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Accueil du site > Tribune Libre > Hommes et femmes, le déni des différences

Hommes et femmes, le déni des différences

Peu à peu, s’organise dans les mass-médias une idéologie des rapports entre les hommes et les femmes inadéquate pour employer un mot à la mode dans les mass-médias et mortifère. Il suffit de parler aux autres autour de soi pour voir que ce discours a l’adhésion de fort peu de monde, quand il a pas une incrédule moqueuse et agacée.

Cependant, il est hégémonique, rien d’autre ne peut s’exprimer. Comment arrêter cette violence intellectuelle, ces nombreux illogismes répétés, qui font des non-femmes des bourreaux de naissance, des coupables par principe identitaire ?

Pour la Saint-Valentin, les hommes sont plus attentionnés envers leur compagne, amie, amante que les femmes : 70% souhaitent cette fête à leur conjointe, contre 62% des femmes ; 56% des hommes font un petit cadeau, 46% des femmes. Ces pourcentages, proviennent de Direct matin du 14 fév 2014 qui écrit : Contrairement aux idées reçues… Ces idées ne sont pas reçues, elles sont fabriquées avec insistance par le dénigrement et la condamnation identitaire des hommes ; elles sont entretenues avec soin par la répétition lourde et l’exclusion de toute idée un tant soit peu différente.

Jean-Louis Livi écrit : « C’est un film féministe. Les femmes y sont fortes et les hommes lâches. » (Le journal 20 minutes du 26 mars 2014). Cette insulte collective à la moitié de l’humanité est interdite par les Droits de l’Homme qui supposent l’égalité de tous en droit (et en dignité). Une loi sur la discrimination existe qui s’applique à ce propos, apparemment admis. Mais qui ne s’applique pas à ce groupe !? Cette définition du féminisme n’est pas acceptable. Ce n’est pas la définition d’un chemin vers l’égalité. C’est la définition d’une condamnation globale, d’un racisme, d’un ostracisme.

Les interprétations sont toujours dans l’idée que les hommes sont odieux avec les femmes. Le Progrès de Lyon (22 mars 2004) titre : Prostitution déguisée pour payer la fac. L’article évoque des hommes très riches qui paient jusqu’à 600 euros des jeunes étudiantes pour aller au restaurant et faire la conversation. Cela concerneraient 7000 étudiantes qui arrivent pour certaines à gagner 3000 € par mois. Des hommes donnent 3000€ euros par mois à des femmes. Eh bien, c’est « une violence faite aux femmes dans un beau papier-cadeau… « c’est clairement de la prostitution » disent les commentatrices qui sont des féministes de « Osez le féminisme ». Aucun débat n’est possible. Il n’y a pas de place pour un autre argument. Dans le titre, dans le choix des commentatrices et dans la violence de leur propos, tout est clos et la condamnation des hommes est la seule façon de voir la chose. J’ai payé mes études en travaillant tout le temps, le soir, les vacances, en acceptant n’importe quel boulot, j’appartiens à la domination masculine comme ces hommes qui paient des jeunes filles pour les emmener au restaurant !

Dans une société de violeurs ?, Marcela Iacub cite Audrey Pulvar : « La présomption d’innocence est inaliénable, mais la présomption de véracité des propos de la plaignante aussi. » Le 22 mai 2011, à propos de l’affaire du Sofitel de New-York. Cela signifie en clair que si on ne peut pas renoncer à la présomption d’innocence officiellement, il faut appliquer une présomption de culpabilité envers un homme sur parole d’une femme.

C’est ce qu’on trouve dans les trois exemples très divers que j’examine ci-dessus.

Dans le même mouvement, une théorie du genre réduit le sexe à l’anatomie et considère que tout le reste est du genre. Dans les mass-médias le mot genre est en train de prendre toute la place. « Les études sur le genre s'appuient sur un corpus de travaux empiriques validés au sein de communautés scientifiques internationales dont la rigueur et l'autonomie intellectuelle sont reconnues » On veut bien le croire, mais lesquels ? Et la rigueur intellectuelle de ces travaux empiriques est reconnue par qui ?

Il s’agit bien d’une théorie : http://abonnes.lemonde.fr/education/article/2014/02/01/pourquoi-il-y-a-plus-de-maitresses-que-de-maitres_4358359_1473685.html?xtmc=abcd&xtcr=28 Dans cet article, un professeur des écoles fait classer des images en trois tas (trois catégories) : stéréotype féminin, stéréotype masculin, pas de stéréotype. Quand on a des catégories et qu’on sépare les choses, c’est une théorie. Quant à la question du titre : Pourquoi plus de maîtresses que de maîtres ? » Pas l’ombre d’une réponse. Ni d’une revendication de parité à l’Education nationale, ni d’un changement d’organisation pour que cela change. « La difficulté, quand on interroge les stéréotypes, c'est qu'on en est souvent soi-même imprégné », reconnaît l’enseignant.

Le déni est clairement exprimé par Nathalie Bajos, présentée dans Télérama comme une chercheuse, qui rappelle (c’est un rappel selon Télérama) : « Accepter la différence fondamentale entre les sexes dans la sexualité, c’est donner sens aux inégalités entre les sexes qui perdurent dans les autres sphères sociales. »

Il n’y a plus qu’à éliminer le sexe (dans le discours c’est quasiment fait) et la sexualité. Ça va venir.


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50 réactions à cet article    


  • TicTac TicTac 27 mars 2014 11:28

    Bon article, merci.

    Une société qui va bien est une société qui accepte les différences et parvient à s’en enrichir.
    Une société qui va mal tend à gommer les différences, à les nier, sous couvert d’une égalité qui n’est que de façade.

    Egalité n’est pas égalitarisme.
    Les quota sont une aberration.
    La discrimination positive une hérésie.

    Quand on fait d’une juste revendication des couples homos pour une égalité de traitement un simple droit au mariage, on se trompe de combat, on leurre tout le monde, on passe à côté du sujet et on n’aide pas à changer des mentalités.
    Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres, mais il est selon moi parlant.

    • Ruut Ruut 27 mars 2014 11:49

      La castration masculine médiatique et politique n’est pas nouvelle.
      Dans le couple, qui porte la culotte. C’est rarement l’homme.



        • Orélien Péréol Orélien Péréol 27 mars 2014 22:33

          Merci pour ce lien. Les petits enfants ont besoin de choses fermes, sûres, stratifiées depuis longtemps. Et le réel est imbattable de ce point de vue. Ils ne peuvent se bâtir sur des questionnements (qui sont par ailleurs de faux questionnements). On dit souvent que les enfants sont conservateurs, et c’est bien naturel : ils rencontrent le monde par eux-mêmes et tel qu’on le leur présente. Par eux-mêmes ; cela veut dire qu’ils ne connaissent que la ville pendant longtemps quand ils sont nés en ville et que la campagne, quand il sont nés à la campagne... et comme on leur présente : riche, pauvre, moyenne, en famille, en monoparentalité... et avec toutes les distinctions psychologiques... En ce sens (ce sens est très rarement exprimé) : http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2014/02/14/l-enfant-n-est-pas-un-adulte-en-miniature_4366990_3232.html?xtmc=malmenent&xtcr=3

          Si vous ne pouvez pas y accéder, parce que c’est réservé aux abonnés du « Monde », je vous en copierai les bons passages

        • bakerstreet bakerstreet 28 mars 2014 20:13

          Un enfant a besoin avant tout de sécurité, d’amour, d’échange, une fois dépassé la satisfaction des besoins élémentaires. 

          Il reproduira dans un premier temps les archétypes qui l’entourent, avant de les reprendre plus tard à son compte, ou de s’en écarter. 
          Mais le mettre devant une situation de choix, pendant cette période d’apprentissage, me semble une connerie sans nom, pour ne pas être plus injurieux. 

          Les courants sectaires connaissent trop bien la fragilité des enfants, pour ne pas avoir les même méthodes de ce qu’on peut appeler : Le dressage et le conditionnement. 

          Il me plait assez que l’auteur soit du corps enseignant. 
          En voilà un au moins qui ne sera pas le chantre du nouvel ordre, aux ordres du nouvel ordre des sexes et de cette théorie fumeuse, faisant un pied de nez à cent ans de psychologie enfantine.

          Il est assez extraordinaire d’avoir entendu des gens qui prétendaient il y a quelques années, pour refuser les cours de bonne vieille morale, que l’école n’avait pas à se substituer à l’éducation et au rôle des parents, faire maintenant l’apologie de cette ineptie, où ils acceptent de devenir gourous.


