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Accueil du site > Actualités > Médias > Internet : bataille numérique de la guerre économique

Internet : bataille numérique de la guerre économique

Depuis bientôt 40 ans, l’information installe progressivement son hégémonie dans l’entreprise comme chez le particulier. La publication du rapport « Understanding Knowledge Societies » des Nations unies, publié en juin 2005, était ainsi non seulement une énième manifestation de reconnaissance à l’égard de l’information et du savoir, mais également un nouvel écho de l’apprentissage de la gestion de l’information par la société. Plus récemment, d’autres rapports comme celui de Maurice Levy et Jean-Pierre Jouyet, « L’Economie de l’immatériel - La croissance de demain » , ou encore le second rapport du Député Bernard Carayon, « A armes égales », insistent une fois sur l’importance d’Internet comme outil de création, une fois sur l’intérêt des solutions open source, ect. Internet semble nous imposer une révolution culturelle...

Internet, bataille numérique de la guerre économique ?

« If we were to agree that the single most important agent of change is modern ICT, including the Internet, then the pattern of change would feature increased importance of well-managed information only. » (tiré du rapport “Understanding Knowledge Societies” des Nations unies, juin 2005)

Depuis bientôt 40 ans, l’information installe progressivement son hégémonie dans l’entreprise comme chez le particulier. La publication du rapport "Understanding Knowledge Societies’’ des Nations unies, publié en juin 2005, était ainsi non seulement une énième manifestation de reconnaissance à l’égard de l’information et du savoir, mais également un nouvel écho de l’apprentissage de la gestion de l’information par la société.

Plus récemment, d’autres rapports comme celui de Maurice Levy et Jean-Pierre Jouyet, « L’Economie de l’immatériel - La croissance de demain »[1], ou encore le second rapport du Député Bernard Carayon, « A armes égales »[2] insistent une fois sur l’importance d’Internet comme outil de création, une fois sur l’intérêt des solutions open source, ect. Internet semble nous imposer une révolution culturelle...

En effet, pendant qu’Henri Laborit prédisait le passage de l’homo faber au véritable homo sapiens[3], Arpanet[4] enclenchait son processus de développement pour devenir l’Internet que nous connaissons aujourd’hui. Dans la foulée, "Le macroscope’’ de Joël de Rosnay ou "La troisième vague’’ d’Alvin Toffler allaient continuer d’explorer les transformations de notre société, et la place grandissante qu’y prendrait l’information.

Conjuguée à la mondialisation de l’économie, à la fin de la guerre froide et au développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication, Internet prend son essor. De 1969 à aujourd’hui, plus d’un milliard d’internautes se rejoignent et inventent une nouvelle communauté. « la communauté internaute », « le citoyen du Net », « le cybernaute » : autant de désignations qui pourraient laisser penser à une "nouvelle civilisation’[5], caractérisée notamment par une croissance démographique record de 30 millions d’internautes supplémentaires en moyenne chaque année depuis 1969. Le partage, la diffusion, la collecte, mais aussi parfois la manipulation de l’information numérique feraient-elles parties des valeurs partagées par cette nouvelle forme de citoyenneté ?

Dès lors, quelle place accorder à Internet dans la société de l’information ? Quelles solutions Internet peut-il apporter à l’entreprise et quelles sont les conditions sine qua none pour qu’elle accepte d’introduire ce nouvel outil de travail dans son organisation ? Le gain de temps, l’optimisation des ressources, l’accès rapide à l’information sont autant d’avantages prônés par les partisans d’Internet, auxquels les plus sceptiques objectent perte de temps, usine à gaz, gadgets ou encore désinformation... Qu’en est-il vraiment ?

La libéralisation de l’information

‘Information gratuite’ ne signifie pas "information inutile". L’étendue vertigineuse d’Internet, les difficultés à contrôler, administrer et réguler son contenu relèvent de l’insurmontable. Comme alternative, Google, qui détient le record de pages indexées (environ 9 milliards), propose aux administrateurs de retirer une page ou un site de son index[6]. Grâce à Internet, l’information s’est libéralisée, dans le sens où elle est devenue plus que jamais accessible à tous, sous réserve de l’existence d’une connexion.

Si elle semble a priori bénéfique à l’internaute (particulier ou entreprise), la libéralisation de l’information n’en demeure pas moins pénalisante pour celui ou celle qui ne veut/peut pas obtenir la "citoyenneté Internet", c’est-à-dire suivre l’apprentissage et acquérir le comportement qui lui permettra d’en profiter et non plus de le subir. Car profiter d’Internet, ce peut être tout simplement obtenir gratuitement une information par ailleurs payante, sans pour autant entrer dans l’illégalité. Le rapport des Nations- unies, alors même qu’il aborde le sujet, est ainsi disponible pour 35 $[7] sur le site ‘publication’ des Nations unies (https://unp.un.org/) pendant qu’il est téléchargeable gratuitement[8] sur son site officiel (http://www.unpan.org/).

Information gratuite ne signifie pas non plus information inexploitable. La recherche d’informations scientifiques et techniques est directement concernée par l’arrivée d’Internet. Une étude sur les brevets qui aurait demandé 30 jours de travail il y 15 ans, donne aujourd’hui ses premiers enseignements au bout de quelques minutes. Le débit grandissant des connexions Internet n’est pas seul responsable de ce colossal gain de temps. Les sources, comme www.plutarque.com pour l’Europe ou www.uspto.gov pour les Etats-Unis, ont d’abord permis l’accessibilité à l’information. Ensuite, des outils comme Matheo Patent (http://www.matheo-software.com/) ont radicalement révolutionné les étapes de collecte, traitement et pré-analyse.

Actuellement, les appels d’offre profitent d’une dynamique semblable, d’autant plus profitable aux entreprises qu’elle est impulsée également par le code des marchés publics. Ainsi, au 1er janvier 2005, la mise en application de la loi sur la publication des marchés publics allait donner un avantage supplémentaire aux entreprises connectées dans la course à la compétitivité. Les entreprises du bâtiment et des travaux publics peuvent désormais choisir de recevoir automatiquement par e-mail les appels d’offre répondant à leur cible et à leur savoir-faire ou continuer leur détection manuelle. Là aussi, Internet permet du sur-mesure. Gratuites mais à certaines conditions jusqu’à payantes avec suivi personnalisé, les pratiques de veille sur Internet n’épargnent pas le dirigeant de décider des coûts et des moyens pour en optimiser son utilisation.

L’orientation de l’information

Internet est une source pratiquement inépuisable d’informations. A titre d’exemple, une recherche basique permet à une entreprise étrangère de réaliser à quelles difficultés elle peut être confrontée si elle décide de faire des affaires avec la France. En effet, sur www.doingbusiness.org[9], elle apprendra gratuitement que la France est recommandée en 44e position pour les pays avec lesquels elle peut envisager une relation d’affaires, juste derrière la Jamaïque (43e). Attention, ce classement n’est pas dû au hasard. Il est expliqué sur le site quels ont été les indicateurs retenus pour l’évaluation, et dans quelles conditions l’étude a été effectuée. Et si ces indications ne suffisaient pas à garantir son caractère professionnel et objectif, une lecture attentionnée du site rassurera l’entreprise sur son origine : la Banque mondiale.

Information orientée ? Désinformation ? Triste réalité ? La collecte d’information sur Internet s’accompagne d’une perpétuelle recherche d’objectivité. Pour ceux dont la nomination en mars 2005 de Paul Wolfowitz à la tête de la Banque mondiale aura été une bataille gagné par les Etats-Unis dans la guerre économique et la défense de leurs intérêts, cette information aura alors un goût très amer et la méfiance vis-à-vis de cette information sera leur premier réflexe. Pour les autres qui y verront une illustration du malaise économique français à coût de statistiques, alors cette information n’aura rien de surprenant. Entre ces deux extrêmes, la mesure de la pertinence de l’information est ainsi très variable. Croiser les sources sur une recherche devient donc une règle d’or dans l’utilisation d’Internet.

S’interroger sur la pertinence de l’information ? C’est le travail qu’a réalisé le programme de recherches sur « l’Attractivité économique du droit » (AED) visant à relativiser les résultats publiés par Doing Business en pointant du doigt les limites des méthodes utilisées[10]. Le rapport intitulé « Des indicateurs pour mesurer le droit ? Les limites méthodologiques des rapports Doing Business »

Internet ou la veille à "budget 0"

Chaque dirigeant d’entreprise admet l’utilité de prévoir, anticiper ou surveiller son environnement et les acteurs qui le composent. Mais tous ne sont pas convaincus des apports d’une démarche d’intelligence économique pour y parvenir, ni même des avantages d’une bonne utilisation d’Internet. Pour des raisons de retour sur investissement, le nouvel outil de travail qu’est devenu Internet est laissé de côté. Pourtant, se donner la chance de comprendre Internet, c’est donner à l’entreprise de nouveaux moyens de travail pour un coût très modéré.

La TPE/PME qui souhaite surveiller l’entreprise locomotive de son secteur ou un concurrent coté en bourse pourra par exemple ouvrir gratuitement un plan d’épargne actions virtuel sur Internet et ajouter dans son portefeuille les codes correspondants aux acteurs à surveiller. Elle recevra ainsi gratuitement tous les communiqués de presse relatifs aux entreprises surveillées, puisque qu’il leur est imposé une communication draconienne. Ainsi, l’entreprise sera informée directement du retrait d’un produit du marché, de la nomination d’un nouveau directeur d’usine, ou encore du rapprochement avec un partenaire potentiel, sans que cela lui demande le moindre investissement financier.

Une autre technique de veille gratuite, très avantageuse pour l’entreprise qui pratique un management par projet, est la veille sur l’actualité. Google.fr et Google.com suivent respectivement 500 et 4 500 sites d’actualité en ligne, dont certains portails sectoriels et sites de presse régionale. Le pilote d’un projet sur l’environnement pourra ainsi organiser une veille à partir de l’actualité et demander à chaque membre de son équipe de se créer une revue de presse personnalisée sur le traitement de l’air pour l’un, le recyclage pour l’autre, et ainsi de suite. Une fois le projet terminé, chacun pourra alors annuler les alertes qu’il se sera crées. Là encore l’entreprise entre dans une démarche de veille pour un coût inexistant.

