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Réformer l’élection présidentielle, moderniser notre démocratie

Dans 365 jours se tiendra l’élection présidentielle, le rendez-vous phare de notre vie démocratique. On s’interroge sondage après sondage sur l’identité des candidats en lice, sur leur chance de succès. Personne ne s’interroge en revanche sur l’élection présidentielle elle-même, comme s’il s’agissait d’une donnée intangible. Or notre système électoral vieillit mal. Ses défauts sont de plus en plus visibles : inscriptions difficiles sur les listes électorales, règles de candidature baroques ; cadre de campagne (calendrier, temps de parole, campagne officielle) archaïque et décalé ; système de financement contestable. Surtout, le mode de scrutin pourrait aboutir à un accident démocratique majeur : la qualification en finale, et donc la mise au centre du jeu politique, de Marine Le Pen, la candidate la plus rejetée, la « dernière » de la classe politique ; voire l’élimination au premier tour du « meilleur » candidat, celui qui recueille l’assentiment majoritaire des Français. Dans ce rapport, Olivier Ferrand, président de Terra Nova, propose une réforme profonde du cadre législatif de l’élection présidentielle. Avec un objectif : moderniser notre démocratie.

L’élection présidentielle approche. Et avec elle, la perspective d’un nouveau 21 avril, « à l’endroit » ou « à l’envers ». La présence de Marine Le Pen au second tour de l’élection en 2012 est désormais non seulement possible, mais probable. Cette probabilité trahit naturellement la montée en puissance du FN dans l’électorat. Elle n’en reste pas moins aberrante en l’état actuel de l’opinion : c’est que le scrutin présidentiel s’avère dysfonctionnel et pourrait provoquer un accident démocratique majeur en 2012.
 
Au-delà du mode de scrutin, l’élection présidentielle est défaillante sur bien des plans : les règles d’inscription sur les listes électorales, les règles de candidature, le cadre légal de la campagne (calendrier, temps de parole, financement).
 
Notre système électoral a mal vieilli. Il est grand temps d’engager une réforme en profondeur, pour moderniser notre démocratie. Terra Nova fait huit propositions en ce sens.
 

1 - Mode de scrutin : une réforme fondamentale, le « jugement majoritaire »
 
Le scrutin majoritaire à deux tours utilisé pour la présidentielle a un atout important : il donne une légitimité majoritaire au vainqueur du second tour. Pourtant, son premier tour se révèle gravement problématique.
 
En 2012, l’élection présidentielle va presqu’à coup sûr placer au centre du jeu démocratique Marine Le Pen, qui a de très bonnes chances de se qualifier pour le second tour. C’est en réalité un non-sens. Marine Le Pen a certes un noyau élevé de supporters dans l’électorat, mais elle est inacceptable pour une immense majorité des Français. Dans un duel de second tour, elle perd contre tous les autres candidats potentiels : elle est donc hiérarchiquement la dernière des candidatures en lice, alors que le mode de scrutin va la placer n°2 si elle se qualifie au second tour.
 
Pire : le candidat qui recueille l’assentiment majoritaire des Français (en l’occurrence le candidat socialiste), celui qui gagne contre tous les autres dans un duel de second tour (avec une large majorité, qui plus est), le meilleur donc – celui-là est menacé d’une élimination au premier tour. Cela aboutirait en 2012 à la réélection de Nicolas Sarkozy, un président sortant au plus bas, rejeté par une majorité de Français.
 
Tel est le principal élément dysfonctionnel du scrutin présidentiel : il peut éliminer le « meilleur » au premier tour, qualifier au second un candidat secondaire, voire le « pire » candidat de la vie politique nationale, faire gagner un candidat illégitime.
 
Mais le scrutin présente d’autres défauts. Le biais électoral : « voter utile », donc ne pas s’exprimer honnêtement et ainsi fausser le résultat. Le caractère binaire du vote : l’électeur vote pour un candidat mais on ne sait rien de son avis sur les autres. L’absence d’évaluation qualitative : l’électeur fait un choix comparatif, mais le vote ne dit rien de son jugement intrinsèque sur le candidat retenu – adhésion massive ou résignation pour le « moins pire » ?
 
Il ne nous semble pas utile d’attendre un accident politique majeur pour se pencher sur les modalités de l’acte démocratique phare de notre République. Terra Nova propose de réfléchir à un nouveau mode de scrutin, le « jugement majoritaire »[1]. Inventé par Michel Balinski et Rida Laraki, chercheurs au CNRS à l’Ecole Polytechnique, salué par la communauté scientifique, en particulier les Prix Nobel Kenneth Arrow, Robert Aumann et Eric Maskin, il donne la possibilité de nuancer ses opinions. Au lieu de nommer un seul candidat, le « jugement majoritaire » demande d’évaluer les mérites de chacun des candidats dans une échelle de mentions : Très bien, Bien, Assez bien, Passable, Insuffisant, à Rejeter. Le scrutin se déroule en un seul tour. Chaque candidat obtient une « mention majoritaire » : celle qui réunit plus de 50% d’opinions égales ou supérieures à cette mention. Le vainqueur est celui qui a la meilleure mention majoritaire.
 
