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Commentaire de

sur Internet : bataille numérique de la guerre économique


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(---.---.141.65) 20 mars 2007 16:38

> Six mois après la DADVSI (IP:xxx.x50.156.30) le 23 janvier 2007 à 21H53 Quatriéme partie (Prétexte initial de Dadvsi, la musique !)

Cela aurait dû nous mettre la puce à l’oreille !

Utiliser une catégorie pour justifier des mesures est bien une méthode politicienne.

Diviser, manipuler, ni vu, ni connu, je t’embrouille, en plein CPE et clearstream, facile. Les internautes se sont mobilisés, mais ils représentent moins de 10 millions à en comprendre le fond. Leurs réactions n’étaient pas moins réactives, spectaculaires et diverses. Bravo.

Néanmoins, ce sujet est mille fois plus important que le CPE ! Bon nombre d’artistes... n’ont rien compris, plus particulièrement ceux qui sont sous contrats !

Avant d’aller plus loin, je dois vous signaler que je travaille avec et pour eux. Mais je ne peux pas les défendre malgré eux !

Nombreux artistes utilisent les nouvelles technologies. Ceux là comprennent. Mieux, ils suivent en direct l’évolution, partagent, échangent, improvisent,... leurs idées.

Ils placent l’indépendance et la libre pensée comme condition primordiale de leur art. À travers l’info, ils y trouvent un outil complet depuis la création jusqu’à la diffusion.

Ils en mesurent les avantages, comme les inconvénients. Ils savent que l’art se repose sur la maîtrise des techniques et des technologies. Ils nous dessinent demain, en temps réel. Ils en sont maîtres, et non esclaves. C’est l’info qui a besoin d’eux et non pas l’inverse...

Ils guident le développement basé sur leurs expériences afin de l’offrir au plus grand nombre. Aujourd’hui, les outils pourraient être encore plus souples et performants si les restrictions prenaient moins de place !

Cette catégorie d’artistes rallie et s’entoure du public de demain, envers et contre tous s’il le faut.

Les pantins seront tributaires de l’hégémonie des majors. (moins de quatre gros labels aujourd’hui, contre une vingtaine il y a pas 20 ans...)

Et là, nous touchons un autre point très sensible ! L’avenir de notre mémoire collective !

En effet en confiant notre patrimoine culturel à quelques majors nous prenons le risque de perdent bon nombre d’artistes contemporains, classiques, ou moins connus. Bons nombres de 45T 33T 78T ne sont déjà plus sur le marché !

Là encore, le P2P se montre d’une efficacité redoutable grâce à la redondance des fichiers. Et ça, je ne l’entends pas beaucoup.

Qui doit décider que tels ou tels artistes représentent l’intérêt général ? la réponse n’est peut-être pas si simple, mais le choix du public en est déterminant ! faites-lui confiance... Nous en reparlerons.

Dans cette histoire Dadvsi, non seulement tous les arts sont concernés, mais nous verrons plus tard, bien d’autres domaines le sont aussi et le prétexte symbolique de la musique en est plus ridicule et réducteur.

Et ce n’est toujours qu’un début...

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Réponse de l’auteur de cet article > Six mois après la DADVSI par Forest Ent (IP:xxx.x30.45.205) le 23 janvier 2007 à 22H49 Je suis impressionné par ce développement, qui eût mérité un article à lui seul.

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> Six mois après la DADVSI (IP:xxx.x9.141.1) le 24 janvier 2007 à 13H14 Merci forest, mais nous nous devons de mesurer l’amplitude de ce vaste sujet.

Certaines conséquences sont prévisibles, il s’agit de les mettre en relief.

Dadvsi masque un gouffre qui devient insurmontable en continuant sur cette voie. Les récents décrets deviennent d’une insolence inacceptable et suicidaire.

Non seulement c’est l’arbre qui cache la forêt, mais ce sujet fait diversion d’un malaise mondiale.

Forts de mon expérience, sur ces sujets, nous allons tenter d’expliquer pourquoi nous sommes tombés et cultivons le non-sens.

Ceci n’est qu’un brouillon, libre à toi (je me permets de te tutoyer, nous défendons les mêmes causes) de le synthétiser avec ton talent. Plus nous serons nombreux, plus les évidences verront le jour.

Internet, bouleverse les forces et pouvoirs en places, qu’ils soient économiques, politiques, sociales et donc culturels.