Pour une information plus ciblée, l’entreprise doit prendre le soin d’identifier les sources, de flairer la bonne astuce. Pour l’entreprise de l’industrie pharmaceutique, la bonne astuce serait par exemple de surveiller automatiquement le calendrier du comité consultatif de la Food and Drug Administration grâce un logiciel gratuit comme « vigilus smart »[11] ou grâce à un service d’alerte gratuit comme « Watchthatpage »[12]. L’entreprise sera par exemple informée que le comité se réunira le 22 février 2007 pour discuter de la sûreté et de l’efficacité de l’anti-inflammatoire Cormet 2000 du groupe Corin pour le traitement de l’arthrite dégénérative. Si elle le souhaite, elle pourra même traduire l’information de l’anglais vers le français en indiquant l’url[13] qui contient l’information dans l’outil de traduction « Babelfish »[14] du moteur Altavista. Malgré une traduction mot à mot, l’entreprise bénéficiera d’une information lisible en français.

Internet n’est pas la panacée. Cependant, pour chaque problématique rencontrée, peut-être existe-t-il une source d’information facilement accessible et facilement exploitable qui conduira à la réussite d’un projet, et éventuellement, à soutenir davantage le développement de l’entreprise.

L’origine géographique de l’information numérique

L’information qui est disponible sur Internet est un reflet du monde des affaires réel. Ainsi, l’information y est surtout disponible en anglais. Le nombre d’information en chinois croît également considérablement. L’une des forces d’Internet réside dans son pouvoir de faire tomber les barrières linguistiques, autant pour l’identification des sources que pour la collecte des informations.

Ainsi, la PME aware de l’industrie automobile peut utiliser le moteur « babelplex »[15] en saisissant l’expression « hydrogen storage » pour cibler sa recherche sur le stockage d’hydrogène, puis demander à afficher les résultas anglophones sur une partie de l’écran, et les résultats en chinois sur l’autre partie[16]. Elle identifiera ainsi des sites correspondant à sa requête dans une langue a priori difficilement accessible. Il lui suffira ensuite de réaliser un copier-coller dans un outil de traduction, pour obtenir l’information en anglais. Cette technique permettra ainsi à l’entreprise d’élargir une recherche en s’affranchissant des barrières linguistiques tout en réduisant le coût de l’opération au simple temps passé. Si pour le moment ces pratiques relèvent des "trucs et astuces", nul doute qu’elles continueront de se professionnaliser dans les prochaines années.

La gestion de l’information comme facteur clé de succès ?

L’information n’est pas uniquement numérique. En aucun cas l’intelligence économique se résume à une maîtrise d’Internet, quand bien même ce nouvel outil s’impose de lui-même dans les démarches de veille, de lobbying ou de protection du patrimoine informationnel de l’entreprise. D’ailleurs, l’utilisation d’Internet prend sa pleine mesure lorsqu’elle s’inscrit dans une démarche d’intelligence économique globale. Dans sa finalité d’optimiser la gestion de l’information, de sa collecte à son exploitation, l’intelligence économique recourt donc à différentes techniques et différents outils. C’est dans ce cadre qu’Internet trouve sa place comme outil de travail pour l’entreprise.

Mais les vérités d’aujourd’hui ne sont pas celles de demain. Pour cette raison, l’entreprise doit d’abord cultiver curiosité et opportunisme avant de chercher à maîtriser techniquement Internet. C’est une condition sine qua none pour suivre le rythme d’Internet dans la course aux nouvelles solutions de collecte, traitement et diffusion de l’information.

L’environnement de l’entreprise se constitue de toujours plus d’information. Les politiques financières, les réglementations, les jeux d’influence sont autant de paramètres qui compliquent la prise de décision. C’est pourquoi, la gestion de l’information est devenue un facteur clé de succès, un moyen d’être plus compétitif que le concurrent.

En conséquence, l’entreprise vit dans un contexte de guerre économique. C’est pourquoi, si Internet devait être la bataille numérique de la guerre économique, toute entreprise refusant son utilisation se pénaliserait elle-même et amoindrirait ses chances de développement. Dès lors, quelles sont les raisons pour lesquelles ces entreprises restent dans leur bulle, alors que depuis longtemps déjà Internet a quitté la sienne pour devenir une nouvelle arme de compétitivité ?

A suivre : les dynamiques humaines d’Internet

Thomas OLLIVIER



[3] « [...] son travail sera de plus en plus humain, de plus en plus néocéphalisé, il deviendra de moins en moins homo faber, ce que les machines feront à sa place, et de plus en plus homo sapiens. », Henri Laborit, Biologie et structure, 1968.

[4] Premier réseau crée en 1969 dans le cadre d’un projet américain de Défense.

[5] Définition du petit Robert : « l’ensemble des caractères communs aux vastes sociétés les plus évoluées et des acquisitions des sociétés humaines »

[10] Rapport intitulé « Des indicateurs pour mesurer le droit ? Les limites méthodologiques des rapports Doing Business »


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11 réactions à cet article    


  • Forest Ent Forest Ent 20 mars 2007 11:53

    Pour ce que j’en ai vu, le net me semble avoir dans les entreprises des usages principaux assez différents.

    Un usage commercial :

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=20819

    Une facilité pour gérer la relation client, mais ce n’est pas du web ouvert.

    Une facilité pour faire circuler l’info en interne, mais c’est plus de l’intranet que de l’internet.


    • Rage Rage 20 mars 2007 12:08

      Bonjour,

      Votre article est très intéressant et mériterait d’être « synthétisé » pour la rencontre du 24 mars à Paris sur le « 5ème pouvoir ».

      Ce que vous évoquez relève de plus en plus de l’émergence d’un canal non négligeable d’information qui est l’Internet. Ce canal étant par essence multiple, il apporte un regard complémentaire aux analyses standards, et par conséquent, une source dont il serait très dommageable de se soustraire dans « l’intelligence économique ».

      Pour faire simple, il n’y a que ceux qui refusent la réalité qui peuvent encore croire que les faibles classement de la France sont partisans...

      La France n’a plus bonne presse depuis le moment où elle n’a plus été une nation novatrice, mais une nation de vieux grincheux incapables de faire des choix.

      Ce n’est pas une question de conjoncture, mais de structure.

      Le problème n’étant pas l’activité économique française, mais les boulets et batons que nos dirigeants construisent avec force mots pour mieux conserver leurs privilèges et ceux de leur proche entourage.

      Et dans un monde « mondialisé », il y a ceux qui ont capté que le net sera primordial, et ceux qui fonctionnent encore au « minitel »....


      • (---.---.140.127) 20 mars 2007 12:40

        Bravo l’auteur ! après le sujet de Forest l’Empire contre-attaque, il est temps de nous poser certaines questions !

        http://agoravox.fr/article.php3?id_article=20819

        Normal, le nombre d’internautes arrive a un seuil critique.

        J’attends ce moment depuis... un certain temps !

        Mais la première critique, c’est le souci que nous avons à nous identifier par rapport à cette évolution sans précédent.

        Toujours nous référer par rapport a un système périmé.

        Impossibilité de nous projeter dans un présent et encore moins dans un avenir.

        Se rendre compte en temps réel que nous passons à côté d’une multitude d’opportunités.

        Sauter sur tout ce qui bouge.

        Veille technologique de plus en plus fastidieuse et mal maîtrisé de par la richesse du développement.

        Non maitrise de cette technologie même par les pro ! (FAI !), alors les citoyens...

        Remise en cause de nos acquits.

        Des pages et des pages ne suffiront pas...

        Et pourtant !

        Bien évidemment que la philosophie de l’Open Source répond et s’impose. Mais derrière ce constat, se cache des problématiques que les citoyens vont devoir affronter si nous ne voulons pas sombrer un totalitarisme sans partage !

        Voilà pourquoi Dadvsi est un combat d’arrière garde perdu d’avance !

        Voila pour quoi la Sacem major & consorts sont aveugles de leurs propres chutes.

        Voilà pourquoi les logiciels payants vont payer le prix fort.

        Voilà pourquoi la Clé du problème se trouve dans les brevets, droits d’auteurs droits à l’image et j’en passe.

        Aucun protectionnisme ne fonctionnera sur le court et long terme.

        C’est simple à comprendre. Non ? Alors quel monde voulons-nous ? Le repli ? impossible, voué au suicide.

        Alors, allons de l’avant et avec de grandes idées ! et puis merde a cette économie vétuste, de cette concurrence déloyale, de cette compétition destructive... Oublier le business, création de richesse...

        Oui, l’auteur ! aucun marché n’en fera rien ! il nous faut reconsidérer quelques siècles d’erreurs ! pas facile de se défaire du mythe économique !

        La vraie richesse, vous le savez elle est intérieur, spirituel.

        La vie demande un peu plus de respect, nous ne l’avons pas ? Crevons !

        Conscient que ce post est légèrement hors sujet, il faut comprendre que nous n’avons plus de temps à perdre... et qu’il est urgent de s’affoler... calmement !


        • (---.---.141.65) 20 mars 2007 16:37

          Petite correspondance en cour sur Dadvsi, donc À suivre...

          OUI ! ce sujet est Ca.Pi.Tal ! C’est le devenir de notre société !...

          Merci et bravo Forest, de suivre ce sujet hors norme !

          C’est ma première réaction, je compte y répondre en détail sur plusieurs points ce qui devient fastidieux... et suivre ce file avec attention...

          Je souhaite qu’Agora le fasse vivre un bon moment.

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          commentaire constructif ? 11

          > Six mois après la DADVSI (IP:xxx.x9.237.4) le 23 janvier 2007 à 12H58 Première partie.

          Pourquoi Ca.Pi.Tal ? (liste non exhaustive)

          - La culture dans son ensemble, détermine nos modes de vie. Elle en est directement concernée. (amplification des fractures sociales)

          - C’est notre système structurel, économique, politique, social, qui s’en retrouve profondément bouleversé.(souvent insidieusement)

          - L’avenir de l’humanité basé sur la communication se dessine à la vitesse lumière ! Cette évolution ce doit être considéré comme Majeur dans l’histoire de l’Humanité.

          - La prise de conscience nécessaire, sur l’évolution des nouvelles Technologies, est un vaste thème. Il relie de nombreux domaines, biens distincts jusqu’au siècle dernier.

          - Les constats sont trop individuels, et peu de penseurs prennent position sur la globalité de ce sujet.

          - Les outils sont mieux maîtrisés par les nouvelles générations qui déterminent en partie leurs essors.

