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Roland Verhille

Roland Verhille

Ancien expert-comptable puis Directeur financier, j’applique le conseil de Voltaire, je cultive mon jardin.
J’essaie aussi de cultiver l’information de mes concitoyens en continuant à mettre en oeuvre mes techniques comptables. Je le fais à propos des comptabilités commerciales rendues incompréhensibles du fait des normalisateurs. Je le fais aussi comme ici, en mettant en oeuvre ces mêmes techniques pour donner du sens à cette merveille de comptabilité nationale elle aussi rendue menteuse du fait de ceux qui en ont normalisé les méthodes.
La difficulté, c’est la faible disposition des Français à supporter les chiffres. J’en tiens compte, j’essaie d’éviter de leur infliger une migraine. 

Tableau de bord

  • Premier article le 03/12/2007
  • Modérateur depuis le 07/02/2008
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Derniers commentaires



  • Roland Verhille Roland Verhille 6 septembre 2014 11:25

    Oui, au mieux, l’inefficacité des actions actuelles de la BCE. Mais vous ne présentez pas clairement votre avis sur ce qui devrait être fait. On comprend votre souhait de provoquer un peu d’inflation, ainsi que de permettre une augmentation des dettes publiques.

    Il me semble que  la cause du très grave dysfonctionnement des économies n’est pas comprise, ni admise. Pourtant, elle est maintenant devenue évidente. Elle réside dans les politiques publiques interventionnistes appliquées depuis quatre décennies consistant à distribuer un pouvoir d’achat artificiel par la voie d’un déluge de monnaie jeté sur le monde (dettes publiques, crédits bancaires). Il en résulte un emploi de la monnaie excédant les besoins de financement des investissements productifs dans des activités de spéculation financière, ainsi qu’un endettement insoutenable des états, des entreprises et des particuliers. On voit bien maintenant qu’il y a impossibilité matérielle de poursuivre dans cette voie, qui de toute manière a produit une dizaine de millions de Français privés d’emploi productif.

    Et maintenant, il y a à résorber toute cette monnaie excédentaire. Là est peut-être le risque de déflation en cas d’action trop rapide. L’absence de croissance des économies pendant une dizaine d’années est inéluctable pour résorber la croissance passée factice, artificielle, obtenue au moyen des tours de passe-passe des politiciens fossoyeurs du pays.



  • Roland Verhille Roland Verhille 25 août 2014 15:34

    Encore une fois, il a beaucoup de contradictions dans l’ouvrage de Piketty.

    Oui, en France, depuis 1980, il y a une reprise de la croissance des inégalités, et c’est pire depuis 2008. Mais encore une fois, voyez mon graphique, c’est sans commune mesure avec les inégalités d’avant guerre.

    C’est cette disproportion qui me fait vous écrire qu’il y a outrance chez Piketty.

    Et le désapprobation constante du pouvoir politique par le corps électoral depuis plusieurs dizaines d’années sans effet me semble expliquer beaucoup plus la menace actuelle sur la paix civile et l’ordre public que l’évolution des inégalités.

    L’économie, c’est aussi de la politique m’écrivez-vous. Je ne vous suis pas. Certes, il y a l’appellation de la discipline « économie politique », mais c’est un autre sens. L’économie, c’est l’activité des individus. Voyez le premier millénaire de la civilisation sumérienne (4000 Av-J.-C. à 3000 Av-J.-C.). C’est la croissance de l’économie qui a fait cette brillante civilisation, en l’absence de toute structure étatique. L’état est apparu aux environ de 3000 Av-J.-C., et cela a été le début de l’effondrement de l’économie et de cette civilisation au bout d’un deuxième millénaire.

    Je suis d’avis que l’intervention de plus en plus outrancière de l’Etat dans l’économie de la France depuis des dizaines d’années a mis l’économie sous un régime d’étatisme ne laissant plus place au capitalisme.

    --------------------------------------------------------------------------

    A propos de l’autre message :

    Oui, un salarié est soumis à l’autorité de son employeur. Mais il y a tout un éventail de catégories d’entreprises, et d’employeurs (PME où l’employeur est le propriétaire de l’entreprise, petites ou importantes sociétés, etc.), avec tout un éventail de types de rapports humains. Un patron de PME intelligent, dont les salariés sont « chez lui », sa fortune personnelle exposée au risque de l’entreprise, comprend la nécessité pour lui de bien traiter ses collaborateurs, mais il en est qui ne le comprennent pas. C’est dans les entreprises plus importantes, des sociétés, où les salariés peuvent souffrir, surtout s’ils sont soumis à un encadrement fait lui même de salariés jusqu’au plus haut niveau. Il faut encore hélas bien relever la situation en France, où il est clair que les syndicats ont plutôt une fâcheuse tendance à mettre employeur et salariés en situation conflictuelle (les « rapports de force » !), et où on se demande trop souvent s’ils agissent dans l’intérêt des salariés ou dans celui qu’ils croient être celui de leur organisation : conquérir un pouvoir. En bref, il ne faut pas trop généraliser.

