@ Pastori (du 20 à 13 h 27)
Non, je n’ai pas »le temps d’attendre quelques siècles
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Mais ce n’est pas ma vie qui compte en l’occurence, c’est la société dans laquelle vont vivre nos enfants et petits-enfants à tous.
Et je suis bien d’accord avec
vous, "les évêques de Rome sont déjà les premiers à renier la parole du
Christ".
Moi, je le dis avec une petite
nuance : la parole « de Jésus ». Et, dans mon article précédent, je
terminais ainsi la première partie :
"La trahison presque
deux fois millénaire, par les chrétiens, du prophète juif dont ils se
prétendent – et probablement se croient réellement – les disciples, me paraît
facilement explicable. En se constituant, leur église décida que Jésus n’était
pas seulement un religieux exemplaire, un modèle à suivre, un réformateur dont
la réforme devait être poursuivie et perfectionnée. Elle décida qu’il était
lui-même Dieu, une composante du Dieu trinitaire qu’elle inventait pour
l’occasion.
Etant Dieu, Jésus était
donc parfait. Il ne pouvait pas avoir eu des limites, s’être trompé, être resté
ambigu, fut-ce sur des points secondaires parfaitement explicables dans le
contexte. Il ne pouvait pas avoir accepté plus ou moins consciemment, confirmé
et retransmis, certaines croyances délétères des prophètes antérieurs. Il ne pouvait
pas avoir laissé son enseignement inachevé, sa réforme perfectible.
Et l’église, imprégnée de
cette conception, se mit à refuser tout appel à la raison pour continuer son
œuvre. Elle s’opposa délibérément à la
libre philosophie en prétendant en avoir reçu une autre de Dieu, de beaucoup
supérieure et – plus grave que tout – elle prétendit échapper à la
responsabilité et à la justice humaines. Elle
mit un frein brutal au « jésuïsme », elle lui tourna le dos en
mettant en place – à sa place –
le christianisme. Et elle se mit à fabriquer des
croyants schizophrènes, dont beaucoup se mirent à maltraiter, tuer, massacrer
massivement au nom du Dieu d’amour.«
Mais si les chrétiens, tout particulièrement les catholiques, en rejetant fermement le volet criminogène du christianisme (pérennisé par Benoît XVI), démontraient enfin que le christianisme et le « jésuïsme » c’est bien la même religion, je serais le premier ravi.
Parce que l’ancien catholique
fervent que je suis n’a pas cessé de trouver admirable le comportement de
Jésus. Et parce que son message contenu dans les Evangiles reste selon moi un
modèle toujours valable pour les croyants du présent et du futur, et une
référence exemplaire même pour les non-croyants qui veulent la pacification du
monde.
Petit désaccord avec vous : ce n’est pas "depuis la nuit des
temps" mais seulement depuis 3000 ans que les religions sont responsables
de guerres, et elles ne sont pas responsables "de toutes les guerres,
massacres et autres joyeusetés".
Je suis cependant encore d’accord
avec vous sur votre suite : ces horreurs "perdurent encore aujourd’hui et
annoncent déjà celles de demain".
Mais pour moi, ce n’est pas fatal
: les religions peuvent et donc doivent changer.
Le christianisme, tout particulièrement doit
devenir ou redevenir la religion de Jésus.