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Baltar

Consultant en organisation, nomade et amoureux des mots en tout genre.

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  • Baltar 16 juin 2008 23:21

    En réponse à l’article, une parodie inversée :

    La réaction de Greenpeace face aux derniers gisements découverts au large du Brésil et au Canada est révélatrice de la difficulté idéologique qu’ont nos ONG à admettre qu’il faudra bien en passer par de nouveaux investissements dans les technologies de prospection et d’extraction des ressources pétrolières pour satisfaire nos besoins en énergie primaire. Je reconnais que, pour elles, c’est devoir avaler un très grand chapeau, mais on ne peut être considérée comme une ONG responsable comme, je crois, Greenpeace l’est, sans devoir admettre les évidences et penser à la satisfaction des besoins de ses compatriotes.

    Car la non rentabilité des autres énergies primaires, et en tout premier lieu le nucléaire dont on pressent les limites à la fois en terme de rentabilité mais aussi en terme de ressources planétaires, montre bien que seul le pétrole nous permettra durant de longues années de rester sur un mode de croissance dite "orientée en hausse légère", à condition d’en optimiser la prospection, l’extraction et d’en réguler la distribution face à une demande qui ne cesse de croître. D’ailleurs, on ne voit pas bien au nom de quelle logique on devrait priver les pays émergents et les autres, encore plus pauvres, de leur développement économique. Enfin, certaines des mesures présentées par les écologistes comme des solutions miracles commencent à faire long feu. On construit des éoliennes à tout-va partout dans le monde sans que nous n’en voyions l’effet sur la demande pétrolière. Parce que cette dernière augmente certes du fait du développement économique, mais surtout parce que l’éolien n’est pas une énergie de masse et qu’elle demande la mise en place, chaque fois que l’on construit une ferme éolienne, d’une capacité de production classique, au gaz ou au fuel vu les puissances concernées, pour le suppléer quand les éoliennes ne tournent pas, soit 75 % du temps ( !).

    Même problème pour les panneaux photovoltaïques qui ne produisent rien la nuit et par temps couvert. On ne sait toujours pas stocker l’énergie électrique.

    Je passe sur les biocarburants, censés être la panacée et dont on s’aperçoit qu’ils "prennent", modestement certes, sur les surfaces consacrées à l’alimentation humaine. Comme les centrales photovoltaïques d’ailleurs.

    Alors ? Il faut, certes, développer éolien et photovoltaïque, mais on peut discuter de leur coût extrêmement élevé par rapport à d’autres sources d’énergie. Il faut, certes, diminuer considérablement le gaspillage d’énergie en isolant les logements existants, en poussant via le système des bonus/malus vers les équipements les moins consommateurs d’énergie. Il faut, certes, promouvoir le transport ferroviaire et les transports publics, mais à la condition que ce ne soit pas par un transfert pur et simple vers une nouvelle centrale émettrice de CO2 comme on l’oublie trop souvent. Quant aux bâtiments HQE voire producteurs d’énergie, je demande à voir tout d’abord quelles performances ils afficheront dans la réalité de tous les jours et surtout à quel coût ! Je ne crois pas une seconde que nous bâtirons bientôt des HLM autosuffisants en énergie.

    On peut retourner le problème dans tous les sens, nous n’échapperons pas au pétrole et il serait souhaitable que Greenpeace et d’autres ONG acceptent la réalité des choses. A la seule augmentation des prix des aliments de base, que tous les spécialistes attibuent non pas à une soi-disante crise pétrolière mais une pure spéculation généralisée, nous voyons ces ONG accusaient le pétrole en brandissant béatement les émeutes dans beaucoup de parties du monde, en un vague rejet du monde écologique. Il appartient aux gouvernements et à tous ceux qui éduquent l’opinion, dont les ONG, de minimiser les conséquences inévitables de cette mutation du monde en en acceptant les moins mauvaises solutions et en y préparant les populations dans les pays développés, mais aussi dans les pays pauvres.

    C’est pourquoi l’idée d’investir dans les technologies d’extraction mais aussi dans les moyens de prospection de nouveaux champs pétroliers tombent sous le sens et doit même passer de l’idée à la réalisation concrète le plus tôt possible ! La seule acceptation par les ONG de l’inévitable serait un acte responsable aux yeux de notre monde qui ne demande qu’à croitre pour porter nos rêves au plus haut !

