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Après les attentats, la laïcité comme instrument de guerre

 

Triste France. La laïcité, dont nous sommes tous fiers, est en train de devenir insidieusement un point de crispation et de division majeur à l’image du second amendement états-unien. Sa sacralisation par quelques-uns hypothèque sérieusement son héritage et notre capacité à faire société.

Triste France. La laïcité, dont nous sommes tous fiers, est en train de devenir insidieusement un point de crispation et de division majeur à l’image du second amendement états-unien. Sa sacralisation par quelques-uns hypothèque sérieusement son héritage et notre capacité à faire société. Les caricatures de Charlie Hebdo représentent le point de fracture entre deux continents, deux conceptions irréconciliables de la laïcité. Ne nous y trompons pas, nous en sommes les artisans, tel et le piège tendu par les terroristes. Nous voilà ainsi réduits à compter les points entre les « vrais » républicains et les « vendus à la cause de l’islam », les « collabos », les « islamo-gauchistes ». Le plus grave est que même à gauche une certaine tradition critique et humaniste est en train de s’écrouler face au coup de boutoir d’un camp qui se flatte de sacraliser la liberté d’expression… pour mieux l’anéantir. Ceux qui se réclament de la République avec le plus de virulence fracturent cette même République avec leurs anathèmes. Ils mettent en lambeaux le pacte social construit sur la laïcité et refusent de voir en face des pans entiers de notre histoire plurielle. En pleine panique morale, ce sont eux qui intentent les procès en « déni » et en « lâcheté ». Dans le (petit) monde politico-médiatique et le monde associatif, des relents de Mc Carthisme se font entendre (voir ici). Or la liberté d’expression, si elle peut être enseignée (dans ses multiples dimensions), elle reste d’abord une praxis. Dont acte. En pleine phase d’hystérie collective, de discours martiaux, j’ai parfaitement conscience de nager à contre-courant. Fort heureusement pour moi, mon manque de notoriété me protège contre les anathèmes et les lynchages médiatiques.

La première conception de la laïcité, historique, est le fruit de compromis. En 1905, la religion catholique était certes concernée au premier chef par la séparation de l’Eglise et de l’Etat, mais la place de l’Islam était aussi débattue. L’Empire comptait plusieurs dizaines de millions de sujets musulmans et plus de quatre millions de Français musulmans (puisque l’Algérie était départementalisée). Cette conception prônait la liberté de conscience, de croyance. Cette laïcité permet à toutes les sacralités - auxquelles aucun de nous n’échappe, y compris les non-croyants - de cohabiter en métropole. Le non-dit de cette période était bien sûr le fait que les sujets nationaux colonisés n’étaient pas des citoyens et que leur statut dépendait de leur religion. La laïcité n’avait pas lieu d’être sur certains territoires sous tutelle française, puisque les élites musulmanes étaient largement mises à contribution pour y faire régner l’ordre colonial. La cinquième République actait la fin de l’Empire ; la France devenait un Etat Nation en 1962 en faisant de tous ses nationaux des citoyens. La reconstruction nationale invisibilisait pourtant l’immigration de travail jusqu’au mitan des années 1970.

La seconde conception, plus récente, est plus idéologisée, fermée, et participe à une vision réductrice et défensive de la République. Cette conception est dominante aujourd’hui, y compris au sein de la gauche (avec le Printemps républicain). Les plus modérées tendent à reléguer les pratiques religieuses dans la sphère privée. Il est peu de dire qu’en France, un des pays les plus sécularisés au monde, la religiosité n’est plus du tout comprise, y compris et surtout par nos élites. Pour eux, croire ne nécessite plus de pratiquer (nous l’avons vu avec la gestion des funérailles pendant le confinement). Ce laïcisme abrite aussi des tendances religiophobes, voire islamophobes. Elle reprend en boucle toute la sémantique de l’extrême droite autour de l’islamisme, l’islamogauchisme, l’indigénisme etc.. Ces discours tournent en boucle dans les grands médias (en particulier les chaines d’infos en continu) à coup de pseudo expertises, et de clashs soigneusement mis en scène par l’industrie du clic. Le modèle économique du journalisme s’accommode parfaitement des raccourcis, des exagérations, des amalgames et des dérapages semi-contrôlés. A-t-on vu un prédicateur salafiste à la télé ? Non, bien sûr (et heureusement), mais les entrepreneurs de haine propulsés éditorialistes sont bien visibles, eux. Ils sont bien les idiots utiles des terroristes puisqu’ils divisent la société française en propageant l’idée qu’une guerre civile est inévitable (voir le discours d’Eric Zemmour à la convention de la droite). Or ces discours, qui ont de nombreux relais politiques, y compris en Macronie, sont performatifs, donc extrêmement dangereux.

Si l’on suit la première acception, le droit au blasphème est la conséquence logique de cette reconnaissance d’une pluralité de sacrés portée par la laïcité. Il en résulte qu’elle n’est viable que si les différentes composantes de la société se respectent. Or le respect des différences ne peut pas rentrer dans le champ législatif (pour cela, il y a un joli mot un peu oublié dans notre triptyque républicain : la fraternité). Las, le respect des croyances et pratiques religieuses qui ne sont pas les nôtres (dans la mesure où elles ne troublent pas l’ordre public) est en passe de devenir un gros mot, une « lâcheté », un « déni de l’islamisme ». Au point d’ailleurs, que le droit à blasphémer semble se commuer en devoir de blasphémer, porté par un Charlie Hebdo qui (hélas !) s’est complètement perdu. Au nom de quoi ? De la liberté d’expression ? Si choquer les convictions religieuses de millions de croyants devient ce symbole-là, pourquoi interdire par exemple l’expression d’opinions racistes qui choquent tout autant ? L’extrême-droite en France aimerait suivre cette logique. Elle envie les suprématistes blancs américains qui, eux, disposent de garanties constitutionnelles pour porter une parole abjecte. Le point imlportant est le suivant : la liberté d’expression étant à ce point nécessaire à toute société démocratique, nous ne nous en sortirons pas par la législation, mais par la tempérance et l’équilibre des principes humanistes qui nous gouvernent implicitement (Lire ici la polémique suscitée par Adl El Malik concernant les caricatures de Charlie Hebdo en 2015.

Je me permets une courte parenthèse personnelle. Ce qui est arrivé à Samuel Paty aurait pu m’arriver. Comme lui, je suis historien et j’ai enseigné 25 ans en REP. Toutefois, je ne comprends pas sa démarche pédagogique en montrant des caricatures, dont il savait qu’elle allait choquer certains de ces élèves. Je ne le juge pas, car je ne sais rien de son dispositif et de ses objectifs d’enseignement. Cependant, j’estime que parler de liberté d’expression à travers les caricatures ne nécessite pas de montrer les plus polémiques. Car pour que la pensée advienne, il faut créer de la distanciation. Pas toujours facile. Je reconnais moi-même avoir commis des maladresses dans l’enseignement de la colonisation, par exemple. Certaines images sont dangereuses, car elles provoquent la sidération et empêchent la pensée critique. La caricature est une vieille tradition française, mais elle a ceci de particulier : pour la comprendre, il faut en connaitre le contexte d’utilisation et les codes culturels qui la sous-tendent. Elle est donc extrêmement dangereuse à manipuler sur un plan pédagogique. D’autre part, pour moi, la liberté d’expression n’est pas vraiment le sujet. Seule la liberté de penser importe et doit être enseignée, pour échapper à son formatage (par les industries de captation de l’attention) et son envers, les délires complotistes. Il existe un ensemble de dispositifs pédagogiques (comme les ateliers philo) qui incitent les élèves à porter une parole libre à travers l’écoute de points de vue différents. Le dissensus est alors extrêmement important et doit être accueilli comme tel par les enseignants. A ce stade, je me félicite de l’orientation des programmes de 2015 en EMC sur les dilemmes moraux. Va-t-on bientôt remplacer l’Enseignement moral et civique par du catéchisme républicain ?