          Je rappelle aux internautes que la maîtrise de l’informatique passe par la connaissance de son fonctionnement et non pas par ce que nous voyons sur nos écrans !

          - Sans tomber dans le paranoïera, le contrôle se fait au dépend des citoyens avec une efficacité redoutable. La France n’est pas préparée à en subir les conséquences. Elles ne les imaginent même pas !...

          - la sécurité des biens, des personnes morales, physiques et du réseau s’en retrouve affectée (infectée) au plus haut degré, ouvrant de nouvelles perspectives aux mals intentionnés.

          Les sociétés industrielles, bancaires, assurances, administrations,..., en sont souvent victimes et complices !...

          - Notre rapport avec le travail et l’argent s’en trouve perturbé...

          Les problèmes d’hier ne sont plus les mêmes, les solutions non plus. Les visions simplistes, et conservatrices sont vouées à l’échec.

          Ce sujet est donc bien plus important qu’il n’y paraît. Il va bien falloir élever le débat et le ton si nous continuons à le fractionner sans prendre consciences des répercussions dans nos vies présentes et avenirs.

          Voici donc ces premiers points avant d’aborder Davdsi. Vous en avez certainement beaucoup d’autres...

          À bientôt.

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          > Six mois après la DADVSI (IP:xxx.x9.237.155) le 23 janvier 2007 à 15H14 Deuxième partie. (politique Mondial)

          Dadvsi n’est pas un problème franco-français ! Ce sont les rapports internationaux qui en sont affectés.

          - Les US monopolisent, sans débats, le sujet juridique et technique. Loin devant, elle nous impose sa suprématie sans partage. Normal, it’s just buisness. (vous avez le droit de ne pas accepter les licences...)

          - L’Europe nous montre, une fois de plus, son impuissance, sa division, son incohérence, sa soumission, son inefficacité, son manque de recul, sa lourdeur, son parti pris, sa vieillesse, son manque de réactivité, sa lenteur, son non-sens... (Trois pages ne suffiraient pas...)

          L’Europe-Unis aurait dû peser sur ces enjeux face aux US, Japon, .... Mais nous sommes en train de perdre toutes chances d’indépendances. Seul sortie de secours : L’Open Source si nous y adhérons, contribuons à son développement en masse. (nous en sommes très loin, même si nous commençons à en prendre conscience). Construire un pôle industriel d’électronique de pointe, tous secteurs confondus et investir dans la recherche devient l’enjeu. (trop tard ?)

          - La France. Nos ingénieurs non plus grands choses à attendre. Nous les formons, ils nous quittent. Trop peu de débouchés, un peu de maintenance, un peu de développement et presque rien en électronique de pointe. La nano débarque, nos chances se réduisent, notre dépendance augmente.

          Nous perdons sur tous les fronts en particulier sur le contrôle. C’est notre défense National qui s’en retrouve affectée !

          Matériels et logiciels sont deux points indépendants à traiter en symbiose. Avons-nous renoncé ? Tout porte à le croire !

          Comme vous le constatez, nous ne sommes pas encore arrivés à Dadvsi !

          À suivre...

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          > Six mois après la DADVSI (IP:xxx.x50.156.130) le 23 janvier 2007 à 17H24 troisième partie (le langage)

          - Le propre du développement de l’humain c’est la communication.

          Sans langage, nous ne serions que singe !

          Dans le langage nous en distinguons plusieurs sortes. Le corporel, le musicale, le parlé,... le langage informatique.

          Chaque langage utilise des signes. L’alphabet pour l’écrit, des sons pour le parlé, des notes pour la musique, des chiffres pour les maths... suivant notre pays et notre culture.

          Pour l’informatique, la base c’est le binaire. N’en cherchez pas d’autres ! si ce n’est pas 0 c’est 1 et si ce n’est pas 1 c’est 0 ! oui,non ; on,off ;...

          Voila ce qui passe en entrée et en sortie de votre ordinateur, une floppé de numéros, avec un ordre précis évidement, que vous soyez crypté ou pas.

          Quand vous gravez ou lisez un CD, DVD, une disquette, une clé USB, un DAT , que vous utilisez votre modem, votre wifi...

          Tout cela pour dire, que ce langage ne sera jamais sécure, malgré la complexité des algorithmes (séquences de chiffres). À tout jamais... !

          Or, nous développons toujours plus de complexité sur une base qui est d’une simplicité infantile. Nous épuisons nos ressources d’ingéniosités dans de nouvelles combinaisons toujours plus gourmandes pour une sécurité qui n’existe pas...

          P2P n’est qu’un protocole, un langage entre deux, voire plusieurs machines.

          Nous reviendrons sur le P2P

          C’est un premier point crucial à comprendre dans ce que nous appelons le numérique. Ce petit rappel me semble nécessaire pour la suite des événements...

          - La langue.

          Une des premières sources de conflits vient de notre langue. Elle seule, déterminait notre appartenance : notre langue maternelle. Vous êtes Français, allemand, Anglais, Américain...

          Le language diplomatique fût et reste souvent le Français de part sa précision et sa richesse.

          Évolution majeure : Les frontières disparaissent, et les traductions deviennent aisées.

          Question : devons nous apprendre des langues étrangères, si la traduction s’en trouve simplifié avec des outils ?

          N’est-il pas fabuleux de communiquer avec la terre entière, tout en gardant notre langue ? notre culture ?

          Où sommes-nous devant un conflit intellectuellement primaire en rayant toute différence culturelle ?

          Ces petites questions ne sont pas si anodines...

          - culture, définition :

          Développement des facultés intellectuelles. Culture de l’esprit. Ensemble des connaissances acquises dans un ou plusieurs domaines par un individu. Culture littéraire, musicale, scientifique. Elle possède une vaste culture. Enrichir sa culture. Étaler sa culture.

          Ensemble des structures sociales et des manifestations intellectuelles, artistiques, religieuses qui définissent une civilisation, une société par rapport à une autre. Culture gréco-romaine. Culture chinoise. Culture espagnole. Cultures primitives. Cette notion est totalement étrangère à la culture occidentale. Ensemble des formes acquises de comportement de l’être humain. La part de la nature et de la culture dans la personnalité et le comportement d’un individu. Culture politique. Culture d’entreprise.

          Ah ! Dadvsi... j’y viens

          A+

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        • (---.---.141.65) 20 mars 2007 16:38

          > Six mois après la DADVSI (IP:xxx.x50.156.30) le 23 janvier 2007 à 21H53 Quatriéme partie (Prétexte initial de Dadvsi, la musique !)

          Cela aurait dû nous mettre la puce à l’oreille !

          Utiliser une catégorie pour justifier des mesures est bien une méthode politicienne.

          Diviser, manipuler, ni vu, ni connu, je t’embrouille, en plein CPE et clearstream, facile. Les internautes se sont mobilisés, mais ils représentent moins de 10 millions à en comprendre le fond. Leurs réactions n’étaient pas moins réactives, spectaculaires et diverses. Bravo.

          Néanmoins, ce sujet est mille fois plus important que le CPE ! Bon nombre d’artistes... n’ont rien compris, plus particulièrement ceux qui sont sous contrats !

          Avant d’aller plus loin, je dois vous signaler que je travaille avec et pour eux. Mais je ne peux pas les défendre malgré eux !

          Nombreux artistes utilisent les nouvelles technologies. Ceux là comprennent. Mieux, ils suivent en direct l’évolution, partagent, échangent, improvisent,... leurs idées.

          Ils placent l’indépendance et la libre pensée comme condition primordiale de leur art. À travers l’info, ils y trouvent un outil complet depuis la création jusqu’à la diffusion.

          Ils en mesurent les avantages, comme les inconvénients. Ils savent que l’art se repose sur la maîtrise des techniques et des technologies. Ils nous dessinent demain, en temps réel. Ils en sont maîtres, et non esclaves. C’est l’info qui a besoin d’eux et non pas l’inverse...

          Ils guident le développement basé sur leurs expériences afin de l’offrir au plus grand nombre. Aujourd’hui, les outils pourraient être encore plus souples et performants si les restrictions prenaient moins de place !

          Cette catégorie d’artistes rallie et s’entoure du public de demain, envers et contre tous s’il le faut.

          Les pantins seront tributaires de l’hégémonie des majors. (moins de quatre gros labels aujourd’hui, contre une vingtaine il y a pas 20 ans...)

          Et là, nous touchons un autre point très sensible ! L’avenir de notre mémoire collective !

          En effet en confiant notre patrimoine culturel à quelques majors nous prenons le risque de perdent bon nombre d’artistes contemporains, classiques, ou moins connus. Bons nombres de 45T 33T 78T ne sont déjà plus sur le marché !

          Là encore, le P2P se montre d’une efficacité redoutable grâce à la redondance des fichiers. Et ça, je ne l’entends pas beaucoup.

          Qui doit décider que tels ou tels artistes représentent l’intérêt général ? la réponse n’est peut-être pas si simple, mais le choix du public en est déterminant ! faites-lui confiance... Nous en reparlerons.

          Dans cette histoire Dadvsi, non seulement tous les arts sont concernés, mais nous verrons plus tard, bien d’autres domaines le sont aussi et le prétexte symbolique de la musique en est plus ridicule et réducteur.

          Et ce n’est toujours qu’un début...

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          Réponse de l’auteur de cet article > Six mois après la DADVSI par Forest Ent (IP:xxx.x30.45.205) le 23 janvier 2007 à 22H49 Je suis impressionné par ce développement, qui eût mérité un article à lui seul.

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          > Six mois après la DADVSI (IP:xxx.x9.141.1) le 24 janvier 2007 à 13H14 Merci forest, mais nous nous devons de mesurer l’amplitude de ce vaste sujet.

          Certaines conséquences sont prévisibles, il s’agit de les mettre en relief.

          Dadvsi masque un gouffre qui devient insurmontable en continuant sur cette voie. Les récents décrets deviennent d’une insolence inacceptable et suicidaire.

          Non seulement c’est l’arbre qui cache la forêt, mais ce sujet fait diversion d’un malaise mondiale.

          Forts de mon expérience, sur ces sujets, nous allons tenter d’expliquer pourquoi nous sommes tombés et cultivons le non-sens.

          Ceci n’est qu’un brouillon, libre à toi (je me permets de te tutoyer, nous défendons les mêmes causes) de le synthétiser avec ton talent. Plus nous serons nombreux, plus les évidences verront le jour.