        • soi même 27 mars 2014 13:31
          Hommes et femmes, le déni des différences, met que le résultat d’une vision purement financière de l’homme.

           A ce titre, il est évident, que la différence physiologique est un handicap aux perceptives de plus en plus raffiner de l’exploitation humaine des hommes.

          On pourrait se demandez pourquoi le libéralisme pense aux kolkhoziennes ?


          • nemotyrannus nemotyrannus 27 mars 2014 15:15

            C’est marrant parce qu’il y’a trois façons de faire les choses au sein de ces mouvements.


            La négation des différences.
            La Recherche des différences.
            La certitude des différences.

            On part soi disant à la recherche des différences parce qu’on les nie quand ça ne nous plaît pas mais quand il y a possibilité de casser du mâle , là on les exacerbe.

            Ce n’est pas une démarche objective , il y a quelque chose de fondamentalement pourri dans cette démarche.

            Comme on le disait dans un autre post , les seules certitudes c’est que les connexions neuronales sont différentes selon les sexes à la naissance , l’autre certitude , d’après Catherine Vidal , c’est que ces connexions changent et se modifient au contact d’une éducation , soit elles persistent , soit elles s’effacent selon ce que l’on en fait.
            Le cerveau est malléable.

            Ces cablages ne sont pas marqueurs d’une féminité ni d’une virilité mais un instantané d’une évolution entraînée par une répartition des tâches dans notre passé.
            Et ça ca ne se change pas en deux temps trois mouvements simplement parce qu’on l’a décrété . Ce que O.L.F et con-pagnie ne comprendront jamais ou font semblant de ne pas comprendre.


            Pas contre on peut faire comme si et pas en faire un pâté si on bouscule ces choses et que c’est pas à deux-trois prêtre/imams de décider quel est l’ordre du monde et de choses (Namého !)
            Ce que les Néandertaliens au front de taureau (je m’amuse) , opposés à tout ce qui porte le mot genre dedans , ne comprendront jamais.Ou font semblant de pas comprendre. 

            Dans cette histoire je me sens comme Clint , au beau milieux des choses.

            Mince , j’avais pas envie de parler du genre mais plutôt de la première partie.


            • Ronfladonf Ronfladonf 27 mars 2014 15:22
              On se détend sur ce sujet

              https://www.youtube.com/watch?v=HuqIlqybHSc


              Et mainetant on réfléchit avec ses propres pensées et aps celles des autres (surtout celles qu’on voit à la télé et dans les journaux) ... merci


              •  C BARRATIER C BARRATIER 27 mars 2014 15:48

                Ces débats qui tournent un peu en rond annoncent je pense plus d’égalité. Pour juger de la valeur d’un combat, il est intéressant de chercher qui s’oppose à l’égalité qui n’est pas la similitude. La langue française est assez riche et nuancée pour permettre de ne pas tout mélanger.

                Le sexe est d’importance secondaire dans ce débat...et le mettre en avant est sans doute un signe de machisme.

                Au delà des querelles du moment, regardons à toutes les étapes d’une progressive et petite libération de la femme qui a vainement tenté de freiner cette libération. Je crois avoir identifié ces ennemis de l’égalité .
                Voir en table des news :
                Femmes : Conquêtes, reponsabilités nouvelles.Prenez votre part de pouvoir

                 http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=228


                • epicure 27 mars 2014 18:26

                  exactement la question de l’égalité, ne traite pas des différences physiques.
                  Mais pour ceux qui ne voient les gens que par leur différences physique, c’est difficile à comprendre, d’où leur assimilation de l’égalité et de uniformisation.

                  Comme par hasard tous les tirs à boulet rouge contre la théorie du genre (terme inventé au vatican) , on comme source originelle des mouvements religieux, qui défendent des idées sexistes, patriarcales, traditionalistes.
                  Attaquer la théorie du genre semble être leur façon d’essayer de se faire passer pour les gentils de l’histoire, pour pouvoir justifier son sexisme en plein jours, alors que leurs idées ne sont plus en odeur de sainteté par al majorité de la population.


                • bakerstreet bakerstreet 27 mars 2014 18:40

                  C Barratier


                  « Ces débats qui tournent un peu en rond annoncent je pense plus d’égalité »

                  Tout cela me rappelle Orwell : « Certains étaient plus égaux que les autres.... »

                   On ne peut que sourire quand l’on vous ramène ces gros hameçons dialectiques qui ne tromperont que les ballots. « La ferme des animaux » reste d’une troublante actualité.

                  Vous croyez, dites vous avoir identifié ces ennemis de l’égalité. ...

                  Je ne perdrais pas mon temps à suivre votre pancarte, ayant bien trop peur de me perdre dans un marais.

                  Femmes, femmes femmes !....comme dit Serge Lama...« Prenez votre part de pouvoir »... en suivant ma recette bien sûr.. (On sait ce que promirent les cochons d’Orwell aux autres animaux de la ferme et ce qu’il en advint)....

                  Comme si le problème était là, dans ce clivage revendiqué, et la négation de nos différences, qui font le sel de l’humanité, dans leur complémentarité....
                  Car c’est bien là le cœur du problème et la raison de tout ce lobbying enclenché par des groupuscules homosexuelles, auquel le libéralisme trouve bien des avantages à reprendre le discours simpliste : Nouveau front idéologique se substituant à celui de la lutte des classes, comme un nouvel os à ronger, mais déplaçant le clivage au sein même de l’humanité, et de ses valeurs fondamentales. 

                  C’est un petit miracle, il faut le dire, de substituer aux revendications traditionnelles d’amélioration sociale, cette tarte à la crème, à l’heure où celles ci se creusent d’une façon prodigieuse.

                  Ca tombe même carrément à pic, comme dirait l’autre. 
                  Mais c’est sans doute un hasard !

                  De cet autre combat contre les inégalités patentes, on ne parlera pas, pour la bonne raison que cette théorie des genres (« Mon dieu cachez ce mot que je ne saurais souffrir !..  ») justement cherche à les camoufler, ou à les détourner, encore mieux dans la récupération....



                • epicure 29 mars 2014 04:22

                  décidément tu es toujours aussi limité dans tes résonnements.
                  Pourtant dans un message, donc mensonger tu disais que tu savais faire la différence entre l’égalité et l’uniformité, ce qui manifestement est toujours faux.

                  SI je suis pour l’individu je ne peux pas être pour l’uniformité, puisque chaque individu est différent.
                  Là où il y a uniformité il n’y a pas d’individus, comme par exemple dans les pays du golfe ou chez les talibans pour les femmes, on leur impose un vrai uniforme qui nie leur individualité, leur humanité.

                  Bref comme toujours tu alignes des oxymores irrationnels qui montrent ton incompréhension du sujet.

                  je ne nie pas l’identité sexuelle, je suis contre l’imposition d’identité et de contraintes à des individus contre leur individualité selon des préjugés binaires , sexistes. je suis conscient des différences générales entre les personens de sexe différents, mais je sais que ces différences ne s’appliquent pas à tous, contrairement à toi. Et donc c’est bien toi qui nie les identité sexuelles qui sortent du moule.

                  L’identité appartient à chaque individu, ce n’est pas à toi, ni à la société de dire ce qu’une personne pense, ressent.

                  En fait personne ne choisit son identité sexuelle, qu’on soit homme, femme, hétéro, homo, trans etc....
                  Les trans choisissent juste de mettre l’identité physique en harmonie avec l’identité psychologique. Mais le désaccord initial entre le physique et le mental, ils ne le choisissent pas.
                  Et en fait certains ont leur identité entre les deux sexes, sans que l’un des deux genre prenne le pas sur l’autre.

                  Donc quand on n’est pas dogmatique, qu’on ne cherche pas à imposer sa vision des identité sexuelles aux autres, qu’on ne cherhce pas à traumatiser les personnes qui sortent du moule, on laisse la liberté aux individus d’accomplir leur individualité au lieu de les faire rentrer à tout prix dans un moule uniforme.

                  Comme disent les parents d’un enfant trans dans une vidéo d’agoratv, c’est le fait de vouloir formater les enfants selon l’uniformité de la norme qui fragilise ces enfants qui leur fait naitre de vrais problèmes psychologiques ( qui peuvent aller jusqu’au suicide ), alors qu’ils peuvent grandir heureux, épanouis si on les laisse libre. Donc le respect de l’identité et de la personne il est de mon côté, pas du tiens.