A en croire la presse (y compris de gauche), l’enseignement des valeurs de la République est en lambeaux. Ces discours sont complètement hors-sol, écrits trop rapidement par des journalistes qui se contentent de lire les essayistes à la mode. Pour s’en convaincre, il suffit d’écouter les premiers concernés, les élèves, les profs (lire ici ) et de lire les travaux de sociologues sur ces questions (ici et ). Non, la liberté d’enseigner les sujets sensibles n’est pas remise en cause par les élèves. Non, l’école n’est pas gangréné par le séparatisme religieux (elle est gangrénée en revanche par le séparatisme éducatif des plus privilégiés). Non, il n’y a pas d’autocensure parmi les profs (sauf ceux qui se sentent mal à l’aise sur certains sujets). Les incidents, il y en a peu et ils sont vite résolus par le dialogue.

Comment en est-on arrivé là ? Cette nouvelle conception de la laïcité s’est construite progressivement dans l’espace public à partir des premières polémiques sur le voile dans les années 1980. Ces polémiques, alimentées par l’extrême droite, témoignent de la prise de conscience de la place de l’Islam dans la société française. A la fin des années 1970, les Français musulmans sont sortis de leurs bidonvilles, leurs enfants sont allés à l’école de la République, et face au racisme (qui, à l’époque, rappelons-le, était beaucoup plus virulent qu’aujourd’hui), ils sont sortis du bois (marche des Beurs en 1983). Progressivement au cours des années 1990 et 2000, la très grande majorité s’est intégrée au point d’être aujourd’hui invisible. Nous avons tous autour de nous, sauf à vivre dans une bulle sociologique (un séparatisme gaulois ?), des voisins, des collègues, des copains, voire parfois des conjoints, dont le seul nom nous rappelle qu’ils sont de souche musulmane. Dans les zones de relégation sociale (mais pas que), un certain nombre ont fini, par effet miroir, à retourner le stigmate, en revendiquant de façon visible et bravache leur identité de Français ET de musulman. Le voile en est une de ces expressions. Ces signes religieux ostentatoires ne sont aucunement un signe de radicalité religieuse, mais plutôt une réaction identitaire face aux stigmatisations. Parmi eux cependant, une infime proportion (mais croissante) a commencé à promouvoir un islam déculturé (le Salafisme) en rupture avec l’islam de leurs parents[1]. Cette radicalisation religieuse est autant un séparatisme islamique que républicain (les dérives sectaires posent toujours des problèmes). La plupart sont quiétistes, c’est-à-dire opposés à toute revendication politique et redoutent plus que tout le terrorisme islamique - qui se réclame du salafisme - car ils sont les premiers à prendre les coups. 

A parler à tort et à travers d’ « islamisme », l’on ne sait plus de quoi on parle, tant il est vrai qu’il existe différentes sortes d’islamismes dans le monde (lire De quoi le Djihadisme est-il le nom ? ). Comme le dit Olivier Roy, il n’y a pas de religion modérée, il n’y a que des croyants modérés. Une religion, par définition, met la loi de Dieu au-dessus de celle des hommes. Cependant, les institutions religieuses sont obligées de composer avec la politique, c’est-à-dire la loi des hommes. Il n’est que de regarder comment les partis islamistes en Tunisie, en Egypte, en Iran, en Turquie se sont laissés happés par le politique, malgré leur discours religieux. La France est à ce titre particulièrement embarrassée de ne pas avoir d’organisation suffisamment représentative et fédératrice des cultes musulmans (le gouvernement souhaite ainsi mieux les contrôler dans le jeu institutionnel). Les pratiquants, eux, font comme tout le monde, en France comme ailleurs : ils bricolent leur place dans la société au prix de renoncements, de contradictions et parfois de luttes qui s’inscrivent dans un cadre légal… ou pas. Au passage et au vu de l’information dont nous disposons dans l’affaire de Conflans, le père d’élève Brahim C., loin d’avoir énoncé une fatwa (comme l’a affirmé mensongèrement Darmanin), a joué d’abord le jeu institutionnel en se plaignant auprès du Principal. Puis, il a jeté alors son fiel sur les réseaux sociaux. En faisant abstraction du caractère religieux de l’affaire, qui oserait prétendre que cette séquence lamentable de bashing est le propre d’islamistes ? Des enseignants, comme les personnes publiques, sont victimes chaque jour de ce type de comportements haineux sur les réseaux sociaux. Le salafisme et le terrorisme islamique sont certes liés, mais ce n’est pas un rapport de cause à effet univoque. Ils restent deux menaces distinctes. La radicalisation religieuse est loin de recouper la radicalisation violente. A tout confondre, on joue le jeu des terroristes qui tente de reconstituer l’Ouma en mettant les musulmans entre le marteau et l’enclume. Il ne leur est pas possible d’inventer une communauté musulmane (complètement fantasmé). Par la performativité de certains discours ressassés ad nauseam, nous pouvons, hélas, créer cette néo-ethnie avec le temps. Après tout, les Américains ont bien réussi à faire des afro-descendants des Noirs… 

L’islamisme est devenu l’ennemi à abattre, comme le communisme il y a soixante ans. Visiblement, nous n’avons rien appris de la guerre froide : face à une menace réelle, nous avons passé notre temps à nous inventer de faux ennemis[2]. En Macronie, tous les coups semblent désormais permis pour asphyxier la droite parlementaire et le RN, en occupant le terrain du « séparatisme », en vue d’un deuxième tour face à Marine Le Pen. La guerre déclarée à l’islamisme est du pain béni pour les quelques loups solitaires assoiffés de sang et désireux de donner du sens à leur mort (faute de pouvoir en donner à leur misérable existence)[3]. C’est ainsi que le tueur de Conflans a politisé son acte infâme : « De Abdullah, le serviteur d’Allah, à Marcon [sic], le dirigeant des infidèles, j’ai exécuté un de tes chiens de l’enfer qui a osé rabaisser Muhammad, calme ses semblables avant qu’on ne vous inflige un dur châtiment… ». No comment. L’engrenage de la violence est bien là. La lutte contre le terrorisme doit être menée d’une main ferme mais à bas bruit, avec du renseignement, des actions de police ultra-ciblés et peu médiatisés. Je n’emploie pas à dessein le mot « guerre » car le faire suppose que la société entière se mobilise et partant, nous savons qu’elle se divisera. C’est le pari des terroristes qui connaissent intuitivement nos faiblesses. Avec un discours martial, nous nous retrouvons dans l’allégorie de la mouche et de l’éléphant dans un magasin de porcelaine. Après chaque épisode terroriste, nous avons toujours plus à craindre de nos propres réactions que des attentats eux-mêmes (Lire Attentats terroristes : sommes-nous les artisans de notre propre défaite ?). Je souhaite ardemment que les Français, les politiques et les journalistes relèvent la tête et ne sombrent pas dans une panique morale mortifère. Après cette décapitation atroce, allons-nous perdre la tête à notre tour ? 