          Internet, bouleverse les forces et pouvoirs en places, qu’ils soient économiques, politiques, sociales et donc culturels.

          D’où la nécessité de reprendre certains acquis. Le genre humain a un fonctionnement relativement simple. La complexité n’est qu’une manière de se voiler la face.

          En s’attaquant à la culture, nous mettons le doigt sur les volontés, les visions, les non-dits, les intérêts des différents antagonistes.

          Nous nous devons d’aller jusqu’au bout des différentes logiques qui s’affrontent, d’en extrapoler les idées, d’en tirer les conclusions.

          Dadvsi nous a révélé bon nombre d’objectifs :

          - Économique :

          Les règles n’ont pas changé depuis Mathusalem et sont relativement simples à comprendre :

          Time is money, si tu vas à la vitesse lumière, tu t’en mets plein les fouilles.

          Ton compte en banque, c’est ton assurance vie.

          La concurrence n’est intéressante que si tu en as le monopole.

          Tu fabriques un péage, et tu te débrouilles pour y faire passer un maximum de pèlerins.

          Tu diminues le coût de production, la qualité, le personnel ...tu augmentes l’offre, le tarif, la marge... et tu ramasses plus de bénef.

          Ton tiroir-caisse aura un double fond, et tu plaindras toujours qu’il soit jamais rempli.

          Tu utilises la sueur des autres, ça évite d’éponger la tienne...

          Aprés moi le déluge...

          ,...,

          - Politique :

          Aucune vision à moyen et long terme sur le devenir de nos sociétés. Nous ne pouvons pas leur faire confiance. Pour ce sujet comme bien d’autres...

          Nous les avons inventés et mis en place pour défendre nos intérêts communs et notre indépendance face aux prédateurs. S’ils ne représentent plus cette volonté, ils deviennent inutiles, voir traîtres à éliminer au plus vite.

          Or certaines de leurs incompétences dans ce domaine sont plus que flagrantes, et nous sommes réduits à accepter l’emprise de la suprématie US. Si cette dernière n’était pas sans faille, il n’y aurait pas lieu de s’en inquiéter.

          Hélas, et nous le constatons tous les jours, nous nous devons prendre du recule avec cet allié qui se révèle plus que redoutable pour la planète terre. Nous devons d’éclaircir les objectifs communs et les divergences dans le respect des Peuples.

          Ce n’est pas en prônant l’exception culturelle que nous y arriverons ! Mais en offrant au plus grand nombre notre patrimoine légendaire. Offrir et partager notre histoire en est le premier acte.

          Si nous voulons consommer l’art comme un Humburger, alors préparons nos kleenex !

          Social :

          Il est évident que les perturbations sont à prévoir.

          L’incompréhension des citoyens devient de plus en plus visible.

          Ces pertes de repères sont plus insidieuses qu’il n’y paraît.

          Exemples :

          Au nom d’une sécurité, nous prenons des mesures qui amplifient les dérives. Les libertés individuelles s’en retrouvent bafouées.

          Une assurance n’a plus besoin de faire remplir un questionnaire... Une banque non plus...

          Le sourire de la caissière est remplacé par un automate qui ne reconnaît que votre carte bancaire.

          Nous sommes devenus des objets, des numéros et notre avis ne compte plus.

          Certains se regroupent pour mieux s’isoler. Seuls, nous le sommes et nous le savons, mais étranger chez nous et répondre a des robots, ça fait bizarre. Et çà, nous le ressentons de plus en plus...

          Ce que nous appelons cohésion sociale se résume à dire bonjour à son chien ! Ou de faire coucou quand un flash t’éblouit sur la route...

          L’anonymat en est une suite logique.

          Citoyen du monde nous le sommes, mais avec une identité nationale, des droits locaux, et des devoirs internationaux !

          Et dadvsi, arrive pour nous dire :

          Cela ne va plus, vous ne regardez plus nos programmes, la redevance TV ne suffit plus, vous devez regardez la PUP, sinon vous n’aurez plus de star ac !

          Bien sûr dits comme cela, nous comprenons mieux pourquoi les internautes ont éclaté de rire.

          Car, comme nous allons le comprendre dans les prochains épisodes, cette logique ne peut en aucun cas fonctionner.

          Et ce n’est pas la première année qu’ils en parlent au Midem...

          J’y descends, je vous en dirais un peu plus, d’ici quelques jours. Mais l’ambiance n’est pas à la fête. Ils persistent et signent dans leurs actions destructrices, bien qu’ils se posent enfin quelques bonnes questions (DRM, musique gratuite, diversité...) Même Attali essaye de leur expliquer... RDDV n’avoue pas son échec, il se fait tout petit, évitons les vagues... ayez confiance, confiance...

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        • (---.---.141.65) 20 mars 2007 16:40

          > Six mois après la DADVSI (IP:xxx.x9.237.144) le 18 février 2007 à 19H18 Me revoilou... du Midem !

          Résumé : ?& ß◊©≈ ?¡ø« ¶‘“ë... ?!@€$ø.

          Vous avez tous compris ? Ils sont dans le caca. Nous aussi !

          RDDV s’est fait petit, lui qui n’était déjà pas très grand...

          La licence globale revient sur le tapis. Normale, l’imagination se fait de plus en plus rare...

          Les DRM ? le Steve job dénonce les majors, les majors les Fai, les Fai le gouvernement. La Fnac renonce et des artistes proposent leurs albums en mp3. La brèche vient de lâcher dans l’indifférence et la mauvaise foi la plus totale.

          Normal. Mais quoi qu’on fait maintenant ? Plus de 100 millions de films téléchargés illégalement en France sur 2007 ! Ils sont trop gourmands ces pirates ! Et, ils n’ont plus de temps de regarder la TV ! Et vous ?

          Parce que je ne vous raconte pas le merdier dans les médias traditionnels ! Presses, radio, TV... Et la pub ! Oh ! pour l’instant ils sont très gentils, tous très mignons. Des petits garçons en culottes courtes ! ben voyons, des enfants de chœur à qui nous donnons le bon Dieu sans confessions ! Sommes-nous nées de la dernière pluie ? faut croire.

          Le tournis, et ils veulent nous le refiler ! Nous, les gentils internautes, désignés pirates dans un procès sans appel. Nous, qui les avons prévenus en temps et en heure qu’un contre sens débouche souvent sur un non-sens.

          Alors que cela soit bien clair ! Acceptons sans plus aucun compromis et discutions notre statut de pirate et devenons les Corsaires du web ! Sans état d’âme. Sans regret. sans pleures, sans larmes.

          Et la sa j’aime, non, la ceuxquisème, non, la Sacem enfin ceux qui trouvent des sous dans la poche des autres, et bien maintenant, c’est une société franco-italienne espagnole ! si si, ils ont signé un accord : Merlin, vous savez l’enchanteur ! Encore un coup du pipo !

          Manque de bol les Italiens l’égalisent le P2P. Ah bon ! c’était illégal ? Même pas grave. L’Europe va protéger l’exception culturelle à la Française ! ? Ben voyons, le Luxembourg contraint d’afficher la taxe des droits d’auteurs sur les supports vierges pour rappeler aux petits Français qui sont dans le pays le plus taxer et que pour que comparer, il faut mieux s’exiler...

          Maudit Open Source, Microsoft s’en prend à IBM ! Qu’ils se fassent leurs putains de guerres. Microsoft devrait se faire son propre procès... et le perdre pour abus de pouvoir virtuel en position dominante ! L’Open Source ne devrait pas tarder soit de devenir l’incontournable qui met tout le monde à l’heure, où soit la bête noire à traquer comme l’ennemi public Nº 1 (pour ceux qui rêvent les yeux ouverts, Dadvsi nous a prouvé qu’ils y en avaient un certain nombre...)

          Vista, 5 ans de retard sur la pomme, 10 ans sur Linux ! Bon courage. Et n’oubliez pas de payer vos licences, vous êtes pistés.

          L’UPFI réclame 100 millions d’€ annuel le besoin de financement de la production de musique française ! Bien, voyons ! Pour écouter quoi ? les Tartenpions érotico masturbateur d’idées stériles et sans avenue ?

          Ils m’ont tous fait gerbé, si ! ils ont réussi ! j’ai même fini chiffons dans la rhumerie de coin. Ca la foutais mal pour un corsaire... enfin un pirate ! heureusement dans le fond de la salle une belle internaute blonde avertit qui en avalait deux en utilisant le wifi du voisin... je suis senti un peu moins seul...

          Et vous pensez qu’ils ont enfin compris ! que nenni ! j’enfonce, je défonce, surtout les portes ouvertes. Ah ! j’oubliais, les asiatiques débarquent,...,ils s’en foutent de nos états d’âme... et avec un grand sourire ! Quitte à se faire mettre, autant que ce soit dans la bonne humeur !

          Bon ça devient vulgaire ! et alors comment voulez-vous que ça finissent ? Tout ça en moins de trois semaines ! et encore ce ne sont que des grosses lignes... Mais ne voyez-vous rien venir ? Non ? Vraiment rien ? ...

          Bonne nouvelle, les CD baissent ! 5€ le CD ! encore quatre de trop...

          Je reviendrais sur Dadvsi plus tard promis, mais les élections perturbent le débat, c’était prévu...

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          Réponse de l’auteur de cet article > Six mois après la DADVSI par Forest Ent (IP:xxx.x30.45.205) le 18 février 2007 à 23H38 Merci beaucoup pour ce compte-rendu extrêmement vivant. On s’y croirait. Ce qui est extraordinaire, c’est que cela n’arrive que 7 mois après la publication d’une loi contre laquelle nous avions été tant à les avertir qu’elle les conduirait dans le mur.

          Oui, nous sommes dans la m... Car les milliards fondent dans les serres des rapaces, et ils ne vont pas aimer ça du tout. Préparons-nous à nous faire taxer de partout.

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          > Six mois après la DADVSI (IP:xxx.x9.237.113) le 21 février 2007 à 08H44 À Carlo Revelli. (faire passer le message...)

          DADVSI À LA UNE si vous voulez servir le 5° pouvoir. Les présidentiels nous nous en occuperons en temps et en heure.(nous avons déjà semé, ils n’ont pas fini la récolte...) Il en va de notre indépendance ! Ouvrez les yeux, les oreilles et serrez les fesses... C’est toute la presse Internet qui est concerné , donc vous.