    Surtout, considérez aussi le pouvoir du salarié aussi puissant que celui de l’employeur : celui de quitter l’entreprise pour passer à une autre, ou pour « se mettre à son compte », ce qui équilibre les pouvoirs réciproques. Et c’est là où le mauvais fonctionnement de l’économie est le pire des mauvais traitements infligé au salarié, car son choix est de subir l’employeur ou de se trouver au chômage. Et cela annihile tous les droits sociaux devenus ainsi inefficaces. C’est particulièrement de cas de la France et des pays émergents ou émergés depuis peu.



  • Roland Verhille Roland Verhille 25 août 2014 15:05

    Oui, un salarié est soumis à l’autorité de son employeur. Mais il y a tout un éventail de catégories d’entreprises, et d’employeurs (PME où l’employeur est le propriétaire de l’entreprise, petites ou importantes sociétés, etc.), avec tout un éventail de types de rapports humains. Un patron de PME intelligent, dont les salariés sont « chez lui », sa fortune personnelle exposée au risque de l’entreprise, comprend la nécessité pour lui de bien traiter ses collaborateurs, mais il en est qui ne le comprennent pas. C’est dans les entreprises plus importantes, des sociétés, où les salariés peuvent souffrir, surtout s’ils sont soumis à un encadrement fait lui même de salariés jusqu’au plus haut niveau. Il faut encore hélas bien relever la situation en France, où il est clair que les syndicats ont plutôt une fâcheuse tendance à mettre employeur et salariés en situation conflictuelle (les « rapports de force » !), et où on se demande trop souvent s’ils agissent dans l’intérêt des salariés ou dans celui qu’ils croient être celui de leur organisation : conquérir un pouvoir. En bref, il ne faut pas trop généraliser.

    Surtout, considérez aussi le pouvoir du salarié aussi puissant que celui de l’employeur : celui de quitter l’entreprise pour passer à une autre, ou pour « se mettre à son compte », ce qui équilibre les pouvoirs réciproques. Et c’est là où le mauvais fonctionnement de l’économie est le pire des mauvais traitements infligé au salarié, car son choix est de subir l’employeur ou de se trouver au chômage. Et cela annihile tous les droits sociaux devenus ainsi inefficaces. C’est particulièrement de cas de la France et des pays émergents ou émergés depuis peu.



  • Roland Verhille Roland Verhille 25 août 2014 10:58

    Je ne vois pas que la partie riche de la population exploite généralement la misère de ceux qui n’auraient pas la possibilité de s’y soumettre. Esclaves et serfs n’existent plus. Je ne vois pas comment elle pourrait le faire.

    J’aimerais vous faire remarquer qu’à mon avis, vous vous livrez à une interprétation extrêmement extensive de la déclaration de 1789. Ce terme visait sûrement, à mes yeux, l’attribution par l’Etat de faveurs matérielles ou honorifiques sans lien avec les mérites personnels, comme le faisait la Royauté.

    Quant aux rapports de force, c’est me semble-t-il une expression forgée par des partisans, des syndicalistes, et d’autres avides de pouvoir sur les autres. Et je ne vois pas non plus qu’il puisse y avoir des rapports de force entre les 10% ou 1% les plus riches et la masse des autres. Enfin, l’exercice de la force dans les rapports sociaux me semble incompatible avec la démocratie, fondée sur le respect des individus, de leurs saines volonté. Le danger pour la démocratie évoqué par Thomas Piketty me semble être dans la situation où les riches accapareraient presque tous les fruits de la croissance et donc du travail des autres, laissant stagner la situation matérielle des autres. Le système capitaliste naturel, non perverti par le pouvoir politique au point où il l’est de nos jours chez nous, et où le pouvoir d’Etat fait le nécessaire pour que la concurrence régule les marchés (le bride), ne me semble pas présenter ce risque. Il y a là à mes yeux chez Thomas Piketty une outrance.

    Oui, le dévoiement de la démocratie en France, où plane toujours les mânes de Napoléon, réside dans la fusion du pouvoir politique et du pouvoir économique exercé par l’Etat. 

    Encore merci.

     



  • Roland Verhille Roland Verhille 25 août 2014 10:04

    Oui, Thomas Piketty illustre cela au moyen des comptes des fondations et Universités américaines.

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