Le « jugement majoritaire » résout l’ensemble des dysfonctionnements identifiés dans le scrutin présidentiel à deux tours. Point fondamental, c’est bien le « meilleur » candidat qui gagne. Le jugement majoritaire protège contre le risque des candidatures multiples : rajouter ou retirer des candidats ne change pas le classement des autres. A l’inverse, il écarte tout risque de placer le « pire » candidat au centre de la campagne présidentielle. Ainsi, Marine Le Pen, en dépit de son soutien fort par un noyau d’électeurs, obtient la mention « à rejeter » par une large majorité des Français. Avec le « jugement majoritaire », Marine Le Pen se retrouve à sa place : la dernière.
 
Le jugement majoritaire rend caduc le vote utile. Il permet de donner son jugement hiérarchisé sur chaque candidat, et non sur un seul. Il offre une évaluation qualitative : on peut gagner avec une mention majoritaire Très bien ou Assez bien, mais cela n’a pas le même sens politique. Il résiste aux évaluations exagérées vers le haut ou vers le bas et incite à l’honnêteté : par exemple, voter Bien ou Très Bien pour son candidat n’a pas d’influence sur sa mention majoritaire Passable. Et dernier point, fondamental, il oblige les candidats à s’adresser à tous les Français et non seulement à une moitié d’entre eux.
 
 
2 - Listes électorales : prolonger l’inscription au plus près du jour du scrutin
 
Actuellement, l’inscription sur les listes électorales est close au 31 décembre de l’année précédent le scrutin. Cette contrainte limite le nombre de votants : à plusieurs mois du scrutin, les non-inscrits n’ont pas aussi nettement à l’esprit la nécessité de s’inscrire pour participer à la prochaine élection ; ils n’ont pas non plus la même envie d’y participer.
 
Retarder la clôture des listes électorales permettrait de maximiser la participation aux élections. Pour y parvenir, il est nécessaire de réduire la durée de révision des listes. Cela passe par la création d’un fichier national informatisé, qui pourrait être mis à jour automatiquement dès inscription d’un électeur auprès de sa commune. L’inscription pourrait se poursuivre au plus près de l’élection, par exemple jusqu’à une semaine avant, mais idéalement il est même possible d’envisager une régularisation le jour même de l’élection.
 
Pour éviter les dérives potentielles, la gestion de ce fichier national des listes électorales serait confiée à une autorité administrative indépendante.
 
 
 
3 - Candidatures : supprimer la règle des 500 signatures

Pour être candidat à l’élection présidentielle, il faut réunir le parrainage de 500 élus[2] - en pratique, pour l’essentiel, de maires. Cette règle des « 500 signatures » ne fait guère de sens. Il s’agit d’un étonnant archaïsme. Les maires n’ont qu’une légitimité très indirecte à désigner les candidats à la présidentielle. Cette règle est inefficace : elle permet à des candidatures non-représentatives de se présenter et bloque ou fragilise à l’inverse des candidatures populaires dans l’opinion.

Terra Nova propose de supprimer cette règle et de rendre possible deux types de candidatures. Le premier : les candidatures désignées par les partis représentatifs (ceux dépassant un seuil de représentation électorale minimal, par exemple 5% aux élections législatives précédentes). Ce serait conforme au rôle que la Constitution confie aux partis dans la vie démocratique nationale. Le second : les candidatures ayant fait l’objet d’un « parrainage populaire » sous la forme d’une pétition de soutien (avec un seuil autour d’un million de signataires, soit 2.5% du corps électoral). Cela permettrait de reconnaître les candidatures « hors-système » bénéficiant d’une légitimité dans l’opinion. Et cela leur donnerait l’occasion de créer une vraie dynamique populaire par la recherche de signatures, plutôt que de les monopoliser dans un travail stérile de collecte des signatures auprès des maires.
 

4 - Calendrier : recentrer la campagne sur le second tour

La campagne française fait l’objet d’un étrange déséquilibre de calendrier : environ 4 mois de campagne de premier tour pour seulement 14 jours de second tour – soit huit fois moins. Ce déséquilibre empêche le déploiement des arguments politiques les plus importants, ceux du second tour, car portés par les finalistes appelés à gouverner le pays. Le second tour se résume le plus souvent à la consolidation des résultats du premier tour, avec comme seule variable d’ajustement les consignes de vote des candidats battus au premier tour, en particulier le « troisième homme ». Son autonomie se limite au débat entre les deux candidats finalistes, souvent très corseté, et donc peu révélateur.
 