          Oui le forest,

          Mais la Chose s’emballe. 48% de pénétration du P2P, les Majors commencent à découvrir la jouissance suprême. Ils s’en prennent au sergent DDV qui vient de lâcher ses amendements ! Garde-à-vous ! La Chine ne fait pas mieux ! Sous couvert de protection des mineurs ! Ben, voyons, c’est nous les irresponsables ! Mais les FAI vont-ils suivre ? Eux les nouveaux Gendarmes du Web ? La Cnil se tait. Normal. Mais vous ?

          Et pas de bol, trois Majors sur les quatre derniers sont Europatentés ! Fracassant ! Encore un Eurotunnel, pour éponger le gouffre.

          Au moins trois serveurs ricains en rideau ! comme par hasard les Banques Françaises sont touchées... Les failles se développent toujours plus vite que les patchs... Un grand classique que nous traitons de la même manière que dans les années 70 !

          Enfin presque :

          Google a trouvé une parade : 145 000 ordis redondants ! accroche-toi Janno, l’exploit est de taille !

          Si c’était une histoire drôle, j’en pisserais de rire.

          La Sécu, nous en reparlerons.

          Mais abordons la suite de ce sujet : L’Art et l’Argent !

          Nous avons parlé un petit peu des artistes que nous allons mettre de côté volontairement pour le moment.

          Art Définition :

          Aptitude, talent à faire qqch. L’art d’écrire, de chanter. Faire qqch. avec art. L’art oratoire.

          Ensemble des moyens, des règles, des techniques concernant une activité, une profession. L’art culinaire, militaire, vétérinaire. Les règles de l’art.

          Expression par l’être humain d’un idéal esthétique, d’un sens de l’harmonie ou d’un intérêt pour des recherches formelles ou conceptuelles. L’art pour l’art. La mission, la finalité de l’art. Histoire de l’art. Œuvre d’art, objet d’art. Critique d’art. •

          Les arts : ensemble des disciplines visant cette expression.

          Ensemble d’œuvres véhiculant cette expression et caractéristiques d’une collectivité, d’une époque ou d’un lieu. L’art égyptien, médiéval. Art nouveau. Art baroque, primitif. Les arts populaires. L’art contemporain, moderne, conceptuel.

          Chacun des modes d’expression de l’idéal esthétique. Art dramatique, théâtral, lyrique, poétique, cinématographique. Les arts plastiques.

          En une phrase, l’art est le reflet de nos sociétés. Et ce devrait être la seule chose à retenir d’une civilisation. Le summum d’une réalisation terrienne, puisque nous sommes sur Terre.

          Et aujourd’hui, je dois reconnaître que l’art de la guerre prédomine. Qui peut faire mieux que des tours qui s’effondrent, des trains qui explosent,... Quel spectacle ! Et en direct ! sans truquages !

          Le pouvoir de l’Art n’est-il que symbolique ? Non, l’Art traverse les siècles et nous guide dans une recherche de l’Universel, du Beau, du Bon, du Sacré. L’Art réunit les sciences, les langages, les philosophies, les métiers, les religions,..., pourvu qu’il donne un sens, même à l’inexistence. Car dans le jeu de la Vie, il y a aussi celui de la Mort.

          L’Art permet de mesurer, de peser, de sublimer, de critiquer, ..., notre histoire commune.

          L’Art est une jouissance cérébrale.

          L’Art c’est l’expression d’une vérité.

          L’Art ne peut être qu’une expression Libre

          ,...,

          Oui d’accord, mais l’Argent dans tout cela ?

          L’art et l’argent sont de tout temps liés.

          L’argent, s’il n’est pas toujours le moteur d’une réalisation en est toujours l’aboutissement pour un spéculateur, un mécène, un État, où que sais-je.

          L’argent, régule notre planète. L’argent régule l’art.

          Comment voulons-nous œuvrer ?

          L’informatique est insidieusement devenue un outil multidisciplinaire de créations, de réalisations, d’échanges, de partages, de diffusions,...,

          Pouvons-nous nous en passer ? Pouvons-nous l’ignorer ? La réponse ne m’intéresse pas. Un outil ne sert que s’il est utilisé. Remetons nous en cause la roue ou la clé à mollette ? Non ! Bon.

          Donc, il faut faire avec. C’est ce que tout le monde fait tant bien que mal.

          Comme d’autres évolutions majeures, celle-ci bouscule les idées reçues ainsi que nos équilibres souvent précaires.

          L’art s’en retrouve le bouc émissaire. Mais coupable de quoi au juste. N’est pas notre système qui s’est trompé pendant tant d’années ?

          Et j’entends ici et là, l’art est mort, la créativité est confisquée, c’est creux, il ne se passe plus rien... Ce qui prouve bien que nous ne vivons pas tous dans la même dimension.

          Pourtant, les jeunes auteurs-compositeurs-interprètes n’ont jamais été aussi performants, aussi perspicaces, aussi imaginatifs...

          Mais ils ne peuvent compter que sur leurs dix doigts et leurs cervelles pour non seulement créer l’évènement, mais squeezer les prods qui les enferment dans une logique suicidaire.

          Ceux qui m’étonnent le plus, c’est que ces jeunes cherchent coûte que coûte à signer avec une Major.

          Ils ne connaissent pas encore l’histoire ? Si. Mais c’est leurs seules reconnaissances sociales.

          Les majors sont devenus des groupes financiers, et les directeurs artistiques ont été remplacés par des comptables et des avocats en droits internationaux. Ils n’ont plus rien avoir avec l’Art et ils ne le savent même pas !

          Une des conséquences directes, c’est la dispersion des œuvres artistiques dans une compétition internationale.

          L’Art mondialisé est dilué dans des flux aussi fluides que vaporeux. Fini les stars qui réunissent un large public dans une communion d’esprit. Ce phénomène ne peut que s’accentuer. Perte de repères, de cohésions et développement communautaire. L’effet de mode s’est individualisé.

          Le public en devient l’acteur principal. Plus rien à récupérer. Si tu chantes faux, tu auras plus de chance de te faire remarquer ! ex : Ségolen...

          Alors, ont nous ressort les bons classiques, au moins ils sont déjà amortis. Et puis tiens pourquoi pas les WHO ? Histoire de péter quelques Amplis pour relancer l’industrie ! Si si, ils sont toujours vivants, vous allez voir !

          Et Polnareff ! qu’est-ce qui va vous raconter ? Qu’il est parti pour raison fiscale, et qu’il serait peut-être tant que la France arrête de se prendre pour le nombril du monde ?! Quelques comptes à régler ? Quelques pendules à remettre à l’heure ? Non, mais, qu’est que vous avait fait ces 20 dernières années ? C’est qui l’amiral ? Aznavour ? Obispo ? Vous rêvez ! Vous êtes encore dans votre top 50 à deux balles ! C’est fini le temps où les artistes achetaient leurs albums pour se retrouver en haut de l’affiche ! Maintenant il faut montrer son cul, il nous l’avait déjà dit ! Non ? (Bon, je m’emporte, excuse-moi Michel)

          Britney n’as plus rien à se raser, après son minou c’est sa boule qui est à zéro. Et alors ? Rien à voir avec Dadvsi !

          Attendez, pas trop vite. Le petit plat est en train de mijoter...

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        • (---.---.141.65) 20 mars 2007 16:42

          > Six mois après la DADVSI (IP:xxx.x9.140.222) le 22 février 2007 à 11H14 Je viens de me farcir le rapport Tessier... OUF !

          Quelques réflexions à chaud :

          - 5 à 10 ans de retard ! Il fallait réagir avant, avec cette approche méthodique bien que le technique y soit trop peu abordé pour comprendre cette évolution hors-norme)

          - Si vous êtes assidu à Agora en autres, vous n’apprendrez pas grand-chose ! Mais à lire tout de même.

          - confirmation officielle du malaise des médias, et pas simplement des majors comme Dadvsi prétendait. Les réactions ne vont pas tarder à tomber, bien que les pros sont déjà au courant puisqu’ils ont participé et en subissent les conséquences.

          - Vision extérieure réaliste, vision intérieure opaque, mais assez bien documenté.

          - D’autres secteurs vont maintenant faire leurs bilans... Boum !

          - Augmenter les points de vente, pour gérer les invendus ! ?

          - Aider l’AFP ? Tiens tiens, ils ont un problème de monopole ?

          - TVA réduite 2,5% ? Pour les CD aussi ?

          - Fini les subventions ! Place aux dons et aux fondations ! Ça me rappelle quelques chose du style Open Source...

          - Un Label certifié conforme ? Patenté mensonge d’État, Internautes en délires, la vérité vraie, le vrai faux, le faux vrai, censuré virtuellement...

          - Pour ceux qui doutent du 5°, ils leurs restent l’UMPS et peut-être même Bayrou...

          - pour ceux qui comprennent le 5°, ils savent que le monde ne sera jamais plus comme nous l’avons connu.

          - Pour ceux qui veulent l’utiliser, ils n’ont rien compris au film...

          - Je rappellerais tout de même à certains, nous n’avons encore rien vu de cette évolution majeure sans précédent. La maîtrise de l’info passe par la maîtrise de la technique et du réseau. Il n’y a pas de sécu et qu’il ne faut jamais mettre tous les œufs dans le même panier.

          - La France se doit d’investir massivement ? Un peu tard, non ? Elle ferait mieux de s’ associer avec des partenaires fiables, si elle veut garder son indépendance. Et l’Open Source reste la seule logique qui lui permettra de combler son retard. Maintenant ! pas dans 10 ans ! Mais pour cela, Dadvsi à la poubelle et vite ! Trés vite, ou bien crevons la bouche fermée... Hélas, j’ai bien peur que nous ne mesurons pas encore l’étendu des dégâts, preuve les amendements...

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          > Six mois après la DADVSI (IP:xxx.x9.142.83) le 23 février 2007 à 22H06 Petit détour sur le 5° pouvoir :

          Plus je lis des articles sur le 5° pouvoir, plus je m’aperçois de l’incompréhension générale sur ce sujet.

          Les réactions diverses et variées démontrent cette incompréhension.

          Chacun y amène sa vision, sa perception... sans en expliquer le fond.

          Voici la mienne :

          Que représente la somme du Web ? quelle interaction et surtout répercutions dans la vie réelle ? Est-ce mesurable ? peut-on manipuler les internautes ? des questions, ce n’est pas ce qui manque.

          Chacun y aura les siennes. Mais la preuve que le 5° est devenu un incontournable, c’est la réaction des États sur le sujet.

