Cet épisode n’illustre-t-il pas la « méthode Sarkozy » ? Emploi du temps surchargé, improvisation... gaffe*.
Qui est le plus à blamer ? Celle qui ne respecte pas la dignité de la fonction de son interlocuteur ? Ou celui qui ne respecte pas la dignité de la fonction qu’il occupe ?
L’hyper-présidence a cetainement des avantages. Les Français sont en train d’en découvrir les inconvénients.
L’auteur articule son article de manière à critiquer les différents partis, mais réserve son remède de cheval au seul PS.
Son discours n’est pas sans rappeler ce qui a été dit au lendemain de l’élection présidentielle française. Dans les deux cas, c’est largement exagéré. De plus, les circonstances et les résultats sont fort différents.
Le principal point commun, c’est la présence d’un homme fort qui est capable d’occuper le terrain médiatique - l’un par ses contacts, l’autre par son argent. Les autres partis n’ont pas trouvé la parade à cela.
Je doute que le changement de direction dans l’un ou l’autre parti permette d’apporter une solution à ce problème.
Pourtant, l’auteur semble avoir été entendu : les président(e) du PS, de l’UDC et des Verts, notamment, ont annoncé leur retrait.
Pour être encore un peu plus précis, ces deux journaux appartiennent maintenant au même groupe (Edipresse), qui a maintenu les deux titres tout en unifiant leur contenu, sauf en ce qui concerne la rubrique locale.
Cet article fera sourire (ou pleurer) ceux qui connaissent un peu la Suisse.
La phrase « Quelque peu provocateur, déroutant parfois, il bouscule les institutions et ne pratique pas la langue de bois » est au début un doux euphémisme et à la fin un pur mensonge.
La provocation est le mode de fonctionnement favori de ce parti, notamment de son « lider maximo », Christoph Blocher.
Ce qui est déroutant, c’est la transformation de ce parti agrarien et traditionaliste en parti ultra-libéral, utilisant la xénophobie pour faire passer la pilule.
Pour réaliser ce tour de force, la langue de bois est indispensable.
Ses moyens financiers, sans comparaison en Suisse, permettent à ce parti de véhiculer aisément ses idées, par la publicité, des envois remis à tous les ménages, etc.
Comme l’auteur de cet article, l’UDC utilise la défiance envers les institutions pour promouvoir des idées contestables.
Malgré ses dénégations répétées, on peine à croire que l’auteur n’ait aucune affinité avec ce parti.
Depuis mon dernier commentaire, j’ai constaté deux problèmes gênants su Spock :
1. Le système de vote ne paraît pas fiable. Au début, les votes fonctionnaient normalement : un « oui » censé augmenter la pertinence d’un tag le faisait remonter dans la liste. Depuis quelques jours, cela n’est plus systématique.
2. Un certain nombre de liens que j’ai établi entre des personnes ont disparu. Il se peut que quelqu’un ait systématiquement voté contre, mais comme il s’agit notamment de deux personnes fort différentes (un réalisateur anglais et un musicien breton), j’ai de gros doutes.
La partie non modifiable, en général tirée de sites tels wikipedia, semble solide. La partie modifiable est sans doute à prendre avec des pincettes.