Cangivas

Julien Dray restera ce grand révolutionnaire qui, Place Vendôme, déclara :

"Je suis là par la volonté du peuple... et je n’en sortirais qu’avec une Patek au poignet droit et une Rolex au poignet gauche !".

Quand on achète une montre à ce prix-là, soit on est blindé à mort, soit on est complétement malade tel par exemple un accro au casino ou aux jeux d’argent.

Dray appartient à cette seconde catégorie.

Arrive ce qui doit arriver : mensonges, malversations, cynisme, ...

L’emmerdant c’est que Dray est un homme politique importante et influent, et qu’on peut imaginer que depuis plus de 20 ans, il a foutu le bordel en France, donné des leçons de morale, dézingué, menti, ... pour (notamment) assouvir sa passion des tocantes de luxe.

A la réflexion, il aurait mieux fallu qu’il devienne braqueur de banques ou trader indélicat, plutôt que député socialiste.

Ce secrétariat d’Etat n’est pas un piège. Bien au contraire.

Jamais on n’a vu, plus exactement jamais on ne verra, 500.000 manifestants défiler dans la rue et s’engager dans je-ne-sais-quel bras de fer contre un secrétaire d’Etat ou un ministre des Droits de l’Homme, réclamer sa démission, lui balancer des oeufs pourris à l’occasion de ses déplacements, etc.

Et comme tout le monde se doute bien que vous ne pouvez pas changer le monde, c’est vraiment le poste ministériel idéal pour commencer une carrière politique nationale.

@katalizeur,

Je ne vois pas en quoi avancer l’idée que le profil de celui ou ceux faisant de faux attentats s’apparente par exemple au profil de ceux faisant de fausses alertes à la bombe (de la plaisanterie de désoeuvrés à l’intox calculé, en passant par le pari, la vengeance, la provocation ou l’envie d’emmerder) et non pas au profil d’individus jusqu’au-boutistes déterminés à compter au final morts et blessés, relève de je-ne-sais-quelle récupération.

Il me semble que l’affaire est prise au sérieux par le gouvernement non parce qu’elle serait l’oeuvre de terroristes (des pros, des vrais) mais celle d’un ou de plusieurs excités (de ceux en mal de repères à ceux voulant jouer aux terroristes) ou provocateurs ou farceurs - opposés (ou non d’ailleurs) à la présence française en Afghanistan.

Pour qui le veut ou le peut, récupérer quelques pains de plastique ou des bâtons d’explosifs ne doit pas être compliqué.

De même les placer dans un grand magasin, une galerie marchande, plus généralement un lieu très fréquenté et sans surveillance particulière est moins périlleux que de s’attaquer à la Banque de France ou à une compagnie de CRS.

Le gouvernement dramatise la situation pour éviter que ce genre de plaisanteries se multiplient. Sans compter qu’il trouve bien sûr avantages et intérêt à réagir ainsi.



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