Ce n’est pas le cas dans les autres démocraties. Aux Etats-Unis, par exemple, l’élection générale entre les deux finalistes issus des primaires prend son temps. Elle tient le haut du pavé près de trois mois (des conventions d’investiture en été jusqu’au vote du deuxième mardi de novembre), souvent nettement plus lorsque les primaires ont été rapides : trois débats télévisés, sans compter ceux qui opposent les candidats à la vice-présidence, une place centrale à la télévision et dans les journaux, un éclairage permanent – en somme un réel espace démocratique.

Terra Nova propose d’allonger la durée de la campagne de second tour à au moins un mois.
Cela redonnerait de l’importance aux enjeux du second tour et permettrait, notamment,
d’organiser trois débats en face-à-face entre les deux finalistes.
 
 
5 - Temps de parole : pour un principe d’équité
 
L’égalité du temps de parole est la règle pour la campagne officielle. Elle installe les
principaux candidats dans des situations de pénurie médiatique. Ils n’ont plus qu’un accès très limité aux médias, qui doivent traiter les dix ou quinze candidats de manière identique dans leur rubrique politique. Cette situation est inefficace : la campagne réelle s’arrête lorsque s’ouvre la campagne officielle, environ quinze jours avant le scrutin, alors que cette période devrait au contraire être la plus déterminante pour éclairer le choix des électeurs. Elle est également injuste : il n’est pas normal que Gérard Schivardi (0.34% des voix aux élections présidentielles de 2007) ait le même temps de parole que Nicolas Sarkozy (31%, soit cent fois plus).

Cette règle de l’égalité formelle du temps de parole est loin d’être généralisée dans les démocraties occidentales. La règle aux Etats-Unis, par exemple, est inverse : la liberté d’expression, garantie par le 1er amendement de la Constitution américaine. Il n’y a pas de limite à cette liberté et les plus « gros » candidats peuvent saturer les médias et faire disparaître les plus « petits ».

Entre ces deux extrêmes, Terra Nova propose un juste milieu : l’instauration d’une règle
d’équité du temps de parole. Les candidats doivent être traités de manière équitable, en
fonction de leur poids estimé dans l’opinion. Les erreurs manifestes d’appréciation seraient
sanctionnées par le CSA. Un socle minimal d’exposition médiatique serait offert à tous les
candidats, à travers les spots télévisés de la campagne officielle qui resteraient régis par le
principe d’égalité.
 
 
6 - Campagne officielle : moderniser les spots télévisés

Aux Etats-Unis, qui autorisent la publicité politique, l’expression politique télévisée est d’une
grande modernité. Mais elle nécessite des financements que les Américains eux-mêmes jugent excessifs et elle tend à transformer la politique en produit commercial.
La France se situe à l’extrême inverse. Sévèrement réglementés dans leur forme, les spots de la campagne officielle sont d’un rare archaïsme. Conséquence : les téléspectateurs zappent, les audiences sont abyssales, le message politique est rejeté par le citoyen. L’image de la politique en pâtit.

Terra Nova propose de rendre son utilité à la campagne officielle en permettant aux candidats de s’exprimer dans des formats courts (de type publicitaire), créatifs et attractifs, librement produits. La campagne officielle serait placée aux moments de grande écoute dans des écrans télévisuels de six minutes environ (les coupures plus longues entraînant un décrochage de l’audience). La suppression de la publicité sur les chaînes publiques offre la possibilité d’installer ces écrans sur France Télévision au même moment que les écrans publicitaires des chaînes privées. L’idéal serait toutefois de les installer aussi sur les chaînes privées, et donc d’y remplacer les créneaux publicitaires par les spots de la campagne officielle.
 
 
 
7 - Financement : autoriser un financement populaire déplafonné

Le plafond de financement de la campagne présidentielle française atteint 20 M€ pour un
candidat finaliste. C’est un niveau relativement bas, qui contraint l’expression politique de
campagne.
 
Ce niveau n’est toutefois pas déraisonnable. Si l’on prend le cas extrême, les Etats-Unis, les budgets de campagne paraissent phénoménaux : 1.6 milliard de dollars pour la présidentielle de 2008, dont 750 millions pour Barack Obama. En réalité, ces budgets sont rendus excessifs par la nécessité de financer une publicité politique massive – publicité interdite en France. Le budget hors publicité d’Obama s’élevait à 400 M$, ce qui correspondrait à un budget de l’ordre de 60 M€ pour la France. Celui de John McCain s’élevait à 250 M$, soit un équivalent pour la France de 35 M€. Des niveaux encore importants, mais qui ne sont plus si éloignés du plafond légal français.

Terra Nova propose un élargissement contrôlé du financement.