                  Mais bon tout ça , ça sort de tes dogmes donc tu peux pas comprendre, comme d’habitude.


                • epicure 30 mars 2014 03:23

                  bah le perroquet qui répète toujours les mêmes idioties sans jamais pouvoir prouver ce qu’il dit.
                  Cas y montre moi un seul message de moi où je défends le capitalisme et le consumérisme...
                  Non pas comme tu l’interprète, mais clairement exprimé.
                  Chaque fois que je me positionne c’est en rapport avec le socialisme etc.. donc encore une fois tu es un menteur, un manipulateur.

                  Nulle part je n’ai écris que je suis pour une société basé sur le pouvoir économique des possédants ( capitalisme ), puisque je le dénonce souvent au contraire.

                  Quelques petits trucs que tu ne comprends pas :
                  le capitalisme et l’individualisme c’est deux choses différentes.
                  Le consumérisme n’est pas de l’individualisme, bien au contraire, puisque le moteur du consumérisme ce n’est pas l’individu mais la propagande capitaliste.
                  L’individualisme au contraire défend l’esprit critique face à la pub, la non soumission aux marques, etc...

                  Par conre le capitalisme et le consumérisme relève d’un même principe philosophique, celui qui réduit l’individu à une particularité personnelle ( par exemple possession des moyens privés de production ) ou considérée comme collective ( adhésion à une marque commerciale ).
                  Principe que tu connais très bien puisque tu le défends à longueur de message : le particularisme.

                  Pour l’ignorant que tu es je te rappelle que le socialisme repose à la fois sur le pouvoir économique à la fois individualiste et collectif, comme pour la démocratie, car c’est exactement ça : la démocratie économique, c’est à dire que c’est le collectif des individus qui a la propriété le pouvoir (donc chaque individu en même temps), sans distinction (contrairement au capitaliste où seuls les patrons ou actionnaires ont le pouvoir).

                  Donc tes blabla c’est du pipeau qui repose bien sur ton ignorance et la non compréhension des choses dont tu parles.

                  Et le faits que tu mélanges individualisme et uniformité, en le répétant comme un perroquet , en est encore la preuve.


                • epicure 30 mars 2014 21:53

                  @@Par Bleu (---.---.164.33) 30 mars 13:54

                  arrêtes de répéter tes délires, marx était contre la famille patriarcale, et était internationaliste « prolétaire de tous pays unissez vous ».

                  en plus tu mens je ne suis pas contre la famille, ni contre la nation, mais contre les objets rances que vous défendez : la famille patriarcale sexiste, et la nation étriquée. Je suis pour la défense du peuple contre les pouvoirs étrangers, mais contre le nationalisme rance de l’extrême droite.

                  L’internationalisme ce n’est pas la mondialisation capitaliste. Donc tu es encore à côté de al plaque.

                  Et je suis contre le capitalisme contre Marx, mes messages au fil des discutions sont là pour le démontrer.

                  Ne me parle pas de socialisme ou de marx tu as déjà démontré ton incompétence sur le sujet.

                  Ne me dis pas ce contre quoi est le capitalisme tu n’as pas encore compris ce qu’est le capitalisme, ce qui relève du capitalisme. Donc tu alignes encore des rpopos nuls et non advenus.

                  Tous le spécialistes du marxisme te contredisent.
                  Ton avis sur Marx, le socialisme, l’antiracisme etc.. n’a aucun intérêt parce que ce n’est que mensonges, amalgames, manipulations.

                  Le capitalisme c’est uniquement une question de pouvoir économique, ça ne traite pas de la famille, de la nation etc....

                  Espèce de bourrique , il existe un capitalisme familial, c’était la base du capitalisme du 19ème siècle , avec une bourgeoisie conservatrice comme toi , pour la famille patriarcale comme toi, sexiste comme toi, raciste comme toi, nationaliste comme toi ( les multinationales il n’y en avait pas beaucoup encore encore, avant la deuxième moitié du 20ème siècle ).

                  Donc toutes tes accusations essayant de me lier avec le capitalisme alors que je suis contre lui sont ineptes du fait de ta non compréhension, encore, de ce dont tu parles.

                  De toute façon à partir du moment où tu dis une stupidité comme : être anti capitaliste c’est être capitaliste, il n’y a rien à rajouter sur ton incompétence et al nullité de tes propos sur le sujet.
                  Ton discours n’a ni queue ni tête.

                  Comme d’habitude tu fais en fais du solipsisme, en répondant à des messages que tu inventes toi même mais qui n’ont aucun rapport avec ce que je dis.


                • Realité Realité 28 novembre 2014 08:58

                  "décidément tu es toujours aussi limité dans tes résonnements.
                  Pourtant dans un message, donc mensonger tu disais que tu savais faire la différence entre l’égalité et l’uniformité, ce qui manifestement est toujours faux."

                  inversion accusatoire comme d’hab.

                  "SI je suis pour l’individu je ne peux pas être pour l’uniformité, puisque chaque individu est différent.
                  Là où il y a uniformité il n’y a pas d’individus, comme par exemple dans les pays du golfe ou chez les talibans pour les femmes, on leur impose un vrai uniforme qui nie leur individualité, leur humanité.

                  Bref comme toujours tu alignes des oxymores irrationnels qui montrent ton incompréhension du sujet."

                  hé non ducon individualisme=consumérisme, capitalisme partout et chez tous le monde.

                  "je ne nie pas l’identité sexuelle, je suis contre l’imposition d’identité et de contraintes à des individus contre leur individualité selon des préjugés binaires , sexistes. je suis conscient des différences générales entre les personens de sexe différents, mais je sais que ces différences ne s’appliquent pas à tous, contrairement à toi. Et donc c’est bien toi qui nie les identité sexuelles qui sortent du moule."

                  hé non ducon tu es pour un moule car tu sois disant reconnais les différences sexuelles mais tu traites de sexiste ceux disant que les différences culturelles sont bio. et non l’identité bio sexuelle varie pas, c’est l’individualité allant parfois contre la sexualité.

                  "L’identité appartient à chaque individu, ce n’est pas à toi, ni à la société de dire ce qu’une personne pense, ressent."

                  la personne aussi a une identité sexuelle, raciale, nationale, humaine, religieuse... bouffon. on est pas que individu au cas où.

                  "En fait personne ne choisit son identité sexuelle, qu’on soit homme, femme, hétéro, homo, trans etc.... 
                  Les trans choisissent juste de mettre l’identité physique en harmonie avec l’identité psychologique. Mais le désaccord initial entre le physique et le mental, ils ne le choisissent pas.
                  Et en fait certains ont leur identité entre les deux sexes, sans que l’un des deux genre prenne le pas sur l’autre."

                  le genre n’existe pas tout est bio. et enfin l’individualité modulable pousse à être trans.

                  "Donc quand on n’est pas dogmatique, qu’on ne cherche pas à imposer sa vision des identité sexuelles aux autres, qu’on ne cherhce pas à traumatiser les personnes qui sortent du moule, on laisse la liberté aux individus d’accomplir leur individualité au lieu de les faire rentrer à tout prix dans un moule uniforme."

                  moule uniforme=unisexualité, sinon ducon je ne discrimine pas, je suis juste pas comme toi en train de faire la promotion de pratiques anormales et de dérangés mentaux (pas de leur faute si ils sont dérangés, troublés et anormaux mais pas la peine de pousser les gens à êtres comme eux), bref n’essayes pas d’imposer une éducation encourageant à ça.

                  "Comme disent les parents d’un enfant trans dans une vidéo d’agoratv, c’est le fait de vouloir formater les enfants selon l’uniformité de la norme qui fragilise ces enfants qui leur fait naitre de vrais problèmes psychologiques ( qui peuvent aller jusqu’au suicide ), alors qu’ils peuvent grandir heureux, épanouis si on les laisse libre. Donc le respect de l’identité et de la personne il est de mon côté, pas du tiens.

                  Mais bon tout ça , ça sort de tes dogmes donc tu peux pas comprendre, comme d’habitude."

                  donc ducon il faut pousser les 99 % de gosses à être comme ces « déchets » et à les éduquer contre leur nature et identité ?

