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Technicien reconverti dans le monde de l’éducation, je me passionne pour tout ce qui touche au savoir, à l’apprentissage, mais aussi à la philosophie, à l’histoire des religions et aux cultures humaines.
Plus vraiment jeune, pas vraiment vieux, je quitte l’âge des possibles pour aborder l’âge de raison :

Ô rage de dent,
Ô désespoir belle hélène...

Tableau de bord

  • Premier article le 06/12/2007
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Derniers commentaires



  • fabien fabien 15 janvier 2008 12:22

    Bonjour, moi-même ancien PE1 ayant échoué au CRPE concours de recrutement de professeur des ecoles, votre article a éveillé ma curiosité.
    Tout d’abord, la forme.
    Des fautes d’orthographes, qui sont quelque peu inquiétantes en fac de lettres :

    - un niveau correct (dans le chapeau)

    - hors mis ( je crois qu’ormis s’écrit ainsi...)

    - Ils influencent à travailler ( formulation incorrecte : on incite à travailler.

    Ce sera ma seule critique.

    Vous devez avoir environ 20 ans. L’école que vous avez connue n’existe plus. Deux réformes profondes en ont modifié les enjeux et les apprentissages.
    Je ne vais pas vous résumer mon cours de l’an dernier parce que si ces réformes ont apporté de nombreuses améliorations, elles ont aussi modifié en profondeur la façon d’aborder l’enseignement,
    en relevant le niveau à bac+3, ce qui est une bonne et une mauvaise chose.
    Bonne dans la maitrise des connaissances, moins bonne dans le naturel avec lequel on doit agir dans domaine éducatif. Le bon sens n’est plus de mise, l’heure est aux théories. L’enseignant n’est qu’un maillon de la chaîne de l’éduation nationale, auquel on fait plus ou moins confiance.

    Dans le domaine du handicap, l’état nie les besoins d’aménagement et laisse les difficultés aux directrices et aux enseignantes. Nous avons eu l’année dernière le témoignage en cours d’une directrice qu’il fallait espérer en début d’année ne pas avoir d’enfant handicapé, du moins lors des premiers postes.
    Trop de difficultés à gérer en plus du travail quotidien.

    Je serais curieux de savoir combien de temps vous avez passé en stage, en quelle année de fac vous vous trouvez, des détails qui apportent des compléments sur la subjectivité de votre article.

    Par contre, votre énergie et votre révolte me font chaud au coeur. Si vous evisagez l’enseignement, et plus particulièrement le professorat des écoles, sachez que vous
    ne rencontrerez que peu de personnes critiques, parmi les élèves comme les professeurs.
    Mais il faut conserer cet esprit critique, c’est vital aujourd’hui, dans un monde tristement matérialiste.



  • fabien fabien 15 janvier 2008 10:42

    Bonjour,

    J’ai lu à peu près la moitié de l’article en anglais et il est dit clairement que Chris est mort de faim. L’autopsie n’a pas révélé d’empoisonnement daucune sorte, ni de maladie particulière. On y fait aussi mention de commentaires sages et bourrus de la part des natifs de l’Alaska qui ne voient jamais d’un bon oeil l’arrivée d’irréalistes sous préparés dans leur région. C’est un article très complet, ce qui laisse supposer que le livre n’a pas été écrit avec les pieds ( si si, ça existe...).

     



  • fabien fabien 14 janvier 2008 14:41

    Avant de lire l’article, je remets votre lien qui ne fonctionnait pas :

    agir-et-reagir.blogspot.com/

     

    "Rogers"



  • fabien fabien 14 janvier 2008 14:18

    Le site de wikipédia ( en anglais) offre un éclairage nouveau sur cette histoire :
    Tout d’abord, il s’agit d’une biographie publiée 4 ans après la mort du héros, et qui a fait découvrir son héros. Le livre eût un grand succès aux Etats Unis, où il resta deux ans sur la liste des meilleurs ventes du New York Times.
    C’est donc ce mélange prisé par les américains de romanesque et de journalisme, qui peut amener toutes les dérives comme de grandes réussites ( dans les réussites, citons Cold Blood - Sang Froid de Truman Capote).
    Il est dit aussi que le livre trace des parallèles entre l’expérience de l’auteur et celle de McCandless, et qu’il raconte également l’histoire d’un second vagabond nommé Everett Ruess.
    Tout ceci laisse planer de forts doutes sur la valeur de témoignage du livre.
    De quelle manière l’auteur se permet il d’intervenir dans l’organisation des faits ?
    Ce qui est également interessant, et qui n’est pas soulevé dans le film, c’est la bêtise de la mort du héros.
    Il est rapporté que McCandless peut aussi être considéré, du point de vue de spécialistes de l’Alaska, comme un jeune homme simplement stupide, peu prévoyant, aux actes inconsidérés.
    Qu’il n’avait passé que peu de temps à s’informer des conditions réelles de vie dans le grand nord.
    Qu’il n’avait même pas une carte de l’endroit où il se trouvait.
    Qu’on pouvait, selon cet éclairage, penser que McCandless s’est suicidé.

    C’est un point de vue moins romantique, mais plus réaliste sur la génèse de ce film.



  • fabien fabien 14 janvier 2008 13:46

    Critique en forme d’éloge...
    Je n’ai pas ressenti les mêmes impressions à la vision de ce film.
    Dès le départ, dans le traitement musical tout en lourdeur des séquences, j’ai su que ce film ne raconterait rien d’autre qu’une petite rebellion ratée.
    je serai curieux de lire le livre, pour savoir si Sean Penn a trahit la vision de l’auteur ou si son récit ne se résume qu’à un empilement de scenes proprettes illustrant le backpacking, le voyage en sac à dos, le routard moterne.
    Dans le film, rien n’est traité correctement, on s’installe à peine dans un univers qu’on le quitte pour le suivant, et le découpage du film n’a pas de signification profonde pour le héros.
    Le chapitrage qui suivrait une évolution spirituelle n’a que peu de rapport avec les événements rapportés. La famille est utilisée comme déclencheur, les parents et la soeur n’ont pas d’épaisseur, de consistance.
    Le témoignage de la soeur est d’ailleurs anecdotique, sans valeur, banal.
    Jamais le héros n’est confronté à l’absurdité de sa démarche, fuite en avant en réaction à la trahison de son père, violent puis volage.
    Jamais le réalisateur ne fait l’économie de la pudeur, du doute, de la remise en question où s’enracine toute quête spirituelle.

    La fin est dérangeante, car voyeuriste. Déjà trop long, il aurait été intéressant de le terminer par une pirouette, un cut abrupt, couper au moment où il mange les plantes, faire un fondu, expliquer la fin par une incrustation sobre sur fond noir et laisser la photo du héros devant le bus faire le lien entre la fiction et le réel.
    Les citations paraissent empruntées, imprimées sur l’image pour forcer le spectateur à les absorber, sans questionner leur sens.
    Son refus de la sexualité est aussi étrange, parce non expliqué : est-ce par peur de l’intimité, de l’attachement ?
    Trop de questions soulevées ne trouvent ni réponse ni ouverture.
    Je n’ai pas aimé ce film. Il est trop gentil, trop bien pensant.
    La morale en est trop claire : si vous sortez des sentiers battus, vous finissez seul, et jeune.

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