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Commentaire de Pierre Régnier

sur Il faut aimer les bons massacres


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Pierre Régnier Pierre Régnier 22 décembre 2010 16:16

@ Grimmy (du 22 à 12 H 52) 

Je pourrais vous retourner exactement les mêmes questions. Et, bien sûr, je n’aurais pas plus la possibilité de vérifier vos réponses que vous de vérifier les miennes. Votre attitude est classique en matière « d’échange » sur la religion : les sectaires ne prennent pas part réellement à la discussion, ils n’opposent pas des arguments aux arguments, ils soupçonnent. Ils pratiquent ce que j’appelle »la mauvaise foi au double sens du terme">span>

Vous n’êtes pas pire en cela que les complices de droite (dont ceux qui dirigent en ce moment le pays) et « de gauche » de l’islamisme, parmi lesquels je mets ceux qui, se présentant comme des sages « au-dessus des passions », accusent régulièrement les résistants de chercher à créer des conflits artificiels - en ajoutant le plus souvent « par racisme » - et en prétextant qu’il « suffirait d’appliquer les lois de la République » au lieu de « créer tous ces faux problèmes ».

Leur mauvaise foi est précisément dans le fait qu’ils ne veulent pas reconnaître aux résistants à l’islamisme cette motivation très simple : les lois de la République ne sont pas appliquées dans le traitement de l’islam. 

Si elles l’étaient il n’y aurait pas d’occupations des rues par les islamistes à l’heure de leur prière du vendredi. Dans le 18e arrondissement de Paris, par exemple, le maire exigerait de la préfecture de police qu’elle fasse dégager les rues, et la préfecture le ferait en application de la loi. Dans les cantines des écoles les demandes islamistes de menus particuliers conformes aux lois de l’islam recevraient un non catégorique. Pareil pour les demandes de piscines séparées pour les femmes de l’islam. Pareil pour les demandes de différentes manières de soigner les musulmans dans les hopitaux. Pareil pour les interventions des jeunes islamistes qui, dans les écoles, protestent contre certains contenus des cours… Pareil pour les demandes de dérogations ou, pire, de fonds publics pour la construction de nouvelles mosquées… Si les élus de la République qui violent ses lois en accordant - parfois même en proposant - de prélever ces fonds sur les impôts de tous les citoyens, croyants de l’islam ou d’autres religions, agnostiques ou athées ou indifférents… si ces élus étaient poursuivis par l’Etat devant les Tribunaux… il n’y aurait pas de vrais - et non pas faux - conflits créés de toutes pièces par l’islam, et entraînant l’islamophobie, laquelle n’est en rien la création de ceux qui résistent à l’islamisme mais une création des islamistes eux-mêmes.

Il n’y aurait pas, surtout, de musulmans qui, en très grand nombre j’en suis convaincu, sont malheureux parce que, pacifiques, ils ne peuvent pas vivre en paix à cause des musulmans fanatiques qui les obligent à refuser les règles de la vie démocratique, républicaine et laïque qui est la vie normale en France, où les femmes et les hommes sont officiellement des personnes égales et où la liberté de penser et de s’exprimer est normalement protégée.

Sur le site Médias Libres, en mars 2010 j’ai fait une liste non exhaustive de ce que le CFCM devrait de lui-même exiger des musulmans qu’il représente s’il voulait obtenir en France, comme prétend le vouloir son président, un « droit à l’indifférence ». C’est ici dans la partie 2 :

http://www.mediaslibres.com/tribune/?post/2010/03/08/Le-triomphe-planetaire-de-la-violence-religieuse-Part-1

http://www.mediaslibres.com/tribune/?post/2010/03/11/Le-triomphe-planetaire-de-la-violence-religieuse-Part-2 

Malgré tous les soupçons malhonnêtes, toutes les tricheries, tous les mensonges des islamistes et de leurs complices, malgré toutes les déformations et toutes les lâchetés d’un grand nombre de politiciens et de journalistes des médias dominants, ce qui est important aujourd’hui, notamment avec les Assises sur l’islamisation de la France et de l’Europe, c’est qu’ on ne peut plus faire taire le peuple qui a pris conscience des dangers de cette islamisation. C’est que la résistance ne cesse de s’élargir.

Tout ceci étant dit je peux tout de même répondre à vos questions. Je n’ai que des lectures indirectes des dits et de la vie du prophète Mohamed, mais j’ai lu deux fois en entier le Coran. Et je vais vérifier bien souvent les citations que j’en relève ici ou là puisque, comme les autres livres sacralisés par les autres religions abrahamiques, ils présentent de nos jours au moins un énorme avantage : leurs textes sont divisés en versets numérotés. Mais je sais que, si vous êtes un adepte fanatisé de l’islam ou de ceux qui leur cèdent tout, ces précisions ne vous suffiront pas car vous pourrez me ressortir les éternels « arguments » de ceux qui veulent éviter la réflexion sérieuse sur les réels dangers de l’islam : je ne connais pas la langue arabe, "la seule qui permet de comprendre la Parole d’Allah retranscrite en cette langue par le prophète", je n’ai pas lu les insdispensables ouvrages des « savants musulmans » etc…

Ceci dit encore, même si j’ai lu l’Ancien et le Nouveau Testaments, le Coran, les livres sacrés des bahaïs et une version abrégée du Talmud - des juifs me répondent aussi qu’ "on ne lit pas le Talmud on le vit" ! - je suis avant tout un ancien catholique très fervent qui a été et qui est toujours scandalisé de constater que son ancienne religion continue de cultiver sa propre conception violente de Dieu. D’où le présent article, qui se veut une provocation (à la réflexion).

Et je résume ainsi : le judaïsme, le catholicisme et la « Foi bahaie » sont des religions abrahamiques qui affirment toutes que Dieu ne commande plus aux humains de commettre des violences. La troisième, qui est aussi la plus pacifique, est postérieure à l’islam. Les deux premières ne sont donc plus qu’indirectement et partiellement responsables de la violence toujours commise au nom de Dieu : elles ont transmis leur conception violente de Dieu à l’islam et ne seront plus du tout responsables que lorsqu’elles auront rejeté clairement cette conception (Benoît XVI l’a au contraire réanimée dans le catholicisme). 

L’islam reste beaucoup plus effectivement violent parce qu’il continue d’enseigner que Dieu commande toujours des maltraitances et des meurtres jusqu’à sa domination totale sur le monde.

Mais c’est pour le rejet de la conception violente de Dieu dans le christianisme que je combats en priorité, depuis presque deux décennies maintenant. 

Et je suis convaincu que les musulmans pacifiques pourront beaucoup plus facilement désacraliser la violence attribuée à Dieu dans leur religion quand le christianisme, et notamment le catholicisme, aura désacralisé la sienne.

Excusez-moi d’avoir été si long mais je ne peux et ne veux bâcler ce genre d’explication.


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