                  "bah le perroquet qui répète toujours les mêmes idioties sans jamais pouvoir prouver ce qu’il dit.
                  Cas y montre moi un seul message de moi où je défends le capitalisme et le consumérisme... 
                  Non pas comme tu l’interprète, mais clairement exprimé.
                  Chaque fois que je me positionne c’est en rapport avec le socialisme etc.. donc encore une fois tu es un menteur, un manipulateur."

                  olololololol

                  "Nulle part je n’ai écris que je suis pour une société basé sur le pouvoir économique des possédants ( capitalisme ), puisque je le dénonce souvent au contraire."

                  tu le dénonces mais tu es ce qu’on appelle un idiot utile du capital, tu as certaines positions capitalistes sans t’en rendre compte.

                  "Quelques petits trucs que tu ne comprends pas :
                  le capitalisme et l’individualisme c’est deux choses différentes.
                  Le consumérisme n’est pas de l’individualisme, bien au contraire, puisque le moteur du consumérisme ce n’est pas l’individu mais la propagande capitaliste.
                  L’individualisme au contraire défend l’esprit critique face à la pub, la non soumission aux marques, etc...

                  Par conre le capitalisme et le consumérisme relève d’un même principe philosophique, celui qui réduit l’individu à une particularité personnelle ( par exemple possession des moyens privés de production ) ou considérée comme collective ( adhésion à une marque commerciale ).

                  Principe que tu connais très bien puisque tu le défends à longueur de message : le particularisme."

                  mais n’importe quoi ducon le moteur du capitalisme et du consumérisme c’est l’individu car c’est l’égoïsme individualiste, les droit individuels, les intérêts individuels, l’individu libéré des contraintes, les envies égoïstes individuels... l’individu est séparé du groupe, de la communauté, 0 solidarité et cohésion. le particularisme c’est le groupe lol

                  "Pour l’ignorant que tu es je te rappelle que le socialisme repose à la fois sur le pouvoir économique à la fois individualiste et collectif, comme pour la démocratie, car c’est exactement ça : la démocratie économique, c’est à dire que c’est le collectif des individus qui a la propriété le pouvoir (donc chaque individu en même temps), sans distinction (contrairement au capitaliste où seuls les patrons ou actionnaires ont le pouvoir).

                  Donc tes blabla c’est du pipeau qui repose bien sur ton ignorance et la non compréhension des choses dont tu parles."

                  ducon socialisme marxiste : imposer contre la volonté de la majorité la collectivisation de toutes les ressources. soumettre l’individu au collectif bet à la solidarité, le collectif des individus lol un ensemble d’individus liés c’est un groupe le contraire des individus.

                  "Et le faits que tu mélanges individualisme et uniformité, en le répétant comme un perroquet , en est encore la preuve."

                  en effet l’individualité varie très peu d’une personne à une autre et donne essentiellement les mêmes comportements.

                  "arrêtes de répéter tes délires, marx était contre la famille patriarcale, et était internationaliste « prolétaire de tous pays unissez vous ».

                  unissez vous différent de « détruisons les nations » / : pour la famille patriarcale ololololololol

                  "en plus tu mens je ne suis pas contre la famille, ni contre la nation, mais contre les objets rances que vous défendez : la famille patriarcale sexiste, et la nation étriquée. Je suis pour la défense du peuple contre les pouvoirs étrangers, mais contre le nationalisme rance de l’extrême droite.

                  L’internationalisme ce n’est pas la mondialisation capitaliste. Donc tu es encore à côté de al plaque."

                  tu n’es pas internationaliste mais mondialiste et en effet tu es anti-nations tu considères qu’elles doivent êtres ouvertes à toute l’immigration inimaginable détruisant les peuples-identités nationaux/nationales ancestraux/ancestrales.

                  "Et je suis contre le capitalisme contre Marx, mes messages au fil des discutions sont là pour le démontrer.

                  Ne me parle pas de socialisme ou de marx tu as déjà démontré ton incompétence sur le sujet.

                  Ne me dis pas ce contre quoi est le capitalisme tu n’as pas encore compris ce qu’est le capitalisme, ce qui relève du capitalisme. Donc tu alignes encore des rpopos nuls et non advenus."

                  je suis plus marxiste que toi ignare et le capitalisme c’est une société basé sur l’accumulation de richesses et le profit et quand les producteurs véritables (salariés ou artisans) sont pas proprios des moyens de production.

                  "Tous le spécialistes du marxisme te contredisent."

                  ceux du npa et autres gauchiasseuses ducon en effet.


                  "Ton avis sur Marx, le socialisme, l’antiracisme etc.. n’a aucun intérêt parce que ce n’est que mensonges, amalgames, manipulations.

                  Le capitalisme c’est uniquement une question de pouvoir économique, ça ne traite pas de la famille, de la nation etc...."

                  ducon n’as tu pas réfléchi que le capitalisme en détruisant la famille et les races c’est un moyen pour accroître son pouvoir éco ?

                  "Espèce de bourrique , il existe un capitalisme familial, c’était la base du capitalisme du 19ème siècle , avec une bourgeoisie conservatrice comme toi , pour la famille patriarcale comme toi, sexiste comme toi, raciste comme toi, nationaliste comme toi ( les multinationales il n’y en avait pas beaucoup encore encore, avant la deuxième moitié du 20ème siècle )."

                  tu mélanges héritage et famille ducon, sinon le capitalisme au xix ème siècle : arrachage, travail des gosses, travail de la femme, aucune femme au foyer... quel respect de la famille guignol. sinon le capitalisme est comme toi pour le libr-échange depuis le xix ème siècle, pour l’immigration capitaliste mondialiste depuis le xixème siècle...

                  "Donc toutes tes accusations essayant de me lier avec le capitalisme alors que je suis contre lui sont ineptes du fait de ta non compréhension, encore, de ce dont tu parles.

                  De toute façon à partir du moment où tu dis une stupidité comme : être anti capitaliste c’est être capitaliste, il n’y a rien à rajouter sur ton incompétence et al nullité de tes propos sur le sujet.
                  Ton discours n’a ni queue ni tête.

                  Comme d’habitude tu fais en fais du solipsisme, en répondant à des messages que tu inventes toi même mais qui n’ont aucun rapport avec ce que je dis."

                  tu es capitaliste je le confirme.


                • Realité Realité 28 novembre 2014 09:14

                  « exactement la question de l’égalité, ne traite pas des différences physiques.
                  Mais pour ceux qui ne voient les gens que par leur différences physique, c’est difficile à comprendre, d’où leur assimilation de l’égalité et de uniformisation. »

                  l’uniformité traite des différences psychiques vous voulez uniformiser.

                  « Comme par hasard tous les tirs à boulet rouge contre la théorie du genre (terme inventé au vatican) , on comme source originelle des mouvements religieux, qui défendent des idées sexistes, patriarcales, traditionalistes. »

                  tu connais le sens des mots que t’utilises débiloss ?


                  « Attaquer la théorie du genre semble être leur façon d’essayer de se faire passer pour les gentils de l’histoire, pour pouvoir justifier son sexisme en plein jours, alors que leurs idées ne sont plus en odeur de sainteté par al majorité de la population. »

                  sexisme= dire qu’un homme normal en se fait pas enculer avec du rouge à lèvre et un tutu ? La majorité de la population dégueule sur le gender même avec la propagande médiatique, le seul truc c’est que l’abcd son contenu est camouflé aux yeux du peuple. Vas voir les ouvriers ce qu’ils en pensent des pédales, trans et de ton gender « socialiste » de mes couilles.


                • bakerstreet bakerstreet 27 mars 2014 16:52

                  Une sexualité libre et sans entrave, dans un marché non faussé, ça ne vous rappelle pas quelque chose ?


                  Même si les mots ne sont pas alignés de la même manière, le principe est le même : Partir d’un postulat de base auquel en toute bonne foi, on ne peut qu’adhérer. Quel est le progressiste qui ne serait pas pour cet engagement vers l’égalité, comme ils nous disent.....

                  Un peu encore une fois comme le marché : Un renard libre dans un poulailler libre....

                  Les articles pullulent sur le sujet, et ce n’est pas fini, maintenant que le lièvre est levé.
                   Moi-même, innocent, j’ai eu un peu de retard à l’allumage.

                   Le mal avance masqué, développant ses sophismes avec patience, démagogie. 
                  On vous transforme bien sûr en ringard et en réactionnaire si vous vous opposez à ce lavage de cerveau. Voir de sexiste : Un comble quant on a toujours soutenu les causes féministes. 