Contrôlé, avec le maintien en l’état du plafond de financement, l’interdiction des dons des
entreprises et la limitation des dons des personnes physiques à 4.600€ : il ne s’agit pas de
tomber dans les excès américains.

Elargissement, avec l’autorisation des petits dons hors plafond. L’idée est que le financement privé pose problème car il crée une dépendance aux lobbies et aux gros donateurs. Mais Barack Obama a innové en 2008 en finançant sa campagne avec des petits dons. Ce financement populaire ne crée aucune dépendance aux lobbies. Au contraire, il participe de la mobilisation démocratique en créant un lien entre le candidat et ses supporters. Les petits dons financent les campagnes caritatives de type Téléthon ; rien ne s’oppose à ce qu’ils financent aussi les campagnes politiques. Le seuil des petits dons pourrait être fixé autour de 100€.

En contrepartie, Terra Nova propose la publication et le contrôle en temps réel des comptes de campagne. Les budgets de campagne sont opaques : les publications, plusieurs mois après le vote, sont minimalistes. La Commission nationale des comptes de campagne, chargée de leur contrôle, n’a en réalité pas de pouvoir. Et on voit mal comment elle pourrait annuler une élection présidentielle pour non-respect des règles financières de la campagne. C’est pourquoi Terra Nova propose une transparence et un contrôle en temps réel, sur une base mensuelle voire bi-hebdomadaire, comme aux Etats-Unis. Les irrégularités pourraient ainsi subir une sanction politique en étant exposées publiquement et utilisées contre le candidat fautif pendant la campagne.
 

8 - Méthodologie de la réforme : créer une mission de réflexion transpartisane
 
Il n’est certes plus temps, à douze mois de l’échéance, de changer les règles du jeu pour 2012. En revanche, il est souhaitable de lancer la réflexion dès la fin de la séquence politique de 2012, afin de refonder le cadre législatif national de l’élection présidentielle le plus en amont possible de 2017.


[1] Voir : Michel Balinski et Rida Laraki, « Rendre les élections aux électeurs : le jugement majoritaire »(note Terra Nova, disponible sur www.tnova.fr)
[2] Parlementaires, maires, présidents d’intercommunalités, conseillers régionaux et généraux.
 
 


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26 réactions à cet article    


  • byle 22 avril 2011 08:11

    ouais !!
    j’ai meme une meilleure idée !!
    et si on laissait seuls les patrons du cac40 et tous les millionaires francais decider ?
    elle serait pas belle la vie ?
    finis ces gros cons d’electeurs du FN, finis les cocos, les ecolos etc..
    ah ce serait le bonheur.. !
    de toute facon le peuple est con, il ne s’interesse a rien d’autre que plus belle la vie et le foot le samedi.. le peuple ca l’emmerde de reflechir, de lire, de choisir autre chose que la couleur de ses slips.. un gros boulet ce peuple.. z’ont meme pas de rolex ces cons là..
    voila un critere tiens ! une rolex, un vote ! merveilleux..


    • noop noop 22 avril 2011 08:29

      Terra Nova un peu de patience que diable. Grâce aux efforts conjugués de la gauche et de la droite et du patronat, vous aurez bientôt un nouveau peuple...
      Douteriez vous d’avoir fait le bon choix de substitution ?
      Finalement le nouveau peuple ne serait donc pas forcement acquis à vos « idées » non plus ? Mais rassurez vous aurez certainement un statut particulier de collaborateur émérite.


      • noop noop 22 avril 2011 08:32

        Pour le reste la malhonnèteté de votre argumentaire me laisse pantois.
        Et vous êtes la "boite à idée(s ?) de la gauche ?
        Waouuhhh !!!!


        • Agor&Acri Agor&Acri 22 avril 2011 14:24

          Comme vous noop.

          cette grossière tentative d’enfumage,
          qui n’a visiblement d’autre objectif (si elle était appliquée) que d’écarter tout candidat ne bénéficiant pas du soutient de l’oligarchie, ...me laisse pantois.

          Ce n’est pas possible, il doit s’agir d’un fake !
          Quelqu’un a réussi à usurper l’identité de Terra Nova
          et leur fait une mauvaise blague.

          Les arguments ne résistent pas 2 mn la mise en situation de leurs propositions.

          Déplafonner : introduire une dose supplémentaire de concurrence par l’argent, car même en conservant des limites raisonnables, cela profitera prioritairement aux candidats soutenus par les catégories les plus aisées.

          Moderniser  : quel affreux vocable, trop souvent utilisé pour justifier les pires régressions sociales.
          Moderniser les spots de campagne, ça signifie ni plus ni moins s’écarter du fond pour séduire par la forme...et plus on aura d’argent, plus on pourra varier et soigner la forme.