D’où la nécessité de reprendre certains acquis. Le genre humain a un fonctionnement relativement simple. La complexité n’est qu’une manière de se voiler la face.

En s’attaquant à la culture, nous mettons le doigt sur les volontés, les visions, les non-dits, les intérêts des différents antagonistes.

Nous nous devons d’aller jusqu’au bout des différentes logiques qui s’affrontent, d’en extrapoler les idées, d’en tirer les conclusions.

Dadvsi nous a révélé bon nombre d’objectifs :

- Économique :

Les règles n’ont pas changé depuis Mathusalem et sont relativement simples à comprendre :

Time is money, si tu vas à la vitesse lumière, tu t’en mets plein les fouilles.

Ton compte en banque, c’est ton assurance vie.

La concurrence n’est intéressante que si tu en as le monopole.

Tu fabriques un péage, et tu te débrouilles pour y faire passer un maximum de pèlerins.

Tu diminues le coût de production, la qualité, le personnel ...tu augmentes l’offre, le tarif, la marge... et tu ramasses plus de bénef.

Ton tiroir-caisse aura un double fond, et tu plaindras toujours qu’il soit jamais rempli.

Tu utilises la sueur des autres, ça évite d’éponger la tienne...

Aprés moi le déluge...

,...,

- Politique :

Aucune vision à moyen et long terme sur le devenir de nos sociétés. Nous ne pouvons pas leur faire confiance. Pour ce sujet comme bien d’autres...

Nous les avons inventés et mis en place pour défendre nos intérêts communs et notre indépendance face aux prédateurs. S’ils ne représentent plus cette volonté, ils deviennent inutiles, voir traîtres à éliminer au plus vite.

Or certaines de leurs incompétences dans ce domaine sont plus que flagrantes, et nous sommes réduits à accepter l’emprise de la suprématie US. Si cette dernière n’était pas sans faille, il n’y aurait pas lieu de s’en inquiéter.

Hélas, et nous le constatons tous les jours, nous nous devons prendre du recule avec cet allié qui se révèle plus que redoutable pour la planète terre. Nous devons d’éclaircir les objectifs communs et les divergences dans le respect des Peuples.

Ce n’est pas en prônant l’exception culturelle que nous y arriverons ! Mais en offrant au plus grand nombre notre patrimoine légendaire. Offrir et partager notre histoire en est le premier acte.

Si nous voulons consommer l’art comme un Humburger, alors préparons nos kleenex !

Social :

Il est évident que les perturbations sont à prévoir.

L’incompréhension des citoyens devient de plus en plus visible.

Ces pertes de repères sont plus insidieuses qu’il n’y paraît.

Exemples :

Au nom d’une sécurité, nous prenons des mesures qui amplifient les dérives. Les libertés individuelles s’en retrouvent bafouées.

Une assurance n’a plus besoin de faire remplir un questionnaire... Une banque non plus...

Le sourire de la caissière est remplacé par un automate qui ne reconnaît que votre carte bancaire.

Nous sommes devenus des objets, des numéros et notre avis ne compte plus.

Certains se regroupent pour mieux s’isoler. Seuls, nous le sommes et nous le savons, mais étranger chez nous et répondre a des robots, ça fait bizarre. Et çà, nous le ressentons de plus en plus...

Ce que nous appelons cohésion sociale se résume à dire bonjour à son chien ! Ou de faire coucou quand un flash t’éblouit sur la route...

L’anonymat en est une suite logique.

Citoyen du monde nous le sommes, mais avec une identité nationale, des droits locaux, et des devoirs internationaux !

Et dadvsi, arrive pour nous dire :

Cela ne va plus, vous ne regardez plus nos programmes, la redevance TV ne suffit plus, vous devez regardez la PUP, sinon vous n’aurez plus de star ac !

Bien sûr dits comme cela, nous comprenons mieux pourquoi les internautes ont éclaté de rire.

Car, comme nous allons le comprendre dans les prochains épisodes, cette logique ne peut en aucun cas fonctionner.

Et ce n’est pas la première année qu’ils en parlent au Midem...

J’y descends, je vous en dirais un peu plus, d’ici quelques jours. Mais l’ambiance n’est pas à la fête. Ils persistent et signent dans leurs actions destructrices, bien qu’ils se posent enfin quelques bonnes questions (DRM, musique gratuite, diversité...) Même Attali essaye de leur expliquer... RDDV n’avoue pas son échec, il se fait tout petit, évitons les vagues... ayez confiance, confiance...

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