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Commentaire de Pierre Régnier

sur Il faut aimer les bons massacres


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Pierre Régnier Pierre Régnier 20 décembre 2010 16:21

@ Pastori (du 20 à 13 h 27)

Non, je n’ai pas »le temps d’attendre quelques siècles encore" parce="parce" que="que" je="je" suis="suis" et="et" fait="fait" quelques="quelques" les="les" responsables="responsables" des="des" religions="religions" abrahamiques="abrahamiques" de="de">p>

Mais ce n’est pas ma vie qui compte en l’occurence, c’est la société dans laquelle vont vivre nos enfants et petits-enfants à tous.

Et je suis bien d’accord avec vous, "les évêques de Rome sont déjà les premiers à renier la parole du Christ". 

Moi, je le dis avec une petite nuance : la parole « de Jésus ». Et, dans mon article précédent, je terminais ainsi la première partie :

"La trahison presque deux fois millénaire, par les chrétiens, du prophète juif dont ils se prétendent – et probablement se croient réellement – les disciples, me paraît facilement explicable. En se constituant, leur église décida que Jésus n’était pas seulement un religieux exemplaire, un modèle à suivre, un réformateur dont la réforme devait être poursuivie et perfectionnée. Elle décida qu’il était lui-même Dieu, une composante du Dieu trinitaire qu’elle inventait pour l’occasion.

Etant Dieu, Jésus était donc parfait. Il ne pouvait pas avoir eu des limites, s’être trompé, être resté ambigu, fut-ce sur des points secondaires parfaitement explicables dans le contexte. Il ne pouvait pas avoir accepté plus ou moins consciemment, confirmé et retransmis, certaines croyances délétères des prophètes antérieurs. Il ne pouvait pas avoir laissé son enseignement inachevé, sa réforme perfectible. 

Et l’église, imprégnée de cette conception, se mit à refuser tout appel à la raison pour continuer son œuvre. Elle s’opposa délibérément à la libre philosophie en prétendant en avoir reçu une autre de Dieu, de beaucoup supérieure et – plus grave que tout – elle prétendit échapper à la responsabilité et à la justice humaines. Elle mit un frein brutal au « jésuïsme », elle lui tourna le dos en mettant en place – à sa place – le christianisme. Et elle se mit à fabriquer des croyants schizophrènes, dont beaucoup se mirent à maltraiter, tuer, massacrer massivement au nom du Dieu d’amour.« 

Mais si les chrétiens, tout particulièrement les catholiques, en rejetant fermement le volet criminogène du christianisme (pérennisé par Benoît XVI), démontraient enfin que le christianisme et le « jésuïsme » c’est bien la même religion, je serais le premier ravi.

Parce que l’ancien catholique fervent que je suis n’a pas cessé de trouver admirable le comportement de Jésus. Et parce que son message contenu dans les Evangiles reste selon moi un modèle toujours valable pour les croyants du présent et du futur, et une référence exemplaire même pour les non-croyants qui veulent la pacification du monde.

Petit désaccord avec vous : ce n’est pas "depuis la nuit des temps" mais seulement depuis 3000 ans que les religions sont responsables de guerres, et elles ne sont pas responsables "de toutes les guerres, massacres et autres joyeusetés".

Je suis cependant encore d’accord avec vous sur votre suite : ces horreurs "perdurent encore aujourd’hui et annoncent déjà celles de demain".

Mais pour moi, ce n’est pas fatal  : les religions peuvent et donc doivent changer.

Le christianisme, tout particulièrement doit devenir ou redevenir la religion de Jésus. 


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