Exemple : Dans les années 60, mon grand-père est gravement tombé malade. Il a du être hospitalisé pendant un an. Les trois frères ainés de ma mère étaient tous parti à l’armée faire leur service militaire. Il ne restait que ma grand-mère et ma mère mais ma grand-mère avec son maigre revenu ne pouvait pas payer les factures et la nourriture. Elle a donc demandé à la banque : refus catégorique. Elle est allé voir le maire pensant qu’il aiderait vu qu’il était communiste et que son mari qui s’entendait bien à l’époque avec lui avait la carte du parti. Réponse : « Pas que ça à foutre ! Allez voir l’assistante sociale. ». Hors de question pour ma grand-mère d’aller voir une assistante sociale ou l’Emmaüs, ce qui revenait pour elle à demander la charité. Elle a demandé à son cousin Pierre de venir cultiver la jardin et à sa cousine Françoise de lui prêter des conserves. C’était très juste pour une enfant de 10 ans de ne manger pendant un an quasiment que des haricots verts, des petits pois et les restes que ses amis lui apportaient. Elle a perdu 15 kg en un an, elle qui avait déjà une taille de mannequin. Mon grand-père en rentrant a bien failli ne pas la reconnaitre.
Les musulmans veulent qu’Ismaël ait été le fils le plus favorisé
d’Abraham, et celui en faveur de qui Dieu fit à ce patriarche des promesses si
magnifiques. Ils croient qu’Abraham ayant voulu immoler Ismaël, l’ange Gabriel
l’empêcha par ordre de Dieu, et substitua en sa place un bélier que le père et
le fils immolèrent au Seigneur, au lieu même où ils bâtirent depuis le temple
de la Mecque. Ce temple ne fut bâti qu’après la mort d’Agar ; il porta d’abord
le nom de Caabah, ou Maison carrée, à cause de sa forme, et ensuite celui de
Beith-Allah, ou Maison de Dieu. Les Arabes du temps d’Abraham attachèrent les
cornes du bélier immolé par Abraham à la gouttière du toit de ce temple, d’où
Mahomet les ôta dans la suite, pour ôter à ces peuples tout sujet d’idolâtrie.
Ismael, après avoir demeuré quelque temps à Jathreb, nommée
aujourd’hui Médine, se retira dans l’Iémen, où il s’établit et se maria. Outre
les douze fils d’Ismael dont il est parlé dans la Genèse, les Arabes lui en
donnent encore un nommé Thor, ou Thour, qui a donné son nom à la montagne de
Sinaï qu’ils appellent encore Thour, et Thour-Sinat, aussi bien qu’à la ville
qui est au pied de cette montagne, sur les bords de la mer Rouge. L’Arabie
était peuplée d’Arabes anciens, avant que les fils d’Ismael s’y établissent, et
ce ne fut qu’après de longues disputes avec les Giorhamides, premiers
possesseurs de ce pays, qu’ils s’accordèrent enfin sur le temple de la Mecque.
La race des anciens Arabes n’est pas éteinte dans ce pays. Elle subsiste mêlée
avec celle des Ismaélites. On peut voir ci-devant ce.que nous avons dit des
ARABES. Ce qui déplaît dans ces histoires des musulmans, c’est que, sans se
mettre en peine des règles de l’histoire et de la bonne foi, ils déguisent,
renversent, détruisent les récits de l’Ancien et du Nouveau Testament, pour y
substituer leurs rêveries et leurs traditions qui n’ont aucun fondement dans
l’Antiquité, et qui ne roulent que sur l’ignorance de leur soi-disant prophète ; cet
homme ayant ouï parler des histoires saintes des Juifs et des Chrétiens, les a
racontées à sa manière ; ses sectateurs y ont encore ajouté de nouvelles fables
et de nouvelles circonstances ; et, quand on veut les rappeler aux Ecritures
anciennes et authentiques, ils les traitent de supposées et corrompues.
La religion des Ismaélites se peut considérer dans quatre temps
différents.
1° Sous Ismael et ses successeurs immédiats, lesquels probablement
suivirent la religion qu’ils avaient apprise d’Abraham et d’Ismael.
2° Sous les successeurs de ces premiers qui, s’étant mêlés avec les
anciens Arabes habitants du pays, imitèrent leur idolâtrie et corrompirent la
pureté du culte de leurs pères par le mélange des cérémonies étrangères.
3° Plusieurs Arabes embrassèrent le christianisme dans les premiers
siècles de l’Eglise. On ne connaît pas distinctement par quel canal le
christianisme passa dans ce pays ; mais on connaît des martyrs d’Afrique, et on
sait qu’en 249, il se tint un concile dans ce pays contre des hérétiques, qui
disaient que 16 corps et l’âme mouraient et ressuscitaient ensemble.
4° Enfin Mahomet ayant paru dans ce pays, y séduisit une infinité
de personnes, et y fit recevoir ses erreurs, partie par force, et partie par
adresse.
Le prophète Baruc (Ba 3:25) nous parle de la science et des
études des enfants d’Agar. Ils se piquaient de sagesse, et encore aujourd’hui
les Arabes affectent un grand sérieux et des manières pleines de gravité. La
reine de Saba vint éprouver si la sagesse de Salomon était telle que sa renommée. Les Agaréniens et les Ismaélites sont nommés parmi les
peuples qui firent la guerre aux Israélites sous le règne de Josaphat (Ps
82 :7) et sous les juges du temps de Gédéon. Du temps du roi Saül les
tribus de Ruben, de Gad, et la demi-tribu de Manassé firent la guerre aux
Agaréens, et les défirent. Ces Agaréens demeuraient dans l’Arabie Déserte, à
l’orient des montagnes de Galaad.
L’Ecriture désigne aussi les Arabes par un autre caractère, c’est
qu’ils coupaient leurs cheveux en rond (Le 19 :27). Moïse défend aux
Hébreux d’imiter en cela les Arabes, qui le pratiquaient, disaient-ils, en
l’honneur de Bacchus et à son imitation. Jérémie menace de la colère de Dieu
les peuples qui portent les cheveux coupés en rond (Jer 9 :23,26 ;
25 :23), et il désigne en particulier Edom, Ammon et Moab, Dedan, Théma et
Euz, tous peuples d’Arabie, entre lesquels Théma était fils d’Ismael. Les Turcs
se coupent encore les cheveux de la tête, et ne laissent qu’un bouquet
au-dessus. Je ne sais si cette pratique est aussi ancienne que Moïse. Les
Septante appellent zizoë la manière de se faire les cheveux dont Moïse parle
ici : or zizoë est un bouquet de cheveux qu’on laisse derrière ou dessus la
tête, quand on a coupé tout le reste en rond.
Dans beaucoup de pays comme en France, les référendums sont facultatifs. A l’origine le traité de Maastricht aurait dû être adopté par voie parlementaire en France mais le président Mitterrand a voulu sous le conseil de Michel Rocard s’en servir comme d’un plébiscite que Napoléon III aimait tellement. Mais voulà au fur et à mesure que les mois passaient, le camp du « oui » diminuait comme neige au soleil si bien qu’en août le non était en tête. A partir de là, on a eu droit à un pilonnage médiatique du camp du oui, « Votez oui sinon... ». Tonton a dû faire dans son froc quant il a vu qu’il a emporté de seulement une pichenette.