                  Mais ceci n’a rien à voir, si ce n’est avec les théories révisionnistes, une sorte de nouvelle foi en un troisième genre, construit sur les décombres de l’ordre ancien. 

                  Bien sûr, on s’intéresse avant tout à instruire les petits enfants !

                  Ca ne vous rappelle pas encore autre chose ?

                  • docdory docdory 27 mars 2014 17:51

                    @ Orélien Péréol

                    Votre article présente des défauts majeurs, d’une part sur la forme, et d’autre part sur le fond. 
                    Parlons d’abord de la forme. 
                    Votre paragraphe d’introduction est rendu totalement incompréhensible, à la fois par une quasi-absence de ponctuation, de parenthèses et un ordre bizarre des mots dans la première phrase, et par des fautes grammaticales et une quasi absence de syntaxe dans la deuxième phrase.
                    Examinons votre première phrase, je cite « Peu à peu, s’organise dans les mass-médias une idéologie des rapports entre les hommes et les femmes inadéquate pour employer un mot à la mode dans les mass-médias et mortifère. » ( fin de citation.)
                    On peut déjà noter l’inélégante répétition de la locution « mass-médias », formule vieillotte chère à Marshall Mc Luhan, qui est maintenant habituellement remplacée par le simple mot « médias ». Mais ceci n’est qu’un détail. 
                    On finit par comprendre, après mûre réflexion, que les adjectifs épithètes « inadéquate » et « mortifère », dispersés l’un en milieu de phrase et l’autre en fin de phrase se rapportent au substantif « idéologie » situé plutôt en début de phrase ( en effet, on aurait pu, à vous lire, comprendre que le substantif « mot » soit à la fois « à la mode » et « mortifère » )
                    Tout ceci évoque fortement les phrases biscornues que le maître de philosophie
                    propose à Monsieur Jourdain dans « le bourgeois gentilhomme » de Molière : « D’amour mourir me font, belle Marquise, vos beaux yeux » !
                    Je me permet une suggestion de réécriture pour votre première phrase : « Peu à peu s’organise dans les médias une idéologie inadéquate (selon l’expression à la mode) et mortifère, idéologie qui concerne les rapports entre les hommes et les femmes. » 
                    A mon avis, ça serait plus clair, non ?
                    Votre deuxième phrase est encore plus sibylline, je vous cite : « Il suffit de parler aux autres autour de soi pour voir que ce discours a l’adhésion de fort peu de monde, quand il a pas une incrédule moqueuse et agacée. » 
                    Les « autres autour de soi » seraient avantageusement remplacés par « l’entourage », l’absence de « ne » avant le « pas » d’une négation , habitude détestable du langage oral, est encore plus désagréable à l’écrit et perturbe la compréhension de votre texte, qui comporte, cerise sur le gâteau, une dernière proposition dénuée de contenu sémantique cohérent « quand il a pas une incrédule moqueuse et agacée » (? ??? ).
                    Je suppose en réalité que vous avez voulu dire quelque chose comme ça : « Il suffit de parler à son entourage pour se rendre compte que ce discours n’emporte l’adhésion que de très rares interlocuteurs, quand il ne suscite pas une incrédulité moqueuse et agacée » 
                    Ces questions de forme étant exposées, l’on est bien obligé de constater qu’elles masquent une imprécision de fond dans votre pensée. 
                    Comme vous, je condamne la théorie du genre et sa prétention abusive à se draper dans des oripeaux pseudo-scientifiques. La condamnation la plus efficace de cette théorie ne peut donc être qu’une condamnation scientifique et épistémologique, à l’instar de celle, remarquable, qui a été formulée dernièrement par Michel Onfray.
                    Honnêtement, votre argument concernant la Saint-Valentin n’est guère sérieux, et pourrait être facilement éparpillé façon puzzle par n’importe quel contradicteur. Vous parlez ensuite d’un film et d’une critique que lui aurait fait un certain Jean Louis Livi. On se demande bien quel est ce film et qu’est ce qu’il vient faire dans l’argumentation.
                     Malheureusement, en ce qui vous concerne, la lecture d’un certain nombre de vos précédents articles, les sophismes anti-laïiques que vous y faites, et la promotion que vous y faites du port du voile islamique par les écolières, laisse supposer que votre opposition à la théorie du genre n’est en rien une opposition scientifique et épistémologique, mais qu’elle est plus motivée par la défense des intérêts obscurantistes de l’idéologie mahométane dont on sait l’affection que vous lui portez. Celle-ci est en effet également opposée à la théorie du genre, mais pour de bien mauvaises raisons....

                    • Orélien Péréol Orélien Péréol 27 mars 2014 22:59

                      J’ai peu de confiance dans Onfray. d’ailleurs j’ai déjà commenté ce passage de sa main, odieux et tout à fait contraire à celui qui vous nous faites lire :

                      Michel Onfray a écrit, à propos d’une exposition de Marie Morel, la liberté des femmes : «  »La liberté des femmes" nous contraint, nous les hommes, à parler un ton en dessous. Car, même si je ne suis pas de ceux qui soumettent les femmes, nous partageons avec l’engeance masculine cette biologie hormonale qui nous installe du côté des oppresseurs : « il utilise sa force pour me faire peur » lit-on dans une de ses œuvres. Du muscle, pas de cerveau ; des biceps, pas de raison ; des pectoraux, pas d’intelligence ; des poils, pas d’entendement ; une petite trompe d’éléphant flaccide entre les jambes, et rien entre les deux oreilles..."Les hommes sont mauvais de par la biologie, même Onfray le dit, et même s’ils n’utilisent pas cette biologie pour faire du mal aux femmes, ils sont tout de même solidaires de ceux qui le font. Essayez de dire ça de n’importe quelle minorité, les juifs, les homos, les musulmans, les Roms... mais des hommes pas de problème, on peut être reconnu de gauche, généreux, et écrire qu’ils sont biologiquement « installéz du côté des oppresseurs » et que même s’ils ne passent pas à l’acte, ils en sont quasiment coupables (solidarité mécanique avec les coupables).

                      Je suis un homme et je ne parlerai pas un ton en dessous. Je condamne les injustices. Je ne suis pas solidaire de celles et ceux qui oppriment les femmes.


                    • nemotyrannus nemotyrannus 28 mars 2014 17:57

                      @Aurelien Péréol


                      De quel passage s’agit il ? où peut on voir cette honteuse sortie de Onfray ?

                    • Orélien Péréol Orélien Péréol 29 mars 2014 09:43

                      à nemotyrannus : Onfray a écrit cela dans le catalogue de l’exposition, ou dans un livre de Maris Morel. J’étais allé voir cette exposition à la maison des femmes à Paris il y a 3 ou 4 ans, et j’avais noté cela à la mode de l’ancien temps : à la main, avec un crayon. J’ai écrit nombre d’articles sur la condamnation identitaire et globale des hommes, dont un sur Philippe Djian, sur des campagnes du ministère « c’est un homme comblé, il a un enfant, une voiture, un pavillon et une femme battue »... un autre sur « le président est un homme, il pourrait battre sa femme »


                    • Orélien Péréol Orélien Péréol 29 mars 2014 10:02

                      à docdory : Vous écrivez : «  promotion que vous faites du port du voile islamique par les écolières, laisse supposer »

                      Je vous demande d’être honnête avec moi et de lire ce que j’écris, pas porter de faux témoignages à propos de mes écrits. Ne supposez rien, lisez, lisez vraiment ce que j’écris vraiment.
                      Je fais la promotion de la laïcité véritable. La laïcité ne peut être un principe de répression. Elle est au contraire un principe qui s’applique exclusivement à l’Etat et non au citoyen, ni à des groupes de citoyens. Voilà ce que j’écris. Je regrette que des femmes et des filles cachent leurs cheveux, mais ce n’est pas affaire de laïcité. Parce qu’il n’y a pas de laïcité du citoyen ou de la citoyenne. Voilà ce que je dis.
                      Je rajoute de temps en temps que la création d’une obligation sur le citoyen qui porte le nom de laïcité produit l’effet contraire à celui attendu par ceux qui font la promotion de cette anti laïcité qui s’appelle encore laïcité. Voilà ce que j’écris.
                      Quand j’écris « les autres autour de soi », je ne parle pas de mon entourage. Lisez vraiment ce que j’écris vraiment. Je ne me suis pas trompé, et je ne suis ni un ignorant, ni quelqu’un qui ne se rend pas compte de ce qu’il fait.
                      Docdory, soignez honnête avec moi.