          Les derniers amendements Dadvsi, You, des marchés qui changent de mains, des élections qui ne se passent pas comme prévu, des sondages squeezés,... j’en passe et des meilleurs.

          Et nous ne sommes qu’au début ! 1 seul milliard de connecté sur 6 milliards d’individus ! Oui, mais c’est le milliard des plus riches donc des plus influents ?

          Oui, mais les plus pauvres ont compris, et internet est abordable pour le plus grand nombre, et gratuitement pour ceux qui savent se démerder...

          Oui, mais il faut un certain niveau pour émettre des idées susectibles de rencontrer un écho. Il faut savoir lire entre les lignes pour déjouer les fraudes des élites, il faut, il faut...

          Non, il n’en faut rien du tout ! simplement être normalement constitué, être curieux, avoir des centres d’intérêts défendre ses opinons, les nourrir,...

          Donc la représentativité en est déjà une source de divergence.

          Mais on s’en fou encore ! car, c’est l’idée générale qui en ressort qui compte, surtout si elle se traduit sur le terrain par des actions ou des réactions qui s’oppose a une logique établit, la détourne, la renverse...

          Et c’est ce qui se passe ! Oui-Oui pour les uns, Si-si pour les autres, ou encore le club des 5 pour certains ! Vous voyez niveau maternel sup !

          Or que voyons-nous pour les élections par exemple : L’UMPS s’est fait tailler un short ! sur les médias traditionnels ? Lisez le rapport Tessier, c’est éloquent. Et pourtant nous ne sommes que 25 millions d’internautes en France, et les trois quarts s’en foutent royalement !

          En septembre, nous avons eu des discutions sur Bayrou. Aujourd’hui je constate qu’il est là, dans le débat. Mais est-il vraiment pour le Libre ? Sa position est de moins en moins claire !

          Libre, mais pas liberticide ? Non libre point barre, car le 5° représente la plus belle démocratie que les plus grands (Socrate, Platon,...) ont imaginée ! Un pouvoir anonyme, un pouvoir désintéressé, L’intérêt général suprême, ...

          Oui, mais la technique appartient au technicien ? La technique de l’informatique est d’une simplicité enfantine, la seule complexité est le nombre de sujets qu’il faut aborder. Le temps et la vitesse sont des facteurs déterminants. Et qui ont du temps ? Les Chômeurs, les délaisser pour compte,...

          De plus, l’information circule avec une logique exponentielle ! Le faux est vite, très vite éliminé !

          Il faudra faire avec ! de gré ou de force ! Ils sont majoritaires ! Et Lepen est très bien placé, mais attendons les signatures... Un deuxième tour Lepen-Bayrou n’est plus complètement dénué de sens ! Et je commence déjà a entendre ici et là et pourquoi pas une coalition ? Tiens, tiens...

          L’un des enjeux actuels c’est bien L’avenir de nos sociétés qui se joue ! L’Open Source y répond d’une manière et Dadvsi d’une autre ! Chaque seconde qui passe, Dadvsi s’écroule ! et personne ne le voit !

          Seul argument évoqué c’est la faute des pirates ! C’est vous, c’est nous, les pirates ! Soyons fières de ce statut imposé ! Vista ne fonctionne pas ! c’est la faute des pirates ! 100 millions de films téléchargés, encore des pirates, la musique c’est fini, les pirates ont déjà tout pris !

          Nous pouvons déclarer haut et fort, les pouvoirs sont tombés vive le Pouvoir nouveau : Le 5°, le pouvoir du libre ! Quelqu’un est contre ? C’est celui-là qu’il faut abattre !

          Nous avons bien quelques poches de résistance ici et là, ils ne représentent que les terroristes de demain !

          Le pouvoir pyramidal se plie et devient un pouvoir horizontal. Pourquoi le Pape serait plus influent qu’un sans-abri ? Au nom de quel principe ?

          Alors oui, les terriens rentrent sans une période trouble, ou la liberté et l’équitabilité vont devenir les enjeux de notre destin commun. Pour la fraternité, ça attendra encore...

          En espérant que cela fasse réfléchir certains...

          Alors Dadvsi ? Eh ben, vous commencez à comprendre, non ?

          Comme les poils à Britney ? pas loin...

          à suivre...

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        • (---.---.141.65) 20 mars 2007 16:43

          > Six mois après la DADVSI (IP:xxx.x9.141.105) le 9 mars 2007 à 19H57 La roue tourne, tourne la roue, roue tourne la, tourne roue la...

          Nous aurons beau la retourner dans tous les sens, le temps continue son chemin...

          Tranquille, je prends le large. Au calme, avant la tempête.

          Les élections vont précipiter la dérive. Rien ne se passera avant plusieurs mois côté législatif. Certains vont trouver le temps long. très long, trop long... Et la répression va amplifier le phénomène...

          Pour passer le temps, je vais vous causer du langage musical. Enfin, ma perception de ce langage, par expérience. Je ne suis pas une encyclopédie universelle et d’autres spécialistes y apporteront leurs sciences...

          Pouquoi ?

          parce que la musique est prise comme prétexte pour la Dadvsi, pardi !...

          Nous avons déjà abordé le langage, ses formes et son importance.

          Le langage musical est un langage Universel. Un très vieux langage qui remonte à la nuit des temps, quand l’homme ne connaissait pas encore ses facultés d’ élaborer un vocabulaire.

          Le premier instrument fût donc la voix, le deuxième le bambou, le troisième la flûte... (hypothèse)

          La musique, c’est un fleuve avec trois sources fondamentales : le rythme, l’harmonie, la mélodie. N’en cherchez pas d’autres.

          Bien plus tard, alors que le langage s’imposait au genre humain et que la communication lui apporter le développement, notre dévoué éminent Pythagore (500 ans av. J.-C.) mis en évidence les sept notes de musiques que nous utilisons aujourd’hui :

          La, SI, Do, Ré, Mi, Fa, Sol.

          Ainsi que les cinq demis-tons (les notes entre les notes), (La# ou Sib), (Do# ou Réb), (Ré# ou MIb),(Fa# ou Solb), (Sol# ou Lab).

          (# dièse pour monter dans la game, aller dans un sens, b bémol pour descendre la game, revenir dans l’autre sens.

          Voici donc l’alphabet du langage musical, sans oublier l’indispensable Silence, sur lequel chaque note repose et prend forme.

          Eh oui ! Nous venons du silence et nous retournons au silence... S’il n’y avait pas le silence, il n’y aurait pas de notes, même fausses...

          De plus, cette vibration que représente le son, a besoin de notre atmosphère pour se propager ! Pas de musique dans l’espace, malgré le silence.

          Il y d’autres approches que celle de Pythagore (Asiatique, Afrique...). Mais la prouesse de cet illustre mathématicien, c’est que son alphabet musical traduit toutes les musiques. Elle est acceptée de tous et devient la référence Universel.

          Je dis bien Prouesse, car sans rentrer dans les détails cette échelle et loin d’avoir des barreaux symétriques, et la justesse, que nous trouvons sur nos instruments d’aujourd’hui, n’a pas été toujours de mise...

          Un instrument à cordes, par exemple, sera toujours faux ! Ce qui fait aussi son charme. Et cela, pour dire qu’entre les demis-tons il s’en passe des choses...

          Le La se trouvait à l’époque en dessous de 440 Hz, alors qu’il dépasse souvent 442 Hz aujourd’hui ! Traduction : nous allons vers les aigus... Les fréquences les plus faciles à discerner... mais les plus agressives, aussi.

          Bon-Bon-Bon ! Mais, qu’exprime le langage musical ? Une émotion ? Un sentiment ? Une sensation ?

          Oui et bien plus ! Mais je ne peux, hélas, pas vous révéler toutes mes découvertes ! Retenez simplement que le partage, l’échange, la communion sont l’essence de ce langage.

          En une phrase, la musique c’est le langage de l’âme... Nous nous rapprochons de la spiritualité, et en ces temps, je ne préfère pas trop aborder le sujet... Retenons que le mineur évoque de la tristesse, le majeur de la joie.

          Et restons cartésiens. C’est déjà suffisamment complexe pour affronter les Majors & Co

          Ce langage musical est bien plus évolué que le langage binaire informatique ! En d’autres termes, les combinaisons sont infinies. Enfin presque, cela dépend de notre état d’esprit.

          Ce qui fait sa richesse, c’est l’approche des musiciens de cet art par rapport à leurs cadres de vie ! Suivant les époques, nous pouvons suivre cette évolution.

          Et là, je diverge du monde classique, sur la perception musicale des uns et des autres suivant les époques. Un BB king ne vaut pas mieux, pas moins, qu’un Mozart !

          Ce n’est juste qu’une approche différente. Un vécu différent. Il n’y aurait jamais eu du Jazz, si le Blues n’avait pas existé... !

          Alors les luttes stupides styles, genres, prouesse, virtuosité, feeling..., nous font perdre du temps, et n’apporte rien ni sur le fond, ni sur la forme.

          Il n’y a pas qu’une sensibilité, et plus le temps passe, plus nous développons et mélangeons cette fragilité. Oui, j’ai bien dit fragilité...

          Ce qui faut retenir, c’est un langage vivant, et que son écriture n’est pas un objectif, mais un repère.

          L’improvisation est le summum de cet art. La discussion est d’autant plus riche, que la culture et la pratique des musiciens sont grandes.

          Une vie ne suffit pas pour en faire le tour, bien que les règles harmoniques, rythmiques, mélodiques soient très simples.

          La musique est un art mineur sur le lequel repose un business majeur ! (enfin pour certains) comme pour les Femmes que l’ont utilise pour vendre des voitures, la musique crée un espace sonore, qui favorise un état d’esprit.(écouter n’est pas entendre)

          Et dadvsi ? Dadoum psi... Poum poum, Pchit...

          Décidément, vous êtes sourd de la feuille ! il va falloir mettre les points sur les i !...

          À pluche...

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          Réponse de l’auteur de cet article > Six mois après la DADVSI par Forest Ent (IP:xxx.x30.45.205) le 9 mars 2007 à 22H32 Franchement, tu devrais tenir un blog. Tous ces textes excellents sont ici sous-exposés.

          Par contre, il ne me semble pas que la gamme tempérée que tu décris ait été connue de Pythagore, car elle fût formalisée en France, un peu avant Bach. Les grecs utilisaient des harmoniques naturelles, et certains « tétracordes », qui ont servi à constituer les « modes » des gammes actuelles.

