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del Toro

del Toro

En campagne de soufflets gantés.


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  • Premier article le 11/01/2008
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  • del Toro del Toro 24 avril 2009 19:18

    Il me reste très peu de temps sur ce site mais par courtoisie, je me dois de répondre.

    D’abord un point d’accord avec Kalki : je n’ai jamais parlé d’ « experts » ; j’ai parlé de chercheurs. C’est assez différent :
    Un expert parle pour les décideurs ; un chercheur parle pour les chercheurs mais il a aussi le souci de rendre public les acquis de ses recherches. C’est de là que viennent les documentaires, la vulgarisation et les (bonnes) émissions culturelles.

    Un chercheur a finalement « intérêt » à ce que le niveau monte, que ses thèses soient discutées et critiquées et q’un « public cultivé » existe ; un expert n’a de compte à rendre qu’à ses commanditaires, et ses « rapports » ne sont pas toujours accessibles au grand public.

    Par contre, vous confondez un « auteur qui fait autorité » dans son domaine avec une prise de parole autoritaire : c’est votre « devoir » de lire Le Goff quand vous voulez parler d’histoire médiévale. Insulter le travail de Le Goff, le prendre à la légère, parler de lui sans le lire vous disqualifie immédiatement.

    Vous ne pouvez pas dire : « il n’y a pas de travaux pluridisciplinaires sur le Moyen-Age ». Une telle déclaration achève son locuteur et le place dans la plus crasse des ignorances béates et narcissiques.

    Toujours selon l’éthique et la méthodologie scientifiques, une « interrogation » initiale sur un sujet donné est normalement suivie par un long travail bibliographique. Pourquoi ? Parce que très vraisemblablement, votre question aura déjà été traitée.

    Une interrogation suivie d’hypothèses n’est légitime et intéressante qu’après lecture approfondie de la littérature qui existe sur le sujet. Sans quoi, c’est la porte ouverte aux « spéculations », au narcissime, au « Moi, je ... », au personne-avant-moi qui ne dit pas son nom.

    L’islam est depuis longtemps un objet d’étude comme les autres et c’est très bien ainsi. Le travail avance et la bibliographie est immense. On peut faire apprendre pas mal de chose à condition de bien fréquenter les revues et les articles de qualité.

    Lire et citer Gilliot veut tout simplement dire que vous êtes à jour sur le plan des connaissances scientifiques. Cela veut aussi dire que vous adhérez à l’approche historico-critique (ce qui est tout à fait mon cas).

    Je ne conteste pas à M. Mourey le droit de s’exprimer sur un domaine de mieux en mieux étudié.

    Je conteste seulement le devoir qu’il se fait d’ignorer les travaux et les méthodologies modernes au profit d’une pose narcissique, à la fois alimentée par le vide bibliographique et le ressentiment populiste et misérabiliste (« moi, le petit rédacteur d’Agoravox, trésor méconnu et méprisé des scientifiques dominants »).

    Personne n’est obligé de cautionner les fantasmes intellectuels de M. Mourey où il se voit conseiller et converser avec ceux qu’il prend pour les « grands » de la France qui pense.

    C’est en lisant qu’on devient liseron ...



  • del Toro del Toro 24 avril 2009 01:00

    Pas mauvais.

    Je recommande à mon tour Mohammed Ennaji. Stupéfiant travail sur la notion de pouvoir dans l’univers arabe.



  • del Toro del Toro 24 avril 2009 00:28

    Je partage ton admiration pour Laroui (avec des réserves sur certains thèmes mais tout de même : avec lui, c’est du grand art).

    Le problème avec notre auteur est qu’il nie qu’il puisse y avoir des recherches pluridisciplinaires sur à peu près chaque sujet qu’il aborde (quelle négation stupide) et se rêve en Ministère de la Culture à lui tout seul ...

    Mourey n’a rien à foutre des recherches scientifiques ; il veut juste un Vivement dimanche dans lequel il serait l’animateur et le co-invité permanent.

    On comprend mieux ses insultes face aux chercheurs de renoms et ceux qui bossent, produisent et tout en étant discutés.

    (je te rejoins aussi dans l’esclaffement quant à Frère Tariq smiley )



  • del Toro del Toro 24 avril 2009 00:00

    Si l’on veut être sérieux un moment quand on parle de Tabari, il est impératif de resituer les conceptions et les partages disciplinaires de l’époque où la théologie, l’histoire et la philologie avaient des rapports très étroits.

    Et pour cela, Claude Gilliot reste absolument incontournable.

    ps : je laisse à tout le monde le loisir de fouiller les bibliographies.



  • del Toro del Toro 23 avril 2009 23:54

    Bonsoir Forest,

    Vous posez une très bonne question, à savoir la place de la « conceptualisation » de l’élément juif dans l’Islam naissant.
    Mais si vous posez cette question à un esprit positiviste encore ancré dans le 19e siècle, cela reste « absurde » : vous aurez alors droit à de la récitation (textes sans contextes) pour vous dire que tel auteur « dit » explicitement ceci et cela.

    Bref, le degré zéro de la distance critique.

    Je me permets donc de vous faire partager cette référence connue : Moshe Gil. C’est là et avec les renvois bibliographiques que vous pourrez apprendre quelque chose.

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