                    • Francis, agnotologue JL 27 mars 2014 18:14

                      Merci à docdory pour ce lien dont la lecture est édifiante.

                      Mais quel besoin Onfray a-t-il de dénigrer Freud, Lacan et Marx quand il dénonce la théorie du genre et la folie de l’un des fondateurs ?


                      • docdory docdory 27 mars 2014 19:48

                        @JL

                        Que ce soit dans le cas du marxisme, de la psychanalyse ou de la théorie du genre, on est en présence de pseudo-sciences
                        Le marxisme ne se qualifiait-il pas lui-même abusivement de « socialisme scientifique » ?
                        Il suffit d’imaginer une Russie dans laquelle Kerenski l’aurait emporté sur Lénine pour se dire que l’application du marxisme a décidement été un désastre ( bien que certains pourraient prétendre qu’une Russie kerenskiste aurait perdu la deuxième guerre mondiale, mais on ne va pas se lancer dans un délire uchronique ! ).
                        Quant à Freud et à la psychanalyse, Michel Onfray les a pulvérisés dans un essai retentissant.
                        Il est donc parfaitement logique qu’il associe dans son attaque contre la pseudo-science qu’est la théorie du genre la mémoire des dégâts provoqués par d’autres pseudo-sciences.

                      • Francis, agnotologue JL 27 mars 2014 20:19

                        Docdory,

                        que vous exprimiez votre dévotion pour Onfray ne me pose aucun problème, cela va sans dire. Mais méfiez vous des dévotions.

                        Qu’est-ce que vous reprochez aux pseudos-science ? Et la philosophie, c’est quoi ?

                        Onfray a pulvérisé la psychanalyse, dites vous ? Sauriez vous énoncer un seul de ses arguments ? Parce que, sauf erreur, à ma connaissance, un disciple - oui, c’est le mot convient ici - n’a jamais dézingué une autre discipline que la sienne sans user d’arguments qui font consensus auprès de tous les disciples, de toutes les disciplines intéressées.

                        Pour ma part je fais mienne cette profession de foi énoncée par Alain Badiou : ’’ Nous appellerons donc obscurantisme contemporain toutes les formes sans exception de mise à mal et d’éradication de la puissance contenue, pour le bénéfice de l’humanité tout entière, dans Darwin, Marx et Freud. ’’

                        Pour moi, Onfray et tous ceux qui dézinguent la psychanalyse, mais aussi le darwinisme, mais aussi le marxisme sont les néo-obscurantistes.



                      • Francis, agnotologue JL 27 mars 2014 22:53

                        vipère, ça, je suis capable de le trouver moi-même.

                        Ce que je demande à docdory c’est qu’il soit capable d’énoncer ici, au débotté l’argument qui lui a paru le plus pertinent. Nuance.


                      • Francis, agnotologue JL 28 mars 2014 09:48

                        docdory,

                        j’attends toujours un argument pertinent, disons scientifique, et non pas un jugement de valeur, dogmatique.


                      • docdory docdory 28 mars 2014 11:16

                        @JL

                        Désolé de ne pas avoir eu le temps de répondre plus tôt :
                        1°) Pour ce qui est de la psychanalyse, l’argument le plus pertinent est que la psychanalyse n’a jamais guéri aucune maladie mentale. Je constate la chose quotidiennement chez des patients qui ont tenté de faire traiter leurs troubles mentaux par la psychanalyse, sans la moindre amélioration. L’effet de la psychanalyse, à mon avis, ne dépasse pas celui de l’effet placebo.
                        2°) Pour ce qui est du marxisme, il y a encore trois pays au monde qui s’en réclament : Cuba, la Corée du Nord et la Chine ( cette dernière en fait n’est plus du tout marxiste, mais est plutôt régie par une sorte d’ultra-capitalisme nationaliste, que Marx aurait du mal à reconnaître ... )

                      • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 28 mars 2014 11:34

                        La psychanalyse a toujours bien soigné le compte en banque des psychanalyste .


                      • docdory docdory 28 mars 2014 11:39

                        @ JL

                        Quand à Badiou, que vous citez, je l’ai vu à plusieurs reprises dans des débats télévisés, et il m’a paru à chaque fois comme un idéologue froid et inquiétant me faisant l’effet d’un ancien stalinien qui ne s’en est pas vraiment remis.
                        Qu’il mette Freud et Marx sur le même plan que Darwin relève de l’escroquerie intellectuelle la plus scandaleuse. L’évolution est un fait scientifique vérifié par d’innombrables expérimentations et observations ( je vous recommande à ce sujet la lecture du très excellent « Guide critique de l’évolution » de Guillaume Lecointre, qui explique avec une clarté remarquable ce qu’est l’évolution et les idées fausses qui sont quotidiennement véhiculées à son sujet ). La puissance heuristique du concept d’évolution est telle que pratiquement aucun phénomène biologique n’est pleinement compréhensible si l’on ne prend pas en compte l’évolution.
                        Par contre, pas plus les théories du socialisme « scientifique » de Marx que celles de la psychanalyse n’ont résisté à l’expérimentation et à l’observation.
                        Les mettre sur le même plan que l’évolution est par conséquent une imposture intellectuelle particulièrement grave.

                      • docdory docdory 28 mars 2014 11:45

                        @ Alta Pea Pea


                        Ça a été vrai pendant longtemps, mais maintenant, le fait que la psychanalyse soit une imposture commence à se savoir, et seuls maintenant les plus de 45 ans croient encore que l’on peut traiter des troubles mentaux par la psychanalyse.
                        Il n’y a d’ailleurs plus qu’en France ( et je crois également en Argentine ) que la psychanalyse jouit encore d’une renommée imméritée, qui, en France, handicape d’ailleurs lourddement la médecine psychiatrique.

                      • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 28 mars 2014 12:00

                        Oui Doctory ,elle prend le chemin de la graphologie vers le rayon farces et attape-nigauds .


                      • docdory docdory 28 mars 2014 12:44

                        @Alta Pea Pea

                        Tiens, oui, la graphologie ! Excellente comparaison ! Encore une pseudo-science qui jouit toujours en France d’une réputation complètement abusive, cependant, elle commence petit à petit, elle aussi, à se démoder ...
                        A noter qu’un employeur qui refuserait d’embaucher une femme voilée risquerait les foudres de la « justice » pour discrimination à l’embauche, alors que son homologue qui refuserait d’embaucher quelqu’un dont l’écriture, selon le graphologue, est penchée du mauvais côté ne risque absolument aucune sanction.
                         Il s’agit pourtant d’une discrimination bien pire et bien plus injustifiable que la première ( refuser d’embaucher une femme voilée est un simple réflexe de survie d’un employeur qui n’a pas envie de voir son entreprise arborer une allure moyen-âgeuse et de voir des conflits religieux déplacés perturber son bon fonctionnement et plomber l’ambiance de travail. ).

                      • Francis, agnotologue JL 28 mars 2014 14:58

                        @ docdory,

                        à ma connaissance, la psychanalyse n’a jamais prétendu guérir les psychoses. La névrose n’est pas une maladie mentale. Les reproches que lui font ses ennemis sont donc infondés.

                        Pour ce qui est du marxisme, je ne confonds pas les expériences qui s’en réclament et la théorie.

                        Pour ce qui est de la comparaison avec la graphologie, c’est un peu comme si vous compariez l’athlétisme avec les tests psychotechniques.

                        Si vous n’avez pas mieux en rayons des arguments, pour moi la cause est entendue.


                      • docdory docdory 28 mars 2014 15:52

                        @JL

                        La psychanalyse ne s’est jamais vantée de pouvoir soigner les psychoses ( le mensonge aurait été trop gros ) mais se glorifiait de soigner les ( et non pas « la » ) névroses, en particulier l’hystérie mais aussi le vaste champ des autres névroses ( phobies, névrose obsessionnelle, troubles dépressifs d’origine névrotique etc... ) .
                        Les névroses ( bien que le terme ait été abandonné pour diverses raisons par la dernière édition du DSM ) sont, contrairement à ce que vous l’affirmez, d’authentiques maladies, qui font parfois fortement et durablement souffrir moralement ou socialement ceux qui en sont victimes, voire leurs pourrissent complètement l’existence. Ce sont donc d’authentiques maladies, et comme il ne s’agit pas de maladies physiques, ce sont des maladies mentales.
                        La psychanalyse, qui prétend les guérir est donc de l’escroquerie.
                        Pour ce qui est du marxisme, une théorie qui n’a jamais été confirmée par des résultats expérimentaux, et qui a été de nombreuses fois contredite par l’expérience est une théorie fausse.