          Comment un candidat gênant pour le Système
          et qui se verra donc barrer au maximum l’accès aux médias,
          ce qui n’empêchera pas les journalistes et les candidats cooptés, de le débiner sur les plateaux TV,
          comment pourrait-il gagner suffisamment de notoriété et d’adhésion à son projet
          au point d’obtenir 1 million de signatures ???

          Depuis quand le think tank Terra Nova soutient-il l’oligarchie libérale ???

          Quelle est la voix, du fond d ela classe qui vient de crier :
          « Depuis qu’ils soutiennent DSK, tout simplement. »

          Terra Nova.
          Pantins ! gignols !
          Vous êtes pitoyables...et je vous le dit sans animosité
          puisqu’il ne s’agit que d’un constat, pas d’une invective.

          Commencez par proposer que les votes blancs soient réhabilités et comptabilisés.
          Et poser la condition qu’aucun candidat ne puisse être déclaré élus s’il recueille moins de suffrage que les votes blancs.

          Ex de 2nd tour :
          Candidat A : 26%
          Candidat B : 24%
          Vote Blanc : 31%
          Abstentions : 19%
          TOTAL : 100%
          Gagnant : vote blanc

          Conclusion  : ni A, ni B n’est représentatif d’une majorité électeurs alors qu’il a bénéficié d’un tour de suffrage qui lui donnait sa chance...donc il dégage !
          hors de question qu’il préside quand 75% des électeurs n’ont pas voté pour lui.

          Vous allez voir ce qu’on va en faire des candidats véreux que vous cherchez à nous imposer !
          Bande de fumistes !...sans animosité.


        • cevennevive cevennevive 22 avril 2011 19:28

          Ce truc ne tient pas debout ! En plus j’ai du mal à comprendre comment se feront les dépouillements... C’est un gag ou quoi ? « Très bien, bien, assez bien, passable, peut mieux faire » comme à l’école ?


        • noop noop 22 avril 2011 08:57

          Toujours moi, je relis et je ne m’en remet pas.
          J’en ai fait une saisie d’écran. Je le garde pour mes petits enfants. C’est un collector ce texte de « gauche ».


          • dupont dupont 22 avril 2011 09:11

            C’est pas possible, vous avez confondu 21 avril et 1er avril !


            • easy easy 22 avril 2011 09:15

              «  »«  »«  »«  »Le scrutin majoritaire à deux tours utilisé pour la présidentielle a un atout important : il donne une légitimité majoritaire au vainqueur du second tour. Pourtant, son premier tour se révèle gravement problématique«  »«  »«  »«  »

              C’est la recherche obsessionnelle de l’apparente majorité qui oblige un second tour absurde qui place à la tête du pays un type qui se sent porté par plus de 50% des gens. Et qui fort de cette élasticité, se dépêche d’affirmer, en manière de largesse, qu’il est le président de tous. Cette inflation électorale puis dialectique conduit à une inflation des pouvoirs entres les mains de l’élu. (Pouvoirs tout de même fortements réduits par les corps supranationaux dont le CAC, le Nasdaq, l’ONU, la BCE, etc.)
               

              Un seul tour suffit pour élire un président qui ne sera donc porté que par 15% des voix et ce président devrait présider un gouvernement désigné par une Assemblée Nationale élue à la proportionnelle.


              • devphil30 devphil30 22 avril 2011 09:59

                Bonjour,

                 Ce post est un deni de la democratie .....

                 On ne vote pas pour un président avec des assez bien peu mieux faire comme à l’école ...

                 Une élection est le résultat de de l’avis et de l’opinion de la majorité des votes exprimés.

                De ce vote découle un résultat et qu’il plaise ou ne plaise pas à ceux qui n’ont pas voté dans ce sens peu importe , c’est la majorité des voix qui l’emporte.

                Aucun des arguments avancés n’est recevable Terra nova , la rénovation intellectuelle et la modernité des idées progressistes ne passent pas par un grand n’importe quoi !!!!!!!

                Affligeant et inquiétant

                Philippe


                • Fergus Fergus 22 avril 2011 10:32

                  Bonjour à tous.

                  Je trouve cette idée du « jugement majoritaire » complètement stupide en terme de réponse à un problème bien réel et très bien posé dans la première partie de l’article.

                  Pourquoi cherchez midi à quatorze heures ? La solution qui s’impose : le retour à un système parlementaire enrichi d’une dose significative de proportionnelle (30 % par exemple), suffisante pour permettre à tous les courants politiques représentatifs de s’exprimer par la voix d’élus du peuple, et insuffisante pour entraîner une instabilité des institutions.

                  En parallèle, un président chargé uniquement du respect des institutions et un Premier ministre à l’anglaise issu des législatives ; un premier ministre de VIe république qui, ironie du destin, serait pour la première fois dans le rôle (constamment bafoué) que lui avait taillé sur le papier la Ve République : « le Premier ministre détermine et conduit la politique de la France ».