[1] Roy Olivier, La sainte ignorance  : Le temps de la religion sans culture, Paris, Seuil, 2008.

[2] Ma thèse de doctorat traitait de cette question en colonie. Voie aussi Keese Alexander, « A culture of panic : “communist” scapegoats and decolonization in french west Africa and french Polynesia (1945–1957) », French Colonial History 9 (1), 2008, pp. 131‑145. En ligne : <https://doi.org/10.1353/fch.0.0007&gt ;.

[3] Roy Olivier, Le djihad et la mort, Paris, Seuil, 2016.


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38 réactions à cet article    


  • Aristide Aristide 16 novembre 2020 08:53

    Entre déni et désignation habituelle de notre société comme responsable qui encouragerait les violences.

    M’enfin ....


    • babelouest babelouest 16 novembre 2020 08:59

      Encore quelqu’un qui ressort « le droit au blasphème » ! Ce mot n’existe pas en droit français. Cette expression est donc une aberration. L’État ne connaît pas les religions, il ne connaît que les citoyens. Bon, bien entendu de plus en plus de politiciens n’y connaissent rien, et disent et font n’importe quoi. Il faudra donc les remplacer par de vraies personnes cultivées, si, si, il en reste en France. Et puis c’est tout.


      • Clark Kent Séraphin Lampion 16 novembre 2020 09:19

        @babelouest

        « Il faudra donc les remplacer par de vraies personnes cultivées  »

        Pour Platon, le déséquilibre dans les cités, par lequel on passe d’un régime à un autre, correspond au déséquilibre qui s’inscrit dans la hiérarchie entre les parties de l’âme.

        De même qu’une vie juste suppose que le « noûs » gouverne le « thumos », et que celui-ci contrôle l’ »épithumia », la cité juste implique le gouvernement des philosophes, dont le « noûs » (la raison) est la vertu essentielle.

        Au contraire, le régime timocratique qui a été omniprésent au vingtième siècle avec ses deux guerres mondiales) correspond au gouvernement du « thumos » (le courage et l’ardeur guerrière) vertus essentielles des soldats, ou gardiens de la cité, et le régime tyrannique qui est en train de s’agripper au pouvoir comme un cancer sui développe ses métastases correspond à celui de l’ »épithumia » : la tyrannie est un régime où seules dominent les passions du tyran (le mot tyran ne signifie pas « dictateur », mais « autocrate »).

        Le problème, c’est qu’aucune « cité juste » n’a jamis éclos, contrairement aux autres systèmes.


      • Francis, agnotologue Francis 16 novembre 2020 09:39

        @Séraphin Lampion
         
         aucune cité juste n’a jamais éclos, peut-être parce que les philosophes ne veulent pas du pouvoir, non ?
         
         Un philosophe est par définition celui qui ne veut pas du pouvoir. L’ambition et la philosophie sont antinomiques.


      • babelouest babelouest 16 novembre 2020 10:13

        @Francis c’est vrai, un Ami de la Sagesse n’a que faire du Pouvoir, cette griserie bien pire que les drogues dures. Conduire sa propre barque est déjà un bel idéal de vie. Cela rejoint la définition que donnait Élisée Reclus de l’Anarchie, la vraie : « L’anarchie est la plus haute expression de l’ordre », elle se construit par un consensus naturel entre les citoyens.
        https://ti1ca.com/t8oqg46m-Anarchie-A5-2018-08-Anarchie-A5-2018-08.pdf.html


      • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 16 novembre 2020 09:24

        La laïcité ne doit pas, en principe, préférer une religion à une autre. Ceci est une imbécilité puisque il n’y a qu’une seule vérité pour la création du monde et le salut des hommes et il n’y a donc qu’une seule religion qui est la vraie.

        La France avait choisi la chrétienté depuis Clovis et avait prospérée plus que d’autres en appliquant ses principes. Il y avait donc lieu de prendre la religion chrétienne et ses valeurs comme guide et garde-fou de nos lois.

         

        Dans les faits, la laïcité favorise maintenant plus la religion islamique et juive que la religion chrétienne. La preuve ? Mais tout simplement que 800 églises profanées par an ne soulève pas l’indignation de l’Etat alors qu’une seule mosquée ou synagogue profanée la soulève.

         

        La solution pour la France est donc un retour à la préférence nationale et à la préférence chrétienne et à la préférence blanche.


        • Francis, agnotologue Francis 16 novembre 2020 09:41

          @Daniel PIGNARD
           
           ? vous ne voyez donc aucune contradiction entre ça :
           
          ’il n’y a qu’une seule vérité pour la création du monde et le salut des hommes et il n’y a donc qu’une seule religion qui est la vraie.’’
           
           et ça : ’’la laïcité favorise maintenant plus la religion islamique et juive que la religion chrétienne.’’
           
           


        • Gollum Gollum 16 novembre 2020 09:54

          @Daniel PIGNARD

          La solution pour la France est donc un retour à la préférence nationale et à la préférence chrétienne et à la préférence blanche.

          Mais c’est déjà le cas Pignard ! Le Grand Monarque règne depuis peu en France comme vous l’aviez prévu j’en rends gloire à Dieu...

          Les 42 mois sont écoulés. La prophétie s’est réalisée aux yeux de tous. Et Pignard fut son prophète éclairé. 

          Amen.


        • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 16 novembre 2020 10:00

          @Francis
          Non, je ne voie aucune contradiction, mais vous allez nous la montrer ; Nous sommes tout ouïs.


        • Gollum Gollum 16 novembre 2020 10:05

          @Daniel PIGNARD

          Et nous nous somme toute ouïe sur vos commentaires éventuels sur la venue du GM au bout des 42 mois comme prévus.. hein.. On attend. M’est avis qu’on va attendre très longtemps...

          Ça va Pignard ? Vous ne vous sentez pas trop ridicule ?? smiley 


        • Traroth Traroth 16 novembre 2020 13:52

          @Daniel PIGNARD
          Une fois pour toute, Pignard :

          Personne ne sait si l’univers a une raison d’exister et si oui, quelle est cette raison, ni ce qu’il peut bien y avoir après la mort ou si nous sommes plus que des machines biologiques, par exemple pourvus d’une « âme » et ce que peut bien être une « âme » si une telle chose existe.

          Ces questions sont et resteront sans doute pour toujours sans réponses scientifiquement démontrables.

          Chacun a le droit d’avoir sa croyance, mais tous ceux qui prétendent SAVOIR sont des menteurs, curés, imams, rabbins en tête. Aucune exception.

          Y compris vous. Inutile donc d’être aussi ridiculement affirmatif sur des choses que vous ne pouvez tout simplement pas savoir. Vous ne SAVEZ pas que votre dieu existe, vous le CROYEZ. C’est votre droit, mais il va falloir vous faire une raison, la plupart des gens se foutent de ce que vous croyez. Et c’est aussi leur droit.


