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Céline Ertalif

Céline Ertalif

Je suis directrice des services municipaux d'une commune de 9000 habitants. Dans le milieu des collectivités locales depuis 25 ans, j'ai cependant aussi exercé en tant que profession libérale. Mes centres d'intérêt se portent notamment sur la politique et sur la communication. J'aime les engagements concrets.

Tableau de bord

  • Premier article le 06/09/2006
  • Modérateur depuis le 01/12/2006
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Derniers commentaires



  • Céline Ertalif Céline Ertalif 7 septembre 2015 10:07

    Bonjour,


    Cet article est excellent, en revanche l’iconographie qui l’accompagne le dessert. On voit au travers de plusieurs commentaires comment une simple analyse de la notion de frontière est problématique aujourd’hui, voire inaudible. On traite l’auteur de sioniste, on croit qu’il valide les thèses souverainistes les plus simplistes... Tout à fait le genre à Régis Debray, auteur de la remarquable citation qui démarre l’article, et d’Albert Camus que l’on retrouve à la conclusion ! Du coup, je suis allé lire les autres articles de l’auteur : tous de la même qualité ! Quel plaisir !

    Il aurait été possible aussi d’aller chercher chez Deleuze et Guattari (dans mille plateaux) une pensée très similaire à ce qui est exprimé ici.

    Il y a actuellement un débat passionnant sur les communs, qui n’a émergé que depuis quelques années. J’ai d’ailleurs sur ma table un livre qui s’appelle « Le retour des communs - la crise de l’idéologie propriétaire ». En réclamant une maîtrise collective avec les licences creative commons, on réinstalle la frontière contre l’empire économique et disant non, tel l’homme révolté décrit par Camus, et en cherchant de reconstruire une gouvernance collective maîtrisée. C’est assez intéressant de mettre le mot propriété sous la lumière de deux sens possibles, l’un inclusif et l’autre exclusif. Actuellement, la puissance de l’idéologie économiciste nous rend le premier invisible : un signe qu’il est temps de se révolter. 




  • Céline Ertalif Céline Ertalif 7 septembre 2015 09:40

    Excellent article, j’en approuve sans réserve les fondements.


    Mais c’est très difficile de se faire comprendre. Peut être faut-il aller un peu plus aux extrémités des nombres pour se faire comprendre, des plus petits aux plus grands, parce que la propagande des pouvoirs envahit aussi la pensée intime.

    Aujourd’hui, nous avons besoin de décisions mondiales pour protéger la planète de nos propres désordres humains, du risque nucléaire jusqu’à la destruction des forêts primaires en passant par la destruction de la biodiversité pour des raisons de profit. Ce qui veut bien dire l’utilité d’une fédéralisation à l’échelle planétaire pour nous protéger des initiatives humaines prédatrices.

    Mais nous avons un héritage intellectuel centré sur la protection par la coercition. La propagande religieuse a notamment ancré l’obéissance plus loin que la raison. A tel point que la liberté dans la famille, et dans le village, a été tellement réduite que l’expérience de nos concitoyen(ne)s indique le sens inverse de la subsidiarité : pour retrouver la liberté, il a fallu s’extraire de cet enfermement, se jeter dans l’anonymat du grand nombre sous les lumières de la ville qui permettait de retrouver un espace de jouissance avec un contrôle social desserré. Ce désir de liberté individuelle par rapport aux plus petites unité de regroupement humain a été un puissant facteur de soutien à la prolétarisation. C’est encore vrai aujourd’hui dans de nombreux pays du monde où l’individuation est à toujours à l’œuvre.

     Le temps d’un renversement est peut être arrivé, par exemple on retrouve une certaine liberté aujourd’hui par les pratiques de la colocation ou du covoiturage. Si je reprends le slogan « penser global, agir local », il me semble que nous en sommes à une relative progression de la conscience globale, mais à une inhibition encore très puissante de l’action locale pour combattre l’organisation autoritaire top/down.


  • Céline Ertalif Céline Ertalif 3 septembre 2015 21:32

    @Jean Keim « Il est possible que les vraies raisons qui amèneront la fermeture de cette entreprise sont inavouables ». Ben, en fait, l’information essentielle n’est pas dans l’article d’Alinéa : elle est dans les droits liés aux brevets, à qui appartiennent-ils ? Valent-ils quelque chose ?

    A la limite, on s’en fout de l’entreprise, mais les brevets ont été financés par de l’argent public et là la moindre des choses c’est qu’ils devraient être versés dans le domaine public !



  • Céline Ertalif Céline Ertalif 3 septembre 2015 21:25

    @Fergus Il dira que c’est de la faute des EELV ! smiley 



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