Roland Verhille

à Mariane,
Merci d’avoir répondu ... pacifiquement.
Cliquez sur mon nom en tête de mon commentaire, vous aurez mes différents articles sur AV.
Et à votre disposition pour plus de documentation technique (demandez à AV mon adresse mail, je l’autorise à vous la communiquer).
Cordialement.

À l’auteur, Marianne,

Mes compliments pour avoir publié à visage découvert.

Vous ne manquez probablement pas d’intelligence, mais s’affilier à un parti politique, « en pincer » pour un leader politique est cause d’aliénation. Vous auriez contribué à rassembler les données chiffrées présentées comme fondant le diagnostic et les remèdes avancés par Peyrelevade. Les chiffres ne vous donnent donc pas la migraine.

Et pourtant, ce que je lis de cette nouvelle publication de Peyrelevade m’indique qu’il commet pire qu’une erreur d’analyse économique : un contresens en préconisant une hausse des prélèvements obligatoires dite être « incontournable ».

Le remède aux déficits publics et à l’endettement de l’état n’est pas vu par Jean Peyrelevade. Alléger les charges des entreprises tout en augmentant les prélèvements d’autant et bien plus sur les particuliers consiste seulement à tirer la couverture à soi en découvrant les autres. Les consommateurs français sont ainsi appelés par l’auteur à travailler pour les consommateurs étrangers et pour la bureaucratie étatique française, pas pour eux-mêmes. Leur grève sur le tas ne peut que se poursuivre.

Lisez donc ce que j’ai écrit sur AV au sujet des prélèvements obligatoires : à quel niveau ils sont en réalité (deux jours sur trois du produit du travail), et le mécanisme qui provoque la pénurie d’emploi, la pénurie de pouvoir d’achat, et la ruine de l’état. Ne prêtez pas attention aux vociférations des ignares qui accueillent mes démonstrations.

Si j’ai bien compris, ceux qui tiennent en main le sort des monnaies n’ont commis que des erreurs. C’est aussi mon avis. On ne manipule pas les monnaies sans conséquences domageables. Et elles le sont d’autant plus que la manipulation a été ample et continue, ce qui est le cas depuis une trentaine d’années.
La crise économique et financière actuelle, en rien comparable à celle de 29, c’est une crise inéluctable causée par le dopage des économies. Seulement stabiliser la dose de dopage crée un ressac périlleux.

Domino, toujours perspicace !

Mais cette fois, vous avez tenté de comprendre ce qui n’est pas à comprendre, car l’acharnement de la vielle garde est hors de toute raison. C’est seulement un réflexe conditionné. Cette vielle garde, c’est l’église de la religion de l’état, avec sa bible dispensant de toute réflexion personnelle. Ses dévots sont féroces. Ils aboient dès l’approche de tout infidèle, et en voient même un là où il n’y en a pas. Leurs objections ne sont que des anathèmes, des injures et grossièretés, leurs sermons ne sont que des litanies égrenées à en perdre le souffle. Ils sacrifient systématiquement de pauvres boucs émissaires à chaque évidence des désastres produits par les états. Cela fait leur bonheur, moi je ne veux pas le leur troubler ; de toute manière, toute discussion avec eux est vaine, car il n’y chez eux aucun apport, et ils ne s’intéressent pas à ceux des autres.

Ma critique va à AV, qui oublie complètement d’appliquer effectivement sa charte éditoriale. Mais libre à AV de tromper ses lecteurs, et libre à moi d’opérer une sévère sélections de ce que je lis sur AV, ou même de m’en détourner.

Et cette fois, vous avez vu une erreur qui n’existe pas. La monnaie est effectivement devenue, depuis une trentaine d’années, un levier fondamental non pas économique, mais politique. Les politiciens ont utilisé la monnaie pour doper la croissance économique en en inondant le monde de manière à distribuer du pouvoir d’achat. Pour eux, pas question d’intérêt général, pas question d’économie ; seulement une manière d’acheter les votes nécessaires à leur élection avec, en fin de compte, le porte monnaie des autres. Cela fait énormément plus de victimes que les bombes atomiques jetées sur le Japon, et même probablement que la boucherie de la Guerre 14 ou que la dernière guerre mondiale.

à Sophie et Logan,
Vous aussi, vous payez vos achat par un jeu d’écriture.
Désolé, vous vous perdez dans les "jeux" d’écriture des banquiers !
Essayez de raisonner en allant plus loin que le bout du nez, vous verrez, je ne suis pas dans l’erreur. Mais évitez quand même d’en attraper la migraine !