qui, en fin de compte, n’a rien d’étrange.

     « Si l’Iran ne s’est pas doté de l’arme nucléaire comme il le prétend, alors il peut avoir de sérieux ennuis plus tard car l’empire et ses laquais ne lâchent pas facilement son morceau et ne connaissent que le langage du rapport de force (cf l’Irak et la Lybie). » Cela est vrai. Et ce lien intéressant  que vous me donnez dit pratiquement la même chose de ce que j’ai écrit sauf que j’ai tenté de développer l’« heure de vérité », c’est-à-dire la guerre contre l’Iran. C’est vrai, ce lien restera d’actualité jusqu’à ce que le conflit avec l’Iran se dénoue.

    Quant à Emmanuel Todd, j’apprécie beaucoup son franc-parler, d’ailleurs j’ai certains de ses livres. Vous dîtes qu’il est le seul intellectuel en France qui ose parler en ce sens, il ne risque pas d’y en avoir beaucoup. Il ne faut pas être pessimiste… tant qu’il y aura des hommes.

    Cordialement

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