                      • Francis, agnotologue JL 28 mars 2014 19:03

                        docdory,

                        vous en parlez comme si vous en saviez plus que moi sur ce chapitre. Qu’est-ce qui vous donne cette assurance ?


                      • francesca2 francesca2 28 mars 2014 19:10

                        Vos propos, JL. Sans doute.


                      • Francis, agnotologue JL 28 mars 2014 20:27

                        Pauvre tache !


                      • docdory docdory 28 mars 2014 23:18

                        @JL

                        Eh bien, ça fait vingt-huit ans que j’exerce la médecine générale ( et trente-neuf ans que j’ai commencé à faire de la médecine ). Pendant tout ce temps, j’ai quand même acquis une vague expérience des effets des divers traitements des maladies mentales, et ce d’autant que, vu la pénurie extrême de psychiatres dans ma région, le généraliste qui y exerce est amené à prendre en charge en totalité ou en partie des patients atteints d’affections psychiatriques très variées et parfois lourdes. 
                        Au début de mon activité professionnelle, il m’arrivait régulièrement de conseiller la psychanalyse ( dont les dogmes nous étaient copieusement inculqués en cours ) . L’expérience m’a montré que les malades y dépensaient souvent beaucoup d’argent et n’étaient que rarement améliorés...

                      • Francis, agnotologue JL 29 mars 2014 08:45

                        @ docdory,

                        une expérience de médecin confère une autorité indéniable à votre point de vue sur le sujet.

                        Mais, d’une part, cette expérience ne suffit pas, d’autre part, elle n’est pas indispensable pour juger de la psychanalyse, aussi bien en tant que technique qu’en tant que science.

                        Elle ne suffit pas parce que, comme pour le marxisme, vous confondez la théorie et son application.

                        Elle n’est pas indispensable parce que la psychanalyse c’est avant tout une science, la science du psychisme humain : est-ce que vous niez les découvertes de Freud à ce sujet ? Qu’est-ce que c’est l’inconscient, pour vous ? 

                        La psychanalyse c’est aussi une technique parce qu’il y faut des techniciens. Et donc, contrairement à l’allopathie qui réduit le facteur humain (le rôle du prescripteur) à un minimum (le médoc est au centre du traitement, càd les labos, càd le profit capitalistique), la psychanalyse nécessite des praticiens compétents. Et de surcroit, elle présuppose des patients compétents : cette spécificité qui fait sa puissance, fait aussi sa faiblesse : les ’exclus’ qui sont très nombreux sont presque tous ses ennemis.

                        Sur la notion de patients compétents, je ne souhaite pas en dire plus ici (c’est un autre débat), excepté ceci : Michel Onfray ne me parait pas être un patient potentiellement compétent. Si je n’ai pas lu son coup de gueule contre Freud et la psychanalyse (d’ailleurs on ne sait pas qui il hait le plus, de Freud ou de la psychanalyse), en revanche j’ai lu son traité d’athéologie : je peux dire que cet essai est à celui d’André Comte Sponville sur le même sujet, ce que les livres d’histoire sur le Moyen Age de Laurent Deutsch sont à ceux de Jacques Le Goff.

                        Si vous voyez ce que je veux dire.


                      • tf1Groupie 27 mars 2014 18:55

                        C’est sur les médias comme Agoravox qu’on nous serine avec ça sans arrêt (fantasmes, rumeurs, ragots etc ...), pas sur les « mass-média », l’auteur a du rêver.


                        • tf1Groupie 27 mars 2014 18:58

                          Pourquoi plus de maîtresses que de maîtres ?

                          Parce que l’E.N. c’est pratique pour faire et élever des enfants.


                          • eugene eugene 27 mars 2014 19:41

                            c’est que sûr, c’est qu’on est plus ou moins que des animaux, je dis ça sans vouloir faire de tort à personne.

                            J’en ai appris sur le genre humain en regardant mes bêtes faire, tout le long de ma vie. Généralement les mâles sont plus patauds plus lents que les femelles. Par contre, ils se donnent des coups de cornes avant d’en avoir sur la tête !
                            Vous voudriez changer tout ça.
                            Bon.

                            Bon courage pour faire tenir des cornes sur la tête des femelles et des mamelles au ventre des taureaux.

                            Sans avoir fait beaucoup d’études, je peux vous dire qu’il faudra faire attention au retour du frustré.

                            Moi, même après lui avoir fait la leçon, je passerais pas derrière un cheval un rut. Un coup de sabot est vite parti.

                            Mais moi ce que j’en dis.

                            A qui voudrez vous faire croire des aneries pareilles. Ca me donne de la colère que des gens soient payés à étudier pour sortir un tel brouet.
                            Rien que des keuf keufs, comme on dit par chez nous !


                            • bakerstreet bakerstreet 28 mars 2014 14:35

                              Musima


                              On se demande donc ce que ces petits marquis attendent pour déclarer une guerre véritable aux inégalités criantes et destructrices que l’Union Européenne met en place pour tous les peuples soumis aux lois régressives de cet immonde machin


                              Voilà, vous avez tout dit. 

                              Si ces gens travaillaient vraiment pour l’égalité, ils s’attaqueraient d’abord évidemment à ces fondations de plus en plus foireuses, au lieu de faire des considérations sur les frises des fenêtres

                            • rpplbis rpplbis 28 mars 2014 12:42

                              Sur la culpabilité a priori des hommes, allez lire mon blog autopsie d’une famille, sur le journal lemonde.fr.

                              Les juges n’ont tenu compte que de la parole de la femme, sans s’en cacher. Ils ont postulé que ma mère était dépressive, que « je voulais faire le père et la mère » et imposait « une confusion des rôles parentaux ». Alors qu’on nous bassine avec la théorie du genre selon laquelle les tâches ménagères, l’éducation des enfants... devraient être partagés équitablement dans un monde juste, les juges nous imposent des rôles parentaux, en remplacement de l’égalité que nous pratiquions. Si celles et ceux qui se disent en lutte pour l’égalité l’étaient vraiment, ils collaboreraient à l’injustice qui m’est faite et qui est faite à mes enfants.
                              Je demande ma réhabilitation, ce divorce s’est transformé en procès en sorcellerie de l’homme (en sorcellerie veut dire qu’aucun fait ne m’est reproché).


                              • Lord WTF ! Lord WTF ! 28 mars 2014 13:33

                                Considérer que le genderisme aurait quelque prétention ou dimension scientifique, c’est méconnaître les fondamentaux de cette constellation idéologique, ainsi que ses ascendances idéo-philosophiques. A ajouter, le fait que l’esprit scientifique est étranger aux éminences et théoriciens genderistes : principalement des littéreux ayant fait une indigestion de post-structuralisme, French Theory, déconstructionisme et autres manifestations de la faillite postmoderne en termes d’intelligence et pensée. De cette bouillie idéo-philosophique est issu un des fondamentaux du genderisme : à savoir la réfutation de toute objectivité scientifique :

                                soit parce que A. (version soft) l’objectivité scientifique est elle-même une construction culturelle associé à un paradigme donné (matérialisme),

                                soit parce que B. (version orthodoxe hardcore) l’objectivité scientifique en soi serait elle aussi un medium de la domination mâle (branche féministe du genderisme), soit de la domination hétérosexiste (branche queer du genderisme).

                                 

                                Partant de là, les études scientifiques même les plus objectives possibles ne changeront rien aux positions du genderisme : puisque supposémment biaisées idéologiquement dès le départ : ergo les références scientifiques dans ce genre de débat sont généralement le fait des « idiots utiles » du genderisme qui envisagent ce courant comme synonyme ou identique aux mouvements féministes/queer « traditionnels » eux fondés sur la revendication d’équité, et non pas la déconstruction de toute singularité culturelle ou humaine. 

                                 

                                Pour faire court sur le distingo à apporter entre les mouvements féminisme/queerisme à revendication d’équité et le genderisme : les premiers relèvent de doctrines idéologiques/morales en quête de traitement égal (pour les femmes, les homos, trans, etc…) ne se fondant sur aucune proposition définitive en matière de questions de psychologie, biologie, etc… encore ouvertes et étudiées.

