Bonjour Robin Guilloux,
votre article me laisse perplexe par bien des cotés.
par exemple :
’’ Pour Luc Ferry le
système de Spinoza est une justification de la bonté de Dieu, une
théodicée, qui met de côté la réalité du mal moral et absout les
bourreaux au nom du règne absolu de la nécessité et de l’impossibilité
du libre-arbitre.’’
Une justification de la bonté de dieu ? Je ne crois pas que Luc Ferry ait dit ça. Et d’ailleurs, que vient faire cet avis de Luc Ferry dans cette analyse de la pensée de Spinoza ? Si ma mémoire est bonne, est-ce que ce n’est pas ce même Luc Ferry qui soutient qu’aucun spinoziste n’a pu répondre à sa question (O combien pertinente !) de la justification du mal dans une optique spinozienne. On est loin d’une quelconque absolution des bourreaux, vous ne croyez pas ?
’’Pour Robert Misrahi, le spinozisme, de son commencement jusqu’à sa fin,
est un rationalisme extrêmement rigoureux et c’est pas métaphore
seulement qu’on peut dire de Spinoza qu’il est « ivre de Dieu ».’’
vous vouliez écrire « par métaphore ... » ?
Et comment faut-il comprendre cette phrase ? ’’ Je n’ai pas eu le sentiment, en lisant son livre, que Frédéric Lenoir partage cet avis.’’ Qu’est-ce qui serait en l’occurrence, le contraire d’une métaphore ?