        • eddofr eddofr 16 novembre 2020 15:56

          @Daniel PIGNARD

          Pourquoi ne pas simplement dire que vous êtes un Chrétien intégriste (ce qui en soit n’est ni une insulte ni un reproche) et que pour vous la Loi Divine (celle de Votre Dieu s’entend, selon que vous soyez protestant, baptiste ou catholique, ce n’est pas forcément la même) devrait présider à la destinée de la France (et donc fonder la loi de la République, si tant est que la République soit nécessaire à un état Chrétien) ?

          Au moins ce serait plus clair que ce discours pseudo modéré qui ne vise qu’à détricoter « subrepticement » la laïcité.

          Réfléchissez tout de même au fait que l’état Chrétien que vous appelez de vos vœux ne peut être qu’une théocratie et qu’à moins d’être vous même prêtre ou pasteur, vous n’y auriez plus votre « mot à dire ».


        • tonimarus45 16 novembre 2020 16:09

          @Daniel PIGNARD—la preference chretienne ferait que moi qui suis athee je serais un exclu ?????je vous signale que la principale « religion » en france est constituee d’athees et d’agnostiques ???


        • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 16 novembre 2020 16:29

          @tonimarus45
          Exclu de quoi je vous prie ?

          « Tu rassembleras le peuple, les hommes, les femmes, les enfants, et l’étranger qui sera dans tes portes, afin qu’ils t’entendent, et afin qu’ils apprennent à craindre l’Éternel, votre Dieu, à observer et à mettre en pratique toutes les paroles de cette loi. Et leurs enfants qui ne la connaîtront pas l’entendront, et ils apprendront à craindre l’Éternel, votre Dieu, tout le temps que vous vivrez dans le pays dont vous prendrez possession, après avoir passé le Jourdain. » (Deu 31 :12)

          A faire avec les musulmans, les juifs et les bouddhistes.

           

          même loi pour l’Israélite et pour l’étranger :

          La circoncision (Lév 17 :12),

          le repos du sabbat (Ex 20 :10, 2 :12 ; Deut 5 :14 ; Lév 16 :29)

          Les holocaustes (Lév 17 :8 ; 22 :18) Les festins (Deut 16 :11 ; 26 :11)

          La Pâque (Ex12 :49 ; Nb 9 :14)

          Même pénalité pour l’Israélite et pour l’étranger : (Lév 24 :22)

          pour l’usage du levain dans les jours pascals (Ex 12 :19 = retranché)

          pour le blasphème (Lév 24 :16 = peine de mort)

          pour l’homicide (Lév 24 :17 = peine de mort)

          pour l’interdiction du sang (Lév 17 :10) et des bêtes mortes (Lév 17 :15)

          pour le culte de Moloc (Lév 20 :2 = peine de mort)

          pour acte impudent, outrage à l’Eternel (Nb 15 :30 = retranché)

           

          Interdit à l’étranger :

          La Pâque s’il est incirconcis (Ex 12 :43 ; 45)

          De manger des choses sacrées (Lév 22 :10)

          De s’approcher du sacerdoce (Nb 3 :10 ;38 ; 18 :7 = peine de mort)

          De se mêler aux Lévites (Nb 18 :4) d’entrer dans le sanctuaire (Ez 44 :7,9)

          d’acheter une juive (Ex 21 :8)

          D’être roi (Deut 17 :15)

          D’épouser une veuve juive sans enfants (Deut 25 :5)

          Ainsi donc si la France était menée par des chrétiens avec des lois chrétiennes, les étrangers seraient obligatoirement dans la soumission au Dieu du Pays et le respecteraient sous peine de mort.

          Combien en resterait-il ? Et tout ceux qui tuent pour un rien ? qui vous montrent la main sur la gorge etc...

          Vous voyez bien qu’on peut avoir de très fortes exigences envers eux.

          Pas de vote, pas de place dans l’administration, pas d’élection à une charge représentative ou autre, Pas de direction des cultes ou d’anciens ou de diacres.

          Voyez tous les parlementaires et ministres virés.

          Mais ne serait-ce pas aux Français de France de diriger la France ? En Israël, Les étrangers devaient suivre les sabbats, devaient accepter l’instruction sur le Dieu d’Israël, étaient mis à mort s’ils blasphémaient le Dieu d’Israël, ne pouvaient pas être rois.

          Et en plus on discriminait certains étrangers :

          "L’Ammonite et le Moabite n’entreront point dans l’assemblée de l’Eternel, même à la dixième génération et à perpétuité, parce qu’ils ne sont pas venus au-devant de vous avec du pain et de l’eau, sur le chemin, lors de votre sortie d’Egypte, et parce qu’ils ont fait venir contre toi à prix d’argent Balaam, pour qu’il te maudisse. Mais l’Eternel ton Dieu , n’a point voulu écouter Balaam ; et il a changé la malédiction en bénédiction parce que tu es aimé de l’Eternel ton Dieu. Tu n’auras souci ni de leur prospérité ni de leur bien-être, tant que tu vivras, à perpétuité.

          Tu n’auras point en abomination l’Edomite car il est ton frère, tu n’auras point en abomination l’Egyptien, car tu as été étranger dans son pays : les fils qui leur naîtront à la troisième génération entreront dans l’assemblée de l’Eternel." (Deu 23-3)


        • Traroth Traroth 16 novembre 2020 18:11

          @Daniel PIGNARD
          Vous vous obstinez dans votre prechi-precha construit sur du sable...


        • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 17 novembre 2020 09:38

          @OMAR
          Ah bon ! vos ouabites et vos salefistes disent ça  :
          "La solution pour la France est donc un retour à la préférence nationale et à la préférence chrétienne et à la préférence blanche."


        • Traroth Traroth 17 novembre 2020 10:04

          @Daniel PIGNARD
          En changeant la couleur de peau, la nationalité et la religion, oui, ils disent exactement ça !


        • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 18 novembre 2020 08:59

          @Traroth
          « oui, ils disent exactement ça ! »

          Eh bien en tout cas, ils ne disent pas ça en France puisqu’ils réclament les mêmes droits que nous, les Français de France.


        • Julien30 Julien30 16 novembre 2020 11:01

          « Ce laïcisme abrite aussi des tendances religiophobes, voire islamophobes. Elle reprend en boucle toute la sémantique de l’extrême droite autour de l’islamisme, l’islamogauchisme, l’indigénisme etc..  »

          Oui mon dieu c’est horrible, dénoncer « l’islamisme, l’islamogauchisme et l’indigénisme » c’est vraiment pas gentil, « religiophobe » et « islamophobe », non mais vraiment.... 


          • binary 16 novembre 2020 11:48

            Et bien sûr, pas un mot sur « le droit à la décapitation » !


            • Attila Attila 16 novembre 2020 12:11

              @binary
              Macron est contre : c’est du séparatisme !

              .


            • Attila Attila 16 novembre 2020 12:05

              «  Ce laïcisme abrite aussi des tendances religiophobes, »

              Le principe de la laïcité est de permettre aux citoyens de vivre dans la société sans se faire la guerre :

              la garantie pour tout citoyen de ne pas se voir imposer une religion dominante ou une religion d’État.

              la garantie pour tout citoyen de ne pas être discriminé ou persécuté à cause de ses convictions, dans la mesure où il respecte les lois de la République.

