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Bernard Dugué

Bernard Dugué

Bernard Dugué réside à Bordeaux, il est écrivain-chercheur, diplômé de l’ENS des Mines de Saint-Etienne, docteur en pharmacologie et docteur en philosophie. Après avoir enseigné la biologie et la physiologie à l’université, il s’est consacré à des recherches transversales couvrant la physique, les sciences de la vie, l’évolution, la systémique et la philosophie. --------------------- Derniers livres publiés Le sacre du vivant, Le Temps présent (2014) L’information et la scène du monde, Iste (2017) Temps, émergences et communications, Iste (2017) ------------------- contact : duguebernard =at= gmail(dot)com

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  • Premier article le 28/03/2006
  • Modérateur depuis le 14/04/2006
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Derniers commentaires



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 3 février 2023 12:29

    Pour nourrir le débat

    Selon les historiens et spécialistes du monde slave interrogés par CheckNews, la soumission de ce texte au vote de l’ONU est au cœur d’une « guerre des mémoires » entre la Russie et les anciens Etats de l’Union soviétique, dans laquelle la Russie essaie de se donner le meilleur rôle.

    « Cette résolution présentée à l’ONU est un mélange de rhétorique antiraciste standard et de certaines formules qui promeuvent le “culte” russe de la Seconde Guerre mondiale, qui fonctionne actuellement comme l’idéologie officielle de la Russie – et qui est utilisé pour justifier l’agression de Poutine contre l’Ukraine », explique Nikolay Koposov, professeur à l’école d’histoire et de sociologie de l’Institut de technologie de Géorgie. « Une majorité écrasante de pays ne comprend pas la signification de ces formules et leurs liens avec la propagande du Kremlin, c’est pourquoi ils ont voté en faveur de la résolution. »

    Comme nous le précise Emilia Koustova, maître de conférences en civilisation russe à l’Université de Strasbourg, « en Russie, la mémoire de la guerre contre l’Allemagne nazie constitue la clé de voûte à la fois de la mémoire collective, de l’identité nationale, et du discours officiel – qui l’utilise pour légitimer ses politiques et pour mobiliser les populationsLa référence à la guerre et à la victoire soviétiques est constamment mobilisée pour légitimer les ambitions et les politiques russes actuelles. » Mais, comme le relève Galia Ackerman, chercheuse en histoire à l’université de Caen, « pour appuyer la thèse du bien absolu incarné par la Russie, il faut omettre, ou tout au moins minimiser, toutes les bavures, tous les crimes, toutes les taches sombres. Que ce soit pendant la guerre, avec le traité de non-agression entre l’Allemagne et l’Union soviétique de 1939, mais aussi à son issue. A savoir : l’occupation militaire d’une moitié de l’Europe, les purges, les exécutions des populations dans les camps, etc. » Cette réécriture de l’histoire, explique-t-elle, « implique aussi de nier le fait que le nazisme et le stalinisme étaient deux régimes totalitaires qui, si leurs idéologies étaient tout à fait distinctes, étaient similaires dans leurs pratiques – leurs méthodes de contrôle de la population, la propagande, etc. L’objectif du régime russe est de ne jamais, au grand jamais, permettre que soit mis un signe d’égalité entre les nazis et les Soviétiques. »



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 2 février 2023 20:25

    @chapoutier
    Il n’y a rien de révisionniste. Les faits présentés sont avérés. Vous pensez qu’il n’y a pas eu des millions de paysans ukrainiens sacrifiés par Staline. Vous m’accusez de propagande au service des nazis, mais c’est exactement la rhétorique de Poutine. Cela a le mérite d’être clair, on voit où vous vous situez. C’est votre droit de l’exprimer, nous sommes en démocratie. Au cas cela vous aurait échappé, s’il y a un régime que je défends, c’est la démocratie, même s’il n’est pas parfait. J’ai fait mon choix. 



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 2 février 2023 19:50

    Je rejoins le précédent commentaire. Cette vision de l’histoire est faussée à l’avantage des soviétiques. N’oublions pas le pacte germano-soviétique qui atteste que Staline se contentait du partage proposé par les nazi. Avant il y a eu l’holomodor, un génocide des paysans ukrainiens selon certains historiens. Et la fin est aussi nuancée. Ce qui intéressait les Soviet, c’était l’avancée des troupes en vue du dépeçage final de l’Europe. Même schéma au Japon. Les Américains ont envoyé la bombe avant que les Soviets ne parviennent sur les lieux stratégiques. Au final, ce sont deux monstruosités totalitaire qui se sont affrontées. A tout prendre, je signe pour la victoire des Soviets, les nazis étant moins fréquentables



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 2 février 2023 15:43

    @Glosspan
    Je m’écarte de la philosophie prise en tant que gnose et quête de vérité
    Je me positionne en citoyen du monde en émettant un jugement moral qui n’a pas vocation à expliquer le conflit ni à l’interpréter. C’est la question du mal qui se pose ici, elle n’a pas disparu
    Pour le reste, nous sommes dans l’impasse. L’Occident avait une fenêtre de tir entre 1995 et 2005 pour rebattre les cartes, surtout en Europe. L’occasion a été ratée. Les Chirac, Blair, Major et autre Schröder n’avaient pas la fibre historique hélas



  • Bernard Dugué Bernard Dugué 2 février 2023 15:17

    @Ouam (Paria statutaire non vacciné)
    Je n’ai jamais défendu la guerre. Je dis juste que prendre parti pour Poutine relève d’un égarement moral, intellectuel et spirituel. Les lignes rouges ont été franchie. Après tout, rien ne vous interdit de défendre un pays qui laisse ses soldats morts sur le terrain et prive les familles de voir les corps pour faire leur deuil, sans oubliez les actes de vengeance contre la population ukrainienne de l’Ouest. Ce sont des méthodes d’un autre âge, cela nous ramène à 1933-1945. Mais je ne suis pas étonné que les gens soient ici paumés au point de défendre un régime sanguinaire

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