                  • cevennevive cevennevive 22 avril 2011 19:34

                    Salut Fergus ! Parfaitement dit. Si l’on doit changer l’élection présidentielle, changeons-la dans ce sens.


                  • dogon dogon 22 avril 2011 12:55

                    Pourquoi ne pas instaurer un vote négatif... jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un.
                    On élimine tous ceux dont on ne veut pas. Déjà, c’est plus dans le caractère français qui, paraît-il, est naturellement raleur.
                    L’avantage de cette situation tient dans le fait que le guignol qui resterait ne pourrait pas dire « La majorité (des votes exprimés) a voté POUR moi donc je suis le potenta de tout le pays. Maintenant, je fais ce qu’il me plaît pendant cinq ans et allez vous faire voir ailleurs si vous n’ètes pas d’accord ».
                    La formule électorale actuelle consiste à prendre les électeurs en otages. « Tu n’es pas d’accord, il ne te reste qu’à fermer ta bouche pendant mon mandat ».

                    Fondamentalement, je ne suis pas contre cette formule de jugement majoritaire si elle s’accompagne du prononcé d’un résultat en comparaison avec l’ENSEMBLE des inscrits, y compris abstentionnistes et votes blancs.
                    On pourrait toujours renvoyer à l’élu qu’il ne représente que 10/15/20% de la population votante du pays (donc encore moins par rapport à l’ensemble) et qu’il n’a donc aucun blanc-seing en sa possession pour faire n’importe quoi.

                    Un autre problème qui n’a pas été abordé ici est la nomination des candidats. Pour l’instant, elle n’est le fait que des apparatchics des partis. La comédie de la primaire socialiste pourrait être distrayante si l’affaire était de moindre importance.


                    • DG. DG. 22 avril 2011 13:58

                      "Surtout, le mode de scrutin pourrait aboutir à un accident démocratique majeur : la qualification en finale, et donc la mise au centre du jeu politique, de Marine Le Pen, la candidate la plus rejetée, la « dernière » de la classe politique ; voire l’élimination au premier tour du « meilleur » candidat, celui qui recueille l’assentiment majoritaire des Français.« 

                      vous exprimez clairement vos ambitions, et pire, vous mettez en avant votre malhonnête intellectuelle, puisque :
                      1- comment, le candidat le plus rejeté peut arriver au 2è tour ? si ce n n’est qu’il ne peut pas être le plus rejeté (dans la vrai vie, pas sur un forum, je n’ai encore jamais rencontré personnes, hors militant de gauche, me disant qu’il ne voteront jamais FN) .
                      2- comment le meilleurs peut être éliminé ? si ce n’est qu’il n’est pas le meilleur pour la majorité (mais peut être pour vous)

                      par ailleurs, si ce mode de scrutin peut paraitre attirant de prime abord, il souffre d’un défaut, qui est le confinement au centre, ou plus exactement au conservatisme idéologique. je ne doute pas que c’est le but recherché.

                      vous vous trahissez vous même dans la suite de votre article, concernant l’histoire des 500 signature, remplacer par une pétition d’un million de signature pour les candidat hors système. a contrario, donc, c’est l’élimination des candidat hors système que vous rechercher. cette gamelle étant là pour la figuration et par votre bon coeur, Car quand même il/elle a une certaine légitimité. une position de conservatisme donc supplémentaire.

                      Et cela continu, concernant le temps de parole.
                       »Elle est également injuste : il n’est pas normal que Gérard Schivardi (0.34% des voix aux élections présidentielles de 2007) ait le même temps de parole que Nicolas Sarkozy (31%, soit cent fois plus).«  »Les candidats doivent être traités de manière équitable, en
                      fonction de leur poids estimé dans l’opinion"
                      Donc pas d’égalité de traitement, l’opinion du PS et de l’ump étant jugé a priori majoritaire, malgré l’abstention.
                      encore une position qui vise au conservatisme, car se faisant les formation politique en place bénéficie nécessairement d’un avantage sur les nouveau entrant et restreint l’expression de voix dissidente.

                      Et dire que votre article se voulait de proposer quelque chose de moderne, c’est tout l’inverse en fait. c’est un verrouillage supplémentaire du système,.


                      • Alain-Goethe 22 avril 2011 15:30

                        @ Terra nova / article qu’il faut que j’approfondisse ..

                        mais là j’ai une pelouse à tondre .. sérieux .. j’ai un voisin qui attaque la sienne .. !!