              Les caricatures ne vont pas dans le sens de l’apaisement de la société et sont inutiles contre l’islamisme et le terrorisme dans la mesure où elles ne dénoncent pas les causes : le soutient, le financement et l’armement des groupes extrémistes par l’Occident et ses alliés au proche-Orient.

              .


              • Attila Attila 16 novembre 2020 12:10

                «  Il est peu de dire qu’en France, un des pays les plus sécularisés au monde, la religiosité n’est plus du tout comprise  »

                Et pourtant, les nouvelles religions, ça grouille : écologistes, hygiénistes, zoolâtres, le dieu Argent, etc.

                .


                • eddofr eddofr 16 novembre 2020 17:27

                  Je n’arrive pas à voir le rapport en la liberté d’expression et la laïcité.

                  La laïcité tient en 1 règle simple : les institutions de l’état sont neutres en matières religieuse*.

                  Quel rapport avec les caricatures de Charlie ?

                  Quand au fait de présenter ces caricatures à l’école, dés lors que ces caricatures ont été la cause invoquée pour justifier des attentats terroristes et des meurtres, elle deviennent des « pièces historiques » et ne peuvent plus être ignorées, ce n’est pas une question de laïcité mais une question d’objectivité de l’histoire.

                  Comment enseigner les principes ou l’histoire de la république sans parler de liberté d’expression ?

                  Comment parler de la liberté d’expression sans évoquer ceux qui veulent la restreindre ?

                  Comment parler de ceux qui veulent restreindre la liberté d’expression sans citer l’islamisme et, en particulier, l’attentat contre Charlie Hebdo ?

                  Et comment évoquer cet attentat sans faire, au moins, mention des caricatures ?

                  *Attention tout de même, cela ne signifie pas qu’elles ne se mêlent pas du tout de religion.

                  Le ministère de l’intérieur doit encadrer la pratique religieuse, d’une part dans son rôle de maintient de l’ordre et de la paix sociale et d’autre part dans son rôle de garant du respect de la loi.

                  Chaque institution doit veiller à ce que son personnel, aussi bien que ses usagers respectent sa neutralité religieuse.

                  Le ministère de l’éducation enfin, dans le cadre de l’enseignement de l’histoire, de la géographie, de la philosophie, et de quelques autres disciplines ne peut ignorer les religions.


                  • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 16 novembre 2020 17:57

                    @eddofr

                    « Je n’arrive pas à voir le rapport en la liberté d’expression et la laïcité. »

                     

                    Eh bien la laïcité dit qu’il n’y a plus de blasphèmes et pourtant on ne peut être raciste, homophobe, antisémite, négationniste, sexiste, créationniste, anti-avortement, climato sceptique, etc…

                    La laïcité a donc déplacé le blasphème contre Dieu et ses saints vers le blasphème contre la religion laïciste avec ses blasphèmes et ses dogmes.


                  • babelouest babelouest 16 novembre 2020 18:10

                    @eddofr je pense justement que l’État se doit de ne pas DU TOUT connaître les religions, hormis bien entendu le respect, comme de la part de toutes les associations, des lois de la République. Bien sûr que si, l’État peut ignorer les religions, même en histoire où les guerres dites « de religions » ne sont à envisager que dans le cadre des personnes et des institutions. Pour ma part, cela paraît parfaitement clair.
                    .
                    Concernant les caricatures, elles étaient simplement laides et inutilement scatologiques. Le reste ne concerne pas l’État laïque. C’est tellement simple, que certains aiment à le compliquer. La dignité des personnes, vivantes ou déjà décédées, a à cette occasion été bafouée, c’est dans ce cadre-là que l’on peut intervenir. Les montrer en classe n’était certainement pas, dans ces conditions, une très bonne idée.


                  • eddofr eddofr 17 novembre 2020 14:07

                    @Daniel PIGNARD

                    Ben non, la laïcité ne dit pas qu’il n’y a plus de blasphème.

                    La laïcité dit juste que la République laïque n’a ni à juger ni à « traiter » du blasphème car celui-ci n’entre pas dans son domaine de compétence.
                    Ce qui, en soit, admettez-le, est éminemment logique. Non ?

                    En plus, faut savoir, « il n’y a plus de blasphème » ou « le blasphème a été déplacé » ?


                  • eddofr eddofr 17 novembre 2020 14:33

                    @babelouest

                    Ni la république, ni l’éducation ne peuvent ignorer les religions.
                    Comment gérer les relations avec un état théocratique sans tenir compte de la religion ?
                    Comment enseigner la géographie si on ne peut expliquer les particularités du Vatican ?
                    Comment expliquer les conflits Israélo-Arabes sans parler des lieux saints contestés ?
                    ...

                    Quand au caricatures, pour autant que je sache (ne les ayant pas vues), elles sont sensées représenter « le Prophète », qui n’est pas une personne mais un Rôle (comme « le Charcutier » est un Rôle et non pas chacun des êtres humains qui, entre autres choses, exercent la profession de charcutier mais ne sont pas définis par cette seule profession) ?
                    On ne peut donc bafouer la dignité d’un rôle. Cela n’a pas de sens.
                    « Mahomet le dernier prophète » est bien un rôle, un symbole.
                    Ce n’est pas l’individu Abū al-Qāsim Muḥammad ibn ʿAbd Allāh ibn ʿAbd al-Muṭṭalib ibn Hāshim qui a joué ce rôle.

                    Quand au fait de montrer les caricatures en classe, je pense qu’il y a lieu de les rendre accessible à celui qui souhaite se faire sa propre opinion sur leur contenu mais que cela doit être un acte volontaire. Donc ne pas les montrer mais les tenir à disposition de qui veut les voir ...


                  • babelouest babelouest 18 novembre 2020 09:19

                    @eddofr
                    – les relations avec un État n’ont RIEN à voir avec les philosophies qui sont majoritaires chez lui, ce sont des relations DI-PLO-MA-TIQUES.
                    – la Géographie décrit les particularités physiques et géologiques du sol, l’hydrographie, les types de cultures, la forme des villes.... où sont les particularités du Vatican, là-dedans ? Bizarre....
                    – quel est le rapport entre « les lieux saints » et des postures POLITIQUES ?
                    – quant aux caricatures, du moins celles incriminées, quelle que soit la personnalité brocardée, un homme bien précis ou sa fonction, elles outrepassaient la décence, donc c’est le dessinateur qui s’en rendait ridicule. C’est peut-être trop demander à certains.


                  • tiptop 18 novembre 2020 10:39

                    @eddofr Vous posez de bonnes questions. Je vous propose cet article de François Héran, éminent professeur au collège de France paru sur AOC. Bien à vous...
                     

                    Des professeurs d’histoire-géographie m’ont consulté au sujet du cours d’éducation civique et morale qu’ils devront dispenser à l’issue des vacances de la Toussaint. Comment rendre hommage à Samuel Paty, odieusement assassiné le 16 octobre par un jeune djihadiste tchétchène parce qu’il avait commenté en classe des caricatures de Mahomet ? Quel sens donner à la liberté d’expression ? Comment défendre les valeurs républicaines sans nous isoler du reste du monde ? Certes, les enseignants bénéficieront du « cadrage » préparé par l’Éducation nationale. Certes, ils pourront s’inspirer du fervent hommage rendu par le président Macron dans la cour de la Sorbonne. Et, s’ils le souhaitent, ils pourront revenir sur la lettre de Jean Jaurès aux instituteurs. Mais, si la liberté d’expression nous est chère, nous devons pouvoir lui appliquer aussi notre libre réflexion, à condition de l’appuyer sur des données avérées. C’est le sens des conseils que je me permets de donner ici.