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        • (---.---.141.65) 20 mars 2007 16:45

          > Six mois après la DADVSI (IP:xxx.x9.141.143) le 10 mars 2007 à 19H48 Mais, je le trouve super ce blog !... Oui, je sais Forest, le but de cette pratique t’échappe encore...

          Tu as raison sur la gamme tempérée. Mais le fait majeur de Pythagore, c’est d’avoir mis en évidence ton et demi-ton et le début de cette mathématique qu’est le solfège.

          Entre le si et le do, le mi et le fa, il n’y a qu’un demi-ton. Et le théorème de Pythagore s’en retrouve bouleversé !

          Imagine sa surprise et son acharnement pour comprendre cette logique, en faisant et refaisant ses calculs accroupis sur le sable en guise de tableau ! N’ayant que ses oreilles, pour vérifier ses calculs !...

          Rien à voir avec les quatre degrés du tétracorde ! Et des games tempérées !

          Ah ! Bach, son contrepoint, son harmonie ! Mais + de 2000 ans après... Bach lui, il devait vraiment en avoir raz le-bol de ce piano, dernier instrument à la mode de son époque, qui sonnait faux !... Il fallait bien compenser le Do grave du Do aigu...

          Restons simples, pour être compris du plus grand nombre.

          Ce-ci n’est pas un cours de Zique. Mais l’effroyable exécution des Majors & CO ! En Live ! dans un premier temps...

          Dame Sacem vient de condamner une Grand-mére à 500€ d’amende pour piratage de 3000 fichiers audio !

          Mais où va-t-on ?

          Ben,... 6€ le morceau !

          Bravo ! mais encore...

          Merci la Sacem (Européene, vous savez Merlin... conseillé par Atali). Les auteurs-compositeurs sont très heureux ! Encore une amende bien répartie, dans une poche trouée...

          J’espère simplement que c’est elle l’heureuse bénéficiaire, parce que si c’est le voisin... c’est le même prix !

          Nos vieux, qui ont perdu leurs Latins, vont y laisser leurs plumes... Enfin ce qui reste de leurs retraites !

          Eurêka, la Sacem a aussi réussi à fermer un site ! Sur des millions...

          Les députés se mettent à L’Open Source ! Cohérence ? non CONS-errants...

          Le passe-port RFID craqué en 4 heures ! Passe-le à ton voisin... Et comment vous-les vous faire de vrais-faux espions ?

          Mais si je commence à commenter les news, je n’ai pas fini. De plus, ce nombre de bonnes nouvelles est exponentiel...

          Passons donc aux choses sérieuses...

          Nous allons revenir un peu sur l’analyse Jack Attali en particulier. Dadvsi, oblige.

          Attali,(planète finance... La Brève histoire présente), a compris qu’il fallait désamorcer la bombinette ! Musiques gratuites ! que de belles paroles, mais un peu tard !... Personne n’a attendu le Jackou !

          Son idée est de comparer l’outil internet sur le modèle de la radio, au niveau de son équilibre financier, et uniquement vis-à-vis de la musique, entendons-nous bien. films, jeux, logiciels sont laissés pour compte...

          Donc, la Pub finance. Vous écouterez votre tube préféré entre coupés de “la bouteille qui fait pschitt, ou du chocolat qui fait maigrir“ en pleine séance de relaxe avec votre amoureuse du moment !

          Oui, mais non ! Un tout petit logiciel viendra zapper automatiquement ce message incongru ! Il sera bien entendu illicite de posséder ce genre d’outil que nous trouverons dans tous les serveurs de la planète... Dadvsi oblige !

          Super honnête, vous programmerez votre Ordi, car la personnalisation informatique est déjà là !

          Le gros problème de ce raisonnement c’est de comparer, non pas internet a une radio (ce qui est déjà énorme), mais l’économie de nos aïeux, avec l’évolution de cette dernière, qui se retrouve retranchée dans ses contradictions.

          De plus, je ne vous raconte pas encore les contreparties ! Parce que le consommateur roi, ce n’est pas pour demain...

          Mais n’allons pas trop vite, et dégustons savoureusement notre petit plat.

          Autre idée : Que les fabricants des nouvelles technologies participent au financement des artistes !

          Vielle idée, pour ceux qui suivent depuis 20 ans ce dossier, mais surtout répartition aléatoire, dangereuse voir abusive des ayants droits. Contrôler par qui ? La Sacem vous savez l’association de malfaiteurs sous couvert de l’État et maintenant de l’Europe !

          Retour du spectacle vivant ! Encore une bonne bonne nouvelle ! Et à 10 heures, tout le monde au lit. Bruit et fumée interdits...

          Oui, mais ! Un musicien de studio n’a pas le même profil qu’un musicien de scène ! Il lui faudra une doublure ! et si le prix du concert et multiplié par quatre ou cinq, le Bercy sera full par le vide !

          Qu’est-ce qui différentie musicien Studio et Scène ? (j’entends si fort votre question qu’une parenthèse me semble nécessaire...)

          Deux approches différentes. Nous sommes tombés dans un monde où la technique et l’apparence se sont désolidarisées. Le culte de la performance est incompatible avec le culte de l’image !

          L’un sera d’une précision Suisse, l’autre d’un feeling absolument show !

          L’un sera virtuose de la mise en place, l’autre acrobate de la mise en scène !

          L’un aura 40 ans d’expérience et quelques cicatrices, l’autre aura 10 ans d’expérience et toutes ses dents.

          L’un joue pour de vrai, l’autre en play-back.

          L’un gagnera des Royalties, l’autre des cachets d’intermittent...

          Bon, j’exagère, un peu... Tout cela pour dire que s’il faut un beau cul pour monter sur scène, nos oreilles risquent de ne pas apprécier...

          Quoi qu’en studio, tout le monde chante et joue juste aujourd’hui, mais le pauvre ingé-son, il en passe ses nuits... broyant du noir !

          Ce qu’il faut bien comprendre aussi de cette histoire, c’est que ce n’est pas l’image qui donne le sens ! C’est le son !

          Ça y est j’entends encore des voix...

          Faite l’expérience ! regarder un film sans le son et résumer l’histoire. Ensuite, écouter un film sans regarder l’image, résumer. Comparer.

          Voila, vous avez la preuve, que c’est bien le son qui véhicule le sens.

          Mieux, c’est le son qui véhicule l’émotion ! Imaginer Bagdad café sans la bande-son ! L’ennui à l’état pur... écouter que le son, Sublime !

          Convaincue ?

          Non !

          Prenez alors le début du cinéma, lorsqu’il été muet. Il fallait des sous-titres de temps en temps pour suivre ! Et il y avait un pianiste dans la salle pour créer l’ambiance ! Si Monsieur, encore un métier qui est passé à la trappe...

          Je cause, je cause...

          Donc, l’aveu d’Attali, c’est : sauve qui peut, et cache-toi derrière l’Europe ! Car de vraies solutions, Y en a pas ! Il ne reste que les conflits d’intérêts.

          Les majors ne peuvent pas perdre des centaines de millions de Dollars par ans pendant dix ans ! Alors que la sonnette d’alarme est tirée depuis déjà plus de cinq ans... et que ce phénomène a plus de 20 ans d’existence.

          Et ce n’est pas en poussant mémé dans les orties, que le Vivendi va ressusciter !

          Je vous rappelle que trois des quatre derniers Majors sont Européens ! Il n’y a pas qu’Airbus qui perd ses ailes...

          Rassurez-vous, les solutions elles arrivent... En force !

          Et Dadvsi ?

          Après les élections...

          À très bientôt...

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          Réponse de l’auteur de cet article > Six mois après la DADVSI par Forest Ent (IP:xxx.x30.45.205) le 10 mars 2007 à 22H51 Tiens, c’est vrai. Je n’avais jamais fait le rapprochement.

          Universal est « français ».

          EMI est « anglais »

          BMG est « nippo-allemand »

          Il n’y a que Warner qui soit vaguement US via les îles Cayman.

          Mais tout ceci n’est-il pas virtuel, puisqu’ils appartiennent tous aux mêmes établissements financiers de toute la planète ?

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          > Six mois après la DADVSI (IP:xxx.x9.139.13) le 11 mars 2007 à 12H09 Île Caymam ? Du clearstream au clearchannel ! Clair comme de l’eau de roche !

          Mais virtuel, cela dépend pour qui ! Pour les artistes certainement pas !

          Mais revenons au débat qui fait rage en ce moment à L’IRMA.

          Mise en Cause la SNPE et la répression.

          Je salue au passage toutes les bonnes volontés qui défendent avec ferveur ce moment charnière de nos sociétés. Comme la FING et bien d’autres. Bien que je ne suis pas sûre qu’il mesure réellement la dimension et la férocité des prédateurs qui perdent des centaines de millions de Dollars... Des animaux blessés de surcroît...

          Car vous ne le voyez peut-être pas, mais les pouvoirs en place perdent du terrain... !

          extrait des echos-judiciaires :

          “Les procédés de détection des pirates controversés :

          Les demandes de suspension ou de résiliation des contrats d’accès internet soulèvent aussi des incertitudes quant à la légalité des procédés utilisés pour détecter les adresses IP des pirates.

          La loi Informatique et Libertés permet en effet la collecte de ces données à l’insu de l’internaute, uniquement après autorisation de la CNIL. L’autorité administrative n’a pas encore délivré cette autorisation à la SCPP.

          La Société des producteurs assure, quant à elle, que ces procédés ne tombent pas sous le coup de l’interdiction , ses agents assermentés dressant des constats « sans constituer de fichiers mêmes manuels à partir des éléments recueillis ».

          La situation devrait se clarifier prochainement, la SCPP ayant déposé une demande d’autorisation auprès de la CNIL pour collecter ces adresses IP afin de détecter les téléchargements illicites.

          La CNIL a d’ores et déjà précisé que de tels traitements ne devront concerner que les « délits d’habitude » (internautes qui, de façon répétée, mettent à disposition de nombreux fichiers sur les réseaux P2P).

          La constitution de « listes noires » des Français interdits d’accès à internet est aussi à l’étude.

          La CNIL a déjà autorisé ce type de fichier en matière de téléphonie mobile (fichier Preventel qui regroupe les mauvais payeurs).“

          Rien d’alarmant ? Pour un novice non !...

          Ce que j’en pense ?

