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  • ffi ffi 11 octobre 2014 03:53

    En effet, je n’ai fait alors qu’appliquer la doctrine de Leibniz à l’entité Gazaoui et à l’entité Judéenne.
    --------------
    46. Cependant, il ne faut pas s’imaginer avec quelques uns, que les vérités éternelles, étant dépendantes de Dieu, sont arbitraires et dépendent de sa volonté, comme Descartes paraît l’avoir pris et puis Monsieur Poiret. Cela n’est véritable que des vérités contingentes, dont le principe est la convenance ou le choix du meilleur ; au lieu que les vérités nécessaires dépendent uniquement de son entendement et en sont l’objet interne.
    [...]
    52. [...] Car Dieu comparant deux substances trouvent en chacune les raisons d’y accommoder l’autre[...]
    53. Or, comme il y a une infinité d’univers possible dans les idées de Dieu, mais qu’il ne peut en exister qu’un seul, il faut qu’il y ait une raison suffisante pour le déterminer à l’un plutôt qu’à l’autre.
    54. Et cette raison ne peut se trouver que dans la convenance, ou dans les degrés de perfection que ces mondes contiennent ; chaque possible ayant droit à l’existence à mesure de la perfection qu’il enveloppe.
    [...]
    89. [...] Et qu’ainsi les péchés doivent porter leur peine par l’ordre de la nature ; Et que de même les belles actions s’attireront leurs récompenses par des voies machinales par rapport aux corps ; quoique cela ne puisse et ne doivent pas toujours arriver sur le champ.

    Leibniz, monadologie.
    ------------------------------------------------------
    Il s’agit de plus d’une réponse de trois ligne à une interpellation incongrue, et hors-sujet, de votre part, puisque le sujet était l’approximation fatale des théories induites à partir des faits, ce qui contraint nécessairement à penser Dieu, ce que Machiavel avait oublié me semble-t-il.
     
    Mais, sur ce sujet, hélas, vous n’avez pas pipé mot.
    Vous êtes allé de diversions en diversions, petit coquin que vous êtes.
     
    Pourtant, malgré ces diversions tout azimut, je ne me suis pas contredit, puisque ma réflexion suivait une logique de compréhension du réel.
     
    En revanche, votre discours éparpillé sautant du cos à l’âne et votre appétit de sentences définitives a bien démontré que ce qui vous guidait n’était nullement la compréhension des choses, mais la recherche d’une victoire dans un conflit.
    Hélas, vous fûtes trop maladroit pour qu’il en soit ainsi.



  • ffi ffi 10 octobre 2014 15:23

    Je n’ai fait qu’exposer la démonstration de Leibniz qui se trouve dans la monadologie.
     
    Faudrait-il évacuer Leibniz du paysage scientifique ?
    Mais c’est impossible ! C’est donc une bien drôle d’aversion que vous avez là.
     
    Maintenant, pour être précis, je n’ai pas mis Dieu dans la science, car la science ne peut que déduire postérieurement à des prémisses, mais j’ai mis Dieu au-dessus de la science, à la conclusion d’une récurrence infinie d’induction, l’induction étant ce que l’on imagine qui explique les faits.
     
    La déduction descend du général au particulier, elle est catégorique, l’induction ascend du particulier au général, elle est anagorique. Eureka, disait Archimède !
    La déduction est autoritaire : sa logique est sans contredit, le tiers est exclu.
    L’induction est libérale : sa logique est ambigüe, le tiers est inclus.
    Dieu est ce tiers inclus.
     
    En science, on ne peut faire appel à Dieu que dans une réflexion synthétique, pour raccorder les éléments épars d’une analyse en un Tout qui les rend logiquement possible. Voyez ces vieilles représentations des saints avec un éclair (de génie) qui s’échappe de leur tête.
    Considérez aussi le terme « inspiration » et son rapport avec l’esprit-Saint.
     
    Kepler n’oublia pas de remercier Dieu pour cette grâce qu’il lui fit de lui accorder ses découvertes.
     
    Une science sans Dieu, c’est une science sans synthèse.
     
    Pour ma part, je vous salue.



  • ffi ffi 10 octobre 2014 12:22

    L’attaque ad hominem ne viens de moi.
     
    Bakounine fait de l’alchimie en posant des termes non précisément définis en prémisses à sa réflexion. Pour faire des déductions précises, encore faut-il avoir des prémisses précises. Les modèles confus, c’est pour arnaquer les gogos.
     
    Mélanger tout au départ, c’est mélanger tout à la fin. C’est donc une non pensée.
    Quant à la révolte, reprendre le mythe darwiniste de l’Empire Anglo-Saxon Capitaliste, c’est d’un conformisme absolu.
     
    Ainsi, en suivant le modèle que présente Bakounine lui-même dans ce texte « L’église et l’état », à savoir : ceux qui pensent mal et ne se révoltent pas sont dans l’animalité, ceux qui pensent bien et se révoltent sont dans l’humanité, alors Bakounine, dont la révolte est conformiste, dont la pensée est alchimique, est plus proche de l’animal... Mais, heureusement, c’est juste une théorie stupide. Chacun a ses raisons et on a le droit de se tromper tant que cela ne fait pas mal agir.
     