                        Sujet compliqué 

                        Pour 2012 «  Zu spät » .. Too late


                        • lloreen 22 avril 2011 15:40

                          « il n’est plus temps....2012 »
                          Ah bon, qui est à l’origine de cette brillante disposition ???
                          Encore une décision bien péremptoire dans la droite ligne de pensée de ces « gens qui nous veulent du bien » ????.
                          Les temps changent.Descendez de votre nuage et observez la situation de chaque pays« passé » dans la dictature « européenne » suite au « referendum » (art. 49-3 providentiel de nos « élites »).
                          Quel monde de beauté, de pureté, d’entraide, de fraternité !!!!
                          Et non, « ils » insistent !!!!!
                          Abstentionnistes, unissons-nous et soyons la véritable opposition.Pas celle d’opérette du style de cette génialissime ponte polytechnicienne candidate au Nobel ! Cela veut bien tout dire...


                          • lloreen 22 avril 2011 15:45

                            excusez l’omission : le « referendum » sur le Traité de Lisbonne, véritable cancer pour l’humanité


                            • HELIOS HELIOS 22 avril 2011 17:15

                              encore un article, cette fois traitant sur le mode de fonctionnement d’une election, dont le principal but est d’eliminer le FN... ou les petits partis.
                              Tout a été essayé, et le FN continue de monter... reflechissez une seconde !

                              Alors s’il y a des ajustements a faire pour choisir UN president, cela peut difficilement se faire autrement que par un choix de personne, donc majoritaire.


                              Par contre pour etre sur que la majorité des français souhaitent bien la personne choisie, on pourrait cadrer avec quelques regles la legitimité de l’elu.
                              --- un resultat est legitime et validé si 50 % des INSCRITS ont voté
                              --- un elu est elu avec plus de 50% des votants incluant les votes blancs ou nuls

                              Tous les autres cas annulent l’election qui doit etre renouvelée, l’executif en place assumant l’interim.

                              Pour assurer une certaine sincerité dans les candidatures et une vrai representativité, en cas d’annulation de l’election les mêmes personnes et les mêmes partis ne peuvent pas se presenter ou presenter des candidats plus de deux fois. Exemple, si votre deputé est elu avec moins de 50% des votants, une fois, puis une seconde fois, il ne peut plus se presenter, et son parti non plus.


                              MAIS, L’ELECTION N’EST PAS TOUT.

                              Il faut ensuite un suivi de l’action de l’elu, vis a vis de ses engagements donc transparence
                               sur toute son activité d’elu avec au moins UN rapport de fin de mandat publié AVANT l’election suivante afin que l’electeur potentiel prennent une nouvelle decision.

                              Cela implique, une sorte de « Cours des engagements independante », regionale ou nationale chargée de compiler et restituer le rapport de fin de mandat.

                              Avant d’essayer de trouver le moyen d’eliminer le FN, penser plutot a faire en sorte que le citoyen ait des choix qui lui conviennent....


                              • barbapapa barbapapa 22 avril 2011 17:50

                                Avant de changer les présidentielles il faudrait changer les autres élections.

                                Nous souffrons d’une overdose d’élus issus se l’administration et de la fonction publique.

                                Cet article est une forme de terrorisme de ce qu’il faut penser et élire.
                                Quand au socialiste du second tour il est pas élu....

                                Y’a un proverbe qui dit « ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. »

                                Une écoute attentive de la rue rendrait l’auteur un peu plus humble. Qu’il se méfie de ces certitudes !


                                • asterix asterix 22 avril 2011 18:25

                                  Trois voix pour mon candidat favori
                                  Deux pour celui que j’aime plutôt bien ou pas trop mal
                                  Une pour celui que je trouve passable avec beaucoup de mais.
                                  Ensuite, on collationne le tout et second tour entre les deux meilleurs.


                                  • Frédéric BOYER Frédéric BOYER 22 avril 2011 21:41

                                    Continuez comme çà,

                                     

                                    et on ira voter Marine Le Pen au 2ème tour contre DSK, si par malheur il parvenait à se qualifier.

                                     

                                     

                                    Frédéric Boyer

                                    Parti de Gauche


                                    • Frédéric BOYER Frédéric BOYER 22 avril 2011 21:43

                                      Continuez comme çà,

                                      et on ira tous voter Marine Le Pen au 2ème tour contre DSK, si par malheur il arrive à se qualifier
                                       
                                      Frédéric BOYER
                                      Parti de Gauche


                                      • dédé 22 avril 2011 21:52

                                        tout à fait FRED...

                                        dédé
                                        patriote


                                      • Redekker 22 avril 2011 21:55

                                        Les socialistes avec ce rapport produit par les « élites » de Terra Nova montrent bien la pensée profonde qu’ils ont : réduire le peuple français au rôle de moutons bêlant en cœur, mais bien heureux de vivre sous le régime formidable qui est le leur. 

                                        Une candidate dérange le bel avenir dans les ministères parisiens des penseurs socialistes qui squattent l’hôtel misérable qu’est le siège du PS à Paris ? pas grave, ils ont la solution : puisqu’on ne peut pas éliminer une ou un candidat(e) par la force, réformons les élections en supprimant purement et simplement le scrutin majoritaire à deux tours !