                                Le genderisme lui se fonde sur une doctrine précise avec trois propositions fondamentales :

                                 

                                1. les différences entre hommes et femmes n’ont rien à voir avec la biologie mais sont socialement construites dans leur intégralité ( « le pénis est une construction sociologique » selon la papesse Butler)

                                 

                                2. les motivations humaines au sein d’une société sont déterminées par une seule chose : le Pouvoir, et c’est donc en termes de relations/luttes de pouvoir que tout doit être entendu et expliqué

                                 

                                3. enfin, les interactions entre individus sont déterminées non pas par les motifs des individus interagissant en tant que tel, mais par des motifs de nature « groupale » à savoir dans le cas qui nous intéresse : la domination supposée du genre mâle sur le genre femelle. Donc un homme interagit avec une femme non pas sur la base de quelque motif personnel, mais exclusivement en fonction de son appartenance au groupe mâle et à fin de pouvoir.

                                 

                                Le point 1. à savoir la nature supposément et exclusivement construite des différences hommes/femmes/autres suffit à montrer l’absurdité du genderisme, encore plus lorsque lui est associé malhonnêtement l’idée de la revendication d’équité : si le pénis est une construction culturelle, que dire de l’égalité de traitement ou de l’universalité des droits : abstractions dont la mesurabilité est nettement moindre que celle de n’importe quel pénis ? Bien entendu, ce constat ne pose de problème qu’aux idiots utiles du genderisme dont les motivations (égalité de traitement) sont certes louables mais très éloignés de celles des théoriciens genderistes pour qui la question n’a jamais été celle de l’universalité des droits puisqu’ils appartiennent le plus souvent à l’école du nihilisme moral, et quand ce n’est pas le cas à celle du relativisme éthique ou moral…ce qui laisse présager de la nature des futurs « débats de société » auxquels nous serons confrontés lorsque le genderisme sera devenu mainstream.


                                • epicure 30 mars 2014 04:15

                                  Mais l’ABCD égalité ne relève pas du gendrisme.
                                  Et c’est là qu’est la manipulation des sexistes qui veulent faire assimiler toute pratique pour plus d’égalité, de respect entre personnes de genres différents, que ce soit entre hétéros de sexe différents, ou les homos ou les trans.
                                  Parce que la liberté de ce qui sort de leurs moules dogmatiques ( ici un sexe/genre masculin et un sexe/genre féminin et rien d’autre ) les répulse, , comme pour les racistes avec les métis, comme pour les « intégristes » religieux avec tout ce qui sont hors religions etc...

                                  Le but de l’ABCD égalité justement d’éliminer tous les freins qui peuvent relever de la culture, pour laisser le naturel faire son œuvre je dirais, et donc avoir quand même une grande majorité d’hétéros dont d’homme de genre masculin et des femmes de genre féminin. Mais pour arriver à ce résultat il faut briser les dernières chaines.
                                  Et puis le respect entre personnes différentes, qui n’est pas vraiment la soupe des sexistes bigots qui sont à la pointe des trucs « pour tous » et des JRE, c’est vraiment un des buts de tout idée humaniste universaliste. C’est le volet fraternité de « liberté, égalité, fraternité ». La liberté, l’égalité et le respect (la fraternité ) sont inséparables.
                                  Alors que nombre de ceux qui clament à la reconnaissance des différences, sont loin de prôner le respect des personnes différentes quand elles sortent du moule.

                                  Quand aux études de genre, leur but c’est justement de trouver ce qui ressort du culturel seulement, et la part de naturel/biologique dans les comportements.

                                  Et la science montre que tout n’est pas déterminé par les chromosomes ou le sexe biologique pour pour le monde, même si c’est une minorité. Chacun peu avoir une « part » de l’autre sexe.

                                  Dans une vidéo avec un reportage sur des enfants trans, il disent qu’il y a ( cinq fois ? ) plus de filles trans que de garçon. Donc même sur ceci le sexe biologique semble avoir une influence sur la possibilité de tels phénomènes.

                                  Quand au gendrisme comme tu le décris ( pour une fois ce n’est pas un amalgame de diverse propositions sans relations ) cela semble être une position d’une petite minorité, un peut trop simpliste pour pouvoir être acceptable par toute personne raisonnable.

                                  Cela ressemble à ce que j’appellerai du particularisme inversé, une pensée profondément particulariste, mais qui se pare d’un visage égalitaire/universaliste ( dénonciations des rapports de pouvoir etc... ), mais en fait cela ne semble n’être qu’une guerre symbolique entre une minorité et la majorité.

                                  On retrouve la même chose avec des pseudos-antiracistes, qui défendent des minorités ethniques voire religieuses.

                                  Dans les deux cas le respect en semble s’imposer que pour leur minorité, pas pour les autres, qui sont forcément dominateurs, cherchent le pouvoir, mais surtout pas eux....


                                • Realité Realité 28 novembre 2014 08:56

                                  "ais l’ABCD égalité ne relève pas du gendrisme.
                                  Et c’est là qu’est la manipulation des sexistes qui veulent faire assimiler toute pratique pour plus d’égalité, de respect entre personnes de genres différents, que ce soit entre hétéros de sexe différents, ou les homos ou les trans.
                                  Parce que la liberté de ce qui sort de leurs moules dogmatiques ( ici un sexe/genre masculin et un sexe/genre féminin et rien d’autre ) les répulse, , comme pour les racistes avec les métis, comme pour les « intégristes » religieux avec tout ce qui sont hors religions etc..."

                                  gros con tu ne sais pas ce qu’est le sexisme comme d’hab, ton abcd de merde est gendriste pk ? tous simplement car il enseigne qu’une fille jouant à la voiture ou un garçon mettant un tutu c’est normal, qu’il n’y a rien de bizarre et que c’est pareil qu’un garçon jouant à la voiture, ainsi c’est du gendrisme il faut apprendre que les différences sexuelles sont pas la normalité et le modèle.

                                  "Le but de l’ABCD égalité justement d’éliminer tous les freins qui peuvent relever de la culture, pour laisser le naturel faire son œuvre je dirais, et donc avoir quand même une grande majorité d’hétéros dont d’homme de genre masculin et des femmes de genre féminin. Mais pour arriver à ce résultat il faut briser les dernières chaines."

                                  ah éliminer les freins culturels en disant à un gosse que ce que tu fais n’est ni masculin ni féminin !? en disant au gosse de faire le contraire du naturel c’est aussi bien ? en embrouillant le môme ? savais tu que la culture aussi se fait par rapport à la nature la couille ? que la culture va dans le sens de la nature ? qu’on éduque dans le sens de la nature et toi tu veux détruire ce travail là car t’es un psychopathe ? tu savais que les parents ne font que répondre aux besoins et envies réclamés par leurs gosses (tu vas pas offrir une poupée à ton môme voulant un batman), les freins culturels c’est la reconnaissance des différences sexuelles et sa prise en compte par les gens bouffon ?


                                  "Et puis le respect entre personnes différentes, qui n’est pas vraiment la soupe des sexistes bigots qui sont à la pointe des trucs « pour tous » et des JRE, c’est vraiment un des buts de tout idée humaniste universaliste. C’est le volet fraternité de « liberté, égalité, fraternité ». La liberté, l’égalité et le respect (la fraternité ) sont inséparables.
                                  Alors que nombre de ceux qui clament à la reconnaissance des différences, sont loin de prôner le respect des personnes différentes quand elles sortent du moule."

                                  gros con tu ne sais pas ce qu’est le sexisme comme d’hab. le respect des différences : apprendre qu’un triso c’est normal, apprendre qu’un handicapé c’est normal, encourager à avoir des pratiques décadentes d’une minorité... je savais pas.

                                  "Quand aux études de genre, leur but c’est justement de trouver ce qui ressort du culturel seulement, et la part de naturel/biologique dans les comportements.

                                  Et la science montre que tout n’est pas déterminé par les chromosomes ou le sexe biologique pour pour le monde, même si c’est une minorité. Chacun peu avoir une « part » de l’autre sexe."

                                  le genre existe pas car le genre c’est la ’identité sexuelle sociale, or l’identité sexuelle est que biologique c’est au delà du simple physique. en plus les genders oublient que la culture et civilisation se fondent avec le respect de la nature humaine...


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