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Commentaire de Casoar

sur Le choix de Ségolène Royal ou le débat manqué du PS


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Casoar (---.---.110.3) 15 novembre 2006 13:44

Analyse très claire que je partage, mais qui vient peut être un peu... tôt ! En effet cette lecture de la situation est tellement frappée au coin du bon sens qu’elle ne peut échapper aux militants du PS(même à 20 €). Ceux-ci auront alors peut-être le réflexe de survie consistant à se déterminer en fonction d’orientations de fond bien distinguées dans l’article. La situation à laquelle chacun est confronté est exactement la même qu’au moment du referendum sur le TCE, à savoir résister au pilonnage incessant des sondages et des médias. Comme pour le TCE les militants socialistes n’auraient d’autre choix que de ratifier un résultat prévu d’avance sous peine de tomber dans le camp de la défaite, voire de la trahison. Chantage, intimidation, tout est bon pour affoler la peur de l’échec chez les militants, surtout les nouveaux. Ceux-ci seraient-ils donc incapable de réflexion politique, de capacité d’analyse et de force de conviction ? A voir... Pour ma part, c’est avec une détermination renforcée par ce mépris dans lequel sont tenus les militants aussi bien que par le peu de considération que les pronostiqueurs font du résultat comme du sens des consultations électorales au moins depuis 2002 que je me soutiendrai l’orientation sociale-républicaine incarnée par Laurent Fabius. Si j’ai réadhéré au PS (je suis donc un nouveau militant), c’est tout simplement parce qu’après un certain 21 avril et depuis ce fameux 29 mai (ou 40% des socialistes et 60% de l’électorat de gauche ont refusé de se soumettre aux choix et à l’idéologie dominante), le PS à fait renaître à mes yeux l’espoir d’un renouveau démocratique capable de réouvrir une réelle perspective à gauche. Rien n’est gagné d’avance, mais rien n’est perdu non plus sauf à déposer les armes avant d’avoir été au bout du combat. C’est donc avec confiance et sérénité, sans peur et sans hésitation, que j’irai voter demain. Le résultat sera ce qu’il sera, au moins y aurais-je contribué à ma modeste mesure comme, je l’espère, tous ceux qui auront fait un choix, non pas subi, mais raisonné, sans remord, et libre.


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