Monnaie de Postumus au Temple d’Hercules : triple cercle sur le fronton. Le temple s’effondre ! Frappe de mauvaise qualité ou déformation volontaire ? Hercules se transforme alors en Samson. Juda se voyait déjà attribué les travaux d’Hercules dans un texte appelé le Testament des Douze Patriarches retrouvé à Qumran. Orbandale était peut-être l’ancien nom de Chalon avant que les Ardyens ne deviennent les Eduens.
Un autre temple apparaît sur les monnaies de Postumus. Je propose de l’identifier à la basilique Saint-Gereon de Cologne et son grand dôme. Ce dôme précédé des deux grandes tours sont bien dans l’esprit du triple cercle chalonnais et du sceau de Guillaume de Barres.
L’association du chapiteau de l’Ange visitant Simon-Pierre en prison avec celui du « Diable » sur le Colisée fait penser à l’Ostrogoth arien Théodoric, maître de l’Italie qui a fait incarcéré le Pape Jean 1er suite à l’échec de sa mission à Constantinople. Le roi burgonde Sigismond passe justement de l’Arianisme au Nicéisme à la même période. Le « Joseph » du chapiteau de « la fuite en Egypte » à Autun représenterait alors Gondebaud ralliant ou soumettant les villes du Sud-Est de la Gaule. Les trois rois mages seraient les trois frères de Gondebaud reconnaissant Sigismond comme héritier légitime.
La vignette à deux tours d’Augustodunum est identique à celle des autres capitales de cité. En Gaule, seules Reims, Chalon-Sur-Saone et Elne (?) sortent du lot avec une vignette différente. La Table de Peutinger a été élaborée sur plusieurs époques et le duo Reims-Chalon fait penser à la situation politique sous les règnes de Brunehaut et Gontran. Les vignettes dateraient donc de cette période.
La citadelle des Rèmes me semble être Chatillon-sur-Marne et sa vieille église romane Notre-Dame. Le plafond de la nef a disparu mais sauf erreur de ma part, on y voit encore juste avant le choeur, les deux dernières bases de voûtes à berceaux transversaux semblables à celles de Tournus et Mont-Saint-Vincent. Cette technique pourrait donc être la marque de fabrique des tout premiers édifices dits « romans ».
Le « Dubis » ségusiave évoqué par Strabon (Géographie IV.III.II) est tout simplement le Douby situé au Nord du Beaujolais. Au Moyen-âge, il servait encore de frontière entre les diocèses d’Autun et de Lyon.
Je me suis longtemps demandé s’il ne s’agissait pas de la Dunières, affluent du Lignon en Haute-Loire. Il y a notamment un lieu-dit « Duby » au bord de la Dunerette à Riotord. Mais elle est située de l’autre côté de l’axe frontalier Loire-Ondaine-Gier. Il s’agirait plutôt d’un « Dubis vellave ».