    A suivre... inévitablement



  • Baltar 1er juin 2008 19:24

    Bravo pour l’article et bravo à tous ceux qui persévèrent et, heureuses nouvelles d’après les commentaires, parviennent à des résultats. Une mauvaise note à un certain Philippe qui défend la prise de risque des éditeurs. C’est une aberration puisque les moyens/grands éditeurs lobotomisent le marché, et sans le savoir, se tirent une balle dans le pied.

    Sinon : sélection des livres, des éditeurs, comme pour la nourriture, recherche et sélection de la qualité et de l’originalité en faisant abstraction des médias. Il existe des salons de l’édition indépendante dans lesquels des perles rares peuvent être trouvées. Personnellement j’ai lu un Levy (oh que je regrette la dépense) et depuis je ne lis plus rien de ce que je vois dans les médias. Pour confirmer, Musso dont j’ai lu un extrait est une aussi pâle figure que Levy. De toute manière il est aisé de voir les faux auteurs fonctionnant par copinage ou par un adroit lobbying. Ceci-dit les romans de gare ont certainement leur utilité. Mais quel gachi publicitaire !

    Je ne crois plus dans le statut d’écrivain à plein temps. Il s’agit d’un modèle ancien (mécenat etc.) qui n’est plus compatible avec notre système capitaliste préférant la quantité et le profit à la qualité et la gratuité pour l’art. L’écriture est un travail de longue haleine, inscrit dans une vie pleine : travailler à coté ou profiter d’un RMI n’est pas forcemment un mal. L’écrivain (le vrai) a de tout temps fait figure de sacrifié et je pense qu’il se valorise de ce combat, tout en cherchant à défendre son statut. Il n’y a rien de plus vide qu’un écrivain parvenu sans difficulté. Rimbaud s’est rattrapé dangereusement à la suite.

    Il est certain qu’Internet changera les modes d’accessibilité. L’évolution sera certainement moins brutale que pour la musique et la video. Néanmoins elle se fera : les auteurs peuvent d’ors et déjà inventer ces nouveaux modèles en faisant abstraction des éditeurs.



  • Baltar 1er juin 2008 19:03

    Votre ironie "Les éditeurs disent qu’il est impossible de passer à côté d’un génie".

     Je confirme un grand "LOL" !



  • Baltar 1er juin 2008 18:51

    De tout temps en occident et jusqu’à récemment (avant je crois certaines décisions d’urbanisme de l’ère Napoléonienne ou dans ces eaux là), le cimetière était le centre névralgique de la ville, avec toute une population vivant intégré au site pour commercer etc. Le cimetière était aussi très souvent juxtaposé à l’église mais sur ce point aussi, une décision les déplaça après le Moyen-Age.

    L’ère moderne a isolé la mort pour des raisons de toutes sortes sauf naturelles.

    Cela ne me choque pas que les pauvres se réfugient dans les cimetières. Je préfère les voir entre les tombes et redonner vie à ces lieux de morts, que de les voir être ghétoisés dans des bidonvilles.

    Allons-y pour la pensée unique comme quoi le cimetière est un lieu sacré de recueil où les morts doivent être respectés ... parce qu’ils ont payé pour ? Allez, allez ...



  • Baltar 30 mai 2008 16:39

    Ceux qui relaient ce fait divers me donne la nausée.

    Il s’agit du domaine privé, l’annulation du divorce s’est fait avec l’accord des deux partis. Les valeurs du marié (que je trouve aberrantes) sont les siennes, la mariée a menti comme n’importe qui, que ce soit sur sa virginité, une maladie ou une ressource financière, l’annulation a été immédiate, la justice a pris une décision qui au final sera sans doute bénéfique pour l’homme et la femme. Surtout pour elle d’ailleurs.

    Pourquoi perdre son temps à le relayer si ce n’est à se salir soi-même.

    Et être hypocrite sur sa propre nature, car personne n’est parfait, tout le monde ment, certains s’en défendent, d’autres font avec, avec soi et avec l’autre ... mais pourquoi perdre son temps à relayer cela ?

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