                     

                    Premier conseil : faire découvrir aux élèves des textes « républicains » restés un peu dans l’ombre ces derniers temps. Plus souvent citée que lue, la lettre de Jules Ferry aux instituteurs posait des limites à l’enseignement de la morale : « Demandez-vous si un père de famille, je dis un seul, présent à votre classe et vous écoutant, pourrait de bonne foi refuser son assentiment à ce qu’il vous entendrait dire. Si oui, abstenez-vous de le dire ; sinon, parlez hardiment » (17 novembre 1883). En pleine discussion de la loi sur l’obligation scolaire et la laïcité de l’école primaire publique, Ferry était allé plus loin encore : « Si un instituteur public s’oubliait assez pour instituer dans son école un enseignement hostile, outrageant pour les croyances religieuses de n’importe qui, il serait aussi sévèrement et rapidement réprimé que s’il avait commis cet autre méfait de battre ses élèves ou de se livrer contre eux à des sévices coupables. » (11 mars 1882). Vous avez bien lu : outrager les croyances religieuses des élèves, c’est aussi grave que de leur infliger des châtiments corporels ou abuser d’eux.

                     

                    Faut-il en conclure que toutes les religions méritent le respect ? Oui, répond l’article 1er de la Constitution de 1958 : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances ». La dernière phrase peut choquer dans le contexte actuel. Certains rêvent peut-être de la modifier et d’affirmer que la République « ne respecte aucune croyance ». Mais, pour l’heure, tel est bien le texte de notre constitution.

                     

                    Quid, alors, de la « liberté d’expression », cette valeur suprême de la République ? Avec tout le tact nécessaire, vous expliquerez aux élèves que la législation française ne consacre pas littéralement la « liberté d’expression » : la loi de 1881 porte sur la liberté de la presse. D’autres textes évoquent la liberté d’opinion ou de conscience. Mais la « liberté d’expression » va plus loin, elle inclut tous les thèmes et les supports possibles, tout en revêtant une dimension plus individuelle. Ses contours sont si indéfinis qu’elle est presque synonyme de liberté tout court. Comme l’attestent les bases de données du vocabulaire français dressées à partir des millions de textes imprimés depuis 1730, « liberté d’expression » ne décolle dans le vocabulaire juridique et le langage courant qu’à l’issue de la Seconde Guerre mondiale. Elle était inconnue sous la IIIe République : on l’employait dans un sens esthétique (« peindre un sujet avec une grande liberté d’expression »). La notion est encore absente de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (1948) : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé (…). »

                     

                    Ce n’est pas avant 1950, dans l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme, qu’apparaît la locution « liberté d’expression », traduite de l’anglais freedom of expression. On s’imagine que nos plus hautes valeurs sont toutes d’origine « républicaine » et ne doivent rien au monde anglo-saxon, volontiers traité en repoussoir. C’est inexact et les élèves doivent le savoir. La « liberté de la presse » elle-même n’est pas fille de la Révolution française, encore moins de la loi de 1881 : on la doit au Virginia Bill of Rights, la Déclaration des droits de Virginie, promulguée en 1776, d’où elle gagnera le reste des États-Unis, puis le monde occidental. voir suite 2


                  • tiptop 18 novembre 2020 10:40

                    Suite 1

                    Sur la liberté d’expression, on lira avec profit, à condition de la compléter, la tribune récente (Le Monde du 26 octobre) de Christophe Bigot, spécialiste du droit des médias et avocat de groupes de presse. Il cite le fameux arrêt Handyside, rendu le 7 décembre 1976 par la Cour européenne des droits de l’homme :

                    « La liberté d’expression constitue l’un des fondements essentiels d’une société démocratique, l’une des conditions primordiales de son progrès et de l’épanouissement de chacun. Sous réserve des restrictions mentionnées notamment dans l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme, elle vaut non seulement pour les informations ou les idées accueillies avec faveur, ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent l’État ou une fraction quelconque de la population. Ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l’esprit d’ouverture sans lesquels il n’y a pas de société démocratique. » Si l’on veut honorer la mémoire de Samuel Paty, conclut l’avocat, voilà un « idéal intangible ». Vous remarquerez au passage qu’il est question de démocratie et non de république. La République, en l’espèce, n’est qu’une variante de la démocratie.

                    Demandez alors à vos élèves de lire l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme :

                    Toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontière (…).

                     

                    Mais voici le second alinéa :

                    L’exercice de ces libertés comportant des devoirs et des responsabilités peut être soumis à certaines formalités, conditions, restrictions ou sanctions, prévues par la loi, qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à l’intégrité territoriale ou à la sûreté publique, à la défense de l’ordre et à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale, à la protection de la réputation ou des droits d’autrui (…).

                     

                    La liste est longue des « devoirs et responsabilités » qui encadrent la liberté d’expression. Qui donc les définit ? Cela incombe à chaque pays. La Cour de Strasbourg ne juge pas à la place des États souverains, elle vérifie qu’ils régulent la liberté d’expression de façon « proportionnée » par rapport à leur propre législation et à l’état des mœurs. En l’espèce, l’arrêt Handyside de 1976 cité par Me Bigot concluait que les autorités britanniques n’avaient aucunement violé l’article 10 de la convention en ordonnant la saisie et la destruction d’un manuel d’éducation sexuelle pour enfants jugé contraire aux bonnes mœurs britanniques ! Il est donc paradoxal d’invoquer cet arrêt pour honorer la mémoire de Samuel Paty. S’il doit retenir l’attention des élèves, c’est sur un point précis : la liberté d’expression peut inclure l’expression d’idées choquantes ou blessantes, mais toujours dans les conditions admises par la loi.

                     

                    Mais alors, que répondre à un élève qui vous opposerait l’article 4 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : «  la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui  » ? Comme le souligne le politiste Denis Ramond (Raisons politiques 2011/4 et 2013/4), deux interprétations s’opposent : offensive ou tolérante. Dans la lecture offensive, celle de la Cour de Strasbourg, toute parole ou image, même offensante, alimente le débat public et, donc, sert la démocratie. Elle serait bénéfique pour tous, y compris pour la minorité offensée. Une telle position est typiquement « paternaliste » : l’auteur de l’affront sait mieux que ses victimes ce qui est bon pour elles ; il estime que la blessure sera effacée par le surcroît de lumières ainsi dispensé. À la limite, l’offensé devrait remercier l’offenseur de cette belle leçon de liberté, y compris quand le donneur de leçon est un chef d’État étranger. Vous inviterez vos élèves à illustrer les effets de cette théorie à l’aide d’exemples récents.

