Bonjour Jean-Pierre Chevallier se trompe : les accords de Bâle (2 ou 3) imposent un montant de fonds propres par rapport aux crédits accordés, et non par rapport aux dépôts de leurs clients ( qui sont une partie du passif de la banque).
Vous vous trompez - ou alors je n’ai pas compris exactement votre explication - sur l’utilisation du terme « réserve fractionnaire » en écrivant ( De nos jours une réserve fractionnaire de 8% est commune (la Société Générale est à 2% !) ; elle est souvent bien plus basse. ) Le système monétaire dans lequel nous évoluons est dit « à réserves fractionnaires » car il impose à chaque banque de détenir, en monnaie centrale (donc dans son compte à la Banque Centrale) , un certain pourcentage du montant des dépôts de ses clients (DAV et DAT), dépôts qui sont en « monnaie secondaire » (euros BNP, euros SG, euros CA, etc) ... Ce taux de réserves obligatoires est actuellement de 2% (pour toutes les banques) dans la zone euro. L’inverse d’un système à réserves fractionnaires serait un système « à réserves pleines » (ou 100% monnaie) tel que préconisé par exemple par Fisher et Allais entre autres ( http://postjorion.wordpress.com/2011/11/04/215-resume100monnaie/ )
"Toutes ces mesures [ du libre-échange] vont bien au-delà de ce que préconisaient les pères
du libéralisme économique, et Adam Smith en particulier, qui, moins
dogmatiques et moins doctrinaires que nos technocrates d’aujourd’hui,
recommandaient des protections douanières vis-à-vis des pays dont les
règles du jeu n’étaient pas les mêmes que les nôtres.
La force de l’ultra-libéralisme a été d’être propagé et même imposé par
les nations dominantes les plus puissantes pour justifier et moraliser
leur suprématie.
Ce credo libre-échangiste repose d’ailleurs sur une base scientifique quasiment nulle. Il s’appuie sur :
- une contre-vérité : le règne d’une concurrence pure et parfaite,
- une erreur technique majeure : la monnaie n’est pas un simple voile,
élément neutre de la théorie de l’équilibre général (loi de l’offre et
de la demande),
- une situation historique périmée : la théorie de Ricardo sur les « avantages comparatifs » supposait la non-circulation du capital entre les pays
- nombre de postulats infirmés par la réalité (« le libre échange permet de créer des emplois ! »)".
Mais non, elle ne l’est que parce que nous l’avons bien voulu et que nous avons laissé les banques commerciales créer la monnaie, toute la monnaie, y compris celle dont nous avons besoin collectivement
Vous en êtes encore à penser que les banques prêtent les épargnes ? Non, les banques créent de la nouvelle monnaie à chaque demande de crédit. S’il n’y a pas plus de croissance c’est qu’il n’y a pas de demande : l’épargne n’y changera rien.