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Philippe MEONI

Philippe MEONI

Le voile se lève petit à petit sur la fraude, la corruption, l'abus de pouvoir, l'inexistence de la démocratie...
La recession, chômage, misère pour les uns, caviar à tous les étages pour les autres, il serait temps de remettre les choses à plat.

Tableau de bord

  • Premier article le 15/02/2007
  • Modérateur depuis le 11/10/2017
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Derniers commentaires



  • Philippe MEONI Philippe MEONI 4 septembre 2012 14:07

    Bonjour Chalot, merci pour ce billet qui met le doigt où ça fait mal cependant, permettez moi un rectificatif d’importance, d’ailleurs l’astérisque suivant le mot « rien » me faisait penser que vous feriez l’éclaircissement en « NB » :

    Lorsque vous écrivez :

    « Lorsque l’on vit en Espagne, la santé publique est gratuite, que l’on soit travailleur ou chomeur. On ne paye rien*, qu’il s’agisse d’une consultation pour une otite ou un accouchement à l’hôpital. »

    En fait, il y a gratuité des consultations chez le « medico de cabeza » (médecin référent) et des urgences (dans les hôpitaux publics)... Mais ça ne va pas plus loin...

    Et si les médicaments et actes chirurgicaux sont remboursés à 70% comme en France, en revanche, il n’y a aucune prise en charge ni pour les soins dentaires ou ophtalmologiques, par exemple... Pour ces traitements les espagnols paient 100% de leur poche, sans aucun remboursement

    Je suis certain de mes sources, d’une part pour vivre en Espagne depuis 6 ans, mais aussi pour être en vie maritale avec une compagne qui est fonctionnaire à la sécurité sociale de Zaragoza...

    C’est une fausse idée reçue et propagée que le système de santé Espagnol est « gratuit »... Il le fut sous Franco, qui avait créé la couverture sociale universelle, totalement gratuite pour tout natif d’Espagne.

    C’est Adolfo Suárez González,, qui a transformé le système et introduit les droits à la sécurité sociale sous condition de cotisations en 1978.

    Je vous confirme, par mon expérience personnelle, que, comparativement, le système Français reste de loin le plus juste



  • Philippe MEONI Philippe MEONI 4 septembre 2012 13:42

    Par manusan (xxx.xxx.xxx.13) 4 septembre 11:02

    "Les espagnols ont refusé de bosser à 300 euro / mois, les patrons ont ramené des marocains par millions pour faire le taf, MAIS T’ES QUI POUR TRAITER LES ESPAGNOL DE BRANLEURS ? vas bosser à 300 euro à ramasser des fruits et légumes on en reparlera.« 

    manusan, je sus expatrié et entrepreneur en Espagne depuis 2005, et visiblement, c’est toi qui ne connaît rien à ce pays...

    Refuser de bosser pour 300 € par mois ? Le salaire minimum NET garanti depuis l’arrivée de l’euro est de 1.000€ net, d’ailleurs, la tranche la plus basse des travailleurs est appelée »mileuristas« (de mil euros) comme nous dirions, nous, en France, des »smicards« ...

    Le salaire moyen annuel du privé, juste avant le début de »la crise« en 2007, était de 20.438€ (concernant la tranche des employés cat 2, secrétaires, caissiers etc...)
    Voici le tableau ou tu retrouveras les sources par communautés :

    http://www.ine.es/prensa/np568.pdf

    Il s’est passé deux phénomènes au sujet des immigrés :
    1 - Les espagnols ne voulaient plus faire les tâches ingrates des métiers manuels au profit des emplois dans le tertiaire, beaucoup moins pénibles
    2 - La plupart s’est laissé convaincre de pouvoir devenir rentier par le »ladrillo« , l’immobilier

    Les 5 millions d’immigrés (majoritairement venant d’amérique latine (les »machu-pitchu" tel qu’on les appelle ici) ont d’ailleurs quasiment tous été régularisés par le gouvernement PSOE de Zapatero pour combler le déficit de main d’œuvre.

    Donc, avant de l’ouvrir et d’insulter les gens, assures toi bien, avant, d’avoir raison, duc...n ! (dernier mot pour la rime)



  • Philippe MEONI Philippe MEONI 28 août 2012 13:24

    Le même phénomène tout près de chez vous, en Espagne... Même motifs, même méthode...



  • Philippe MEONI Philippe MEONI 28 août 2012 13:22

    On pourrait continuer à tergiverser pendant des lustres, les intentions des gouvernants sont claires, avec l’avis ou non des peuples, ce sont pourtant ces derniers qui paieront l’ardoise au final...
    Rien ne pourra se régler par la politique qui couche avec le milieu financier depuis les années 70... Et pour vraiment avoir peur du peuple, encore faudrait il que ce dernier soit capable de donner des signes d’une possible insurrection.



  • Philippe MEONI Philippe MEONI 25 août 2012 09:58

    @ spartacus (xxx.xxx.xxx.149) 24 août 16:36

    Pas besoin d’aller si loin outre atlantique, ni Caracas, pour voir à 2 pas de chez toi cette misère que tu dénonces :

    http://www.france24.com/fr/20080515-espagne-canada-real-galiana-bidonville-madrid

    Et ça, c’est pas au Vénézuela, ni Iran, ni Lybie... C’est du bien de chez nous, européen développé certifié conforme...

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