    Désolé de médire de votre prophète...



  • ffi ffi 9 octobre 2014 22:18

    Perso, je fus élevé dans l’athéisme, puis j’ai suivi des études d’ingénieur en physique.
     
    Manifestement, vous n’avez pas d’argument à opposer à la doctrine de Leibniz, dont la logique est imparable et vous laisse sans recours, hormis balancer des affirmations de Bakounine à tendance gnostique puis faire un caca nerveux comme je n’y adhère pas.
     
    Mais ce n’est pas parce Bakounine affirme des concepts qu’ils sont vrais...
    Bakounine saute sur l’explication Darwinienne... On a vu mieux comme « révolte », puisqu’il se met ainsi dans le vent dominant de l’empire capitaliste Anglo-Saxon. On a aussi vu mieux comme pensée, puisque cette pensée est réactionnaire et revient à l’Alchimie.
     
    Mais c’est en effet une manière de comprendre Dieu. Comment les départager ?
     
    Prenez le théorème de Godel : une théorie ne peut pas se démontrer par elle-même, il faut chercher des critères en-dehors d’elle.
     
    Soyons pragmatiques : regardons les fruits pour juger de l’arbre.
     
    Où sont les merveilles produites par l’Alchimie anarchiste ?
    Rien, du vent.
     
    Combien de merveilles furent produites par le christianisme ?
    Toute la Science classique, tous les Arts classiques,...etc
    Comment se fait-il que les pays (anciennement) chrétiens aient la très grande majorité du patrimoine mondial classé à l’UNESCO ? Comment se fait-il qu’ils en sont sorti avec une avance technique considérable sur les autres parties du monde ?
     
    Bakounine peut aller se rhabiller. Il ne fait pas le poids.



  • ffi ffi 9 octobre 2014 16:30

    Si chacun définissait les mots à sa manière,
    comment une communication serait-elle possible ?
     
    Il n’y a pas le choix : il convient d’utiliser les mots dans leur acception usuelle.
    Ce n’est pas au locuteur de donner le sens des mots de la langue, il doit se plier au sens existant.
     
    Et si jamais l’on veut désigner une nouvelle notion, alors autant inventer un nouveau mot plutôt que de rendre ambigu un mot qui existe déjà.
     
    La notion de matière telle que l’utilise Bakounine ne fait pas partie de la langue.
    S’il ne parle pas correctement français, qu’il ne s’étonne pas des malentendus.
     
    En logique, selon le modèle de Leibniz, Dieu n’est pas un signe qui désigne l’inconnaissable,
    mais un signe qui désigne toutes les raisons antérieures inconnues qui ont aboutit à ce qui est aujourd’hui connu. 
     
    Ces raisons inconnues ne sont pas nécessairement inconnaissables, et l’on peut discourir à l’infini dessus, ce dont les gens ne se privent pas, y compris en science.
     
    Si vous aviez réellement lu ma réflexion, vous l’auriez compris :
    une théorie induite ne peut prétendre qu’à une certaine probabilité de vérité, par conséquent, il faut compenser la trop grande rigueur des définitions posées en prémisse par un terme indéfini, de manière à ce que cette approximativité des principes soit gardée en mémoire au cours des déductions qu’on en tirerait, et ce terme indéfini, Leibniz le nomme Dieu.
     
    Comme ce terme est indéfini, il recouvre donc toutes les possibilités :
    Ce n’est donc pas qu’on ne peut rien en dire, mais plutôt qu’on peut Tout en dire...
     
    Quant au rasoir d’Ockham, c’est un principe de connaissance, c’est donc une idéologie, et le réel n’en a que faire de nos idéologies. Ce principe ne prévient nullement la multiplication des entités explicatives, en particulier lorsque la nécessité qui guide le chercheur est la sauvegarde de sa théorie erronée.
     
    Prenez pour exemple la fin de l’Alchimie, où toute matière (qui contient de l’intelligence n’est-ce pas ?), est composée de 4 éléments seulement. Une vaine tentative de sauvegarder cette théorie est l’invention du phlogistique, entité logique supplémentaire. La chimie qui remplacera l’Alchimie contiendra pourtant beaucoup plus d’éléments que l’Alchimie : l’idée qui nous semblait à priori logique de minimiser le nombre d’entités était dans ce cas fausse.
     
    Si j’évoque l’Alchimie, c’est à dessein :
    En mélangeant tout dans son concept de matière, Bakounine en revient à l’Alchimie.
    Il pose un principe nébuleux de matière, où rien n’est distinct, tout s’y mélange, choses inertes, choses animées, choses intelligentes... Comment voulez-vous parvenir à des déductions précises avec des principes aussi fumeux et imprécisément définis ?
     
    L’utilisation de Dieu, selon la logique Leibnizienne, permet au contraire de définir aussi précisément que possible les principes, donc de parvenir aux déductions les plus précises possibles, l’indéfini étant versé intégralement en Dieu.
     
    Bakounine nous bricole ainsi un principe de matière flou où il mélange tout : corps, lois, intelligence, mouvement... Mais comment peut-il alors espérer faire des déductions précises à partir d’une telle soupe ?
     
    Comment ses continuateurs ne pourraient-ils pas sombrer à leur tour dans la confusion ?

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