                     

                    L’autre interprétation du droit de libre expression prend au sérieux le principe de non-nuisance affirmé en 1789 et le principe du respect des croyances posé en 1882 par Jules Ferry et rappelé dans la Constitution de 1958. C’est une interprétation foncièrement pluraliste. Sur la pluralité des valeurs, vos élèves liront avec profit le philosophe Paul Ricœur (entretien avec Anita Hocquard publié en 1996 dans Éduquer, à quoi bon ?) :

                     

                    Nous ne vivons pas dans un consensus global de valeurs qui seraient comme des étoiles fixes. C’est là un aspect de la modernité et un point de non-retour. Nous évoluons dans une société pluraliste, religieusement, politiquement, moralement, philosophiquement, où chacun n’a que la force de sa parole. Notre monde n’est plus enchanté. La chrétienté comme phénomène de masse est morte […] et nos convictions ne peuvent plus s’appuyer sur un bras séculier pour s’imposer. […] Préparer les gens à entrer dans cet univers problématique m’apparaît être la tâche de l’éducateur moderne. Celui-ci n’a plus à transmettre des contenus autoritaires, mais il doit aider les individus à s’orienter dans des situations conflictuelles, à maîtriser avec courage un certain nombre d’antinomies.

                     

                    Et Ricœur de citer trois exemples d’antinomies : préserver l’autonomie de chacun tout en entrant dans un espace public de discussion, appartenir à une tradition vivante sans exclure la présence d’autres traditions, avoir des convictions personnelles tout en pratiquant « une ouverture tolérante à d’autres positions que la sienne ». Il faudra expliquer aux élèves que le pluralisme selon Ricœur n’est pas synonyme de relativisme : c’est une valeur fondamentale de la démocratie.

                    Nul n’est propriétaire de la République


                  • tiptop 18 novembre 2020 10:41

                    @eddofr Suite 2

                    Comment trancher entre ces deux visions de la liberté d’expression, l’offense charitable et le respect d’autrui ? Un procédé expéditif consiste à reformuler le dilemme en termes psychologiques ou moralisants : vous serez « courageux » si vous persistez à offenser l’autre, « lâche » dans le cas contraire. Apprenez donc à vos élèves à ne pas tomber dans un piège sémantique aussi grossier. Cessons de diviser la nation en taxant nos contradicteurs d’« ennemis de la République » ou d’« ennemis de la France » : c’est une façon indigne de les exclure du débat et de les exclure de la nation. Personne n’est propriétaire de la République. Nous avons encore le droit d’accorder un minimum de considération aux croyants ou incroyants sans être accusés de complaisance avec les assassins. Les fidèles musulmans habitués à diviser le monde entre croyants et « mécréants » devront d’ailleurs en tirer les conséquences : c’est au prix de cette révolution mentale qu’ils pourront s’intégrer à la nation. Vous rappellerez aux élèves que la Déclaration universelle des droits de l’homme affirme le droit de changer de religion ou de ne plus croire : c’est la raison pour laquelle l’Arabie saoudite a refusé d’y souscrire. Et si un élève trop cartésien cherchait à savoir pourquoi notre République laïque tisse des liens si forts avec le régime wahhabite, mieux vaut renvoyer la question à la cellule laïcité du rectorat.

                     

                    Un synonyme fréquent de la prétendue « lâcheté » de ceux qui osent prendre en compte l’existence d’autrui est la « complaisance » ou la « compromission ». Dans l’entretien déjà cité, Ricœur fournit l’antidote à ces sophismes :

                     

                    Le compromis, loin d’être une idée faible, est une idée au contraire extrêmement forte. Il y a méfiance à l’égard du compromis, parce qu’on le confond trop souvent avec la compromission. La compromission est un mélange vicieux des plans et des principes de références. II n’y a pas de confusion dans le compromis comme dans la compromission. Dans le compromis, chacun reste à sa place, personne n’est dépouillé de son ordre de justification.

                     

                    On peut appliquer cette leçon à l’accusation infamante de « complaisance » envers le djihadisme ou d’« islamo-gauchisme » – le type même de la formule magique d’exécration qui substitue l’injure à l’analyse et n’a pas sa place en démocratie. Intégrer l’existence d’autrui dans sa vision du monde, ce n’est pas pratiquer la haine de soi, c’est sortir de soi pour se grandir. À condition, bien sûr, que l’effort soit réciproque.

                     

                    Dans un tweet diffusé à l’attention des pays musulmans, le président Macron écrit : « Nous continuerons. Nous nous tiendrons toujours du côté de la dignité humaine et des valeurs universelles ». Dignité étant effectivement le maître-mot, je ne vous conseille pas d’examiner une à une avec vos élèves les caricatures de Charlie Hebdo, mais plutôt de faire un cours sur l’histoire de la caricature politique et religieuse en France. Vos élèves comprendront qu’en ce domaine comme en d’autres, il y a le meilleur et le pire. Tout le monde n’est pas Daumier, Nadar ou Doré ou, de nos jours, Chappatte, Dilem, Pétillon ou Plantu. Le talent artistique de Cabu reste indépassé, de même que l’autodérision sur nos obsessions sexuelles chère à Wolinski. On connaît la Une de Charlie du 8 février 2006, où Cabu campe le prophète en pleurs s’écriant : « C’est dur d’être aimé par des cons ! », avec cette légende surimprimée : « Mahomet débordé par les intégristes ». La cible est clairement définie, alors que la caricature de Coco, « Une étoile est née », représentant Mahomet nu en prière, offrant une vue imprenable sur son postérieur, visait l’islam tout court. Les attentats, depuis, ont sacralisé toutes les caricatures sans distinction. Comment expliquer aux élèves que nous sommes arrivés au point où c’est justement quand la caricature est nulle, réduite à sa fonction la plus dégradante, sans dimension artistique, humoristique ou politique, qu’elle est censée illustrer à l’état pur la liberté d’expression et nos plus hautes valeurs républicaines, y compris l’affirmation de la dignité humaine ? À l’impossible nul n’est tenu.

                     

                    Poussée à l’absolu, la libre expression ne tolère plus la libre critiqueÀ la question de savoir si j’ai encore le droit, au pays de la libre expression, de m’indigner du caractère offensant de certaines caricatures sans être accusé de haïr la République, la pesante atmosphère qui règne aujourd’hui me dit que non. Poussée à l’absolu, la libre expression ne tolère plus la libre critique. Les textes constitutionnels que j’ai cités ont beau évoquer le respect des croyances, on peut dire que les djihadistes ont atteint leur but : nous pousser à bout, ériger les caricatures en absolu, au risque d’isoler la France. Vos élèves liront avec profit le sage éditorial de Soulayma Mardam Bey dans le quotidien francophone libanais L’Orient-Le Jour (27 octobre 2020) : « Pour beaucoup de Français, les caricatures sont aujourd’hui le symbole même de leur identité. Pour beaucoup de musulmans au Moyen-Orient, elles sont la négation de la leur. Ce dialogue de sourds prend actuellement des proportions démesurées, chacun se drapant dans une conception puriste et quelque peu anachronique de qui il est, la République pour les uns, l’islam pour les autres, comme si l’une et l’autre, en plus d’être par nature inconciliables, répondaient de surcroît à des critères immuables, hermétiques au temps et à l’espace. »

                     

                    De fait, il est tout aussi vain de camper sur l’unicité de la République, source exclusive de toute valeur, que de pousser à l’extrême l’idéologie politique de l’unicité en islam, la fameuse tawhid. Professeurs d’histoire-géographie, votre mission est justement de rappeler que nous sommes plongés dans le temps et dans l’espace, que nos valeurs les plus chères, y compris la liberté d’expression, ont une histoire souvent venue d’ailleurs, et que nous devons garder prise sur leur définition et leurs conditions d’exercice. Je sais : cette tâche dépasse vos forces et le « cadrage » officiel a ses limites. Mais si vous voulez faire de vos élèves des citoyens et, tout simplement, des adultes, apportez-leur tous les éléments du débat, comme j’ai essayé de le faire ici. Ne les enfermez pas dans des vérités toutes faites. Ils méritent mieux que cela.