          Le réseau ne va pas tarder à fonctionner sans opérateurs !

          Techniquement c’est déjà possible ! tu as bien fait le Forest d’investir dans L’open Source...

          Ce que je tente d’expliquer dans ce fil, c’est qu’il n’y a pas de création sans liberté. Nous y reviendrons par épisode...

          Si la Liberté n’existe plus, alors c’est bien foutu ! Si une puissance quel qu’elle soit domine et contrôle le citoyen à plus de 70%, nous pouvons nous considérer comme esclave ! c’est le cas. Si,si !

          La notion de liberté, grand thème philosophique, est en évolution constante suivant nos époques.

          La définition : la liberté s’arrête là ou commence celle du voisin n’est plus d’actualité !

          Puisque nous avons perdu tout espoir de liberté réel, nous inventons la liberté virtuelle ! Bing-bada-boum !

          Case départ ? presque ! Répression ! Conflits ! Guerre !...

          Et c’est donc cette liberté virtuelle qui est remise en cause aujourd’hui ! Incompatible avec le monde réel !

          Mais l’économie virtuelle, elle, elle fonctionne bien...

          Bon, j’ai ma dulcinée qui va ma faire la gueule... Le monde attendra bien...

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          > Six mois après la DADVSI (IP:xxx.x50.178.80) le 15 mars 2007 à 11H07 Nouvelle répression de la Sacem, qui se découvre un peu plus chaque jour et comme prévu...

          À l’heure ou le gouvernement vient de signer la radio numérique attendue depuis plus de 5 ans...

          Benoit Tersiguel de Radio.blog.club. Une belle réussite française obligée de migrer.

          “En attendant, Radio.blog.Club est fermé, et prépare sa migration vers « des serveurs plus puissants et plus sûrs ». Mubility ne baisse pas les bras et affirme « vouloir continuer à négocier » : « Nous essayons de participer au développement de la diversité musicale qui explose sur internet, nous incitons les utilisateurs à acheter de la musique. Nous avons comme objectif d’aider les labels indépendants à se faire connaître... et nous sommes traités comme des voleurs », se désole Benoit Tersiguel.

          En nous attaquant, la SACEM favorise le développement de sites étrangers moins respectueux. Comment un site chinois qui permet de télécharger des mp3 d’Aznavour va-t-il aider l’industrie musicale française ? "

          Grace à qui ? :

          La loi LEN : La loi pour la confiance dans l’économie numérique http://fr.wikipedia.org/wiki/L...

          Donc, la répression inutile est en cour nous en avons preuve.

          Voilà pourquoi la dérive va s’amplifier, nous l’avons prévu.

          Autre fait inquiétant, L’Europe préconise la concurrence entre les différents organismes gérant les droits d’auteur dans l’union, mais nous avons vu que ces derniers se mettent d’accord ! (Merlin).

          Le plus grave reste à venir ! Lorque les commerçants ne voudront plus payer les Taxes en ayant choisi le Libre !

          De même pour la redevance TV du particulier ! à suivre...

          Mais parlons des formats et supports numériques pour suivre l’idée de ce fil.

          Tout d’abord, il y eut la naissance du CD et du DAT.

          Le DAT fonctionne comme une mini-cassette vidéo et restera qu’un outil fragile pour professionnel. Tombé dans les oubliettes grâce à l’arrivé du Mini disque, qualité moindre, mais plus fiable et facile d’utilisation, imposée par le consommateur.

          Minidisques vites détrônés à son tour par la clé USB et autres baladeurs numériques qui ne nécessitent aucun mécanisme (ce que nous appelons dématérialisation du support) , et pouvant gérer bien d’autres formats que des fichiers audio.

          Ces fichiers audio sont devenus des fichiers compressés appelés MP3. Rappelez-vous, les sauvegardes se faisaient sur des disquettes, et la place des fichiers est vite devenue le premier critère. Le deuxième, et pas des moindres fûts le temps d’échangent des fichiers sur le réseau (56K au début)

          Dans ce temps le CD a aussi évolué. Nous avons vu appaire les graveurs CD ,ainsi que son homologue vidéo le DVD.

          Il nous reste donc ces trois formats principaux CD, DVD et MP3 accepté par une grande majorité. Compatible avec grand nombre de matériels toutes marques confondues.

          Quoi-que... À fur et à mesure, chaque fabricant essaie d’imposer sa vision pour monopoliser sa clientèle. Nous voyons donc débarquer sur le marché une multitude de formats, les normes qui restent sont cependant les plus ouvertes et c’est facile à comprendre...

          Tous c’est formats sont inutiles ! De petits logiciels permettent en effet de les convertir. Mais les contraintes sont l’objectif recherché et le consommateur s’en retrouve victime et coupable... pirate !

          Mais il y a une autre raison de l’inutilité des protections en tout genre que nous voyons proliférer ! Bien plus fondamental et reposant sur la physique !

          Pour le son, nous avons vu qu’il s’agissait d’une vibration. Cette vibration est traduite en signal électrique à la source par un microphone. C’est ce même signal électrique qui amplifié est utilisé pour une restitution par vos enceintes. Cette chaîne fondamentale n’a pas d’autre alternative !

          Numériser ce signal peut se faire de mille façons ! En d’autres termes, peut importe le format choisit, pour le restituer il faut impérativement le convertir en signal électrique pour sa diffusion, et cela restera à tout jamais le maillon faible des protections quel qu’elles soient.

          Pour la vidéo, ce signal électrique est un peu plus complexe, mais cela revient au même.

          Nous avons perdu beaucoup de temps avec la Dadvsi. C’est bien les droits d’auteurs et autres brevets qui ne sont plus adaptés à nos sociétés et qu’il va bien falloir s’y pencher sérieusement. À défaut de compromis, l’Open Source s’impose et bouscule les idées reçues.

          Même Microsoft recherche les pirates qui ont fait sa réputation ! Car personne ne s’intéresse à son Vista ! et pour cause ! Y en a plus besoin !

          Quitte à changer de format, les consommateurs se mettent aux distributions Linux moins chères, plus fiables, plus sécures, développement exponentiel, compatible, tourné sur l’avenir... ! Sans appel...

          L’exemple est donné par les pros (IBM...), et les serveurs, routeurs remplacés sont linux sous licence Open.

          Les assembleurs proposent de plus en plus de PC avec une distribue Linux...

          Et si vous avez des actions Microsoft, vous savez donc ce qui vous reste affaire... car quant une mayonnaise commence à prendre en info, elle se répand comme une traînée de poudre.

          Alors, Dadvsi, Sacem, Majors et compagnies, vous commencez tout juste à remuer, mais vous êtes dans la mélasse, ankylosé par votre passé fort juteux, mais si lointain déjà.

          Vous vous reposez sur le droit tout aussi vétuste en essayant de changer la règle du jeu au fur et à mesure de cette évolution sans précédent. Dadvsi n’a jamais existé, que dans vos têtes de déphasées.

          Vous n’êtes qu’une petite mafia prétentieuse et j’ai l’honneur et le plaisir d’assister à la première loge de votre suicide collectif !

          Rendez la Liberté aux artistes, et accepter votre échec, c’est la seule chose qui vous reste à faire. Mais si vous préférez la guerre, vous porterez en plus des cadavres inutiles...

          Ce n’est toujours que le début...

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          commentaire constructif ? 1

          Ce sujet est très très loin d’être terminé et plusieurs domaines se devrons être abordé comme ceux de Forest et de Thomas Ollivier...

          Aux passionnés du monde vivant...


        • BlueBoat (---.---.139.35) 23 mars 2007 12:08

          Article intéressant qui permet de replacer cette approche Intelligence Economique au sein du « business » avec une approche concrète (je n’en doutais pas connaissant les idées de Thomas).

          Peut être une précision à apporter concernant les outils de veille gratuits, pour les brevets, appels d’offres, surveillance de news etc. Effectivement leur acquisition est gratuite mais leur utilisation a un coût, celui de l’appropriation par l’utilisateur des différentes fonctionnalités mais également le temps d’utilisation au quotidien, ce qui est souvent le véritable frein pour le recours à des prestations de veille (réalisée en interne ou en externe). Donc avant de se lancer dans des démarches d’IE ou plus précisément de veille, l’entreprise ne doit pas regarder seulement le coût d’acquisition de la prestation mais également le temps homme nécessaire pour mener cette démarche.

          Bon je sais je suis mal placé pour en parler en tant que prestataire mais c’est une réalité terrain que je constate régulièrement.

          Encore merci pour cette article Thomas. Christophe de BlueBoat


          • Francis BEAU Francis BEAU 23 mars 2007 18:23

            Merci pour cet article fort intéressant et très bien fait. Pourquoi cependant cette formulation « guerrière » du titre que l’on ne retrouve d’ailleurs nulle part ailleurs dans le reste de l’article, sauf dans votre dernier paragraphe de conclusion ?

            A la formulation métaphorique « guerre économique », il me semble nécessaire de préférer l’exactitude et la précision de la formule « compétition économique ». Si on maintient toutefois la métaphore, Internet étant un outil, il serait plutôt une arme numérique dans la bataille économique, qu’une bataille (numérique) de la guerre économique qui serait limitée dans le temps et dans l’espace. Même si on considère Internet comme un espace virtuel d’échanges plus que comme un outil, il serait alors plus exact de parler de champ de bataille numérique de la guerre économique que d’une bataille numérique. Si on s’abstient de la métaphore guerrière, ce qui encore une fois me semble nettement plus sain, Internet sera alors un outil de compétitivité plutôt qu’une arme.

            Bien sûr, il ne faut pas être naïf et bien voir que comme beaucoup d’outils, Internet peut être transformé en arme extrêmement dangereuse. Il est même nécessaire de constater qu’il est souvent utilisé par certains comme une arme au sens strict du terme, c’est-à-dire comme outil de destruction. Dans le cadre d’une économie « civilisée », les activités de ce type sont néanmoins considérées comme illégales et doivent être combattues en tant que telles. Mais à force de banaliser une vision du terrain de la compétition économique aux allures de champ de bataille, la compétition risque fort un jour de dégénérer en véritable guerre réelle avec des armes réelles et la kyrielle de destructions qui les accompagnent, jusqu’à transformer le champ de bataille en champ de ruines.

            Ces restrictions sémantiques n’ôtent rien à la grande qualité de votre article qui mérite d’être soulignée.

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Thomas OLLIVIER


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