                                        Non seulement c’est anti-démocratique à souhait, mais en plus c’est insulter plusieurs millions de citoyens qui apprennent ainsi que la candidate pour laquelle ils ont l’intention de voter l’an prochain n’est qu’une «  une personnalité politique secondaire » aux yeux de nos démocrates à la rose.

                                        Comme l’écrit fort bien le Club Idées Nation dans un communiqué en réaction à cette atteinte claire, nette et précise de la liberté d’opinion et de la vrai démocratie " La fondation Terra Nova aurait du proposer de transformer les primaires socialistes en élection présidentielle. Ainsi le problème aurait été résolu !  "

                                        Jusque là les socialistes avaient réussi à cacher leur véritable visage , avec ce rapport qui appelle à l’instauration de la dictature sous couvert de républicanisme ( ! ), le masque tombe et laisse apparaître des réalités moins souriantes.

                                        Mais, au final, on le sait, ce sont les Français qui auront le dernier mot... dans 365 jours !


                                        • le naif le naif 22 avril 2011 22:58

                                          Quel ramassis de conneries c’est éffarant !!!

                                          Je vous cite :

                                          "1 - Mode de scrutin : une réforme fondamentale, le « jugement majoritaire »

                                          .... / Le scrutin se déroule en un seul tour. Chaque candidat obtient une « mention majoritaire » : celle qui réunit plus de 50% d’opinions égales ou supérieures à cette mention. Le vainqueur est celui qui a la meilleure mention majoritaire.

                                          4 - Calendrier : recentrer la campagne sur le second tour "

                                          Finalement c’est un seul tour ou deux tours...... ?!?

                                          Mais passons, au lieux de chercher à distordre les règles électorales pour essayer de nous refourguer DSK, vous feriez mieux de vous interroger sur les raisons qui poussent les électeurs à s’abstenir ou à voter FN....

                                          Mais ça, je crois que c’est largement au dessus de vos capacités d’analyses, casser le thermomètre, n’a jamais empêché la température de monter  smiley

                                          Bonnes réflexions


                                          • Ronny Ronny 22 avril 2011 23:12


                                            Ah non camarades, ca ne va pas la tête...

                                            Après avoir justement protesté lors de la proposition de l’UMP de scrutin à un tour pour lzs élections des conseiller territoriaux, voila que vous proposez la même chose pour la présidentielle ! Mais ne croyez pas que cela favoriser le PS, cela pourrait malheureusement favoriser le FN et là nous serions bien emmerdés !

                                            Vous feriez mieux de nous pondre un vrai programme de gauche avec la remise en question de la concurrence à tous les niveaux de l’UE, car cela est à l’origine de bcp des pertes des systèmes de protection sociales... Faut rester compétitifs, le travail coute trop chers, et autres conneries, basta ! Et puis pendant que l’on y es,vous devriez aussi penser à re-nationaliser les banques, plutôt que de les laisser plumer nos concitoyens.

                                            En tous cas avec des propositions copmme celle-là vous venez de perdre définitivement un électeur. Pour moi, puisque Chevènement ne se présentera pas, ce sera ou écolo (si c’est Eva Joly), ou parti de gauche avec Mélanchon... AU moins, on a l’impression d’être défendu, pas couillonné comme avec le PS, ! Le « S » d’ailleurs, c’est pour sodomie, non ?


                                            • spartacus spartacus 22 avril 2011 23:42
                                              Ce qui est inacceptable pour une immense majorité des Français c’est l’absence de la société civile dans les organes de direction de la politique française.

                                              Le parti socialiste en est devenu une caricature démocratique. C’est un parti malsain, clientéliste, représenté par des « gugus », tous sortis de l’ENA totalement inféodé au système clientéliste, et prônant l’allégeance au système a qui ils doivent tout. 
                                              La pensée même que quelqu’un de la société civile prenne le dessus loyalement les obligent à lancer des idées pour modifier les règles dans leur égoïste intérêt individuel contre les français.
                                              Des Énarques tous parachutés dans des villes ou le risque démocratique de se faire jeter est quasi nul.
                                              Une chèvre dans ces villes marquée PS serait élue, et ces Énarques ne passe pas dans une ville une autre viendra, il n’y a qu’a utiliser son passe-droit d’Énarque pour chasser la société civile. Venir nous expliquer la démocratie.

                                              Terra Nova encore des Énarques cumulards de cachetons à toutes les sauces en plus d’un emploi à vie. 

                                              A voir ça et cette mentalité abjecte, et ce genre d’idées, Marine va gagner le second tour. Le premier tour est déjà bien parti.

                                              Un grand message : Dehors les privilégiés de la haute administration.

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