                  • Jonas Jonas 17 novembre 2020 08:27

                    « Au point d’ailleurs, que le droit à blasphémer semble se commuer en devoir de blasphémer, porté par un Charlie Hebdo qui (hélas !) s’est complètement perdu. »

                    Les caricatures visent à attaquer l’Islam, une idéologie misogyne, antichrétienne et antisémite, niant les valeurs et l’identité de civilisation européenne, et diffusée par les imams dans les plus grandes mosquées de France.

                    Rappelons que le Coran est un ouvrage blasphémateur, il devrait donc être interdit car il blesse des centaines de millions de Chrétiens à travers le Monde :

                    « Les Chrétiens disent : »Le Christ est fils de Dieu« . Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu’Allah les anéantisse ! Comment s’écartent-ils (de la vérité) ? »
                    Le Coran 9:30

                    « Ô les croyants ! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens ; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes. »
                    Le Coran 5:51

                    L’Islam nie la Sainte Trinité, croyance fondamentale pour les Chrétiens :

                    « Le Messie Jésus, fils de Marie, n’est qu’un Messager d’Allah, Sa parole qu’Il envoya à Marie, et un souffle (de vie) venant de Lui. Croyez donc en Allah et en Ses messagers. Et ne dites pas »Trois« . Cessez ! Ce sera meilleur pour vous. Allah n’est qu’un Dieu unique. Il est trop glorieux pour avoir un enfant. »
                    Le Coran 4:171


                    • Jonas Jonas 17 novembre 2020 08:29

                      « Ce qui est arrivé à Samuel Paty aurait pu m’arriver. Comme lui, je suis historien et j’ai enseigné 25 ans en REP. Toutefois, je ne comprends pas sa démarche pédagogique en montrant des caricatures, dont il savait qu’elle allait choquer certains de ces élèves. »

                      Samuel Paty faisait partie de ces enseignants gauchistes qui ont endoctriné au moins deux générations de Français à la haine de soi, au multiculturalisme, au métissage, à « la religion de paix et de tolérance » islamique (il a par exemple participé à une formation de promotion de l’Islam à l’Institut de Monde arabe), au vivre-ensemble, et ont cru qu’ils pouvaient impunément manipuler et se moquer des musulmans, en pensant être protégés par les « valeurs de la République ».

                      Samuel Paty n’a pu que constater que dans un quartier islamique, les « valeurs de la République » sont en carton, et que non seulement elle ne l’ont pas protégé, mais elles l’ont carrément enfoncé.

                      Aucune personne mentalement saine d’esprit n’ira jamais manifester à La Courneuve ou à Roubaix avec des caricatures de Mohamed, car elle sait qu’elle ne tiendra pas 10 minutes en vie. Samuel Paty a tout simplement été confronté à la réalité de l’Islam, et assisté avec effroi, à la pulvérisation de son monde gauchiste, en jouant avec le feu.


                      • Jonas Jonas 17 novembre 2020 08:39

                        « L’islamisme est devenu l’ennemi à abattre, comme le communisme il y a soixante ans. Visiblement, nous n’avons rien appris de la guerre froide : face à une menace réelle, nous avons passé notre temps à nous inventer de faux ennemis »

                        Les islamistes ne sont pas dangereux car leur projet politique, diffusé dans des milliers de mosquées de France visant à endoctriner des centaines de milliers de musulmans à la haine des femmes, des chrétiens et des juifs, au rejet de notre culture, valeurs et identité civilisationnelle, est parfaitement connu.

                        La vraie menace, la SEULE menace pour la France et l’Europe, ce sont les progressistes de votre espèce, type Mélenchon, qui sous couvert de « droits de l’homme », de « vivre-ensemble », de « métissage », de « multiculturalisme » protègent ces islamistes en traitant de facho, nazi, cathos d’extrême-droite tous ceux qui les dénoncent, et permettent ainsi à ces imams et prédicateurs de prospérer sur notre territoire.


                        • Jonas 17 novembre 2020 10:07

                          A l’auteur , 

                          La laïcité , n’a strictement rien à voir dans la folie meurtrière de l’islam , partout où cette religion est présente. L’islam a toujours été malade. S’était autrefois une maladie orpheline , parce qu’elle était cantonnée dans les pays adeptes du prophète Muhammad. Et comme toutes les maladies orphelines, elles intéressent peu de monde. Les « idiots utiles » attirés , par exotisme, vendaient cela comme une religion de «  Paix et d’amour » parce que le soleil , le coucous et le thé à la menthe , cachaient la réalité. 

                          Aujourd’hui , à cause de l’immigration sans fin et des réseaux sociaux , cette maladie s’est répandue sortant du ventre de l’islam , pour paraphraser le philosophe Abdennour Bidar. Avant lui le regretté Abdelwahhab Meddem , dans deux essaies importants , cherchait à réveiller les somnambules :« La maladie de l’Islam » ( Seuil , 2002) et l’autre «  Sortie de la malédiction  islam entre civilisation et barbarie - »( Seuil, 2008)  

                           Donc il est inutile par manque de courage , de chercher des prétextes aux agissements criminels. des terroristes musulmans. Je ne vois pas contre quelle laïcité les terroristes musulmans sévissent , en Egypte-Jordanie-Inde Sri Lanka Indonésie -Pakistan Maroc-Algérie-Tunisie Somalie Yemen , et en Afrique, comme au Niger, Nigéria Mali Cameroun et dernièrement la décapitation de 50 personnes dont des enfants au Mozambique par la milice Boko Haram. 

                          Ce n’est pas la laïcité qui a poussé les terroristes musulmans à commettre des attentats meurtriers , a New-York Boston Cologne Berlin -Londres -Vienne Madrid Paris Amsterdam -Stockholm Bruxelles Moscou -etc. 


                          • DLaF mieux que RN ou Z / Ukraine vraidrapo 18 novembre 2020 09:26

                            @Jonas

                            Mes pauvres Jonaux, vous voici bien mal accueillis.
                            Je vais essayer de faire mieux !
                             smiley


                          • DLaF mieux que RN ou Z / Ukraine vraidrapo 18 novembre 2020 09:24

                            L’Islamisme en France c’est bien si on considère que ça fait faire des économies en pognon et en empreinte carbone. J’explique :

                            On n’a plus besoin de se déplacer pour avoir le dépaysement.

                            - que d’économies pour tous ces athées, purs et durs, qui quittaient la France pour le Liban, l’Égypte, le Maghreb, l’Ouzbékistan etc... pour échapper aux fêtes chrétiennes Pâques, Noël... !!!

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